Avis du vol entre Los Angeles et London en classe Economique avec British Airways

Suite et (presque) fin de mon périple Ouest-Américain du mois de février, avec la traversée retour de l'Atlantique…
Rappel du routing
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- Vol BA331 ORY-LHR - Économique / 7A - 13/02/2015 - A320-200
- Vol BA53 LHR-SEA - Économique / 29K - 13/02/2015 - B777-200ER
- Vol US622 SEA-PHX - Économique / 4D - 17/02/2015 - A320-200
- Vol AA5382 PHX-LAX - Économique / 9F - 18/02/2015 - CRJ900
- Vol BA268 LAX-LHR - Économique / 75G - 18/02/2015 - A380-800 (vous êtes ici)
- Vol BA336 LHR-ORY - Économique / 9F - 19/02/2015 - A320-200
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Introduction
Le cœur n'y est plus à faire de longues introductions répétitives, je vous renvoie donc vers le premier FR de la série pour en savoir un peu plus sur la façon dont j'ai organisé ce billet. L'essentiel est que ce billet n'est pas cher (505€ pour tous ces vols !), ça me permet d'avoir d'un coup 4 vols BA sur mon BAEC (toujours ça de pris)… et accessoirement ça me permet de me changer d'air en passant par de belles villes ! :)
Place au FR… ou presque !
Pour rappel, je vous avais laissé à ma descente du vol arrivant de Phoenix, arrivé à LAX avec presque 2h30 de retard (pour un vol de mois d'une heure et demie normalement, en comptant large pour le roulage…).
Lors de la réservation, j'avais le choix entre le vol British Airways partant vers 16h, le vol American Airlines en 777-300ER décollant de mémoire dans les 18h, et le vol British Airways partant en soirée à 20h45. Prévoyant large et ayant envie de profiter un peu de mon escale, je n'ai pas pris le premier vol BA et bien m'en a pris…
Je vous avais donc laissé à l'entrée du TBIT que j'avais réussi à trouver non sans un certain mal… Bizarrement aucun panneau ne semblait indiquer comment s'y rendre, apparemment l'aéroport n'est pas prévu pour les correspondances !

Il est 16h10 heure locale, et… vous vous doutez bien que je ne vais quand même pas rester plus de 4h ici ! ;o) En fait, l'idée était de repérer le terrain et surtout de trouver des toilettes ayant une petite envie pressante…
Une fois ma vessie libérée, il est temps de vous faire part de ce qui me trottait dans la tête : évidemment passer par le fameux In&Out Burger, passage obligé pour tout bon #avgeek de passage à LAX.
J'avais vu sur Google Maps que si la liaison semblait pouvoir se faire à pieds depuis le TBIT, ça ne semblait pas très pratique… et j'avais aussi lu quelque part qu'une navette soit-disant gratuite reliait le TBIT à un parking situé… juste à côté du In&Out !
Ni une ni deux, je sors et j'essaye de repérer ces fameuses navettes…

… sauf que… ça grouille de navettes ! Pour des hôtels, pour des parkings, pour je-ne-sais-quoi… un vrai capharnaüm (pour ne pas dire un sacré b*****), et il me faudra bien une bonne vingtaine de minutes pour trouver le Saint-Graal !

Monté à bord, certains semblent tendre un ticket de parking à la conductrice qu'elle déchire. Bon je me demande si j'ai vraiment le droit d'être là, mais bon, ça n'a pas l'air de gêner plus que ça…

La navette dépose directement à l'intérieur du parking, il faut donc en ressortir à pieds, c'est vraiment pas discret, surtout quand on passe devant la file de voitures attendant leur voiturier où ça n'est que Porsche et Mercedes…

Me voici dehors, et… voilà que bientôt ça sent la frite ! ;o)

Pas longtemps à attendre avant que le spectacle ne commence…

Mais en attendant direction l'intérieur du In&Out Burger parce que je commence à avoir fin (ce n'est pas le coca du vol précédent qui m'aura rassasié !).

Je commande un Double-Double et des Animal fries. La particularité du restaurant est de proposer quelques menus « secrets » (en fait le menu affiché ne contient que quelques burgers, « frites » et « soda »… après libre à vous de tenter de demander ce que vous voulez), et d'être un peu plus « artisanal » que les autres McDo et consorts (comprendre par « plus artisanal » que les patates sont entières et coupées devant vous… :p).

Ami des calories, bon appétit !

Après ce petit festin bienvenu, il est temps de trouver quelques serviettes pour s'essuyer les mains et de partir dehors. Pendant que j'ai mangé, un 777 Emirates Cargo est passé et je peux vous dire que ça fait du bruit, à en faire pleurer les bébés !

Il va sans dire que le coin est occupé par quelques autres #avgeeks / spotters…

Avis aux amateurs, cet homme avait même branché la VHF sur son autoradio et diffusait l'approche de LAX en direct depuis sa voiture !

Quelques beaux spécimens en attendant…

Et la nuit approche vite, juste le temps d'immortaliser les quelques pierres qui m'ont tant fait rêvé via Airliners… elles existent donc bien en vrai !

Puis c'est le moment de reprendre la navette. Toujours à se demander si on a vraiment le droit de la prendre. Toujours à se rendre compte que ça ne semble pas plus déranger que ça (quoi que). Bref, me voici de nouveau devant le TBIT !

Il est 18h25. N'ayant pas de valise à enregistrer (tout suit automatiquement) et ayant déjà reçu ma carte d'embarquement à Phoenix, je file directement vers la sécurité.
J'avais bien essayé entre temps d'aller à la borne voir s'il était possible de changer de siège, l'histoire d'avoir un hublot, mais étant déjà enregistré je ne peux rien faire. Air France semble plus agréable de ce côté-là que BA !
Quoi qu'il en soit, j'aurais au moins la chance d'être dans la cabine du pont supérieur.
Direction la sécurité donc. Pas mal de monde, et la chance aidant je suis dirigé vers une file dont je m'apercevrais qu'elle est « express ». Il s'agit apparemment d'une expérimentation consistant à passer ses bagages cabine « tels quels » aux rayons X (pas besoin de sortir ni trousse de toilette, ni ordinateur), et à passer soi-même au scanner corporel « tel quel » (pas besoin d'enlever ses chaussures).
Du coup c'est bien plus rapide que d'habitude, et moins de 9 minutes après être rentré dans le TBIT je suis déjà airside !

Le terminal est un grand centre commercial sans surprise, du moins en son centre. Mais ses grands écrans sont assez majestueux et avec une présentation sympathique (un coup des valises empilées, un coup une vue de « balcons » avec des gens qui grimpent d'un balcon à l'autre, le tout en musique…). Bref, l'ambiance est somme toute assez agréable.
En attendant, je fais un repérage des avions présents dans le coin…

Mon 380, pris comme j'ai pu de nuit… BA venait de recevoir son dernier A380, j'espérais avoir la chance de pouvoir tester un avion « qui sent le neuf », mais non c'est tout l'inverse et ce sera leur premier A380 G-XLEA (des « petites retrouvailles » en somme, ayant eu l'opportunité de le voir deux ans plus tôt au Bourget… et bien sûr pendant son assemblage à Toulouse !).

Test banquette réussi pour LAX : des sièges en nombre, des prises qui semblent marcher… et des porte-gobelets évidemment, parce qu'on est quand même aux États-Unis… :o)

Le compatriote d'Air France en 777-200ER. Vol direct, trop simple, pff…

Le même en version 200ER et ANA, que j'ai vu atterrir quelques heures plutôt, sous un vrombissement que vous pouvez imaginer.

Non, en fait, peut-être pas. Donc CADEAU, voici la vidéo !!! :o)

Je reviens sur mes pas, et croise une boutique sans doute en hommage à marathon…

La place centrale est passée en ambiance « céleste ». Ça ne se voit pas sur la photo, mais le grand écran tout en haut sert en outre de FIDS.

C'est parti pour l'exploration de l'autre aile, avec du tout aussi peu classique pour moi, j'ai nommé ANZ !

Dans la série « compagnie de l'autre bout du monde »…

Nous sommes le 18 février, c'est le réveillon du nouvel an chinois… LAX propose de fêter ça, à la grande surprise de tous les passagers qui dégainent leurs téléphones portables pour filmer.

Puis j'entends que je suis appelé en porte, avec quelques autres passagers. Grande excitation dans ma tête, tous les scénarios passent dans ma tête : « Bonjour M. Porcepic, on sait que votre vol précédent était très en retard, on vous propose en dédommagement de vous surclasser sur ce vol »…
… bon, en fait non, on voulait juste vérifier mon passeport parce qu'apparemment ça n'avait pas été fait à PHX.
C'est non sans déception que je retourne m'asseoir et attendre sagement le début de l'embarquement…

… qui commencera à l'heure. Peu de monde pour un A380, tout est fluide, les zones sont respectées. Quand vient mon tour, l'agent à la porte scannera mon BP et prendra le temps de me souhaiter un bon vol en m'appelant par mon nom.
Ça ne coûte pas grand chose de jeter un coup d'œil sur la carte d'embarquement et c'est toujours agréable !
Direction le pont supérieur… ou le Baggage Claim ?

Autre tentative de photo du mérou tout aussi ratée.

Accueil à bord à l'image des précédents vols que constituent ma maigre expérience sur British Airways : très cordiale par le personnel à la porte de l'appareil, en revanche les PNC que vous croiserez ça et là en train de préparer des trucs au galley par exemple sont… occupés et ne vous disent à peine bonjour.
En tout cas ça respire le raffinement à l'anglaise, on entend du bon accent d'outre-Manche… ah, on a déjà un pied en Europe !
Arrivée au siège. Vue sur l'IFE, correct (y a tout ce qu'il faut, bonne taille, pas de télécommande mal placée, un port USB)… mais pas impressionnant pour des appareils tout de même récents. À voir comme ça vieillira…

Vue sur les 2 sièges côté hublot (avantage du pont supérieur). Par contre, si vous aimez les boitiers IFE, vous serez ravis parce que le siège hublot en a deux pour le prix d'un !

En ce qui me concerne, j'ai aussi le droit à mon boitier mais le siège est suffisamment large pour que ça ne soit pas gênant du tout.

Vue des têtières.

Mood-lighting et musique classique pendant l'embarquement, très apaisant…

Toute ma rangée restera libre, chouette !… enfin jusqu'à ce qu'à la fin de l'embarquement un couple soit déplacé dessus, vraisemblablement à cause d'un problème d'IFE. :(
Je fais une croix sur ma nuit allongé, mais j'aurais quand même un siège libre à côté de moi. D'ailleurs la cabine est très peu remplie… Beaucoup de voyageurs solitaires et parmi eux quasiment aucun n'a de voisin.
Prise de parole du commandant, qui nous souhaite la bienvenue et nous donne quelques informations sur la durée du vol à venir et le plan de vol suivi.
Encore une petite pique à destination du contrôle d'Heathrow, vraisemblablement pas si apprécié des pilotes que certaines choses pourraient le laisser croire : « pendant ce vol n'hésitez pas à profiter du système de divertissement de British Airways en constante évolution… pas comme le contrôle à Heathrow, dont on ne sait pas ce qu'il peut nous réserver » !
Roulage et décollage en mode silence… sous la pluie !
Une trentaine de minutes après le décollage, premier service de boisson par une charmante hôtesse très professionnelle bien qu'un peu distante (c'est peut-être parce qu'elle était très charmante que je regrette qu'elle ait été un peu distante :p).

Puis quelques dizaines de minutes après, distribution du plateau repas.

Zoom sur la salade assaisonnée.

Choix oral « scottish pie / chicken / vegetarian » (de mémoire). J'ai choisi la scottish pie. Une sorte de hachis parmentier avec des petits pois en plus (grosso modo)… quoi qu'il en soit, je pense que l'appellation « scottish pie » n'était pas l'appellation officielle du plat mais de quoi introduire une touche BA… ;)

Le vin qui accompagne tout ça. Pas suffisamment expert en la matière pour oser un jugement.

Vue sur le dessert (cheese-cake à la canelle), correct sans plus, et le thé que j'ai à ma grande surprise apprécié (je n'aime pas ça en général, mais je me suis senti obligé…).

Fin du repas, bon point lorsqu'il s'agit de débarrasser où les PNC ne brusquent pas les passagers et repassent plusieurs fois…
Il est temps d'incliner son siège et de tenter de se reposer, bercé par l'impressionnant silence de l'A380. C'est déjà vrai au pont inférieur, mais encore plus en haut où on entend à peu près le bruit d'une clim de voiture…
Résultat, quand je me réveille… on est déjà là !

Mood-lighting version réveil.

Distribution du petit-déjeuner. Pas grand chose pour un si long vol mais j'apprécie la boîte, c'est toujours ça de gagné.

Vue de l'intérieur de la boîte. En fait c'est plus complet que ce qu'on peut croire à première vue.

L'avantage, c'est que je n'ai aucun remord à découper sauvagement mon « croissant » pour y mettre de la confiture. Avec un croissant (sans guillemets), évidemment j'aurais eu plus de mal… :)

Petit tour aux toilettes, j'en profite pour immortaliser la cabine, déjà intimiste mais ici en plus peu remplie.

Aperçu de l'hôtesse déjà mentionnée, et de l'escalier qu'on ne risque pas d'emprunter sans le vouloir (naïvement je pensais que la barrière traduisait l'interdiction de passer, mais en fait c'est sans doute juste une protection).

Notez l'effort du revêtement imitation parquet.

Vue du lavabo et son robinet, tellement plus pratique à utiliser que celui des vieux 777…

… même si l'évacuation n'est pas des plus efficaces ici.

Chez BA, on pense à tout, sachez le !

Début de descente, atterrissage prévu avec une bonne demie-heure d'avance, et évidemment ce qui devait arriver arriva, Heathrow n'est pas prêt et nous fait tourner pendant une bonne vingtaine de minutes !
Bon point néanmoins : le commandant nous tenait régulièrement au courant des temps d'attente prévus.

Finalement, atterrissage sous un léger crachat londonien et arrivée en porte avec une petite dizaine de minutes d'avance. Étonnamment, lorsque l'avion s'arrête, les passagers ne se lèvent pas tous brusquement mais attendent bien patiemment que la consigne lumineuse soit éteinte…
Manque de bol : rien ne se passe pendant quelques minutes, et rapidement la sanction tombe. Le commandant nous annonce que « our lovely weather » cause quelques problèmes aux passerelles, et que la passerelle principale ne veut pas bouger jusqu'à la porte de l'avion.
Manque de bol bis : l'organisation des passerelles sur un A380 est telle qu'ils sont obligés de connecter la passerelle principale avant de connecter les autres, du coup… on ne peut pas sortir de l'avion !
Résultat : une demie-heure d'attente le temps que le problème soit résolu.
Mais là encore, scène assez surréaliste pour un français, tout le monde attendra bien sagement assis sur son siège, on n'entendra pas un mot, personne râler, etc.
Salutations cordiales de la part de l'équipage, commandant inclus, lors du débarquement.
Le T5 n'est pas très spotter-friendly au débarquement.

Puis long cheminement vers les correspondances…