Avis du vol entre Paris et Johannesburg en classe Première avec Air France

Bonjour à tous et bienvenue sur la suite de ce routing qui a pour destination Johannesburg,
Vous êtes donc ici sur le segment phare de ce parcours, celui qui nous emmènera à bon port.
L'ensemble du parcours est disponible ci-dessous, et les explications propres à celui-ci sont présentées dans le report précédent.

Salon et transferts La Première

Je reprends le récit un peu avant la fin du report précédent pour repréciser les conditions de transfert propre au service La Première à CDG pour les passagers en correspondance.
Un personnel d'AF (Sandrine) nous attendait donc à la sortie du vol arrivant de Dubaï pour nous amener, à notre demande, au salon dédié, sis au Terminal 2E.
Le protocole d'Air France consiste à mettre à disposition de ses passagers La Première en transit une berline qui vient vous récupérer pour vous transférer dans le plus grand confort au salon.

A l'arrivée au salon, au niveau des pistes, se situe un PIF exclusif, passé forcément très rapidement et agréablement.

Je vous propose un rapide rappel sur ce que j'ai pu choisir dès ma descente de l'appareil et à une heure bien matinale.
L'ensemble est très bon et parfaitement présenté, à noter que ces œufs ne sont pas proposés à la carte du petit déjeuner. Les cuisines de Ducasse, en charge de la restauration du salon, disposent d'une belle marge de manœuvre et se font un devoir de préparer ce qui vous fait plaisir, dans la limite de leurs possibilités bien entendu.

Ayant fini notre classieux petit déjeuner, je demande à repasser landside pour profiter d'un peu de repos, ayant réservé une chambre en day-use au Sheraton, situé tout proche dans l'enceinte immédiate de l'aéroport.
Une fois encore, Air France ne laisse pas ses passagers de Première classe se débrouiller tout seul, puisque Sandrine m'accompagnera également dans cette partie du voyage - et il faut bien avouer que ce sera une aide précieuse, vu la fluidité toute relative de CDG…
Je quitte donc le salon par l'ascenseur qui rejoint le terminal des portes K.

Quand je vous dis que CDG n'est pas fluide, ce n'est pas une image, surtout à cette heure de la matinée, où de nombreux vols gros porteurs arrivent d'un peu partout. La PAF s'annonce comme une épreuve olympique à part entière cette été… Ridicule et scandaleux pour un aéroport de cette taille, et absolument aucune remise en question des parties prenantes impliquées dans ce processus…

Pour ma part j'ai eu la chance ce jour-là de profiter de l'avantage de franchir cet obstacle sans effort et sans attente grâce à une file dédiée aux quelques happy-few.

Pas de photos, mais une voiture AF m'attendait pour me conduire au Sheraton, malgré le très faible éloignement. Et de la même façon, je me mets d'accord avec mon nouvel accompagnant pour fixer une heure de rendez-vous à laquelle il reviendra me chercher. Le tout est d'une efficacité et d'une flexibilité remarquable.
A l'heure convenue, je retrouve donc Julien, qui me conduit vers le vestibule La Première après m'avoir récupéré au Sheraton à l'heure dite.
Le passage par le vestibule n'est pas obligatoire, car n'ayant pas de bagages à enregistrer, mais il permet de croiser Sandrine, notre accompagnante du matin qui souhaitait nous saluer avec Stéphane alors qu'elle avait d'ores et déjà fini son service.
Cela est également l'occasion de jeter un œil sur les jolies vitrines de l'endroit, mettant en avant de belles maquettes.

Julien nous conduit donc au travers de ce "nouveau" parcours La Première, particulièrement exclusif et discret. Appréciable en somme!

PIF dédié, pas dédié, j'avoue ne pas exactement me souvenir, même si les photos semblent corroborer "La Première" hypothèse …
A noter la présence dans les bannettes de ce petit flyer qui permet d'identifier les bagages des passagers P. Le rouge est le marqueur de cette classe de voyage chez AF, j'ai donc choisi mon sac en conséquence, de façon à être raccord!

Moins de 5 minutes sont littéralement nécessaire pour franchir l'obstacle, qui n'en est plus un dans ces conditions, et je me présente devant l'ascenseur qui m'avait permis de quitter le salon quelques heures plus tôt.

SALON AF LA PREMIERE CDG

Ayant un peu plus de temps que ce matin, je vais vous proposer un tour relativement exhaustif du lieu.
Ca commence dès l'accueil où AF expose fièrement, et légitimement, l'ensemble des prix SkyTrax décernés à l'endroit (et au kit de confort)

Le tout est décoré avec gout et minutie.

Juste après l'accueil, l'emplacement pour de beaux ouvrages, consultables sur place.
Pour le reste de la presse, l'offre est disponible à la demande auprès des agents.

Nous y reviendrons plus tard, mais en poursuivant dans le salon, nous trouvons le bar, joliment dressé, et qui a troqué depuis quelques mois maintenant, sa traditionnelle teinte rouge pour un effet miroir argenté qui rend bien.

L'offre du bar est disponible sous forme de QR code (que je vous laisse consulter par vous même) ou sur une carte papier, que je n'ai pas prise en photo, désolé! Outre la marque Johnnie Walker mise en avant (que je trouve assez peu premium - mais dont toute la gamme est disponible) on retrouve une offre de Japonais, de la maison Suntory et une belle collection de Highland

L'ensemble du salon restera particulièrement calme et peu fréquenté tout au long de notre séjour.
Jugez plutôt par vous même.

Le long du côté gauche du salon, on retrouve des sanitaires ainsi que des douches, grandes et spacieuses.
Et à proximité de ces commodités, des couchettes, "propices" au repos. Il s'agit là d'un point d'amélioration qui revient souvent chez les usagers du lieu, tant il serait possible d'optimiser cet espace, et de se mettre à hauteur de ce que propose la concurrence, et notamment LX avec les magnifiques chambres qui sont mises à disposition des passagers de First Class dans leur salon flagship de Zurich.

Avouez que ça semble assez spartiate quand même.

En poursuivant vers le fond du lieu, on tombe sur l'espace de soin, dédié au salon P, et qui est passé sous pavillon Sisley, après avoir été opéré par Biologique Recherche (BR) précédemment, la marque est peut être plus prestigieuse désormais.
L'endroit est très agréable à fréquenter, et les produits parfaitement mis en avant.

Afin de bénéficier du soin "offert" avec votre billet, il convient de prendre rendez-vous en amont de votre vol via la ligne dédiée La Première dont le numéro vous est communiqué lors de votre réservation. Un soin de 30 minutes est inclus, bien qu'il soit possible de sortir de portefeuille pour prolonger le moment de détente.
Les tarifs proposés ainsi que les prestations sont les suivantes:

Je préférais la prestation précédente, qui me correspondait peut être mieux, mais qui me semblait moins axée "commerciale" et revenus ancillaires.
J'aurai l'occasion de reparler du soin lorsque j'en profiterai un peu plus tard dans la journée.

Pour le moment, je vous propose de jeter un œil aux buffets en libre service qui complètent une offre à la carte.
Au moment de la photo, ce sont les agapes du petit-déjeuner qui sont en place.

Même si ces assiettes peuvent également convenir à une collation à n'importe quelle heure de la journée.

Le bar à eaux est une attraction amusante, quoiqu'assez peu utile à mon sens.
C'est surtout le prétexte pour vous poster le QR code de la carte des vins (qui évolue un peu avec le temps, notamment sur les champagnes - la proposition du mois de Mars 2023 n'est donc pas forcément celle que vous verrez au moment de lire ce report)

Et puisque c'est dans l'ère du temps, je vous sers l'intégralité de l'offre sous forme numérique.
La remarque sur la disponibilité du liquide s'applique bien évidemment aussi au solide, et je le redis, des cartes au format papier sont également proposées à la demande.

Effectuer mon devoir de FRiste et faire le tour de ces buffets m'a donné faim, c'est donc le moment choisi avec Stéphane pour passer à table.
Je décide de commencer l'apéro et mon entrée avec un honnête Lanson bio, agréable.

Le breuvage servi est des plus corrects pour accompagner le foie gras qui est un incontournable du lieu.
La maitrise de la cuisson et de la texture est parfaite, et le condiment figue façon lie de vin relève superbement le plat.

Pour le plat, je change de boisson en passant sur du Bourgogne Blanc, d'un très beau domaine.

Et je reste relativement raisonnable avec ces Saint Jacques, de belle grosseur et superbement cuites.
Le bouillon genre pot au feu est léger mais ça me va bien, les tentations sont nombreuses au salon de Ducasse et je garde un peu de place.

Mon voisin ira dans un plat un peu plus roboratif avec cette superbe volaille contisée, dont la découpe, et le choix du morceau, sont assurés à table, grâce à cette élégante desserte.

Je fais l'impasse sur le dessert pour le moment; plusieurs raisons à cela.
Je ne suis pas un puit sans fond et je veux me ménager, je suis plus salé que sucré, mais surtout, l'heure de mon rendez-vous pour le soin Sisley approche à grand pas.
La thérapeute du spa vient donc me chercher à l'heure dite pour procéder à un soin du visage après avoir élaboré avec moi le traitement lors d'un entretien préliminaire.
Seuls les soins du visage sont inclus dans la prestation de base, et je regrette les massages du dos et des épaules de l'époque BR.
L'endroit reste très agréable, avec une belle décoration reposante, et une table de massage chauffante.

Le soin se termine par la remise d'échantillons, les mêmes que ceux utilisés, afin de pouvoir reproduire le traitement par soi même.

Mon compagnon de voyage me remplace dans l'espace soin. Pour ma part, je m'étais enquis de la possibilité d'utiliser le grand écran dissimulé derrière ce mur à effet miroir situé juste à l'accueil du salon.

En effet, en ce samedi 18 mars 2023, on joue la dernière journée du tournoi des 6 nations. La France n'a pas son destin en main pour disputer le titre à l'Irlande, mais l'enjeu pour moi est ailleurs.
Dès mon premier passage dans ce lounge, qui remonte à 2017, j'ai toujours voulu avoir l'occasion de regarder un match dans cet écrin feutré, j'avais donc demandé à réserver cet espace, non sans m'être assuré de pouvoir diffuser une chaine de TV sans déranger les autres hôtes du lieu.

L'écran et de belle taille et de bonne qualité, l'équipe de France, mène, c'est l'instant parfait pour continuer à profiter du moment, je sollicite donc Khan, le majordome Ducasse en charge de la restauration à cet instant précis pour avoir de quoi grignoter avec ce Dry Martini confectionné minute.

Victoire de l'équipe de France, et la fin du match est l'occasion d'aller faire un tour et de vous présenter le salon baigné de lumière, avec une fréquentation qui sera restée, durant toute la durée de notre long passage, très faible.

Vue générale du salon depuis l'entrée de l'espace restauration.

Un coin détente avec dans le fond la "bibliothèque"

Vues supplémentaires du lieu vraiment calme et dont la décoration est ici aussi très soignée.

Le lumière est très belle en ce milieu d'après midi

Même s'il est vrai que la vue n'est pas des plus dégagée dans le salon, on le sait…

et le fond du lounge où nous nous sommes installés, et où ces cercles de décoration ont remplacés les fibres optiques, précédemment emblématiques du salon.

C'est ici que nous avons choisi d'établir notre QG avec Stéphane et nous contemplons la magnifique verrerie dédiée à l'endroit, mais malheureusement vide à ce moment de notre récit.

Retour donc dans l'espace principal du salon qui abrite le bar, que nous nous ferons un plaisir d'utiliser.
Car il faut bien l'avouer l'occupation de l'endroit est faible, voire nulle, ce que nous confirmera notre serveur.

C'est toujours Khan qui officie, et il se fera un plaisir de nous faire découvrir l'offre de la marque mise en avant.
C'est avec le 18 ans d'âge que j'ouvre le bal, gardant le blend le plus prestigieux de la la marque, à savoir le Blue Label (bien connu des passagers de First Class de EK par exemple) pour le second round.

Mais nous ne boudons pas notre plaisir pour autant et profitons du moment avec Stéphane.
Santé à tous les contributeurs (et à nous!)

Je serai interrompu dans ma dégustation par Julien, qui m'avait accompagné ce matin, qui vient me remettre un petit sac La Première, contenant un petit cadeau.

Une étiquette à bagage en cuir, aux couleurs de la classe de voyage la plus prestigieuse d'AF.
Délicate attention, d'autant que ma précédente étiquette La Première en métal argenté commence à accuser le poids des années

Nous devisons agréablement avec Stéphane, mais un accroc à notre planning parfaitement chronométré viendra changer nos plans.
Notre vol est annoncé avec du retard, ce que se chargeront de répercuter à l'oral auprès de nous les agents présents dans le salon.
Mais ce retard ne fera qu'augmenter et le suivi de l'information auprès des passagers aura alors un peu de mal à suivre.
J'avais prévu de me réserver pour le repas en vol, mais ne sachant pas exactement quand nous embarquerons, je décide de prendre les devants en m'octroyant une petite collation au salon.

La volaille du midi m'ayant fait de l'œil, je succombe pour le même plat, cependant, à cette heure de la soirée, le cérémonial n'est pas le même, et le plat est dressé directement à l'assiette en cuisine, mais accompagné de sa saucière, dont le contenu est incroyable.
Ca n'enlève rien à la qualité du produit, excellent.

J'accompagne le tout de ce Marsannay de belle tenue, dont notre serveur laissera la bouteille à notre intention sur la table :)

Julien ayant fini son service, nous n'avons plus d'accompagnant dédié, et il faudra demander aux agents encore présents l'information quand à notre heure d'embarquement.
Celui-ci est désormais prévu à 22h30, ce qui me laisse le temps de prendre un dessert, léger, dans l'espoir d'avoir encore un peu de place en vol.

Un peu plus de 22h30 donc quand nous sommes invités à suivre un des agents La Première encore en fonction, qui nous conduit au pied d'une nouvelle berline pour faire un dernier tour de piste.
Entre notre arrivée du matin sur les coups de 6h et ce départ à 22h passées, nous pouvons dire que nous en avons bien profité.
L'offre au sol La Première d'Air France est incroyable, et il ne faut pas hésiter à se renseigner en amont de son voyage sur ce qu'il est possible de faire tant l'offre peut s'adapter à vos besoins. Globalement, n'hésitez pas à exprimer vos souhaits, on se mettra en quatre afin d'y répondre (toujours dans la limite du raisonnable et du possible).

EMBARquement et installation en cabine

C'est toujours avec un énorme plaisir que se fait l'embarquement par le tarmac. Ce moment permet d'être au plus proche des opérations et des appareils, ce qui est pour ravir les avgeek que nous sommes. Vue sur notre 777-300Er du soir qui a rencontré encore une fois quelques problèmes techniques avant de pouvoir nous accueillir.

L'autre avantage est l'aspect absolument exclusif de cet embarquement, en passant par des portes dérobées, voire interdites (mais pas pour nous), nous ne croisons à aucun moment les autres voyageurs du vol.

La discrétion est totale, et si nous n'avions pas rencontré au salon le 3éme occupant de la cabine P, nous aurions pu nous croire seuls sur ce vol.
L'utilisation d'une passerelle dédiée pour 3 pax est un avantage indéniable.

Agnès, notre CCP pour ce vol nous accueille avec sympathie, et immédiatement les échanges sont chaleureux.
Nous en profitons pour discuter avec la 3ème occupante de la cabine, une Canadienne avec qui je deviserais pendant l'embarquement, rejoint de temps en temps par Agnès qui semble apprécier à la fois l'ambiance et la conversation.
De fait, assez peu de photos de la cabine, mais je vous enjoins à consulter mon FR précédent, ainsi que ceux d'Ateon déjà paru afin de compléter le tableau.

Les trousses de confort ainsi que les menus sont d'ores et déjà disposés à nos places

Le pyjama, ou vêtement d'aisance, est lui apporté après avoir validé la taille de celui-ci.
Et on retrouve sur le siège les chaussons ainsi que ce très agréable plaid faisant office de couverture pour le vol.

L'ensemble pouvant trouver place dans un rangement coulissant situé sous l'ottoman.

L'ambiance lumineuse en cabine est belle, bien blanche, mais pas agressive, le mérite en revient en partie à cette liseuse à intensité réglable.

Nous sommes plutôt bien installés pour profiter du verre d'accueil. Le champagne n'a pas changé en 2 vols, il s'agit toujours du Rare millésime 2006, de la maison Piper-Heidsieck; assez exclusif, même si le LPGS garde ma préférence.

Santé une nouvelle fois.

vol af990 - CDG –> JNB

Le décollage interviendra à près de minuit, soit avec près de 2h30 de retard sur l'horaire initial.
Il s'agit d'un retard important, même si dans nos conditions de voyage, nous en ressentons moins les effets.

Et comme sur le vol de Dubaï, nous continuons notre jeu de chaises musicales avec Stéphane puisqu'il viendra prendre place sur mon siège pour le diner, je m'installerai sur l'ottoman. De façon à avoir le maximum d'intimité, à la fois pour nous mais aussi pour notre voisine, la paroi de séparation sera remontée.
Le service débute par un oshibori.

Il faut bien avouer que je n'ai pas une faim de loup compte tenu du marathon culinaire que j'ai couru au salon, ainsi que de l'heure tardive de la prestation avec ce retard, mais voyons ce qui est proposé.

En Mars 2023, c'est le chef Colagreco qui est au fourneaux de la Première. Le menu est proposé depuis moins d'une dizaine de jours, et j'avais hâte de voir la réalisation en vol de la cuisine d'un chef 3*

Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est appétissant. A noter, qu'en plus du chef Colagreco, c'est le moment choisi par AF pour mettre en avant un MOF et champion du monde de pâtisserie, en la personne d'Angelo Musa, qui signe ici les 2 desserts.

Niveau liquide en revanche, le renouveau se fait attendre. C'est bon, équilibré et noble, mais on pourrait aisément aller un cran plus loin, à la fois dans les appellations, mais aussi dans les domaines. D'autant que Basso sait faire, on a eu des caves plus prestigieuses auparavant en vol.

La verrue Heineken écrite en majuscule me saute au visage…
Les appellations génériques doivent certes être très pratique pour armer le chargement avec ce que l'on a sous la main, mais cela ne fait pas très premium.

Le repas débute donc avec la mise en bouche de caviar, qu'il est de tradition de retrouver au départ de Paris.
J'apprécie le dressage, mais dégagez moi ce quartier de citron vert, une hérésie pour moi.

En entrée, j'opte pour le foie gras, comme au sol, Stéphane quant a lui tente les asperges.
La portion est appétissante et de belle taille. Beau dressage et gouts bien présents.

Pour accompagner le canard, je reste traditionnel, avec ce Sauternes, proposé en demi-bouteille.

La panière de pain ayant été laissée à notre portée sur la table de la suite à côté, Ateon se transforme le temps d'un instant en PNC.

Nous poursuivons sur le homard avec un condiment agréable composé de quelques œufs de poissons.
L'accompagnement est un peu light, il n'est d'ailleurs pas mentionné sur le menu, mais ces petites crêpes sont très bonnes.

Pour le dessert, je ne sais à quel saint me vouer, Agnès me propose donc de tester les 2 desserts à la carte, elle m'assure qu'ils sont très légers.

Dans les faits c'est le cas, et je me dis qu'au pire Stéphane m'aiderait à finir la tarte au citron.
On nous laissera la demi bouteille de Sauternes à discrétion pour accompagner ces douceurs.
Les desserts sont très peu sucrés, parfaitement équilibrés, de vraies réussites.

Je fais l'impasse sur le digestif, pour finir mon Sauternes, en revanche, la fin de cet excellent repas s'effectuera sur un expresso allongé, pointé du doigt par Stéphane qui termine lui sa Chartreuse

Il est un peu plus de 2 heures du matin quand nous terminons notre diner.
Les repas ont été copieux, la nuit précédente, plutôt courte, il est donc plus que temps d'aller se reposer.
Le temps d'aller se changer et de se laver les dents, le lit aura été préparé par Agnès.
La literie est impeccable, le sur matelas des plus confortable, le repos s'annonce bon.

Ca sera effectivement le cas, j'ai poussé le temps de repos au maximum puisque je me réveille près de 7h plus tard.
Les rideaux sont motorisés et peuvent occulter partiellement ou complétement les hublots.
L'assise repasse de la configuration lit au siège en moins de temps qu'il n'en faut pour me changer :)

J'ai choisi de faire l'impasse sur le petit déjeuner tel que proposé dans le menu…

Cependant Agnès m'aura gardé quelques fruits frais, avec un jus d'orange plus qu'honnête et un oshibori pour clôturer ce vol qui aura été excellent de bout en bout.

Vous devrez me croire sur parole mon IFE a fonctionné correctement, mais je ne m'en suis que très peu servi.
Les affaires sont rangées (ou presque) la cabine est sécurisée et je suis prêt à l'atterrissage.

Quelques traces d'usure sur mon hublot, mais je n'ai de toutes façons pas eu l'occasion de faire beaucoup de photos sur ce vol intégralement de nuit.

L'état du hublot est cependant suffisant pour confirmer que nous atterrissons sans encombre à JNB, il est 11h10 locale.

L'appareil qui tire la tronche, c'est ce qui sert de terrain d'entrainement aux pompiers de la plateforme.

Peut être est-ce le sort qui attend ces épaves, j'ai l'impression de reconnaitre un RJ85 au premier plan

En revanche de ce côté, on se rend compte que nombre de compagnies envoient du lourd (au sens premier du terme) à JNB.
BA et EK en 380 - LH en 747-8i (à suivre)
L'ERJ (135/140) de FlyAirLink est minuscule en comparaison!

Le roulage ne sera pas bien long, puisque moins d'une dizaine de minutes après le toucher de roues, nous sommes à notre point de stationnement.

3 personnes nous attendent à la descente de l'appareil, une par passager de Première classe.
Malgré tout, je respecte les fondamentaux du site en vous offrant une dernière vue sur notre appareil du jour.

Le tarmac a fière allure! pas moins que deux 380 sont envoyés par BA sur JNB, ça fait du monde.

Debarquement à jnb

Je mobilise deux escorteurs pour porter mes sacs (j'ai rien demandé) et dans les faits, vu la carrure des bonshommes, un seul aurait suffit :)

Les mains libres, je m'adonne à une rapide photo de ce 787 Kényan; sympa pour un vol d'à peine plus de 4 heures.

Nous débarquons dans une belle rotonde, au centre du terminal. Nos accompagnateurs n'ont pas trainés et avancent d'un pas alerte!

A l'approche des contrôles de police, le lieu s'assombri un peu, pas de parcours dédié aux passagers business ou encartés, mais l'obstacle sera passé avec une relative célérité (moins de 10 minutes ce qui est plus que correct).

Nous sommes accompagnés jusqu'aux comptoirs de notre agence de location où nous récupérerons notre véhicule.
L'accompagnement ne semble pas si anecdotique que cela puisqu'entre temps, nous verrons passer l'équipage de notre vol, escorté par des gardes armés alors qu'il me semble n'avoir pas loin à aller.

Pour ma part, la dernière photo est une transition parfaite entre le FR et le bonus, puisque c'est sur la route qui nous conduit au parc du Pilanesberg que je vous offre le dernier cliché du FR à proprement parler.

Merci pour votre lecture, vos remarques et éventuels commentaires, pour ceux qui ont encore un peu de temps, quelques photos supplémentaires ci-dessous.

Bonus touristique - Safaris au Pilanesberg

Afin de justifier un minimum cette escapade AvGeek, nous avons choisi de profiter un petit peu de l'Afrique du Sud et notamment de la faune offerte par le pays.
Nous aurions pu tenter une visite au Kruger, mais c'est finalement le parc du Pilanesberg, situé à 3 heures de route au nord de JNB qui aura notre préférence.
Nous trouvons un hébergement pour 2 nuits dans le black rhino lodge, situé dans une petite réserve. Celui-ci est très agréable, et en plus d'être plutôt abordable (250€ par nuit tout compris) inclus 2 safaris par jour et une demie pension.

Nous avons eu une chance incroyable car dès la première sortie nous sommes tombé sur une famille d'éléphants, et nous avons eu l'occasion au cours de nos 4 sorties, d'admirer l'ensemble du big 5 (à savoir Lion / Eléphant / Rhino / Buffle / Léopard)

Le reste des espèces n'est pas en reste, entre zèbres et girafes, peut être un peu moins impressionnants, mais tout de même, quelles beautés et quelle chance d'assister à un tel spectacle.

Si les horaires des tours, notamment celui du matin piquent un peu (réveil à 4h30) la lumière et l'ambiance valent le petit sacrifice.

Un moment absolument hors du temps qui fait du bien!

Petits conseils pratique pour terminer ce bonus. Si l'envie vous venait de tenter l'expérience, prévoir quelques vêtements chauds pour les excursions, celle du matin étant particulièrement fraîche.
Prévoir un peu de matos photo, notamment un bon zoom (même si on peut s'en sortir avec un téléphone de bonne qualité) et ne pas hésiter à investir dans une (bonne) paire de jumelles, ce qui peut éviter d'avoir à partager celles du guide, pour peu qu'il en ai prévu.

Merci encore et à très vite pour le retour qui ne s'annonce pas tel que prévu initialement.