Après mon premier report du voyage aller, que vous aviez pu découvrir ici, voici le report du retour !
Comme à l'aller, c'est TAROM qui sera chargé de nous amener mon ami et moi, à bon port.
Après un week-end bien chargé à la découverte des merveilleux paysages de Roumanie (dispo dans le bonus de mon précédent post), nous voici donc au centre de Bucarest, lundi matin.
La canicule du week-end a laissé place à une nuit de violents orages et pluies torrentielles.
Nous partons donc du centre ville en Uber, parce qu'on ne voulait pas courir après les bus dès le matin.
Et nous voici à bord d'une Dacia Logan, flambant neuve, direction l'aéroport.
Il pleut, on ne voit pas à 10 mètres, le trafic est dense.
C'est finalement près d'une heure qui nous sera nécessaire pour rejoindre l'aéroport, et toujours sous le déluge !
Du coup, on était un peu pressés en arrivant à l'aéroport et je n'ai pas eu le temps de prendre des photos avant de faire enregistrer les bagages.
Globalement, c'était rapide et efficace. Sans le moindre sourire, parce qu'il ne faut pas non plus demander la lune. Mais enfin le boulot était fait, et bien fait.
Et nous voici dans les allées du terminal d'embarquement.
Otopeni ne remportera jamais le prix du plus bel aéroport de la terre, mais c'est relativement agréable, pas trop bondé, ce lundi matin. Et il y a même des voitures à gagner.
On est loin des Maserati, Aston Martin ou autres voitures de luxe de l'aéroport de Doha, mais elle est quand même très mignonne cette petite Fiat 500 !
La zone d'embarquement est un bon spot pour regarder un peu l'activité du jour, entre 2 averses. Pas mal de Tarom, des 737, principalement, et un 330 Turkish, en retard. Comme nous le serons aussi, mais ca, nous l'apprendrons plus tard…
Voila ! C'est ici.
Cela va nous permettre de profiter de cette salle d'embarquement, d'aller prendre un café, servi par des matrones toujours aussi souriantes .
Et surprise, une fois l'embarquement commencé, on se retrouve nez à nez avec ce cher 737-300, qui répond au doux nom d'Alba-Julia, avec lequel on avait volé à l'aller, et qui sera donc notre vaillant destrier pour le retour !
Sans surprise, la cabine est toujours la même.
C'est vieillot, ca accuse le poids des ans, mais douillet et parfaitement propre.
Le pitch est moyen, surtout pour mes 1m80… sur le siège du milieu et entouré de golgoths .
La documentation est toujours aussi rétro, mais bon, ca fait le job, alors que la vue est un peu bouchée…
Décollage à 10h, 45 minutes de retard au départ. Vol sans histoire.
Une collation chaude est distribuée. Comme d'habitude, on a droit au sachet en plastique, qui contient du pain sous vide, du beurre, de la confiture, un yaourt ZUZU et les couverts. Alors que le plat chaud est donné directement en main, entouré d'une serviette en papier, pour éviter de se bruler.
Au menu, omelette ou omelette.
Une fois sorti, ca donne ceci :
Pour information : le plat chaud était composé d'une omelette relativement caoutchouteuse, d'une espèce de quenelle de purée panée et d'une boule d'écrasé de pomme de terre.
On ne peut pas dire que ce soit un pur moment de gastronomie, mais ca reste bienvenu. Et c'est mangeable, ce qui est bien le principal.
Détail : le second pain a été servi directement à la place.
Le vol se poursuit. Le sac en plastique est plutôt ingénieux et permet un débarrassage facile, même avec une liberté de mouvement plus que limitée par les gabarits de mes 2 voisins.
L'arrivée à CDG se déroule normalement, sous un temps relativement acceptable, vu ce qu'on a eu en partant !
Par contre et c'est un peu le coup de gueule de ce voyage, le déchargement des valises est visible, et plus particulièrement le lancer de valises sur le chariot.
Ok, c'est un métier difficile et les valises sont relativement solides. Elles peuvent encaisser sans broncher ce traitement, voire bien plus. Mais la vue de l'entrechoquement des valises lancées n'est pas franchement la vision la plus agréable en arrivant dans notre merveilleuse France, si connue pour son sens de l'accueil !
Sans parler des quelques sueurs froides au souvenir des bouteilles de vin et de Palinka que j'avais soigneusement emballées dans ma propre valise !
Bref, déchargement, un dernier coucou à la bête, une petite vue des copains sur le tarmac, puis les tapis roulants, de l'eau gratos et un message d'amour, LISA, la douane, 2 minutes d'attente pour récupérer la valise, 10 minutes pour recharger la Carte Navigo et 40 minutes de RER B plus tard, me voici de retour au boulot.
De bien bonne humeur, cela va de soi !!
Merci de m'avoir lu pour mon 2d report.
Le prochain, théoriquement, sera un vol AF0258 en Eco, direction Ho Chi Minh.
Une partie de moi appréhende le bruyant 777, l'aménagement des cabines et le menu…
A très bientôt !
V.
Merci pour ce FR !
Un bon vol avec un bon équipage et un catering plutôt pas mal pour un vol de cette durée.
En revanche le pitch a l'air pas terrible...
A bientôt !
Content que TAROM vous ait plus une deuxième fois ! :)
Catering chaud qui pour moi faisait la différence avec AF du temps où celle-ci ne servait que la fameuse pizza/panini.
Cabine certes vieillotte mais confortable.
Pour le divertissement, RO a mis en place il y a quelques mois une application mobile et un système "AirFi" pour regarder des films/séries sur ses A318 et 737-700 ... pas de chance pour vous !
OTP s'améliore chaque fois que j'y passe !
A bientôt !
Un siège milieu pas engageant du tout qui aurait peut-être pu être évité par un enregistrement en ligne? Je ne sais pas si Tarom permet la sélection du siège. En tous cas, la prestation chaude est au rendez-vous et c'est un bon point. Un plateau serait le bienvenu, tant pour le côté pratique que pour l'aspect hygiénique. Aéroport assez lumineux malgré cette journée pluvieuse. Pas le pire des vols, pas le meilleur non plus. Pour paraphraser, ça "fait le job". Sympa l'arrivée avec LISA à la clef. Passage douane plus rapide que la consultation du distributeur SNCF?
Merci pour ce partage.
Pour le vol AF258, je n'hésiterais pas une seule seconde à choisir un plat à la carte. Ça fait toute la différence! Bon voyage!