Avis du vol Air Baltic Amsterdam → Tallinn en classe Economique

Bonjour à tous !

Bienvenue sur ce second report de mon périple en direction de l'Estonie sur un week-end. Pour l'origine du routing, c'est dans le spoiler ci-dessous :




Le routing prévu donne donc finalement ça :

1. KLM KL1412 : LYS – AMS (Economy, B737-800) le 4 novembre 2017 => Par ici
2. airBaltic BT622 : AMS – TLL (Economy, B737-500) le 4 novembre 2017 => Vous y êtes
3. Easyjet EZY2668 : TLL – MXP (Economy, A319) le 5 novembre 2017 => Par ici
4. Hop! A54501 : MXP – LYS (Economy, ERJ145) le 6 novembre 2017 => Par ici


Ce second vol sera une totale découverte pour moi ! Première fois que je prendrais airBaltic, première fois que je prendrais un Boeing 737-500, et première fois à l'aéroport de Tallinn ! Ca sera également le plus long vol de ma vie (en distance du moins, le plus long en durée étant un Lyon - Lisbonne avec U2). Je n'ai en effet encore jamais eu l'occasion d'aller bien loin…

Au niveau de FR, c'est une petite exclusivité, la ligne AMS - TLL n'a jamais été reportée, sauf erreur.

En avant pour cette exclusivité !

Reprenons le récit là où nous l'avions laissé, c'est à dire devant le FIDS indiquant mon vol à l'heure en porte B05. Notons qu'airBaltic fait un tir groupé à AMS, ses trois vols de la journée au départ d'AMS vers les 3 capitales baltes partent tous à 10h20 !



Si vous avez attentivement lu le FR précédent, vous vous souvenez sans doute que je n'ai pas pu choisir mon siège ni à l'OLCI ni au comptoir à LYS, pour mon vol Amsterdam - Tallinn, et que je me retrouve en 11B, en siège du milieu donc.
Avec assez peu d'espoir, je vais à une borne correspondance pour voir si le fait d'être à AMS change quelque chose à mon problème. La borne se sent obligée de me répondre en imprimant ceci :



Désabusé, je suis donc le cheminement vers les portes B, avec une vue un peu masquée sur les appareils présents sur le tarmac…



Arrivé au-dessus du PAF, je suis plutôt content de rester dans l'espace Schengen ! La queue remonte bien loin… Comme quoi, AMS peut faire aussi peur que CDG !



Reprenons notre chemin…



Arrêt rapide aux WC : Rapide parce qu'une queue est présente côté hommes, tous les box sont occupés sauf un qui est bouché et déborde… Décidément, AMS n'est jamais très propre quand je passe…

Je repars donc, et 12 minutes après être sorti de l'appareil, j'arrive au niveau de l'escalier pour les portes paxbus de l'aile B de Schipol.



Petit coup d’œil dehors… Décidément, tout est bleu au royaume de KLM ! Au fond, on aperçoit (difficilement) mon appareil qui arrive de Tallinn.



Je descends ensuite au niveau inférieur, pour aller voir si le comptoir d'embarquement peut m'aider pour mon problème de place… Les agents ne sont pas encore là. Beaucoup de monde dans cette partie du terminal, où les embarquements KLM se suivent de près (vu qu'il n'est pas nécessaire de libérer la porte avant d'embarquer le vol suivant). Il y a cependant suffisament de sièges, et un petit espace snack/Relay (enfin équivalent Relay), ainsi que des WC qui sont ici propres. Plutôt agréablement surpris donc, d'habitude les portes des embarquements par bus sont les moins bien loties…



Après un petit tour de ces quelques portes et un appel à Madame pour l'informer que je suis en terres bataves, le personnel Swissport, qui gère l'embarquement d'airBaltic, arrive en porte ! Dès qu'elles ont fini de s'installer, je vais expliquer mon cas et demander si elle peuvent me changer de siège, avec si possible quelque chose côté couloir. L'agente cherche quelques instants… Et me demande si une place en issue me conviendrait ! Mais tout à fait Thierry Madame !

Après avoir remercié chaleureusement l'agente, je me retrouve donc en possession d'un BP beaucoup plus convenable :



L'heure de début d'embarquement est prévue dans une dizaine de minutes, mais j'ai à peine le temps de passer un coup de fil que j'entends déjà l'appel pour l'embarquement pour Tallinn pour tous les passagers. Ca étonne visiblement tout le monde car personne ne se lève initialement. Comme je suis à deux pas de la porte, je passe dans les premiers et embarque dans le bus qui patiente devant la porte, avec un 737-800/900 qui repousse. A noter que comme partout à AMS, on embarque en scannant soi-même son billet sur une borne, les agentes ne sont présentes que pour les passagers qui ont du mal à passer leurs billets… Je n'aime pas trop cette déshumanisation (même si je conçois bien que pour le personnel en porte c'est pas forcément passionnant de scanner 150 BP en devant garder le sourire).



Après quelques minutes, le bus est (très) plein, et nous partons vers les parking. Nous arrivons au pied de l'appareil à 9h50, soit 30 minutes avant le départ prévu. A l'ouverture des portes, on retrouve l'habituelle course vers la porte. J'en profite pour prendre cet "instant nez". Je voyagerai donc aujourd'hui sur le 737-500 YL-BBM, un vieux pépère qui a fait son premier vol exactement 5 mois après ma naissance ! Tout cela ne nous rajeunit pas… Il a réalisé la première partie de sa carrière chez United Airlines, jusqu'en 2004, avant de passer deux ans chez Canjet. L'appareil rejoint ensuite airBaltic en 2007.



Vérification faite, il y a bien un réacteur (désolé pour la surexposition).



Au dernier moment, je me rappelle de faire un instant porte, par conséquent un peu tardif…



L'accueil à bord est très souriant, la PNC en porte est équipée d'une chaude doudoune, on sent que l'hiver approche dans les pays baltes ! Je note au passage que ce sera une femme aux commandes. Je ne sais pas si j'étais particulièrement inattentif auparavant, mais je n'avais jamais noté de présence féminine dans les cockpits de mes vols avant cette année.

Arrivé à ma place, accueilli par la PNC placée au rang 10 (second rang en issue de secours) avec un grand sourire, je constate avec plaisir que le rang 9 n'est composé que de deux sièges, le C (où je suis) côté couloir, et le A au milieu. Étant donné qu'au comptoir d'embarquement, l'agente m'avait proposé également la place 9A si je le souhaitais, cela veut dire que je serai bien seul sur ma rangée.

L'issue de secours, avec le siège manquant.



Je ne sais pas toujours déterminer si un plafonnier est ancien ou récent, mais vu la tête des boutons ici, je pense ne pas trop m'avancer en disant qu'il est plutôt d'époque ! Par ailleurs, si quelqu'un sait à quoi correspond le "C <=|=> B" sur la paroi à gauche… :)



Comme je suis en issue, le pitch est plutôt bon ! (Et la luminosité pose toujours problème pour mes photos visiblement)



Mais le pitch du siège 10A est encore mieux…



A ce moment, je remarque que la PNC est à côté de moi et me regarde un peu bizarrement faire mes photos… Je reste un peu plus discret pour le moment par conséquent (toutefois, elle ne me fera pas de remarques de tout le vol !). Elle vient me demander de prendre connaissance de la fiche de sécurité des issues de secours, ce que je fais avec attention… Tout en sortant également la lecture fournie par la compagnie, qui met ce mois-ci en valeur la capitale polonaise… J'avais déjà suffisamment envie d'y aller avec les bonus des FR de Benoit75008, n'en rajoutez pas une couche !



On y apprend quelques statistiques sur les vols airBaltic… Je ne sais pas d'où sort l'affirmation "N° 3rd in the world" pour la ponctualité, mais 85% de vols à l'heure me semble assez faible… Toutefois j'apprécie bien ces petites infos.



Le réseau airBaltic, assez dense en Europe, et centré sur Riga. A noter une nouveauté intéressante, une liaison Riga - Abu Dhabi, pour proposer des vols en correspondance sur Etihad. Bon par contre, 6 heures en CS300, il faut être motivé ! :)



Il y a également le programme des vols, chose que j'apprécie beaucoup et que l'on trouve de moins en moins !



Et pour finir, la flotte… D'ici quelques années, les Q400 et les Boeing airBaltic disparaitront (d'ici à environ 2020 à priori), remplacés par du CSeries et éventuellement des Embraer E-jet E2.



Pendant ce temps, le deuxième bus a amené les derniers passagers, la cabine J à l'avant de l'appareil restera vide. Je note de loin qu'il y a des cartes postales représentant les CS300 à disposition sur des présentoirs en J, mais j'oublierai par la suite totalement d'en demander une… L'embarquement est terminé à 10h15, la pilote annonce 1h55 de vol. Les démonstrations de sécurité sont réalisées manuellement, forcément, accompagnée en anglais.

En attendant la mise en route, le dossier du fauteuil Recaro, avec pochette intégrée.



Finalement, nous mettons en route à 10h28 et partir à 10h30, sans repoussage puisque nous sommes au parking. Peu de roulage, mais nous ne décollerons toutefois qu'à 10h39, cinq appareils décolleront avant nous…

Pendant la montée, je consulte le catalogue du BoB, qui n'est pas donné, en plus le visuel ne donne pas spécialement envie (bon au moins on sait à quoi s'attendre) !



Pour les amateurs, il y a même du whisky-coca !



Par contre, le site airBaltic propose des menus à précommander, à des tarifs plutôt intéressants ! J'essaierai une prochaine fois sans doute, pour voir ce que ça vaut.



Le cockpit annonce notre altitude de croisière, 37.000 pieds, et de possibles turbulences en fin de vol.
Et là, soudain, tout à coup, j'aperçois un appareil à nos côtés ! Ni une ni deux, je tente un premier air-to-air, sans appareil photo correct ni zoom optique, ça donne donc le plus dégueulasse air-to-air de ce site (mais c'est l'intention qui compte).



Pour ceux qui n'auraient pas réussi à deviner ce qu'est cette tâche, c'est un 737-800 Ryanair reliant Stansted à Copenhague.

De l'autre côté du couloir, ma voisine au 10D dort depuis le début du vol, elle adoptera toute sorte de positions (genoux contre le dossier du siège de devant, pieds sur le bord de son siège, pieds sur les accoudoirs de devant, pieds sur le siège du milieu resté libre…), à se demander si elle ne fait pas un "Sleep Report" en testant tout au maximum des possibilités…

Son voisin de devant adopte une autre technique, lui.



Pendant ce temps, le service BoB commence, qui aura très peu de succès, à part quelques bières. J'attends la fin du service pour aller visiter les latrines, qui sont particulièrement propres et sentent bons, malgré l'utilisation intensive.



La cabine, vue du fond de l'appareil. Elle fait vraiment petite en longueur…



De retour à ma place, le ciel se dégage légèrement en bas (et mon téléphone persiste à faire la mise au point sur les nombreuses rayures du hublot).



Étant donné que j'ai la rangée pour moi, je m'étale un peu sur les deux sièges. Etonnament, et bien que les sièges soient fixes, l'assise du siège en C est un peu plus avancée que la B. Je ne sais pas si c'est le siège qui a souffert un peu ou si c'est "normal"…



Le vol continue tranquillement, des turbulences secouent la cabine à 13h05 heure locale, juste avant que la descente ne commence, à 13h10. L'atterrissage est annoncé dans 25 minutes.

Alors que nous descendons, les hublots s'embuent rapidement, rendant encore plus compliqué de faire des clichés…



A l'heure dite, 13h35, nous touchons terre ! Le roulage à Tallinn est plutôt court, et à 13h39 nous arrivons en porte. Vu du tarmac, l'aéroport semble plutôt calme.



Quelques minutes après l'arrivée en porte, à 13h45, je suis déjà dans la passerelle, au sol plutôt… jaune.



On arrive au même niveau que les départs, mais il n'y a pas plus foule ici que sur le tarmac. Plusieurs voitures sont en exposition dans le terminal, à côté de magasins de souvenirs estoniens… Je passe rapidement dans le terminal, mais il semble plutôt agréable. J'aurais de toute façon plus de temps pour m'y intéresser au retour…



Petit détour par les WC, où non seulement il y a une double patère, élément indispensable selon moi à tout aéroport digne de ce nom, mais également une information totalement inutile, et donc indispensable à savoir, sur l'escrime. Sinon, c'est moyennement propre, et surtout un peu surchargé, seulement 3 WC dispos directement sur le cheminement direct pour la sortie.



Reprenons notre cheminement, direction la salle des bagages, juste après les portes anti-retours…



A la sortie de cette salle, des policiers de la PAF regarde passer tous les passagers, et n'en arrêteront qu'un seul, le passager juste devant moi dans la photo précédente. Une fois passé cette étape, on se retrouve dans la plutôt petite zone landside…

Les taxis sont juste en face, j'en prendrais un pour la gare, située à tout juste 8km, pour 8€45… Raisonnable.



Après cela, je prendrai un train pour Rakvere (après avoir un peu visité le centre de Tallinn à pied).

C'est ici que je vous laisse. On se retrouve dans le week-end pour la première étape du retour, avec en bonus quelques photos de la charmante cité qu'est Rakvere…

Comme d'habitude, la trajectoire suivie par le vol, vue sur Flightradar :



N'hésitez pas à commenter, à bientôt !