Avis du vol entre Erzurum et Istanbul en classe Economique avec Turkish Airlines

Bonjour à tous!!

Je mets les explications dans ce "spoiler" pour ceux qui veulent les lire : les autres, c'est directement en bas ! 

PRÉAMBULE : si ce vol comporte une (vraie) exclusivité avec la découverte de l'aéroport d'Erzurum, j'ai conscience que le bonus qui suivra prendra une part très importante du FR - qui, je dois l'admettre, à plus pour but de faire découvrir de nouvelles contrées fort peu touristiques et un nouvel aéroport qu'un réal intérêt avgeek, un (faux) A320 TK n'ayant rien de sensationnel.

Je sais aussi qu'il peut y avoir des remarques sur des FR sans intérêt … c'est vrai, et c'est compréhensible dans un sens. Personne n'aime lire un récit mal rédigé, vide et peu intéressant. Mais j'aimerai aussi humblement rappeler que bien que Flight Report soit intitulé … flight et non travel report, et que la passion qui nous rassemble ici est bien l'aéronautique, voler et prendre l'avion reste, pour beaucoup d'entre nous, une affaire de voyage .. et non pas des voyages d'affaire. Pour ma part, les "bonus" touristiques sont intimement liés aux reports puisque ce sont la raison même de ma présence sur ces vols. A quelques exceptions, je voyage toujours avec un but touristique, même si je suis aussi avgeek, il en va de soi.

Je n'ai, pour ma part, jamais reçu de tels commentaires mais en ai déjà vus sur d'autres reports, et bien que la pertinence d'un report soit à la discrétion de chacun, nous lisons tous des reports pour une raison différente : certains vont aimer l'écriture et la prose d'un reporter, d'autres vont s'intéresser à la destination, d'autres à l'appareil emprunté et son originalité .. d'autres encore les trois (liste non exhaustive).

Alors il y a des reports qu'on apprécie plus que d'autres, certains qu'on adore, d'autres qu'on ne commente même pas … mais je trouve - et cela n'engage que moi, que certains commentaires peuvent être assez désobligeants en mentionnant des reports "moins bien", "moins travaillés", "moins intéressants".. heureusement ils ne font pas légion. A nouveau, on a tous notre avis, mais n'oublions pas qu'il y a derrière chaque membre quelqu'un qui prend ses vols, vit son expérience, et écrit sur ce site dans le but de partager cette expérience, non pas d'être jugé. 

Et je vous assure que ce n'est pas parce que nos reports comportent moins d'intérêt avgeek que d'autres, qui sont, au demeurant, très intéressant j'apprécie lire la plupart des reports postés sur ce site, appréciant la grande majorité de ces membres, qu'ils sont moins travaillés. Dans mon cas, je passe plus de temps à faire un bonus et expliquer tel ou tel fait historique (ou politique) que de décrire le décollage d'un A320 !   Je puis vous assurer que je passe toujours de longues heures à rédiger un FR, ajouter des détails historiques, les vérifier, essayer de faire de la reconnaissance de tous les lieux que je survole., et je pense pouvoir dire que je fournis des reports assez travaillés, avec de la lecture et des informations en tout genre. 

Je trouve que la diversité des profils, que ce soit dans nos façons d'écrire, de voyager, de "penser" l'expérience aérienne, est une richesse et je serai peiné de normaliser tous les récits.
Il n'y a absolument personne de visé en particulier, et je ne saurai blâmer quelqu'un, ne m'étant jamais vraiment intéressé aux histoires "internes" de FR, et n'ayant jamais pris part à quelconque débat.

J'exclus évidemment les reports qui transgressent les bonnes mœurs, contiennent 4 photos et demi et dont la narration est digne d'un enfant de 5 ans ! A bon entendeur ;)

Erzerum est une ville connue en Occident sous nom nom arménien 'Erzeroum'. Elle est notamment connue par les historiens pour avoir été le théâtre d'événements extrêmement dramatiques durant le génocide arménien. Ville de déportation et d'extermination clef du massacre des arméniens, Erzeroum a perdu presque 100% de sa population arménienne dès 1915. 
Si vous souhaitez en apprendre plus sur le Génocide Arménien et notamment dans cette région d'Anatolie, je ne saurai que vous conseiller les livres de Patrick Manoukian : "L'Oiseau bleu d'Erzeroum" et sa suite, "Le chant d'Haïganouch".
Il faut avoir le coeur bien accroché.

Aéroport d'Erzeroum- ERZ

Après une après-midi dans Erzouroum, il est temps de rejoindre l'aéroport. Il y a une navette calquée sur les horaires des avions, un peu comme à Beauvais. Le trajet coûte 47 TL soit 1€20, ce qui est relativement cher comparé aux 30TL du métro d'Istanbul.

Le trajet en bus est un peu chaotique car ce dernier a tendance à déraper sur de grosses plaques de verglas et Erzeroum étant en pente, le bus tend à glisser sur plusieurs mètres.
Bienvenus à l’aéroport d'Erzurum

Il y a une antichambre, je ne crois pas qu'il y ait de vols internationaux à ERZ

Le PIF de ce soir - à savoir que normalement je devais partir à 15heures pour IST mais TK a annulé le vol quelques jours avant et nous a proposé soit le vol de 12heures, soit celui de 20heures, seulement ce deuxième me permettait de prendre le train.


Normalement je suis censé avoir une compensation de TK car le changement d'horaire (annulation) s'est effectué à moins de 7 jours du vol et mon arrivée a eu lieu plus de 2heures après l'arrivée théorique.
J'ai lancé les procédures mais honnêtement je ne m'attends pas à grand chose.

Une fois le pré-pif passé, on se retrouve dans une grande salle.

Avec cet appareil que je ne me risquerai pas à reconnaitre

Il faut passer aux comptoirs car ERZ n'accepte pas les BP numériques (aucune machine, on déchire juste le talon à l'embarquement).

Il y a trois lignes, normale, internet check-in (moi) et elite(plus), au final tout le monde passe un peu n'importe où, mais c'est fluide.

La carte d'embarquement, cartonnée aux couleurs TK. Je suis en 20C et le préposé m'informe qu'il n'y a plus de places hublots. Je commence par partir du principe qu'il ment mais force est d'avouer que l'avion était plein.
Par contre je suis très déçu que TK soit passé aux sièges payants, même à 24heures du vol.

Ce côté-là ne semble pas être en activité

On fait rapidement le tour de cette aérogare qui me fait étrangement penser à SXM Princess Juliana, avec 50° de moins, littéralement.

En haut quelques commerces

Nous sommes appelés à nous rendre en porte et passer le second PIF, tout aussi lacunaire. Je ne me presse pas

Vu de l'autre côté

Et notre porte, qui n'a rien de glamour

Je passe dans les derniers

Le brouillard est toujours bien présent.

Un avion qui n'est pas aux couleurs TK nous attend. Décidement ce voyage ..

L'entrée de l'aéroport côté piste

L'aéroport

Notre A320 du jour

Il a un lourd passé, chez Tigerair, IndiGO, Scoot, entre autres. Autant vous dire que la cabine ne sera pas au confort TK et que j'hésite aussi à en toucher deux mots à TK pour gagner quelques miles si possible.

Avec le froid et le brouillard j'ai un peu l'impression d'êtr la princesse Leia qui monte dans un vaisseau.

L'aéroport dans une vision assez dystopique

Fuselage shot de rigueur

Le derrière

Et l'instant porte, cette fois complet à 99% et j'espère que notre mulhousien sera satisfait (qu'on l'exile à Saint-Hélène avec ses portes, ou qu'on l'enferme dans un CRJ LH).

J'avance dans la cabine - le monsieur devant moi sera mon voisin et sera gentil, en même temps j'ai tendance à partager les dizaines de paquets de gâteaux/biscuits que je trimballe systématiquement sur moi, avec mes voisins d'avion, bus et train, et en général ça engage plutôt bien : surtout dans les pays où tout échange est impossible à cause de la langue.

Le pas est extrêmement restreint, je fais 1m83 et je touche quasiment le siège

(Photo prise à la descente) : je trouve qu'on se rend bien compte de l'étroitesse des sièges : low-cost et qui plus est asiatique, où la moyenne est plutôt 1m70 que 180, c'est dur, maman papa la prochaine fois on prend en compte que votre fils passe sa vie dans un avion!

Il n'y a guère la place de plus qu'une main, mes doigts (de pianiste^^) font presque la distance entre le siège .. et le siège

Voici le siège en général qui ne se baisse pas et est peu confortable

De retour à mon siège, voilà la vue.

Décollage à l'heure et malgré les -20°, pas de de-icing ce que je trouve étonnant. Si quelqu'un peut m'expliquer.
Décollage très long avant la rotation, Erzeroum se trouvant à 2000m d'altitude, sans être La Paz, Calama ou Cuzco, on sent une différence dans la poussée de l'avion, surtout qu'on devait être bien lourd.

Le protocole est bien signé TK, avec un bon sandwich, trois vraies tranches de poivrons, du fromage, une capsule d'eau et des lingettes. Aegean s'en sort un peu mieux avec un petit dessert en plus, mais sinon ce sont vraiment les deux meilleurs catering en J qu'on puisse trouver dans la région

Choix de jus - TK est dry en domestique. Je prends du jus d'orange car c'est un des seuls mots que je sais dire en turc : portocal venant du grec Portokali, je me simplifie la tâche.

Photo peut-être pas des plus ragoutantes mais je veux quand même montrer la différence avec les sandwich servis par AF sur des +3h de vol, où une tranche de concombre se sent bien seule. C'est le jour et la nuit, et pour que je fasse autant de palabres d'un vulgaire sandwich, c'est que les critères sont bien bas.

Direction les toilettes, il y a un intrus dans le catering

Les toilettes sont dans un état correct - c'est tout.

Atterrissage sans encombre sous la pluie - le pilote se trompe et annonce une température de 13° Farenheit dans son annonce en anglais. J'ai remarqué ça dans quelques compagnies non-anglophones, c'est que lors de la traduction anglaise (enfin du coup américaine), ils vont donner le température en °C mais en disant °F .. bon je chipote car j'ai bien l'impression que je suis le seul à m'être fait la réflexion, le reste de l'avion pensant surement que Farenheit voulait dire bienvenue à Istanbul, une variante de farniente.
L'hôtesse dit ensuite Welcome to Istanbul the meeting point of the worlds - phrase que je trouve sympa, et vraie.

Le roulage jusqu'à la porte sera très très long, nous stationnons en faux-contact à côté de ce 321ceo TK

Le balai de bus est très bien organisé et nous nous dirigeons vers le bus suivant, le premier étant rapidement parti dès que plein. Nous passons sous l'aile

Vu de notre moteur 1

L'appareil d'à côté porte une livrée discover the potential of turkey . Le nom mention de Turkey n'est plus celui utilisé par la turquie, maintenant Turkiye, gaminerie du dictateur Erdogan si vous voulez mon avis.

Dernière vue d'ensemble de notre avion

Puis nous voici aux bagages claims

On retrouve le très bel aéroport d'Istanbul

J'aime bien cet affichage, pratique

L'état des routes

La carte des bus HavaIST

Puis je me dirige vers les départs pour mon vol suivant vers Athènes

FR24

Le vol s'est bien déroulé, on voit le roulage très long de notre A320 à IST. Une place à gauche de l'avion (A), m'aurait permis des vues sur Istanbul

BONUS : Ani, la capitale perdue des Arméniens

Le but de ce voyage était de visiter la ville (les ruines d'Ani), une des capitales arméniennes de l'ère médiévale. Si la cité a été relativement bien conservée, les Arméniens habitant toujours les villes voisines de KARS et ERZEROUM, elle fut pillée, vandalisée et quasiment entièrement détruite lors du Génocide Arménien. Connue sous le nom de Ville aux 1001 églises, de très belles ruines subsistent cependant pour les amateurs, très peu touristique, car pas de touriste européen, et les arméniens sont interdits d'y rentrer. Heureusement je passe avec mon passeport français (contrôle d'identité à l'entrée du site) et la police turque n'a pas vu mon nom arménien.

La présence d'une forteresse d'Urartu (l'ancêtre de l'Arménie) est attestée, celle-ci datant du IIème millénaire avant JC (plus de 4000 ans) et dont subsistent quelques ruines. 

Le site se trouve à la frontière entre l’Arménie et la Turquie, à une dizaine de mètres de l'Arménie

Pour s'y rendre il faut prendre un bus qui part (en hiver) à 9h du matin de Kars, tarif A/R 60TL, 45 minutes plus tard vous y êtes.

Environ 3heures sur place qui ne sont pas de trop/ L'entrée pour les touristes est de 8€ soit 300TL, car malgré le prix affiché en euro seules les TL sont acceptées.
NE PRENEZ PAS d'Audioguide, 10€, et ce sont des informations complètement fausses inventées par le gouvernement turc pour justifier cette ville sortie de terre, sans mentionner les arméniens, ou le génocide arménien. L'entièreté des informations se fera sans mentionner une seule fois l'Arménie.

L'entrée se fait par ce qu'il reste de la muraille, sûrement le plus impressionnant : la Porte aux Lions

Cela a des airs de Khiva, en Ouzbékistan

Vu depuis le côté intérieur de la cité

Les premières ruines datent du 1er siècle, et sont donc clairement arméniennes. Les explications feront mentions tout le long de vestiges géorgiens ou Bagratides, du nom du Royaume Arménien des Bagratides. Tour de passe passe pour ne pas mentionner le mot "Armenia", la moyenne des populations turques ne sachant pas ce qu'étaient les bagratides. Quant aux géorgiens, ils sont effectivement entrés dans la ville mais n'y ont rien construit.

D'ailleurs voici l’église en question ne semble pas vraiment géorgienne.

Du tout

Si quelqu'un avait encore un doute, cette église est bel et bien arménienne.

La muraille vue de l'église. La ville d'Ani comptait plus de 100.000 habitants, rivalisant avec Byzance ou Damas. Au 11ème siècle, l'Empire Byzantin, ancien allié de l'Arménie, s'empare de la ville ainsi que des territoires de la Petite et Grande Arménie, héritée de Tigran le Grand, s'étalant de la Syrie à Antalya jusqu'à la Géorgie et comprenant "l'Azerbaidjan" cette création soviétique. . C'était un des états les plus puissants des dix premiers siècles, avant de sombrer, l'Arménie ne retrouvera jamais sa grandeur d'autrefois, même si des états indépendants subsistent jusqu'à aujourd’hui.

Vue sur une belle mosquée datant du 16ème siècle, époque de domination ottomane où les arméniens (et les chrétiens) étaient déjà réprimés

Toutes les ruines ne sont pas expliquées et des fois il est difficile de reconnaitre.

A gauche, la Turquie, en face, l'Arménie. Le fleuve du milieu est l'Akhourian, avec la Pont sur l'Akhourian, détruit depuis des siècles, mais qui reste un très beau vestige avec un pilier en Arménie et l'autre en Turquie.
Quelle douleur, d'être si proche de mon pays mais dans un contexte si spécial.

On voit une tour d'observation Arménienne, juste de l'autre côté de l'Akhourian dans la province du Lori.

L'eglise d'Ashit 1er, et la muraille depuis la frontière arménienne.

La citadelle des Urartiens, 4000 ans après, est très bien conservée pour son âge. Je pense que ce sont les vestiges les plus anciens que j'ai vu de ma vie. Son âge est similaire à celui des pyramides d’Égypte.
Ici, les informations ne sont pas "fausses" mais pas exactes. Il est omis de préciser l'âge de la citadelle, et surtout que le Royaume d'Urartu est l'ancêtre direct du Royaume d'Arménie. A nouveau on essaye effacer le côté arménien d'Ani (nom d'ailleurs très répandu en Arménie, pour les filles).

L'Eglise de Tigran 1er (Tigran le Grand) sur un promontoire. L'accès y est impossible. Là-bas, en Arménie.

La citadelle est plus impressionnante vue d'en-dessous, mais voici les ruines :

On reconnait dans l'architecture d'Urartu l’architecture Arménienne.

Le brouillard givrant laisse de délicats flocons gelés sur la brousse froide et sèche.

Un demi khachkar, symbole arménien par excellence. Vulgairement jeté au détour d'un chemin, sachant qu'il s'agit d'une des choses les plus sacrées des Arméniens.  Les khachkar figurent au patrimoine immatérial de l'UNESCO.
Vous en trouverez énormément en Arménie, au Haut-Karabagh,  mais également dans le monde car la Réplique d’Arménie en offre en signe de paix aux pays alliés/
Il y en a beaucoup à Marseille, Paris, dans le 92 (Alfortville, Clamart, Issy), Lyon, Strasbourg, Grenoble, Décine; Glendale (Californie), Moscou .. bref les villes où la diaspora arménienne a été accueillie après le Génocide.

Le Pont sur l'Akhourian.

Un autre beau vestige

La grande cathédrale d'Ani, sobrement nommée conquest mosque par les turcs, a été construite à la fin de l'apogée d'Ani, par Tridat, architecte arménien qui a également celui qui a construit le dôme actuel de Sainte-Sophie, le premier s'étant écroulé (construit par son père) après un gros séisme.
On ne vous apprendra pas non plus au musée de Sainte-Sophie que les deux architectes de Sainte-Sophie sont Arméniens.
Ici c'est mentionné 'the architecture is Tridat' ce qui ne veut rien dire, et aucune mention des arméniens, on s'en lasse pas

On aperçoit le drapeau arménien flottant.

Un panneau délabré nous apprend que la Cathédrale a été grandement endommagée par le séisme de 1988 de Gyumri, qui a fait 25 000 morts en Arménie et tant d'orphelins. Beaucoup de français ont prise conscience de la situation en Arménie à ce moment-là, et la France (grâce notamment à Charles Aznavour) a été un des piliers de l'aide internationale.

Un autre monument très important est cette église

L’Église de Tigran Honentz. A nouveau, l'église aurait été bâtie par un marchant sous une ère géorgienne …

C'est toujours écrit en Arménie sur la façade.

L’intérieur est absolument sublime.

Malheureusement, signe d'un irrespect pour les monuments chrétiens et surtout arméniens, c'est tout tagué par des idioties sans nom en turc.

Honteux.

Il y a une inscription aussi en Arménien. Je ne peux pas vous dire de quand elle date car l'arménien n'a pas évolué et donc je suis capable de la lire, mais elle pourrait être récente comme relativement ancienne. Il y a écrit "Dieu était là, il fut et sera toujours. Nous, peuple d'Arménie, avons commencé et finirons". Libre d’interprétation.

En remontant, on a de belles vues sur la muraille

Retour par la porte aux lions

Sublime

L'envahisseur se couvre de honte

Retour à Kars par la même voie que l'aller.

C'est la fin de ce bonus sur ces belles ruines arméniennes malheureusement en territoire turc depuis 1924, il y a 100 ans.
Je ne peux que vous encourager à y mettre les pieds, tout en étant au courant de l'histoire mensongère racontée sur place.

L'histoire de l'Arménie est douloureuse, mais riche.
"Ils sont tombés" de Charles Aznavour (1974).