Avis du vol entre Frankfurt et Buenos Aires en classe Première avec Lufthansa

• 1. Paris CDG - Frankfurt am Main, Lufthansa Business: Pour l’amuse bouche, cliquez ICI
• 2. Frankfurt am Main - Buenos Aires Pistarini Ezeiza, Lufthansa First: La chasse aux canards est par ICI
• 3. Buenos Aires Aeroparque Jorge Newbery - Cataratas del Iguazu, Aerolinas Argentinas Club Economy: A PARAITRE
• 4. Cataratas del Iguazu - Buenos Aires Aeroparque Jorge Newbery, Aerolinas Argentinas Club Economy: A PARAITRE
• 5. Buenos Aires Pistarini Ezeiza - Frankfurt am Main, Lufthansa First: A PARAITRE
• 6. Frankfurt am Main - Paris CDG: A PARAÎTRE

Bienvenue dans ce nouveau chapitre que j’ai intitulé La Chasse aux Canards. Que les écologistes se rassurent, c’est la fleur au fusil que je vais vous narrer ce voyage en First Class Lufthansa vers Buenos Aires.

Quel est le point commun entre une compagnie aérienne et un oiseau, vous demandez-vous? La réponse la plus évidente serait qu’ils ont tous les deux des ailes. Vous n’avez pas tort. Mais la vérité est ailleurs. Non, pas chez les aliens. Ci-après
A l’ouverture du Lufthansa First Class Terminal de Francfort en 2004, la compagnie allemande souhaitait créer un produit exclusif pour ce lieu unique en son genre. Avec la réalisation de plusieurs salles de bains, Lufthansa a eu l’idée de poser un canard en plastique sur chaque baignoire. D’abord jaune, ce jouet en plastique s’est par la suite vu proposé sous différentes couleurs selon les saisons et les manifestations sportives comme les Coupes du Monde de football en 2006 et 2010.
Ainsi, au fil des années, ce simple objet en caoutchouc est devenu l’emblème du First Class Terminal.
Bien entendu, cette chasse aux anatidés n’est pas la seule raison de ce voyage.
Dans son dernier classement World Airlines Awards, Skytrax a élu Lufthansa, meilleure compagnie en Europe et, distinction qui a attiré mon attention, « Best First Class Airlines Lounge Dining », récompense qui a échappé en 2017 à Air France après deux années consécutives en première place.
Ce sera l’occasion de vérifier et de pourquoi pas valider cette médaille nouvellement acquise.

D’autres petits plaisirs agrémenteront bien évidemment ce voyage comme mon baptême à bord d’un B747-800. Quant aux autres plaisirs, je vous invite à les découvrir maintenant.

Petit aparté avant le report en lui-même
Avant mon départ de Paris, Lufthansa envoie un mail nous informant de nos prochains vols.

Quoi de plus normal, me direz-vous? Mais ce mail renferme des informations intéressantes comme un lien vers le menu du vol ainsi que l’accès aux eJournals

Nous avons le choix entre le format, la langue et le genre de presse et de magazines

En anglais et en français, mais pas de Ze

Quant aux menus et cartes des vins, quelle que soit la classe de voyage, ils sont également disponibles sur le site de la compagnie. Vous n’avez qu’à renseigner votre date de départ et le numéro de vol.
Pour des raisons de lecture, je posterai les photos plus tard dans le report.
Fin de cet aparté
Nous voici de retour à l’aéroport de Francfort après notre vol de Paris CDG où le chauffeur de limousine nous a déposés, deux passagers HON et moi-même au rez-de-chaussée du terminal. Le protocole aurait voulu qu’il nous accompagne vers un des deux First Class Lounges mais comme nous avons souhaité patienter au FCT, nous devons nous y diriger par nous-mêmes. Au moins, nous nous retrouvons à la porte A1 qui nous épargnera quelques mètres de marche.

Il faut sortir et tourner vers la gauche. Même les panneaux de direction n’indiquent pas le FCT

Il faut rester sur le trottoir et continuer tout droit

Passer devant des endroits très odorants

Le voici. Je ne vois pas de passage protégé pour les piétons. Les taxis et les voitures roulent au pas mais quand même

Un bâtiment à première vue froid et austère. Mais nous sommes en Allemagne, non?

Plus qu’un étage

A gauche toute

Une hôtesse assise devant son ordinateur se lève et vient m’accueillir. Carolina demande mon passeport et la carte d’embarquement. Comme il est à peine 13 heures, elle me fait remarquer que j’ai une longue attente devant moi. Elle me demande si c’est ma première fois au First Class Terminal.
A ma réponse positive, elle devine que je souhaite profiter au maximum de mon court séjour au terminal.
Premier point positif, le PIF très exclusif pour les passagers First uniquement. J’ai compté pas moins de trois agents. Inutile de préciser que ce fut aussi rapide que l’éclair. Les agents étaient extrêmement polis et souriants.
Avant de pénétrer dans la salle principale, nous marchons devant un magasin duty-free achalandé aux trois-quarts par les produits habituels, puis devant la fameuse vitrine aux canards.

Voyant mon intérêt pour ces petits oiseaux, Carolina me demande si je souhaite en avoir un. « Il est possible d’en avoir deux? », lui dis-je? Ma requête est acceptée sans l’once d’une hésitation.
Une fois dans les lieux, Carolina me présente les différents endroits comme le restaurant, le Cigar Lounge ainsi que la direction vers les toilettes et les salles de bains. Les dames portant un foulard rose et les messieurs en cravate rose sont présents pour nous servir à boire et à manger.
C’est simple et sobre

Il y a de la lumière naturelle mais la vue n’est pas extraordinaire (Mais qu’est-ce qu’ils sont chiants ces passagers First!)

Comme il me reste moins d’une heure avant mon rendez-vous avec Nine-One-One et que j’ai faim, elle m’escorte vers une table de l’espace restauration. « Je vois que vous avez bien préparé et planifié votre passage au FCT. Je vous propose de laisser vos affaires à la conciergerie et je prépare une navette à votre attention. »
Un des grands avantages du FCT est que les lieux n’ont jamais été bondés. On peut se restaurer sur un des nombreux fauteuils installés sur les plus de 1.000 mètres carrés disponibles mais on devrait être très bien ici

Quelques bouteilles intéressantes

Voire même très intéressantes

Premier faux pas, ce n’est pas du Balik

Mais le Pata Negra devrait faire l’affaire

Pourquoi pas mais je préfère la patte noire

N’ayant que peu de temps devant moi, je vais me contenter du buffet.
En plats chauds, de gauche à droite: des spaghettis aux crevettes, du boeuf sauté au wok avec des légumes, du riz blanc, du poulet et du poisson

Des légumes cuits à la toscane

Des entrées moyen-orientales

Diverses huiles d’olive, vinaigres et sauces

Des antipasti. J’adore ces entrées à l’italienne

Du pain gardé au chaud

Différents sortes de beurre, margarine ou crèmes

Pour terminer sur quelques notes sucrées

Je m’installe ici

Avec ma première sélection

Carolina a amené les canards promis

Les asperges sont croquantes, le boeuf est tendre, les zucchini très bonnes et les crevettes succulentes

Le bavarois aux fruits rouges se déguste

Carolina vient me dire au revoir car elle aura fini son service à mon retour en fin de journée. Elle me présente son collègue Matthias, me rend mon passeport et m’informe qu’une navette vers le terminal 1 n’attend plus que je sois prêt.
Je termine mon repas par un petit café

Un petit détour par les toilettes s’impose avant de partir

Tout est privé en First Class, même les urinoirs

Des serviettes en tissu et non en papier

Il faut savoir être impeccable jusqu’au bout des orteils que le rendez-vous soit d’affaires ou galant

Je passe par le PIF en sens inverse. Le terminal 1 n’est pas très loin

Mais First oblige, je saute dans la Vito pour ce très court trajet

Pourquoi ce retour au Terminal 1? Parce que Lufthansa propose à sa clientèle First en transit à Francfort de louer une Porsche durant trois heures pour la « modique » somme de 99 euros.
Lors de la réservation auprès du loueur de voitures, j’ai eu du mal à avoir la confirmation par écrit de leur part. Mais grâce à l’intervention d’un membre Flight Report, j’ai pu avoir un retour par mail.
La voiture est à récupérer au sous-sol du terminal 1 contre une garantie par carte bancaire. Comme je suis titulaire d’une carte Platinum, une seule carte suffira. Autrement, deux cartes sont demandées. C’est que ça coûte cher une Porsche!
Bonne nouvelle, je conduirai une Porsche 911 décapotable. Lufthansa prend en charge la consommation d’essence. Donc nul besoin de faire le plein avant de rendre le bolide.
Le son du moteur au démarrage est grisant et le champignon très souple. Je sens que je vais me régaler au volant de cette bombe. Sauf qu’un gros orage s’est abattu au-dessus de la ville et que j’ai dû aller plus au sud pour fuir la pluie et pour pouvoir appuyer sur le champignon

Tant pis pour la décapotable. Pourquoi y a-t-il toujours un orage quand un Flight Reporter passe dans la région ?

J’ai donc roulé sur l’autoroute vers Stuttgart en passant par Mannheim où j’ai pu pousser la bête jusqu’à 200 km/h. Mais le 15 août n’est pas férié en Allemagne et je me suis retrouvé coincé dans des embouteillages créés par des travaux. Du coup, je suis revenu à l’aéroport avec 45 minutes de retard.
J’ai dû certes payer un surplus mais ça en valait la peine.
Au retour, je n’ai qu’à déposer la voiture sur le parking du FCT où m’attendent Matthias et un représentant de la société de location de voiture

Va falloir choisir Bernard, acheter une Porsche ou voyager en First? Photo dédicacée à Nico.

Retour à l’intérieur accompagné de Matthias. On voit mieux le PIF derrière le tensaguide rouge à gauche sur la photo

Je repasse par la PIF toujours vierge de passagers. Cette fois-ci, Matthias gardera mon passeport jusqu’à mon départ du terminal.

Maintenant que j’ai du temps devant moi, je profite des lieux. A commencer par un bon bain.
Il faut sonner pour appeler la concierge. Je profiterai pour prendre les deux canards pour les camarades et pour récupérer mes affaires

« - I’d like to use a bathroom, bitte
- Of course. Do you need a toothbrush or a shaving kit?
- No, thank you
- Some water?
- In the tub, yes » (Rires).
Oh, encore un canard

C’est très spacieux

Peignoir moelleux et paire de chaussons, sèche-cheveux, cintre, chausse pieds

C’est au choix, bain ou douche

De quoi sentir bon et propre

Ca boit du Macallan un canard?

Relaxé et frais, je prends connaissance du terminal. Le Cigar Lounge est isolé du reste des lieux pour ne pas incommoder les non fumeurs

Ce n’est pas un simple bocal à fumée car il est spacieux

Et dispose de son propre bar

J’en connais certains qui devraient aimer être présent. Saviez-vous qu’un passager First a droit à un invité à condition qu’il soit sur le même vol ?

Il y a plus de choix au bar

Mais c’est déjà pas mal. La prochaine fois, j’amènerai une gourde ^^

Un des deux espaces de repos privatifs. La porte est verrouillée. Je ne pourrai donc pas prendre de photos

Un des nombreux espaces de travail pour business men ou Flight Reporters en cours de rédaction. Ce sont des lieux qui peuvent être clos. Je remarque que devant chaque porte fermée est inscrit le numéro de vol du passager au cas où un agent LH chercherait à les joindre.

La presse et les magazines disposés comme Pititom les aime

Sans surprise en grande majorité germanophone.

La salle principale attenante au bar et au restaurant. Tout au fond derrière la baie vitrée, le Cigar Lounge

A gauche sur la photo, un bureau où est assis(e) un(e) agent(e) pour toute requête ou résolution d’un problème. A droite, les deux ascenseurs qui mènent au rez-de-chausée vers les limousines

Le FIDS est mis à jour au fur à mesure que les passagers se présentent au FCT. Ici, on ne parle pas de porte mais de sortie

On ne le distingue pas clairement mais ce mur de marbre blanc est une petite cascade d’eau. On aperçoit le bar sur la droite

Justement, en parlant du bar

J’ai déjà la tête qui tourne.

Les fameuses limonades Do&Co servies sur TK. Pas besoin d’aller à Istanbul (LOL)

Ce sera mon espace de vie durant les prochaines heures

Près de ces chaises relaxantes

En contrebas, une Porsche Cayenne et une Mercedes attendent de repartir sur le tarmac. Le grillage délimite le landside du airside.

Sur les tables sont disposés quelques oléagineux et des fruits secs

La carte des boissons est bien fournie: Mai Tai ou Singapore Sling

Les soft drinks

Les jus de fruits et smoothies

Les boissons chaudes

On entre dans le plus sérieux. Je ne suis pas un grand expert mais les vins me semblent un peu jeunes

Quoi? On est en Allemagne et il n’y a pas de bière? Don’t worry! En bouteille et en pression.
Je ne savais pas que la Bud était d’origine tchèque.

Dans le rayon très sérieux. Chopin est un alcool à la patate, tiens donc.

De quoi faire beaucoup de GT.
Ou si vous aimez les fruits: prune, poire, abricot, mirabelle

De l’exotique et tropical

Du très lointain avec le Saké

Et enfin, de quoi ravir Numéro_2, mogoy, pititom et chevelan. Quatre pages….
Attention, le Coca-Cola est interdit

Enfin la dernière page (LOL)

Malgré l’orage et les embouteillages, j’ai passé un bon après-midi. Pour parfaire cette fin de journée, un bon apéritif est le bienvenu. Coupe de Bollinger, jambon Pata Negra, tranches de saucisson et chanterelles. Lufthansa FCT lance périodiquement des petits concours sur twitter. C’est ainsi que j’ai appris que le FCT sert plus de 650 kgs de ces champignons par an.

Le jambon était délicieux mais la surprise venait du saucisson. C’était une vraie tuerie car il était à la truffe. Et la truffe, j’adore ça. Pour des raisons de décence et de moralité, je ne posterai pas d’autres photos car oui, j’ai fait une razzia sur le saucisson et le jambon.
Ah oui, j’oubliais, le Bollinger a aussi coulé à flots ^^
J’en profite pour animer et railler les copains sur les réseaux sociaux et pour prendre en photo la Une de Flight Report

Le FIDS s’est entre temps étoffé

Le temps est venu de se restaurer. Je prends le point stratégique: au plus près des bouteilles

Dans le seau posé sur la table, deux bouteilles d’eau, l’une plate, l’autre gazeuse.

J’ai déjà goûté au buffet, voyons le menu.

A part le Steak & Salat et les spécialités locales, c’est exactement ce qui est proposé au buffet

Pareil en deuxième page, c’est juste une description du buffet. Par contre, ce que je ne sais pas, c’est si on se fait servir ou pas.

Même chose pour les desserts, juste des détails en plus. A l’exception des sorbets et crèmes glacées

Comme j’ai aimé les crevettes et les zucchini à midi, je les reprends en entrée. Mais j’aurais tout de même voulu autre chose

Et en plat principal, la spécialité autrichienne que tous les voyageurs qui sont passés au FCT ont chanté les louanges et que je me devais par conséquent d’essayer: l’escalope de veau à la viennoise

Le Wiener Schnitzel de plus près et ses condiments

Que j’accompagnerai avec du rouge italien si je me rappelle bien. La preuve, il ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.

Ce que j’ai pensé du plat viennois? Il est bon mais pas de quoi déplacer les Alpes.
En dessert, un Strüdel à l’abricot et sa sauce vanille que j’ai pris au buffet. Je n’aime pas l’abricot, je n’aime toujours pas l’abricot

Comptant encore boire et me restaurer une fois à bord, je m’arrête là et patiente avant le départ du FCT avec une limonade. Je concède que c’est bon et frais, surtout quand ce n’est pas très sucré

Il est 21h20. Matthias vient m’informer que l’embarquement a débuté et qu’il viendra me chercher dès qu’il aura trouvé l’autre passager First.
Au rez-de-chaussée, il faut d’abord récupérer son passeport auprès d’un officier de police assis derrière sa guérite puis se diriger vers le comptoir de sortie. Sur la photo à gauche, Matthias. A droite, notre chauffeur. La dame est chargée de pointer et valider les cartes d’embarquement

Matthias me souhaite un bon voyage, confirme que je suis de retour la semaine prochaine et nous laisse aux bons soins du chauffeur. « See you next week, mr indianocean ».
Je suis déçu. Ce n’est pas une Porsche ^^
Mais ça va, ce n’est pas non plus la Vito des Jack ;-)

La porte de départ est la C16, près du terminal 2, donc assez longtemps pour nous permettre de faire un agréable transfert sur le tarmac. Arrêt au pied du terminal et de l’avion

Celui-là part pour Sao Paulo au Brésil

Il n’y a pas que le van technique qui obstrue la vue. Mais je parviens à lire l’immatriculation: c’est le D-ABYS, âgé d’à peine 3 ans.

Il y a toujours quelque chose pour gêner

Nous remontons au niveau supérieur par ascenseur accompagnés de notre chauffeur

Nous débouchons tout droit devant les nourricières sans passer par les comptoirs d’embarquement. La première passerelle est dédiée aux passagers First et Business. Il n’y a personne

En porte, nous sommes accueillis par le CCP.

Ce dernier m’escorte vers ma suite tandis que sa collègue s’occupe de l’autre passager. Comme nous ne sommes que deux passagers en First ce soir, la PNC propose à l’autre monsieur de changer de place du 3A au 3K, histoire que chacun ait son intimité.
Andrea, une mamie très sympa vient à son tour me souhaiter la bienvenue. Elle est très dynamique, comme quoi ce n’est ni une question d’âge, ni de coups de fouet.
Bien que nous ayons beaucoup de compartiments bagages à notre disposition au-dessus de nos têtes, Lufthansa a installé entre la cabine et le galley des coffres à bagages dédiés à chaque passager.

Je dépose mon manteau et ma valise cabine dans le coffre qui m’est destiné

Siège 2A. La photo de fond d’écran a été prise dans le quartier de Caminito dans La Boca, une partie de la ville de Buenos Aires très animée et très agréable pour les touristes

Au centre de la cabine, sont disposés deux flûtes, deux verres, deux menus et deux trousses de confort mais une seule bouteille de champagne (photo prise après m’être fait servir)

Oui mais du Laurent Perrier Grand Siècle

Andrea demande ce que je souhaite boire avant notre départ.
« Souhaitez-vous également un verre d’eau? Plate ou pétillante? Avec ou sans menthe »
LPGS pour les intimes et des noix

L’assise est très confortable

Je ne conseillerais pas trop le dernier rang car trop près des galleys. Sauf pour les sièges du milieu à l’attention des couples

Mais ce que je redoutais se confirme, ça manque d’intimité

Andrea amène le verre d’eau et scrute ma corpulence des yeux. « Je pense que la taille L sera suffisante pour le pyjama »

La trousse de confort. Je confie ma déception auprès d’Andrea car j’aurais souhaité une trousse Rimowa. Je lui demande si par hasard il n’y en a pas une qui traînerait dans les tiroirs. Elle comprend ma déception car elle préfère elle aussi la trousse à la marque allemande.
Je vous dévoilerai le contenu plus tard durant le vol.

Le haut et le bas de pyjama qui se combinent selon la taille du passager

Et une paire de chaussons qui se révèlera aussi de très bonne qualité.

Le menu et la carte des boissons

Message de bienvenue. « L’équipage est là pour vous gâter durant le vol »

Dîner et petit-déjeuner sur deux pages, sans fioritures et sans descriptions à rallonge

En dernière page, encore quelques mots pour apprécier le menu sous les étoiles d’été

La carte des boissons nommée Vinothek

Les vins blancs

Les vins rouges et le vin pour le dessert

Les autres boissons dont la bouteille du mois

Et une feuille volante qui propose un champagne rosé

Je ne suis pas expert en vins mais estimant tout de même que les millésimes chargés à bord sont un peu jeunes, j’ai cherché sur le net combien pouvaient coûter ces bouteilles -hors champagne- (après avoir téléchargé les menu et carte des vins avant mon départ de Paris)
Je suis un peu déçu car je vois que le prix de chaque cru ne dépasse pas les 50 euros. Je sais que le prix ne fait pas forcément la qualité mais quand je vois que Singapore Airlines charge à bord des millésimes beaucoup plus vieux et dont le prix avoisine les 150 euros, je me dis que Lufthansa ne se foule pas beaucoup sur ce coup.
Andrea se propose de préparer mon lit au 1A après le décollage. Je pourrai ainsi aller et venir entre mon lit et ma suite.
Partons justement à la découverte de ma suite. Deux compartiments à rangement sont situés sur le côté

Un fourre-tout

Le rangement pour le casque IFE

Il n’est pas de dernière génération mais il fera correctement son boulot

La télécommande que vous avez pu voir précédemment

Et sur la droite, les différentes commandes pour le siège

Sur le côté à l’avant du siège, les différentes prises de courant et USB

La (ou les) ceinture de sécurité en trois points: d’abord la standard autour de la taille puis celle qui part de l’épaule pour aller se clipser sur celle autour de la taille

Les portes sont fermées. La passerelle est retirée, c’est parti pour un bon voyage. A la Vôtre !

Repoussage à l’heure sous les yeux d’un frère. Même si je préfère le B747-400, la version 800 demeure très réussie

Le roulage est long car nous décollerons de la piste 18

Elle convient tout à fait à notre vol car elle est orientée plein sud

Ce qu’il y a d’impressionnant quand on est dans le nez de l’avion, c’est le silence qui règne en cabine une fois que le train avant est rentré. On n’entend plus que le murmure des moteurs et du nez de l’avion qui pourfend l’air.
Je remonte la paroi individuelle pour plus d’intimité

Le système de fermeture des hublots est identique à celui qu’on retrouve en First en en Business sur les A380 d’Emirates

D’abord un rideau translucide. Et si on appuie une nouvelle fois sur le bouton, une paroi opaque descend pour obscurcir totalement le hublot

Plus tard durant le vol, tous les hublots seront fermés en même temps d’un seul coup de bouton par l’équipage
Plus de 10.000 kilomètres nous séparent de la capitale argentine. Ca va en faire des miles prime et statut

C’est le chemin le plus court mais est-ce le plus confortable? De toute façon, on devra tôt ou tard traverser le Pot-au-noir

Le signal « attachez votre ceinture » est éteint, je me mets à l’aise. D’abord les chaussons qui sont fabriqués avec du matériau de très bonne qualité

J’ai besoin d’une chose dans la trousse de confort et elle est cachée là

De gauche à droite, la paire de chaussettes, le masque de sommeil et enfin ce que je cherchais: la charlotte pour les écouteurs

Une visite des toilettes s’impose.

Elles sont spacieuses et intègrent un hublot

Sous ce banc

Se situe le trône

C’est très design et le jeu de lumières est intéressant

Le sol fait carrelé

Quelques produits La Prairie

Rasoirs, brumisateurs Evian

Pratiquement les mêmes articles dans le tiroir inférieur

Et enfin, la table à langer rétractable

De retour en cabine, je constate qu’à l’exception du 3A, tous les écrans sont éteints.
Là où LH installe 8 suites, BA en installe 14.

Si vous n’avez pas de longues jambes, vous n’avez qu’à demander au siège ottoman de venir à vous

et voilà

N’attendons pas plus longtemps pour choisir un programme.

Si l’heure à destination est exacte, il ne fait pas zéro degré sur place. Le Flight Reporter spécial sur place me le confirmera. J’ai compté pas moins de 70 films en français

Andrea replace les bouteilles au centre de la cabine

Et amène une serviette chaude et parfumée

Je continue sur de bonnes habitudes, LPGS et eau plate à la menthe

Pour patienter, un amuse bouche composé de qui me semble être du homard avec des dés de tomate et de melon. C’est un mélange qui passe bien

Andrea souhaite savoir ce que je mangerai en plat principal. Mon choix s’est porté sur le Jarret de veau braisé au chou rave, purée de céleri au persil, champignons aux herbes et baies rouges.
Andrea fait la moue, elle me suggère de choisir un autre plat. Pour me dissuader, elle amène le plat non préparé et encore froid dans sa barquette en aluminium. La viande de veau ressemble à un aggloméré de chair et de gélatine. Je vais être sage et écouter mon hôtesse.
Je choisis alors le poulet nourri au maïs. Elle me répond qu’il est cuisiné de façon thaï, donc un peu épicé et que c’est le choix qu’elle aurait fait. Adjugé, vendu.
En attendant que sa collègue réchauffe et présente les plats au galley, Andrea commence à préparer les lits, le mien au 1A et celui de l’autre passager au 2K. Les matelas, duvets et autres oreillers sont disposés dans le placard dans le nez de l’avion

Dressage de la table. Andrea verse un peu d’huile d’olive dans la coupelle et amène différents types de pains chauds dans une corbeille.

Je suis étonné par la taille des couverts

Le pain au fromage est bon mais le pain à l’ail est trop sec et manque de saveur

Le dîner débute par le caviar. L’assiette est préparée devant le passager

Oignons hachés et citron

Blancs et jaunes d’oeuf, crème fraîche

Des toasts fraîchement grillés

Pas de vodka mais une autre coupe de LPGS

« Voulez-vous encore du caviar, mr indianocean? ». Ca ne se refuse pas

D’autres toasts sont préparés

On continue sur les entrées

Mosaïque de saumon et flétan au ponzu, wasabi et gingembre

Tomates au parmesan y croûtons

Tartare de boeuf mariné aux saveurs barbecue et nectarine grillée

Salade aux olives façon Mme Jack. Deux types de vinaigrette sont disponibles: au vinaigre balsamique ou au yaourt. Elles sont proposées dans deux fioles industrielles. Je ne vais tout de même pas la verser moi-même? Non, Andrea secoue la fiole pour mélanger les ingrédients et verse la vinaigrette balsamique

Est-ce que c’était bon? Verdict en photo. J’aime le poivron mais là, il y en avait trop

Andrea prépare le lit de l’autre passager, elle appuie sur un des boutons près du siège ottoman pour incliner le siège à 180°

Le geste est rapide et précis

.

.

Arrive le plat principal vanté par Andrea: Poularde nourrie au maïs au curry rouge, légumes sautés au wok et riz parfumé au jasmin. Je reste circonspect. Mais faisons confiance à Andrea et à son jugement

Je prendrai le Bordeaux rouge

Ce fut bon et épicé juste comme il faut. Mais pour être honnête, mis à part la qualité de la viande, ce n’est pas un plat qui transcende les sens. Il aurait à la limite sa place en classe Affaires.
On continue sur les fromages et desserts amenés sur un chariot

Comme dans un grand restaurant, la découpe est effectuée devant le passager

La collègue d’Andrea dépose la fiche de douane avec un stylo siglé de la compagnie

En dessert: tarte citron meringuée et sorbet à la framboise. C’est, avec le caviar, l’autre mets qui m’a plu

Et pour terminer, une petite infusion

Avec quelques pralines

La cabine est plongée dans le noir

Il est temps d’aller au lit

.

.

Une petite bouteille d’eau pour étancher la soif en cours de sommeil

Je cherche le masque de sommeil. J’en profite pour vous montrer le contenu de la trousse. dans la petite boîte blanche à côté du masque, les nouveaux Apple AirPods.

LOL, ce sont les bouchons pour les oreilles.
Andrea vient me souhaiter bonne nuit et m’informe que, puisque je souhaite prendre le petit-déjeuner, elle viendra me réveiller une heure trente avant notre arrivée à Buenos Aires. Bonne nuit !

Je me réveille finalement presque à la verticale de Sao Paulo

C’est bizarre de voir la carte à l’envers

La moitié du vol a été effectuée au-dessus de l’océan

Je remarque qu’une couverture a été posée sur l’écran du 3A. En la soulevant, je constate que le téléviseur n’est pas éteint. Délicate attention pour garder la cabine dans le noir

Retour à ma suite au 2A pour le petit-déjeuner
Serviette épaisse, chaude et parfumée

Dressage de la table, viennoiseries et toasts en corbeille, choix entre de la confiture et du nutella

Jus d’orange pressé et smoothie tropical au yaourt

Toute la carte du petit-déjeuner est amenée sur un chariot

A l’exception du muesli, je vais prendre un peu de tout

Des fruits frais

Un cappuccino

Du jambon de la Forêt Noire et du Bresaola della Valtelina, du gouda et du brie

Du saumon sauvage fumé

Andrea se propose pour une autre photo. Elle est adorable

Viennent ensuite les oeufs brouillés fraîchement préparés à bord. Ce n’est pas un petit-déjeuner très original mais les aliments sont de qualité et ça remplit le ventre pour la matinée.

Les œufs sont préparés à bord dans une poêle à frire

Andrea a défait les lits

Et a laissé le chariot au cas où nous aurions encore faim

Je pars aux toilettes effectuer un dernier débarbouillage mais Andrea m’informe que les deux cabines sont pour le moment occupées. Nous ne sommes pourtant que deux passagers. Bon ben, pour patienter, je discute avec mon hôtesse.
Elle m’apprend que les surclassements effectués à bord vers la First sont strictement interdits. « I can lose my job if I do that », dit-elle. Elle me raconte une anecdote où un monsieur qui voyageait en First dans une cabine pratiquement vide avait demandé à ce que sa femme enceinte (en Y) vienne le rejoindre à l’avant de la cabine. Andrea lui a répondu qu’il est uniquement possible d’échanger les sièges. Le monsieur a préféré rester à l’avant.
Un des WC se libère, elle vérifie d’abord que tout y est décent et m’invite ensuite à l’utiliser.
Le Boeing 747-800 achève sa traversée du Rio de la Plata. Les premières lumières de la capitale qui sommeille encore sont en vue

Help Jérôme, si tu peux apporter tes lumières

Pourquoi deux Buenos Aires? Parce qu’il y a l’agglomération urbaine, le Grand Buenos Aires qui compte plus de 14 millions d’habitants et la capitale Buenos Aires. C’est comme si on disait Paris et le Grand Paris. C’est bien ça, Jérôme?

Seraient-ce les mystérieuses cités d’or?

Andrea viendra remercier les passagers First personnellement et nominativement durant la descente finale. Une certaine Excellence du moyen-orient aura beau vous appeler Mamie, ce fut un excellent service. Suivra le CCP qui nous remercie d’avoir volé avec Lufthansa et nous souhaite une bonne journée

Boeing B777-300ER KLM est déjà arrivé. Avions bleus et blancs aussi bien chez KL que chez AR.

Il est 06H40 quand nous sommes les premiers à quitter l’avion.
Au pied du Boeing attend une hôtesse avec une pancarte LH First et nos noms sur une feuille de papier. Je me dis chouette, une escorte pour les passagers First vers la sortie. Ben non, elle va juste nous informer que le tapis de livraison des bagages est le numéro 4. Je ne vois vraiment pas son utilité.
Une fois le pied dans le terminal, je vois une autre hôtesse avec elle aussi une pancarte LH First mais avec uniquement le nom de l’autre passager First. J’écoute ce qu’ils se disent. Elle lui indique juste le cheminement vers le poste de police.
Lufthansa participerait-elle au plein emploi dans la région?

Mais bon, l’aéroport ne semble pas très grand et les formalités de police sont très vite expédiées. Il est 06H45 quand j’arrive au carrousel n°4 où ma valise sera la première à apparaître. Je suis au hall Arrivées noir de monde à 06H50, soit dix minutes après avoir quitté l’avion. Sur ce coup-là, chapeau EZE
Le parcours vers mon hôtel n’a pas été de tout repos malgré le fait que j’aie quitté l’aéroport avant 7 heures du matin et que EZE soit situé à à peine 25 kilomètres du centre ville.
Comme toute métropole à chaque matin, l’autoroute était engorgée et cerise sur le gâteau, le vice président des USA terminait sa visite officielle dans la capitale. Les rues menant vers mon hôtel étaient toutes fermées à la circulation. Il faut croire que les vice-présidents américains aiment aller là où je vais (cf. mon report SFO-CDG)
Outre le tango argentin, le pays est également connu pour sa bonne viande de boeuf. C’est avec un très grand plaisir que j’ai répondu à l’invitation du Flight Reporter local Jérôme pour déguster une excellente parrilla. Même si je n’ai pas beaucoup aimé les abats (désolé Jérôme), la viande était juste extraordinaire.

Oui, j’ai eu mal au crâne le lendemain matin (LOL). Merci cher ami pour avoir été mon guide