#84 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
102 avis
Bonjour à tous chers lecteurs,
Deuxième et dernier segment du jour, après un vol CDG - DUB somme toute assez classique. L’objectif de ce vol était multiple :
- Voler, bien sûr, encore et toujours. C’est toujours un plaisir intact pour moi.
- Mais ce saut de puce me permet d’ajouter une nouvelle plateforme et un nouveau type d’appareil à mon flylog : CFN + ATR 72-600. La version 500, je l’avais déjà essayée sous les couleurs d’Iberia en 2000 de MAD à LYS et sous les couleurs de Lao Airlines de LPQ à HAN en 2013. Je n’ai pas trop de tondeuses à gazon à mon actif, ça me permettra de réviser mes classiques.
- Enfin, récemment, Gemini Jets a sorti l’ATR 72-600 en 1:400. L’idée initiale vient finalement de cette publicité consultée il y a quelques semaines… Ça me permettra d’augmenter un peu ma flotte de modèles réduits.
- Mais surtout, ne boudons pas notre plaisir, ce sera un retour en bus jusqu’à Dublin à travers la verte campagne irlandaise et nord-irlandaise vu que je traverserai une partie de l’Ulster. L’arrivée tardive à Dublin ne m’empêchera pas de traîner dans quelques pubs.
Et à 29,90 €, ce n’est pas la ruine, le bus me coûte lui 35 €. Comprenne qui pourra…
Après un long cheminement, j'arrive à la porte 332, pour attendre le paxbus.
Tout en continuant la rédaction du FR précédent, j’entends mon blase à la sono. Ben je n’avais pas encore entendu d’appel. Je suis à dix mètres de la porte 332, je n’aurais pas le temps de me voir décerner de copieuses remontrances. Je suis rapidement pris en main par l’agente qui scanne mon BP et je suis déjà dans le bus où je ne compte que dix PAX, bibi compris. Ironie du sort, c’est mon deuxième vol avec Aer Lingus où nous ne sommes dix. Certes, il y a presque un an jour pour jour, c’était à bord d’un 330-300 qui offre 317 places, entre Orly et Nuremberg, pour le compte de Vueling.
La dizaine de PAX que nous sommes sera vite embarquée. Quelque chose me dit que l’altitude de croisière sera aisément et rapidement atteinte… Le Cobus est rapidement prié de nous convoyer vers le point de stationnement de notre ATR. Ses vitres sales gâchent quelque peu la netteté des photos que je prendrais à son bord.
De ce côté-ci, c’est une très nette domination de Ryanair, dont cette plateforme est le berceau qui a vu naître il y a bientôt 40 ans (1984) ce trublion du ciel européen.
Et parmi cette forêt de dérives à la harpe celtique, un 737 se démarque : c’est l’EI-DCL avec sa livrée particulière mêlant les couleurs du constructeur et de l’exploitant dont le push back débute.
Nous voilà au pied de notre tondeuse à gazon. Nous restons sagement à bord de notre Cobus encore quelques petites minutes ; après tout, nous sommes loin d'être en retard.
Puis les portes s'ouvrent. On ne m’empêche pas de photographier - je ne suis d’ailleurs pas le seul à le faire. Après deux petites minutes, on nous autorise à embarquer à bord du 72-600.
C'est l'EI-FSL qui s'y colle aujourd'hui, dont voici le pedigree selon Planespotters.
L’impression d’exiguïté me surprend toujours à chaque fois que je monte à bord d’un tel coucou. Et elle serait sans doute encore plus accentuée si en correspondance, je passais d’un 777 à cet ATR. 10 PAX, c’est la quasi assurance d’avoir un boarding completed rapide, et ce sera le cas.
L’assise est assez confortable.
Notons que les sièges sont quand même inclinables.
Voilà ce que ça donne au niveau du pas. C'est un peu juste…
Par définition, un ATR ne fait pas de longs vols, la recherche en matière de confort est assez limitée je pense.
La tablette qui ne me sera d'aucune utilité.
Le contenu de la pochette. A contrario de l'A320, il y a bien un vomito bag dans l'ATR.
Les safety cards sont d’un format original mais aussi particulièrement dégradées.
L'instant F-OITN.
La vue côté tribord.
Moi, je me suis placé au droit du moulin bâbord. Si l’hélice venait à casser, je serai le premier à m’envoler vers les cieux.
Les moteurs sont enfin lancés et ça s’entend bien, très bien, trop bien sûrement pour l’immense majorité des passagers ordinaires.
Les consignes de sécurité seront diffusées à la sono, appuyées des gestes des PNC. Et c’est vite expédié !
Nous nous alignons sur la 28R. La pluie est toujours bien présente.
M’est d’avis que ce vol ne sera pas spectaculaire en ce qui concerne la visibilité. J’espère néanmoins que l’arrivée sera dégagée. Les gaz sont mis, le niveau sonore augmente nettement et nous prenons le chemin des airs. La version 600 de l’ATR 72 est sensée être moins bruyante. Ça ne saute pas aux yeux… ni aux oreilles.
Bye-bye DUB et on se dit à demain.
Bon, pour ce qui est des paysages, on repassera…
Instant porte. Et pourquoi pas ? C'est bien une porte, non ?
En ce qui concerne le service, une annonce est faite a capella mais ne rencontrera aucun succès. Nos deux hôtesses pourront passer le voyage à bavarder avec les passagers ou entre elles. On a l’impression que tout le monde se connaît et que je suis l’intrus. Nous sommes hors saison, rares doivent être les touristes.
Le voyage sera ponctué de pas mal de turbulences, la taille de l’aéronef étant plus sensible aux mouvements d’air. Un pet de goéland argenté non loin de notre sillon de vol peut avoir une influence.
L’altitude de croisière avait été vite atteinte, le début de la descente est rapidement là lui aussi. Vu la météo, ce n’est pas un drame. Pas une seule trouée ne m’aura permis de voir le planché des irish cows même si j'ai repris un peu espoir à ce moment-là.
À propos de l'aéroport de destination, il s'appelle donc Donegal mais ne dessert pas directement la ville du même nom (située à 45 km à vol d'oiseau) ; c'est la dénomination du comté qui a été retenue. Le code IATA s'inspire de Carrickfinn, la belle contrée où se situent les installation.
Alors que l’approche de CFN est régulièrement plébiscitée comme une des plus belles au monde, eh bien je ne verrais pratiquement rien. Vraiment pas de bol. Certes, nous sommes en janvier, mais j’espérais que l’influence des vents marins aurait pu dégager quelque peu le ciel pour ma première venue. On repassera.
Ça brasse pas mal et nous nous posons sur l’unique piste de cet aéroport perdu dans la campagne du nord-ouest irlandais.
Nous nous posons sur la 03.
La taxiing (qui se fait bien entendu sur la piste) est bref comme on peut s’en douter.
Dans la brume se dessine l'aérogare.
Tous les salariés sont déjà prêts à prendre en charge l’unique vol de l’après-midi.
Le trafic se limite à donc à cet A/R en milieu de journée, à une arrivée en soirée et un départ matinal. Tous ces vols sont exploités par Emerald Airlines pour le compte d'Aer Lingus, en ATR 72-600, et orientés vers Dublin.
Et c’est ainsi tous les jours de la semaine, à cette saison.
C’est à croire que la pluie a redoublé d’intensité. Même pour les photos à l’arrivée, ça n’est pas du gâteau.
Allons visiter cette aérogare. Eh bien moi, je la trouve chaleureuse et éminemment sympathique !
Il y a même un magazine ! Incroyable vu la taille de la plateforme et donc du trafic le reste de l’année.
Mon chauffeur de taxi (réservé par mail quelques jours auparavant) a eu vite fait de me repérer ce qui me conforte dans mon analyse qu’ici, tout le monde se connaît de près ou de loin. Je ne peux donc pas trop flâner.
Je comprends très difficilement les propos de mon chauffeur dont l’accent est très marqué. Il ne suit pas trop le but de mon périple mais après tout, ma passion particulière ne le regarde absolument pas, et en plus, je fais marcher le commerce local.
Notons la présence d’une « safety card » à bord du carrosse.
Je suis déposé à quelques kilomètres, précisément à Crolly d’où un bus me permettra de rejoindre la capitale irlandaise en passant par l’Ulster. Le pub que j’avais repéré est fermé.
Je devrais me rabattre sur une station-service O’Donnell fuels qui possède un snack et à diverses bières au frais. Pas vraiment ce que je recherchais mais finalement, quelques heures en arrière, j’étais dans le métro lyonnais, puis à angoisser à bord d’un TGV bloqué pour une durée indéterminée et là, me voilà à siroter une Guinness dans un trou bien pommé. Ça n'a pas de prix.
Il n’y a pratiquement que l’avion qui permet un tel dépaysement en si peu de temps, et ça, j’apprécie vraiment.
Pour la petite histoire, c'est dans cette station que je suis tombé sur un autre report de DUB à CFN, publié ce jour-là par AKIVI, sous les couleurs d'Amapola Flyg. Heureux hasard… C'est ici –> https://flight-report.com/fr/report/59611/amapola-flyg-hp331-dublin-dub-donegal-cfn/
Retour sous la pluie pour retourner au parking d’où partira le premier bus que je devrais emprunter.
Mon bus empruntera la fameuse Wild Atlantic Way dans sa première partie de trajet. Paisiblement assis, je regarde défiler la plaisir la campagne irlandaise. Je suis bien. Je ne regrette absolument pas d’avoir, un peu au dernier moment, ajouté ce segment DUB - CFN, même si ce n’est pas de tout repos. Mais là aussi, c’est cuit pour les photos.
Dans la soirée, je serais de retour à Dublin. Je poserais mon sac à l'hôtel avant de filer vers un pub, un vrai celui-là !
Le vol selon FR24.
Et voici un nouveau venu dans la "Greg fleet".
Merci de m’avoir lu.
C'est le genre de vol que je fais très très rarement et donc, que je qualifierais pour moi-même d'"exotique".
DUB :
- cheminements longs.
- toilettes à la propreté douteuse
- offre restauration très réduite
CFN : j'ai adoré ! Tout petit et bien foutu. J'y retournerai, c'est sûr !
EI : prestation à bord quasi nulle. Vol très court, donc difficile de donner une vraie note. ATR76 : cabine très bruyante.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 3 avis concernant 2 compagnies sur la ligne Dublin (DUB) → Donegal (CFN).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Aer Lingus avec 6,2/10.
La durée moyenne des vols est de 0 heures et 56 minutes.
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10 Commentaires
J'aurais totalement craqué sur un vol comme celui-là, entre la tondeuse et l'arrivée au milieu de nulle part, c'est on ne peut plus sympathique :D
J'espère pour Aer Lingus que la ligne est subventionnée, parce que ce n'est pas avec un tel taux de remplissage (surtout vu le tarif payé) que ça doit être rentable. Au moins ça améliore le confort à bord ^^
Dommage pour la météo pas vraiment au rendez-vous, au moins on va se dire que c'est un temps irlandais :)
L'aérogare d'arrivée semble bien sympathique, et je note la présence d'un café, malgré la faible affleunce c'est bienvenu !
Combien de temps a pris le retour en car ?
A bientôt !
C’est une première pour moi, mais pas une dernière. Je vais un peu plus me pencher sur ce genre de relations à l’avenir.
Ça sent la ligne subventionnée à plein nez. J’ai effectivement la même analyse.
Bien marqué quand même le temps irlandais.
Cinq heures trente, avec deux arrêts d’une bonne vingtaine de minutes. Un peu long mais de jolis paysages à la clé.
À un de ces jours…
Rien à reprocher à ce vol, purement plaisir ! Et oui je suis d'accord, une porte reste une porte :)
Le retour en bus est une chouette idée aussi, dommage qu'il ait fait aussi moche :(
A bientôt !
Je ne pouvais pas faire l'impasse sur la porte. Ce report aurait perdu tout son sens.
C'est peut-être le genre de virée que j'aurais dû programmer en juin.
Belle idée que de revenir en bus même sous un temps très irlandais haha
A bientôt.
Oui j'ai vu ça et j'ai même lu ça depuis l'Irlande. L'ATR76 est moins exotique mais la relation aérienne reste sympathique.
Merci pour le partage.
Oui, pas de but précis pour ce vol, si ce n'est la passion, l'envie de dépaysement, le simple plaisir... ce qui nous anime pour beaucoup d'entre nous.
Jamais vu EI-DCL une belle prise.
La version 600 de l'ATR est vraiment plus silencieuse je trouve - enfin dans mes souvenirs.
Le pas est trop juste oui.
Oui meme si les pax ne peuvent pas s'en servir ahah
Lol j'ai cru que tu faisais dans de l'humour anglais et pour le coup ça aurait été marrant
Valérie l'a bien mieux réussi à Séville.
Ça reste bien bruyant quand même, mais ça reste des vols assez courts.
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