#16 sur 22 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
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Bonjour à tous chers lecteurs,
Deuxième volet de cette virée Hispano-Suiza. Ben oui, on peut dire ça, vu le segment du vol précédent.
Il va falloir que je passe d’une legacy à une low cost, mais aussi d’A340-300 à un simple A319 ; pour autant, je ne ferai pas l’impasse d’un report, et voler reste malgré tout un plaisir pour moi.
Voilà, le décor est planté, il n’y a plus qu’à…
Pour ce week-end de chassé-croisé dans ce haut lieu touristique, dans cette usine à bronzer que sont les Baléares, je pensais trouver un aéroport surchargé, des gens stressés, des enfants épleurés, des caniches épuisés… Eh bien non !
Certes, je ne suis resté qu’à l’aile C, mais vu le rythme soutenu des arrivées/départs, ce n’est pas Châtelet-Les Halles à 18 heures un vendredi.
J’ai eu un peu de temps pour flâner avant de me rapprocher de la porte C60.
Lors de mon dernier séjour à PMI (au mois d’avril passé), j’avais été surpris par le nombre PAX qui revenaient avec à la main de grandes boîtes cartonnées. Il s’agissait des ensaïmadas, la spécialité locale. C’est un genre de brioche cuisinée au saindoux. Finalement, c’est pas trop lourd (à porter), je me laisse tenter.
La météo locale, qui n'est pas caniculaire.
Départ à 16h15 en ce qui me concerne.
Passage par les toilettes. C'est propre.
Quelle est la deuxième langue du coin ?
Ici, on roule à gauche.
On le voit plutôt bien, ici dans l'aile C, c'est large, plutôt bien conçu. Ce n'est pas surchargé.
C'est donc là que ça se passe.
PMI est une destination assez prisée des spotters pour la diversité des compagnies et de leurs livrées qui desservent cette plateforme. Mais aujourd'hui, je n'ai pas trop le temps et le soleil n'est pas orienté au mieux à l'endroit où je me trouve.
Je commence par cliquer sur ce modeste A319 d’easyJet qui s’avère être coucou qui me ramènera à Lyon dans pas très longtemps.
Voici ses mensurations, selon Planespotters.
Je crois bien que c’est la première fois que je vois un 737-800 sous ces couleurs et pour cause : il n’y en a que deux dans toute la flotte. Pour info, le D-ABMQ a volé aussi pour Air Berlin, Niki, TUIfly. Le voici qui arrive de CGN (Cologne) en vol EW 592.
Très classique ici, cet A320 EC-LVO avec le vol VY 3265 pour SDR (Santander).
Autre compagnie habituée des lieux, Transavia et sa flotte 100% 737-800 dont certains sont équipés de Split Scimitar Winglets. Vol HV 5624 pour AMS.
Ryanair a une base à PMI. Voici la fin d’une rotation en provenance de FCO (Rome) avec le vol FR 7174.
Eurowings avec une machine bien plus courante puisqu’ils ont 50 A320. Vol EW 2589 pour STR (Stuttgart).
Un modeste cocorico avec ce petit Emb. 170 F-HBXC qui repart vers CDG en AF 1563.
Et pour finir, ce 737-800 que je photographie pour la deuxième fois de la journée, puisque dans la matinée, il était passé devant mon objectif à Zürich. Il s’agit de l’EC-LPQ qui arrive de MAD, vol UX 6067.
La visite des Baléares, ça ne sera pas encore pour cette fois-ci. Je bosse dès le lendemain, j'avais donc réservé ce vol dont les horaires me convenaient parfaitement. Quelques chiffres avant tout ça avec le coin des statistiques.
C’est mon 169e vol.
- c’est la 8e fois que je prends easyJet
- c’est mon 17e A319
Avec ce segment-là, je passe le cap de la 700e heure de vol.
Notons que cette ligne n'a jamais encore été reportée sur notre site préféré.
Une première annonce retentit et j'assiste au premier instant Danette de ce vol. On dirait que les gens sont pressés de quitter leur lieu de villégiature, ou alors c’est la peur de ne pas avoir de place à bord, comme dans un train en heure de pointe.
Je spotte jusqu'aux derniers instants jusqu'à qu'il faille y aller. Et donc, j'y vais.
Goulot d'étranglement.
Puis le double instant pré-embarquement.
L'exploitant réel est affiché à l'entrée.
Nous sommes chaleureusement accueillis, y compris par les deux PNT. Direction fond de cale pour moi, côté tribord, par rapport au sens du soleil.
Siège classique, connu, mais que je trouve malgré tout assez confortable.
Là, ça coince un peu…
Tablette propre.
Le contenu de la pochette.
Dans le détail.
Que ça sente bon, que ce soit comestible ou cosmétique, je ne cèderais point aux tentations mercantiles d'easyJet.
N'oublions jamais la sécurité.
On retrouve de la lecture jusqu'ici.
Un regard vers le haut…
… mais aussi par la fenêtre.
Ici, le vol DE 1498 en provenance de Francfort, avec cet A320 D-AICE.
Volotea a aussi, fort logiquement, dans son réseau PMI. Avec cet A320 EC-NNZ, elle arrive de Bordeaux en vol V7 2442.
Arrivant de Marseille en vol FR 5199, c'est un 737-800 immatriculé EI-DYY qui vient de survoler la mer Méditerranée.
Nous sommes au complet à 16h12. Mais il faudra attendre pour retrouver un slot.
Finalement, nous repoussons à 16h38.
Les démonstration de sécurité sont rapidement exécutées face à un public diversement acquis.
À 16h41, nous faisons le taxiing sur un seul moteur - cette pratique devenant de plus en plus partagée par de nombreuses compagnies.
Los bombeiros 1/2.
PMI est aussi un aéroport militaire.
À 16h51, nous sommes alignés sur la 24R, le deuxième CFM56 ayant été préalablement allumé, nos deux engines peuvent donner toute leur puissance et nous arracher du sol.
L'agglomération de Palma-de-Majorque est à portée d'aile.
Vous pensiez être exemptés de cours de géographie en pleine torpeur estivale ? Eh bien c'est raté ! Ce seront vos devoirs de vacances.
S'en suit un large virage vers la gauche pour retrouver le chemin du nord.
L'Île de Cabrera et celles des Conills.
Retour sur l'île de Majorque.
Puis nous passons au dessus de celle de Minorque.
Après avoir traversé la Méditerranée, se dessine au loin la Côte d'Azur.
La Cité phocéenne dans son ensemble.
L'étang de Berre, 15 500 m2, 980 000 000 m3 d'eau.
À la frontière entre les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse.
Le mont Ventoux, 1910 m.
Dans les Baronnies, entre Vaucluse et Drôme. Nyons est la capitale de l'olive.
Au cœur de l'enclave éponyme (une partie du Vaucluse se trouve dans la Drôme), Valréas.
Au loin, on peut voir la barre des Écrins, 4 101 m.
Dans la Drôme provençale.
La vallée de la Drôme.
Récréation en plein cours de géo et début de la descente.
Toujours dans la Drôme, au nord de Romans.
La plaine de Bièvre, entre Drôme et Isère.
Le planché des vaches se rapproche.
Le parc logistique de Chesnes, à Saint-Quentin-Fallavier (38), premier en termes de surface de France, troisième en Europe.
Hommage à la petite ville de l'Isère qui a donné le premier nom à l'aéroport où nous allons poser nos roues incessamment sous peu.
C'est fait ! Nous avons touché la piste 35R. Au fond, Colombier-Saugnieu.
Los bombeiros 2/2.
Le terminal 2 en profonde léthargie.
Aegean s'apprête à regagner sa base d'Athènes avec son A321 SX-DVZ en vol A3 647 ; de son côté, l'A320 EC-MBK de Volotea va repartir vers Lanzarote (ACE) en vol V7 2030.
Dernier virage.
Olé !
Deux générations de winglets s'affrontent.
Face à "mon" A319.
Débarquement par escaliers, et faut pas que ça traîne. Car notre A319 ne s'arrête pas en si bon chemin. Il repart vers CTA (Catane), vol U2 4405. Les horaires sont en UTC, avec trois notions : Target off block time (TOBT), Target Start-up approval time (TSAT) et Calculated take off time (CTOT), et le chronomètre qui égraine les minutes (ici, il en reste 24), histoire de bien mettre la pression sur le personnel
Par ici la sortie. C'est toujours un bonheur d'arriver au satellite D.
Une bienvenue poussiéreuse.
Le tapis marche mais je préfère me dégourdir les jambes.
Le couloir est long, mais au moins, on s'instruit.
Je ne suis pas concerné, je voyage léger… tellement léger que j'ai oublié à bord mon ensaïmada. Trop tard. Eh mer##…
Je note que les cinq minutes à pied pour rejoindre la gare, c'est vraiment optimiste. On est plus près des sept à huit minutes, et encore, faut pas traîner.
Another lovely wing.
Et direction le centre de Lyon, avec le tram-train Rhônexpress.
Le vol, selon FR24.
Ma virée aérienne s'achève là, avec ce "saut de puce" efficace, mais qui a bine moins de charme que mon premier segment. Mais la mission est accomplie, efficacement, et c'est bien là le plus important, non ? C'est du reste ce que cherche la très grande majorité des PAX, et ceux à bord du vol U2 4374 de ce jour n'y échappaient sans doute pas.
Merci de m'avoir lu.
Il est temps de conclure, de donner un avis sur ce vol qui n'a pas du tout la même saveur que le premier, mais tout le monde n'est pas avgeek.
U2 : seize petites minutes de retard à l'arrivée, mais qu'on ne peut pas imputer à easyJet dont le personnel (PNC + PNT) a été très accueillant. Pour ce genre de créneau, j'apprécie l'efficacité de U2 ; c'est certains points de sa politique commerciale que j'apprécie diversement.
Sinon, pas étroit, mais c'est du low cost, on n'est pas hors sujet et une cabine qui a encore une bonne allure.
PMI : je pensais trouver un aéroport surchargé, c'est finalement plutôt bien fait. Certes, je n'ai fait qu'y transiter (pas de passage PIF / PAF), mais ça m'a l'air bien fait, très efficace.
LYS : je trouve l'accès peu aisé, et surtout hors de prix. Pour le reste, c'est correct, encore que le satellite D ne soit pas un modèle de confort.
12 Commentaires
> Il va falloir que je passe d’une legacy à une low cost, mais aussi d’A340-300 à un simple A319 ; pour autant, je ne ferai pas l’impasse d’un report, et voler reste malgré tout un plaisir pour moi.
Tu as totalement raison, c'est tellement agréable de te lire ! Tu résumes bien la prestation de U2 : un vol qui fait son taff, sans plus. Au plaisir de te lire à nouveau !
Comme mentionné, ça reste toujours un plaisir de voler… en tout cas pour l’instant.
C’est leur fond de commerce mais à trop vouloir gagner et engranger, ça pourrait se retourner contre eux. L’offre low cost européenne s’est bien densifiée et il peut y avoir rapidement des transferts de PAX d’une compagnie à une autre. Alors U2 ne devrait pas trop alourdir sa politique tarifaire et ses règles.
Effectivement, easyJet utilise cette technique notamment pour tous ses vols à Orly... Grosse économie de carburant à la clé.
A bientôt !
Souvent écologie rime avec économies… ou quand en réduisant les les coûts, on peut améliorer son image. C’est tout bénéf.
De belles vues tout au long du vol!
Merci pour ce Fr
Ça peut peut-être se comprendre par le manque d’envie des Espagnols de se rendre dans une usine à bronzer alors qu’ils en ont déjà juste à côté de chez eux.
C’était bien nuageux par endroits mais je m’en sors pas trop mal.
Bons vols.
Petit cocorico et gros 737 Air Europa que tu as photographié deux fois dans la même journée, c'est pas courant! Encore moins courant cette livrée Skyteam sur Air Europa on ne sait pas combien de temps ça va durer ^^
Cabine toute fonctionnelle.
Petite pression oui sur le personnel!
Le 737 passera-t'il en livrée Oneword ? Je ne sais plus trop où en est ce dossier.
Petite ? Même si elle est habituelle, elle doit être bien stressante quand même.
Bons vols.
Pas grand chose à signaler, EasyJet fait le boulot, comme très souvent, rien de plus, rien de moins.
A bientôt !
Effectivement, ce ne sont pas des vols inoubliables, mais plutôt fonctionnels, point-barre.
Bons vols
Avez-vous eu le temps de sortir entre les deux vols ?
J'ai un peu plus de vols mais moins de distance parcourue et de temps en l'air.
U2 fait le job, rien à redire, surtout en voyageant léger.
Merci de l'info
A bientôt pour de nouveaux vols.
Merci pour le compliment. Ça me prend du temps, mais si c'est apprécié, alors tant mieux.
À peine deux heures, donc largement insuffisant.
Il fut un temps où je faisait pas mal de longs courriers, mais ça, c'était avant d'être le père de deux jeunes enfants.
Bons vols
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