Avis du vol entre Hamburg et Stuttgart en classe Economique avec Air Berlin

Bonjour à tous,
voici le dernier tronçon de mon voyage aux Canaries avec un vol "navette" airberlin entre Hamburg, deuxième ville d'Allemagne derrière Berlin et devant Munich, et Stuttgart, sixième ville d'Allemagne, derrière Francfort et devant Düsseldorf - pour ceux qui se demandent oui, Cologne est la numéro 4 ;)
airberlin exploite 5 vols par jour entre les deux villes, un peu moins le week-end. Nous sommes sur l'avant dernier de la journée. En cette fin de vacances, l'avion est plein à ras-bord. Les 174 places sont prises.
Rappel du routing:
STR-DUS
DUS-LPA
LPA-HAM
et maintenant HAM-STR
Notre A320 de Gran Canaria s'était arrêté au large. Il a 5 à 10min de retard et notre correspondance est de 50min seulement. Le voyage en bus me parait interminable. On passe devant tous les terminaux de l'aéroport, et notamment devant l'A320 d'Eurowings que l'on avait quitté à Grand Canaria et qui lui aussi vient d'arriver. Au final on est lâché 5min après l'heure théorique d'embarquement dans les couloirs. S'en suit une course… pas longue car le cheminement de correspondance est plutôt easy et notre porte d'embarquement est juste quelques mètres plus loin.
Arrivé en porte les annonces commencent. Embarquement strictement par groupe. En commençant par le D et en finissant par le A. Pas d’annonce de pre-boarding. Les resquilleurs sont refoulés. Notre carte, elle, est acceptée avec le sourire dans le premier groupe.

Embarquement par passerelle cette fois.

Je mettrais ma main à couper que notre voisin a pour destination Paris CDG.

Pitch standard des A320 AB - limité pas insupportable. Je viens de passer déjà près de 5h dans cet endroit sans séquelles.

L'embarquement est long. Dès le premier groupe ça bouche car tout le monde doit rejoindre le fond. J'ai lu que l'embarquement le plus effectif est l'embarquement aléatoire et cette expérience semble le confirmer. De plus les coffres sont vite pleins entre valises cabines (le premier tarif AB ne propose pas de bagage en soute) et gros manteaux d'hiver. La chef de cabine propose de déposer les cabines en galley avant pour les faire voyager en soute.
On repousse enfin avec 10min de retard. La vidéo de sécurité est lancée.

On s'élance vers l'ouest, cap sur Brème. Attention tout ce FR est de nuit. Même la cabine reste sombre, ce que j'aime bien par ailleurs.

Mon iPad aura finalement tenu les deux vols, mon fils aussi, je suis positivement surpris ;)

Le BoB passe. Comme d'hab sur les vols intérieurs, peu de succès. Les chariots sont rentrés dans les 5min.

Et dèjà les méandres du Neckar (affluent du Rhin) apparaissent au niveau de Esslingen. La descente est déjà bien entamée.

Atterrissage à peu près à l'heure et on se parque à gauche de cet autre A320 de la compagnie contre-pétrie de la mienne qui fut un temps d'ailleurs possédait le réseau intérieur (et donc ma ligne de ce soir) racheté au milieu des années 2000 par un indépendant et ensuite par airberlin.

S'en suivent les problèmes. Mes deux valises manquent. Je passe au comptoir bagage. Le tout va plutôt vite mais ça fait quand même perdre des minutes précieuses. Mon bagage sera livré en milieu d
d’après midi suivant. Rien de bien grave mais je m’aperçois qu'une des roues est cassée. Le service de réclamation AB est sous-traité par un spécialiste de la réparation bagage, dolfi1920. Si le service est très impersonnel (dialogue par mail uniquement), on m'annonce au bout de une semaine que ma valise n'est pas réparable et qu'une nouvelle a été envoyée. Le plus: pas besoin de discuter et service rapide. Le moins: la nouvelle valise est plus petite que la mienne (au final ça m'arrange car la mienne était trop grosse) et de marque bas de gamme (la mienne avait néanmoins 10 ans et n'était pas non plus d'une marque haut de gamme). Je me suis donc décidé de la garder n'ayant pas ni l'envie ni le temps de parlementer pendant des jours mais je pense que j'aurais pu avoir mieux avec du temps…