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Après la visite de Praia, direction Fogo et son volcan (actif). Pour y aller, trois solutions : le ferry (4 heures), la TACV (30 minutes) ou Binter.cv (30 minutes aussi). Et donc ça sera la TACV pour des questions de prix (30€ le vol). Cette compagnie n'a été rapportée qu'une seule fois ici, par le légendaire Lucky Luke (par ici pour les curieux). Cette fois-ci, je rapporte un autre vol intérieur, de Praia, la Capitale, à Sao Filipe, sur l'île de Fogo. Pour l'instant, deux compagnies opèrent des vols intérieurs au Cap Vert, la TACV (compagnie historique), et Binter.cv (filiale de Binter, une compagnie des îles Canaries) depuis quelques mois. La TACV arrêtera les vols intérieurs cet été, et Binter.cv sera alors la seule. Les deux compagnies utilisent des ATR-72 pour leurs opérations.
Avant de commencer, petit bonus, le siège mondial de la TACV, situé dans les beaux quartier de Praia, avec le panneau très vintage.
Le vol
Pour se rendre à l'aéroport, il faut prendre un taxi. Le prix est fixe, 1000 escudos ou 10€ depuis le Platô. Nous sommes donc larguées du taxi à l'endroit prévu à cet effet.
L'enregistrement se fait sans problème avec un agent parfaitement francophone. Ma valise est trop grande pour la cabine, ça sera donc la soute ! Le bagage est évidemment inclus dans le prix du billet. Ensuite le passage de la sécurité est rapide et simple. Nos dangereux liquides, à savoir deux briques de jus de fruits, passent sans problème malgré leur contenance de plus de 100mL. Un peu de bon sens, ça fait du bien ! On arrive ensuite dans l'unique salle d'embarquement, dont tous les magasins sont fermés, à l'exception d'un stand de nourriture. La salle est bien adaptée au trafic local, il reste toujours des sièges libres et on n'a pas l'impression de se marcher dessus. Par contre, grand malheur des temps modernes, il n'y a pas de wifi. Mais je m'en fiche, vu que tous les sièges sont tournés vers la piste.
Après quelques minutes, le vol Binter à destination de Sao Filipe embarque. Les deux vols sont à quelques minutes d'intervalle et quelques passagers se sont trompés et sont invités à patienter . Pour une fois, les agents qui vérifient les cartes d'embarquement ont un vrai rôle ! Puis, mon destrier arrive, le voici ! L'équipage suit rapidement, un des pilotes sifflote l'air de Star Wars, il me plaît déjà ^^.
L'embarquement est imminent malgré l'indication "check-in" de l'écran :
Les passagers sortent, et après quelques instants, l'embarquement est lancé. Ici, on fait les choses bien, alors embarquement par rangée s'il vous plaît ! D'abord les rangs 1 à 10, dont je fais partie, puis les autres. Des agents vérifient et rejettent les resquilleurs. L'embarquement se fait à pieds, comme toujours dans cet aéroport. Je suis bien dans les rangs 1 à 10 donc je passe sans problème (photo prise après l'embarquement et donc je n'ai plus que le talon de la carte d'accès à bord) :
Et hop ! En voiture Simone ! Premier constat, les PNCs nous accueillent en Français s'il vous plaît ! Par contre, les hublots sont, hmmmmm, comment dire, translucides. Pour les belles vues sur le volcan, on repassera. Et en plus on est pas du bon côté.
La vue depuis mon siège :
La fiche de sécurité date de 1995, elle est pliée en deux dans la pochette. Il y avait aussi un magazine de bord mais j'ai oublié de faire une photo, en créole capverdien et anglais.
Comme c'est un petit avion, l'embarquement est vite terminé et les consignes de sécurité sont faites à la main, en créole capverdien, anglais et français. Toutes les annonces au micro seront aussi dans les trois langues. Le roulage commence, mais le hublot est tellement usé qu'on ne voit presque rien…. Et là, je vous assure, on a bien décollé !
Et après quelques minutes de vol, la consigne lumineuse est éteinte. On change de place pour les 2CD, qui donnent une vue sur le volcan de Fogo. En plissant les yeux vous verrez quelque chose.
Le vol ne dure que 15 à 20 minutes, et donc on arrive très rapidement et sans encombre. Dans les derniers instants du vol, une hôtesse arrive avec des verres d'eau, que nous buvons d'une traite. Le verre d'eau est le service standard des vols de jour de la TACV. En sortant de l'avion à pieds, on arrive directement dans la salle de livraison des bagages.
Après quelques instants, les valises arrives, et on sort de l'aérodrome (je n'oserais pas appeler ce bâtiment un aéroport) pour prendre notre "aluguer". Une dernière vue du bâtiment :
Bonus : Sao Filipe
Bonus : Cliquez pour affichermasquer
Sao Filipe est la plus grande ville de d'île de Fogo, avec environ 8,000 habitants sur les 37,000 que compte l'île (et plus de 500,000 pour tout le Cap Vert). Le centre ville est très mignon, avec des maisons coloniales typiques. La plupart sont restaurées, mais certaines restent à l'abandon.
L'église est toute mignonne :
Le PAICV (parti indépendandiste) est toujours très présent au Cap Vert, et ses permanences se repèrent très facilement :
Et par beau temps, on peut apercevoir Brava l'inaccessible. Il y a eu un aérodrome dans l'île, en service entre 1992 et 2004. Il a fermé à cause des vents trop violents. Depuis l'île n'est accessible que par ferry, et lorsque la mer est bonne. C'est paraît-il une superbe île, mais je n'ai pas eu le temps de la visiter.
A bientôt pour la suite, avec pour bonus, des photos du Pico de Fogo et de la caldeira ( par ici !)
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Verdict
Cabo Verde Airlines
6.9/10
Cabine5.0
Equipage8.0
Divertissements7.0
Restauration7.5
Praia - RAI
6.8/10
Fluidité9.0
Accès5.0
Services5.0
Propreté8.0
São Filipe - SFL
6.8/10
Fluidité9.0
Accès5.0
Services5.0
Propreté8.0
Conclusion
Difficile de noter un vol si court, mais j'ai apprécié l'équipage francophone et sympathique. Le magazine de bord est tout à fait adapté pour quelques minutes de vol (bon, à partir du 4è dans la même semaine c'est un peu limité mais ça va). Pour la restauration, pas évident d'avoir plus d'un verre d'eau en 15 minutes. C'est symbolique mais au moins il y a quelque chose. Point noir, les hublots complètement crades et qui ne permettent pas de prendre de belles photos, d'où la note de 5, sinon j'aurais mis plus).
12 LIKESLIKER POUR REMERCIER L’AUTEURMERCI ! FLIGHT-REPORT LIKÉ
Merci pour ce nouvel opus relatif à ce périple cap-verdien et pour le clin d’œil en intro. Un magazine de bord ? Un service de verre d'eau ? C'est l'opulence ! VR a nettement relevé ses standards en matière de produit vol depuis mon passage là bas il y a deux ans :-) A bientôt.
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4 Commentaires
Un magazine de bord ? Un service de verre d'eau ? C'est l'opulence ! VR a nettement relevé ses standards en matière de produit vol depuis mon passage là bas il y a deux ans :-)
A bientôt.
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