Avis du vol entre Lyon et Rennes en classe Economique avec Air France Hop

Bonjour à tous !

Je continue à rattraper mon retard (en fait, j'en accumule plus qu'autre chose, mais bon, passons !), avec un tout simple trajet vers Rennes !

Je me suis rendu début janvier dans la capitale bretonne pour deux jours de travail avec mes collègues bretons. L'aller se fait avec Air France, le retour le samedi en TGV, le hub Hop! n'étant pas opérationnel le samedi…

Et c'est à peu près tout pour la construction du routing, les tarifs étaient raisonnables pour l'aller comme le retour, et voilà :) 

Des stats et du placement

De manière peu originale, je pars sur le premier rang sur ce vol. Pas d'issues sur un Embraer 170, et comme j'aime pouvoir quitter ma place sans devoir parler à mes voisins… Je prends. Et le pas est moins serré que sur les A320 (même si pas fameux).

Le plan cabine montre un vol plutôt vide à l'avant, et l'arrière de l'avion plus rempli, mais ça va changer un peu… 

La liaison entre Lyon et Rennes par Hop! a déjà été reportée 5 fois sur le site, dont 3 fois par Chevelan ! Cette transversale a moins de succès que LYS-BOD. La ligne easyJet en concurrence avec AF n'a quant à elle jamais été publiée.

Pour moi, ça sera ma 3e arrivée à Rennes, après un MRS-RNS en 2011, en A320 (du temps des bases régionales Air France… Encore une belle idée qui n'a malheureusement pas duré), et un LYS-RNS fin 2017 en ERJ145.
J'aurais donc l'occasion de voir si l'aéroport a évolué en 5 ans !
Ca sera mon 4e vol en E-170, et en tordant mes stats, je peux aussi vous sortir que ça sera mon 60e vol au départ de LYS. 

LYS de nuit

En ce 19 janvier, c'est jour de grève, et comme souvent avec les TCL, bon courage pour trouver les horaires des bus qui circulent. C'est donc exceptionnellement Madame Kethu qui me descend en voiture jusqu'à la gare de Part-Dieu, où il fait FROID, le sol est recouvert d'une fine couche de neige.

Heureusement, le Rhônexpress circule correctement, lui !

Les prochains départs de LYS sont indiqués sur un écran, avec deux vols cargo pour Nice et Toulouse, et le vol Transavia pour Tunis avec cette étrange indication : "Vol annulé en IT et IP mais accès PEC". C'est pas faux.

Les TGV du matin à la gare de Saint-Exupéry de l'aéroport sont annulés, c'est donc le calme plat de ce côté…

Le terminal 1 est resplendissant, et flou !

Dans le terminal, c'est assez fréquenté !

Peu de vols sont impactés par la grève, seuls les vols pour Caen et Strasbourg sont affichés annulés.

Direction les comptoirs, j'ai en effet quelques bouteilles de précieux Beaujolais à offrir à mes collègues, la soute accueillera donc ma valise !

Aucune attente pour déposer ma fidèle compagne de voyage.

Elle est légère ce matin, malgré les deux bouteilles de vin ! L'hôtesse est très aimable, et m'indiquera où se trouve le salon. Une attention appréciable, même si personnellement, je connais déjà bien le trajet !

Direction le PIF, situé à l'étage du terminal…

Le contrôle est passé rapidement, avec des agents souriants, et patients avec les passagers découvrant l'interdiction de transporter un litre d'eau dans sa valise.

Traversée du duty-free, qui est décoré pour l'hiver, avec ces stickers au sol.

Le coin bouffe est bien rempli, en ce beau matin.

Je ne m'y arrête pas, direction le salon. Mais avant, je tire le portrait de l'A320 Iberia Express du matin !

Le salon Confluence sans trou de hobbit

L'entrée du salon est juste derrière, il faut appuyer sur le bouton sur la gauche pour ouvrir la porte…

L'accueil est souriant, et le salon assez vide. Malheureusement, 3 personnes squattent mon coin dans le trou de hobbit, et y parlent fort… Je m'installe donc dans la zone principale.

Petit tour de l'offre matinale, avec les kawateuses tout d'abord !

Le frais est bien approvisionné.

Yaourt, jus de fruits, lait et saumon fumé sont présents.

Céréales, miel, confitures, et Nutella…

Viennoiseries, madeleines, pains et fruits…

Sur la plaque réfrigérante, charcuteries, fromages et salade de fruits !

Sur le bar au milieu du salon, une version réduite de l'offre permet d'éviter d'avoir à s'entasser au buffet principal pour se réapprovisionner.

Ma sélection, qui varie assez peu d'un passage à l'autre… Faut dire que l'offre du salon ne varie pas non plus des masses. Mais au moins, c'est bon !

J'en profite pour vous présenter les documents de voyage.

Avant de quitter les lieux, passage aux WC. Et Ô surprise ! Les WC hommes sont réparés ! Le cubicule de gauche était en effet condamné depuis la fin de l'été… Vinci et son efficacité légendaire.

Les joies du satellite D

L'embarquement approche, et l'endormissement me gagne, direction donc le satellite D pour me réveiller un peu !

La Région prend soin de nous dire au revoir avant que nous ne découvrions ledit satellite, c'est bien vu.

Mais l'aventure en vaut la peine, d'après Aristote ! Voilà un sage qui devait prendre souvent easyJet.

Ah, quel plaisir de retrouver ces portes d'embarquement ! (non)

Bon, par contre, j'embarque en D02, comme bien trop souvent à mon goût.

Pour ceux qui ne seraient pas habitués de mes reports, les portes D01 et D02 sont situées dans un petit hangar à côté du grand hangar des portes D, très mal isolé, avec la pluie et le froid qui passe au travers des parois. Il doit faire même pas 10° dans cette salle…

Pendant que les clients de la compagnie nationale se les pèlent et attendant dans un hangar pourri, les low-cost profitent du terminal 1 tout confort :)

Embarquement dans un immigré italien

Notre embarquement est lancé avec une vingtaine de minutes de retard, en raison de l'arrivée tardive de plusieurs appareils.

Je suis le premier à passer, et à découvrir F-HBXL qui nous accueillera ce jour. Cet Embraer 170 a un pedigree intéressant : Il a été livré en avril 2004 à Alitalia Express (l'équivalent de Hop! pour la compagnie nationale italienne), avant de passer chez Regional en 2012, puis passer dans le giron de Hop! en 2016, comme le reste de la flotte Regional.
Ce qui le rend un peu plus spécial, c'est son numéro de série : 9. C'est donc un des premiers Embraer 170 construits (bon, l'ordre des numéros de série ne suit pas forcément exactement l'ordre de construction, mais ça donne une idée du bousin quoi). 

Je profite d'être le premier pour faire un petit fuselage-shot, avec au fond, l'A300 DHL d'Esteban !

L'hôtesse, me voyant photographier l'appareil, m'invite à continuer mes clichés, avec le sourire. C'est plaisant comme accueil !
L'autre hôtesse, au fond de la cabine, indique avec le sourire au petit garçon qui embarque derrière moi où se trouve son siège :) 

Vous l'aurez peut-être remarqué, la cabine est différente des cabines Hop! habituelles : Il s'agit en effet de celle héritée d'Alitalia. Les sièges sont certes plus fins, mais je les trouve plus confortables. Une petite penderie est aussi présente à l'avant de la cabine (contrairement aux E-170 ex-Regional), qui sera d'ailleurs utilisée pour la veste d'un passager.

Le pas à l'avant n'est par contre pas spécialement amélioré.

Une dizaine de minutes après le début d'embarquement, plus personne n'arrive. Mais l'équipage nous informe que nous attendons des passagers en correspondance, sur des vols retardés. Ils arriveront au compte-gouttes.

Retour à l'intérieur, la ceinture n'est pas siglée, que ce soit par Hop! ou Alitalia…

Celle de mon voisin non plus d'ailleurs ! Il n'est pas encore arrivé, le siège sera bien occupé, malheureusement.

L'application AF m'informe que mon bagage est bien à bord. Chic, mon vin me suit !

EasyJet arrive de Bordeaux, en A319…
Le commandant nous informe que nous avons un créneau de départ à 8h30 avec la grève, mais que nous risquons de ne pas l'avoir. 

En attendant notre départ, je consulte la safety card de cet Embraer !

Notice pour le moins simpliste.

La porte est finalement fermée à 8h35, mais le commandant n'a pas de créneau avant de 9h15, même s'il espère trouver mieux. Le temps de vol sera de 1h10…
L'appareil est bien rempli, mais de ce que je comprends des discussions entre certains passagers, c'est aussi parce que les passagers pour Caen, ayant vu leur vol annulé, ont reçu une proposition de rerouting via Rennes. 

Décollage dans le blizzard

Finalement, on repousse dès 8h46, joie ! "Big JLO" attend pour passer, un appareil doit avoir demandé le dégivrage…

C'était donc l'E-170 voisin, partant pour Lille, qui avait demandé du glycol !

Au bout du satellite, deux Embraer en livrée Air France Hop! (et non pas Hop! for Air France comme notre avion), celui de gauche est un 170 pour Brest, et un 190 pour Nice.

La neige, qui avait commencé à tomber quand on repoussait, se met à tomber nettement plus dru alors qu'on se dirige vers la piste…

En quelques minutes, un tapis blanc se forme sur le tarmac.

Seul le centre de la piste reste dégagé, sans doute grâce au souffle chaud des réacteurs du décollage précédent.

On aperçoit à peine les bâtiments de l'aéroport à travers cette averse, nous nous demandons avec mon voisin si les prochains appareils pourront décoller ! L'hôtesse viendra nous dire peu après le décollage que nous avons vu juste, la piste a été fermée deux minutes après notre décollage (après avoir vérifié sur Flightradar, elle est restée fermée environ 25 minutes). 

On s'envole finalement à 8h55, sans encombre.

On atteint les nuages très rapidement…

Au-dessus des nuages, le ciel est bleu !

Entre deux nuages, il est possible d'apercevoir les Monts du Lyonnais, qui sont bien enneigés.

A table !

Le service commence quelques minutes après, avec le bon sablé au caramel. Je l'accompagne d'un jus d'orange, et l'hôtesse me tend également une petite bouteille d'eau.
Les autres passagers ont droit à un simple verre d'eau en plus, peut-être une attention pour les passagers Platinum ? 

On atteint notre altitude de croisière au nord de Clermont-Ferrand, qui reste cachée sous les nuages…

Winglet en contre-jour !

Les sanitaires sont bien tenus, et l'hôtesse a placé des lingettes désinfectantes dans un réceptacle habilement confectionné avec des vomito-bags.

Une pensée à Katia, en marinière, pour passer inaperçu à Rennes !

Approche grisâtre sur Rennes

On commence notre descente vers 9h40, le commandant nous annonce un atterrissage prévu à 9h58. Les nuages se rapprochent vite…

Le hublot se couvre un peu de givre, alors que l'on sort doucement sous le plafond nuageux, empêchant de bien voir Châteaubriant au centre de l'image…

La petite ville de Janzé, qui est nettement délimitée par ses rocades routières !

Après un dernier virage sur la gauche, on est alignés sur la piste de RNS. On survole Vern-sur-Seiche, une petite ville en périphérie de Rennes qui se développe ces dernières années, comme en témoigne le lotissement en construction sur la gauche de la photo… 

Le sol se rapproche… Sur la droite, l'immense usine PSA de Rennes.

L'aéroport fait son apparition, niché dans la ville de Saint-Jacques-de-la-Lande. 

Et toucher à 9h58, comme prévu !

Le freinage est puissant, afin de pouvoir choper le dernier taxiway sans avoir à aller retourner dans la raquette en bout de piste.

Passage express par RNS

Et nous voilà au bloc à 10h01, avec 26 minutes de retard.

Après quelques minutes d'attente, le temps que l'agent au sol en formation parvienne à bien placer la passerelle, nous pouvons débarquer ! L'occasion de revoir la carlingue de ce beau bébé italien.

Rennes utilise des passerelles "rampe", ce qui permet d'éviter d'avoir à utiliser des camions pour transborder les PMR.
Les valises cabine récupérées à l'embarquement sont disposées au pied de la rampe. 

Le cheminement est à l'extérieur, mais assez protégé de la pluie. La séparation grillagée permet de séparer le flux des départs et celui des arrivées, je suppose.

Deux petites minutes séparent le débarquement de l'arrivée devant l'aéroport. Le personnel au sol qui guide les passagers salue tous les voyageurs qui daignent leur adresser un regard, c'est appréciable !

J'ai à peine le temps de passer aux WC que les valises sont déjà livrées ! Rennes est efficace. Mais il faut dire qu'il y avait très exactement 5 valises en soute, ça aide à accélérer le traitement.

Direction l'extérieur, sans attendre plus longtemps. L'aéroport de Rennes est constitué de deux "grands" halls à droite (pour les départs), et à gauche (pour les arrivées), construits au début des années 2000 pour encadrer l'ancien terminal qui se situe au milieu, à un seul étage, qui date lui de la fin des années 1960.

En face de l'aérogare, le bus C6 qui relie Rennes Centre à l'aéroport, avec une bonne fréquence (un bus toutes les 15 minutes environ, de mémoire).

Le bus part juste après que je sois grimpé à bord, 11 minutes après l'arrivée au bloc, et 6 minutes après le débarquement. Dur de faire plus efficace !
On passe devant l'aéroport, où deux autocars attendent pour emmener les passagers Air France jusqu'à Caen. Des agents sont présents pour guider les passagers, ça semble bien organisé.

Et voilà, il ne me reste plus qu'à re-découvrir la capitale bretonne, sa rue de la soif, ses crêperies et ses fameux articles de presse priceless !

Je termine ce report avec une petite photo (ratée) de mon retour en TGV, avec ce magnifique paysage du Morvan, couvert d'une neige immaculée…

La trace radar du vol, avec une altitude de croisière de 32.000 pieds.

Et voilà pour ce rapide récit !

Merci à tous pour votre lecture, vos commentaires, et à bientôt pour un autre report :)