Avis du vol entre Tallinn et Milan en classe Economique avec easyJet

EZY

U2 - easyJet

Vol effectué le 05 novembre 2017
EZY2668
19:05 03h 05m 21:10
Appareil Airbus A319
Classe Economique
Siege 07C
Kethu
470 · 95 · 17 · 11

Bonsoir à tous :)
Et bienvenue sur ce troisième report, premier segment de mon retour vers Lyon depuis l'Estonie… Pour en savoir plus sur l'origine du routing si vous n'avez pas lu le premier épisode, c'est dans ce spoiler :


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À l’origine de ce voyage, ma douce et tendre qui part effectuer un service volontaire européen à Narva, à la frontière Estonie/Russie (côté estonien, heureusement), d’octobre 2017 à juin 2018. Elle trouvait visiblement l’Autriche encore trop proche de Lyon (et de moi ?) !
Bref, afin de la voir, et n’ayant que peu de congés (voir quasiment plus du tout), il me faut une solution pour optimiser mon temps sur place tout en partant au plus tôt le vendredi à 18h30-19h (ou samedi matin), et en revenant au plus tard le lundi matin avant 8h à LYS.
Pour simplifier le tout, j’ai toujours en tête l’accession au statut Silver chez Flying Blue, pour lequel il ne me manquera que 2 vols. Je ne reste pas non plus bloqué sur ce point, étant donné le peu de liaisons vers Tallinn (et surtout la faible fréquence sur ces dernières).
Le trajet aller est assez facilement trouvé, puisque, que ce soit en partant le vendredi soir ou le samedi matin, il n’y a pas de possibilité d’arriver à Tallinn avant midi : Le plus tôt possible que j’ai trouvé est une arrivée à TLL à 12h30 avec LH via MUC (une nuit sur place). Le samedi matin, c’est AF/KLM qui me propose la meilleure solution, grâce au partage de codes avec airBaltic depuis Amsterdam vers Tallinn.
Ces deux solutions sont celles que je retiens pour le moment, avec une préférence nette pour la solution KLM, qui n’implique pas une nuit de correspondance dans un aéroport, et donc les frais qui vont avec (je ne suis pas fan de la nuit passée sur une banquette d’aéroport).
C’est pour le retour que ça se complique : AF/KLM ne propose en effet pas grand-chose le dimanche, si ce n’est un départ le matin vers 7h de Tallinn, ce qui n’est pas vraiment terrible pour profiter de mon week-end sur place.
Lufthansa est un peu plus convaincante, avec un départ à 18h10 sur un TLL-FRA-MUC-LYS, avec là encore une nuit sur place à MUC, mais une arrivée un peu tardive à LYS le lundi matin (8h10).
Afin de trouver la meilleure solution, je regarde finalement tous les départs prévus le dimanche de Tallinn après 15h et essaie de trouver ensuite une solution pour rallier LYS avant le lundi 8h. Je vois une autre solution consistant à faire un TLL-WAW avec Lot, puis un WAW-CDG-LYS avec AF, qui a l’avantage de m’éviter une nuit d’escale (donc avec hôtel), mais qui coûte malgré tout assez cher et qui fait partir un peu tôt à mon goût.
Finalement, à force d’essayer les différentes solutions possibles (sans comparateur de vols, j’adore chercher par moi-même), je tombe sur un vol plus intéressant : Easyjet relie Tallinn à Milan Malpensa, avec un horaire (en période hivernale) très tardif : Départ à 19h05 de TLL pour arriver à 21h10 à MXP, au tarif de 74€. Un peu cher pour du low-cost, mais ça me semble un bon plan, puisque je sais que Hop! propose une liaison matinale entre MXP et LYS. Vérification faite, il y a bien un vol Hop!, départ 6h40 de MXP pour arriver à 7h40 à Lyon.
Avec un billet open-jaw (multidestination pour les anglophobes), Air France me propose le LYS-AMS-TLL/MXP-LYS pour 188€, plutôt raisonnable (de mémoire la solution Lufthansa AR était entre 300 et 400€, sans les nuits d’hôtel à MUC). Avec la nuit à Milan (au Moxy Terminal 2, qui impliquera un transfert de bon matin vers le terminal 1) à 71€, je reviens à 333€ le week-end de moins de 30 heures sur place, sans compter les frais en Estonie. Bref, avoir une copine, ça coûte cher.

Le routing prévu donne donc finalement ça :
1. KLM KL1412 : LYS – AMS (Economy, B737-800) le 4 novembre 2017 => Par ici
2. airBaltic BT622 : AMS – TLL (Economy, B737-500) le 4 novembre 2017 => Par là
3. Easyjet EZY2668 : TLL – MXP (Economy, A319) le 5 novembre 2017 => Vous y êtes !
4. Hop! A54501 : MXP – LYS (Economy, ERJ145) le 6 novembre 2017 => Par ici
Pour ce vol, une nouvelle exclusivité pour FR, puisque la ligne Tallinn - Malpensa n'a jamais été reportée. Et de mon côté, ça sera (à nouveau) le plus long vol de ma petite vie, et également une découverte de Milano Malpensa.


Allons-y, Alonso !


Tout juste arrivé de Rakvere par train, je comptais initialement visiter un peu Tallinn à pied. Sauf que j'ai passé 4h à déambuler dans Rakvere (et croyez-moi, on en a fait le tour en beaucoup moins de temps que cela - d'ailleurs je vous proposerai un bonus sur cette ville en fin de report), qu'il pleut et que le vent est particulièrement glaçant. Je n'ai donc aucune envie de me promener, et prends un taxi pour aller à l'aéroport, même si le décollage de mon vol est prévu dans un peu plus de 3 heures.
Petit aparté : Je prends un taxi tout simplement parce que je n'ai pas étudié les transports publics et ne sait donc pas où prendre le bus ou tram pour l'aéroport, et que vu la météo, je n'ai pas envie de chercher ça. D'autant plus que le taxi ne me coûtera "que" 8€55, ce qui est somme toute très raisonnable (le tarif kilométrique est à 0,69 centimes du kilomètres, donc forcément…).
Bref, j'arrive à 16h10 à l'aéroport, et après avoir quitté mon taxi, je file dans l'aérogare me mettre au chaud et à l'abri.
Aussitôt entré, ce FIDS nous informe que Tallinn n'est pas un aéroport très fréquenté, et que Lot accumule 1h40 de retard sur son vol vers Varsovie ! Mon vol est quant à lui prévu à l'heure.
Juste avant que je ne prenne la photo, la télévision entre les deux FIDS affichait fièrement "Tallinn : Cosiest airport in the world". Nous allons vérifier ça…


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Je file immédiatement visiter les WC. Ils sont petits, pas très propres, et seulement trois box sont disponibles, dont deux occupés. Malheureusement, il est bouché, et dans les deux autres box il y a deux jeunes estoniens qui s'amusent grandement à faire un concours de bruits corporels… Chacun son truc, mais je doute que l'état des sanitaires soit correct après leur départ, et je ressors donc sans attendre.
La zone landside est peu large, mais s'étire tout en longueur. Dans mon dos, la zone arrivée, devant moi la zone de check-in, et enfin tout au fond l'entrée du PIF.


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Je m'avance vers le PIF, et arrive devant le check-in Easyjet. A droite, on peut noter une zone d'attente avec des fauteuils qui semblent plutôt confortable, et à la mezzanine les sièges de la zone restauration, qui offre une vue sur le tarmac.


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Je vais directement au PIF, où le personnel est plutôt souriant. Ca semble avoir été refait récemment, et c'est plutôt bien fait, puisque pour chaque ligne de contrôle bagages, il y a 5 "postes" où les voyageurs peuvent défaire leurs sacs et déposer liquides et électroniques dans les bacs avant de pousser ces derniers sur le tapis roulant. On ne finit donc pas coincé derrière une personne qui passe 5mn à vider son sac, on peut doubler sans problème, et le bagage suit (en soit, ce n'est pas une première mondiale cette organisation, mais on ne la voit que trop peu pour le moment). Notons la moquette au sol, très agréable je trouve.


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Comme dans tout aéroport refait récemment, juste après le PIF, c'est duty-free obligatoire. Je ne suis pas fumeur, mais ma famille oui, j'en profiterai pour faire quelques achats (une cartouche de Chesterfield rouge à environ 30€, ça ne se refuse pas. Je vous rappelle que fumer tue :P ).


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Après avoir dépensé 79€ pour la santé de ma famille (je dois avouer qu'il y a aussi des Haribo là-dedans, je suis un grand enfant :D ), on arrive devant cette vitrine où sont accrochées des cartes postales de voyageurs. Cette idée avait déjà été illustrée dans un précédent FR (d'opoman si je ne dis pas de bêtise), et je la trouve très sympathique ! On y trouve des cartes d'un peu partout dans le monde, adressée à l'aéroport… Bon, par contre la plupart étant écrites en estonien, je ne pourrais pas vous relater ici ce qu'un voyageur trouve à raconter à un aéroport dans une carte postale !


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Pour les portes d'embarquement, c'est par ici ! On retrouve la Cadillac que j'avais croisée la veille, ainsi qu'un stand Samsung. Juste à gauche, hors champ, une nouvelle Scénic est également présente. Ma mémoire me joue des tours mais il me semble bien qu'il y avait également un autre modèle exposé… Bref, en Estonie, on aime bien les voitures visiblement…


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On va pouvoir passer à la partie "cosiest airport in the world", qui, même s'il y a des choses à améliorer (les WC, pour ne citer que le plus gros problème), est plutôt vrai de ce que je constate ! Le terminal est tout en longueur, assez petit, seulement 18 portes d'embarquement situées de part et d'autre de cette grande allée parquetée que je trouve assez agréable. Les boutiques sur les côtés sont plutôt sympathiques, et il y a quelques petites choses sympas… Tout au bout de l'allée est situé le poste PAF, et derrière celui-ci les portes pour les vols hors Schengen (vers la Russie notamment), que l'on ne verra pas en photo dans ce FR puisque je me rends compte que j'ai oublié de l'immortaliser.


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Je disais donc, de petites choses sympas, comme ce pelliculage forestier #visitestonia, ou l'aire de jeu pour enfants sur la gauche avec ce "château" où plusieurs gosses s'amusaient…


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… Cette petite salle de sport avec vélos d'appartement, elliptiques, et autres instruments de torture (désolé pour la photo floue), ainsi qu'au premier plans ces piles de tapis/coussins qui ont sans doute aussi une utilité ludique.


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Ou encore, au fond du terminal Schengen, ces "oeufs" pour dormir (du moins si l'on n'est pas claustrophobe), cette table de ping-pong où deux employés de l'aéroport se livrent à une bataille acharnée, ou encore, hors champ sur la gauche, un jeu d'échecs géants. On trouve également un piano, mais ça devient un "must-have" pour tous les aéroports j'ai l'impression.


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Bref, le terminal est petit, mais il y a de quoi faire !
Au passage, un CRJ900 Nordica qui attend sagement ses passagers.


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Ce n'est pas tout ça, mais j'ai fait le tour de l'aéroport, et mon vol est prévu à décoller dans 2h20. Que faire pendant ce temps ? Allez tester le salon Business de l'aéroport, pardi ! Le salon, déjà reporté par opoman, est en effet accessible à tout voyageur prêt à payer 30€. Je n'ai pas craqué pour des surclassements ou des salons depuis bientôt deux mois, il ne faudrait pas que je perdre mes bonnes habitudes !
Pour accéder au salon, il faut revenir au début de l'allée, juste à la sortie du duty-free post-PIF, et emprunter cet escalier pour le moins peu engageant. Arrivé en haut, il faut prendre la porte sur la droite, et l'on est accueilli par une des deux sympathiques hôtesses du salon, qui, après m'avoir délestée de 30€, me souhaite un bon séjour dans le salon.


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Après avoir posé mes affaires sur un fauteuil libre, commençons le tour du salon, par ce présentoir à presse, situé directement derrière le comptoir d'accueil, qui a une offre assez limitée, et principalement en estonien. Je continue mon chemin.


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Juste à ma droite se trouve le stand à alcools, qui est assez limité également. On y trouve, outre les jus de fruits en carafe, de la vodka, du whisky, du cognac, une bouteille de vin blanc et deux bouteilles de rouges (un autrichien, et un espagnol). Moi qui ne jure que par le Martini en apéro, c'est raté… De toute façon, je n'ai pas bu du tout depuis le petit déjeuner (donc 8 heures auparavant), et mangé uniquement deux petits sandwichs KLM, donc mieux vaut ne pas commencer par l'alcool à jeun.


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Après tant d'alcools, il est possible de se faire un petit café bien serré. Ou de boire de l'eau, selon la technique.


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Derrière ce présentoir, on trouve un présentoir de fruits de saison (poires, pommes), ainsi qu'une vitrine réfrigérée proposant différents snacks salés : sandwichs, tartines, croissants fourrés, salades… A côté mais hors champ, une sélection très limités de snacks sucrés ainsi que l'armoire à softs (Coca, Fanta, Sprite, le tout en bouteilles en verres, un plus indéniable selon moi). De l'autre côté et toujours hors-champ, de la soupe.


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Enfin, on termine ce tour de l'offre de restauration par le buffet à salade, avec des courgettes grillées, des poivrons, du poulet, de la salade (logiquement), des tomates cerises, du concombre, une salade de pommes de terre et une autre de boulgour, des olives, et pour accompagner tout cela une vinaigrette et du parmesan.
Les deux hôtesses du salon font des tours très régulièrement pour ramasser les restes, et pour réapprovisionner.


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Je retourne à ma place, accompagné d'une petite sélection, avec un petit sandwich au jambon (moyen), un sandwich au saumon (pas mal), une tartine crème - hareng sur pain noir (bon), des tomates cerises, du poulet et du parmesan rapé (classique mais toujours bon). J'ai aussi pris cette espèce de salade de chou rouge, et d'autres choses que je n'ai pas réussi à déterminer, le tout lié avec une crème un peu insipide. Je n'arriverai pas à en finir plus de 3 cuillères. Je n'aime pas gaspiller mais c'était assez mauvais… (à mon goût du moins). Pour accompagner cela, je reste un traditionnel Coca pour le moment, histoire de me réhydrater.


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Au bout du premier sandwich, je ne parviens plus à me retenir. Me voilà revenu avec un verre de ce vin rouge autrichien, qui me rappelle de bons souvenirs passés dans ce pays l'année dernière… Le vin est plutôt agréable, rien d'exceptionnel, mais il se laisse bien boire et passe sans arracher la gorge, une chose plutôt appréciable. Je n'en attends pas plus d'un vin proposé dans un salon estonien de toute façon !


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A ma gauche, des petites tables pour ceux qui préfèrent manger attablés, un petit bar où il est possible de recharger son appareil tout en contemplant le ballet des avions sur le tarmac (plutôt réduit, le ballet, à Tallinn). A droite de cette zone, la porte vitrée donne sur la terrasse qui, lorsqu'il fait un peu plus de 3° et un peu moins humide, comporte aussi des chaises et des tables. Mais actuellement elle ne sert qu'aux fumeurs…


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Devant moi, d'autres fauteuils, un peu d'offre presse et une TV branchée sur Euronews en sourdine.


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Plusieurs sujets tournent en boucle, principalement sur la visite de Trump en Asie (au Japon lors de ce FR)… Où il distribue visiblement des photos de lui-même ?


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Ou bien, et plus intéressant à mon goût, que des dessins de Hergé sont mis en vente. Le petit reporter belge a plus d'allure !


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En prenant ces photos sur mon téléphone, tout en étant connecté au wifi de l'aéroport (qui fonctionne très bien au passage), je remarque avec surprise qu'il m'est visiblement possible de caster sur les télés Samsung… Je n'essaierai pas, mais ça m'a furieusement démangé ! (Mon téléphone est à l'heure française, d'où le "16h09", il est bien 17h09 en Estonie)


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A ce moment, un groupe de russes très bruyants arrive au salon. Le salon étant assez petit, j'espère de tout cœur qu'ils ne vont pas rester. Heureusement, ils n'ont visiblement pas accès au salon avec leurs billets, et l'admission à 30€ par tête les a visiblement refroidi, et ils redescendent dans le terminal après s'être un peu énervés contre les hôtesses. Bande de moules à gaufres…
Je me décide enfin, rien que pour vous, à affronter les éléments et sort sur la terrasse, battue par le vent et la pluie. Ca fait tristounet, mais on est de nuit et en hiver.


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Sur le tarmac, quelques oiseaux sont présents.


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On y trouve ES-ATA, un ATR72, qui arrive tout juste de Vilnius. L'appareil appartient à Regional Jet, une filiale de Nordica, la nouvelle compagnie nationale estonienne après la faillite d'Estonian Air en 2015. Lot possède 49% des parts de Nordica, qui effectue la majorité de ses vols sous code LO. La particularité des ATR72 de Regional Jet est que la plupart sont loués à SAS pour son réseau régional. Celui-là vient tout juste de revenir au service de Nordica, il est en effet revenu de sa base temporaire de Copenhague la veille après plus de deux mois chez SAS. C'est ici sa première rotation depuis son retour.
Derrière lui, ES-ACG, CRJ900 Nordica, qui revient d'Oslo et repartira bientôt à Münich.
Et enfin, derrière, un Fokker 100 Carpatair affrété par Nordica, qui arrive d'Amsterdam et se prépare à repartir vers Bruxelles.
Je rentre vite au salon, c'est pas qu'on se les pèle mais un peu quand même ! Au passage, je passe chercher un peu de snacks sucrés au buffet. Voici donc l'intégralité de la gamme sucrée disponible :


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Nous avons là un friand à la crème, et un friand à la fraise. Voilà voilà. C'est pas mauvais mais franchement peu de choix en desserts… Quelques muffins même industriels, ça coûte pas grand chose et ça fait toujours un peu plus de choix.
Jetons un oeil à Flightradar pour voir si le vol aller depuis Milan est prévu à l'heure :


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Bon, ça va, il est même plus qu'à l'heure ! (Cela dit, pas étonnant, Easyjet a souvent tendance à rajouter 5 ou 10 minutes dans ses horaires pour améliorer sa ponctualité…)
Passons faire un petit tour aux sanitaires. Pour cela, il faut passer devant le comptoir d'accueil, et c'est juste après ! Notons à gauche une penderie pour les voyageurs. On trouve également une douche dans ce salon (la petite porte à droite de la porte des WC), mais je n'ai pas eu l'occasion de la tester.


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Les WC sont tout à fait propres. Le sanitaire du milieu est condamné, mais vu la taille et la fréquentation du salon, ça ne gêne pas trop…


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Et surtout, il y a possibilité de faire l'instant double patère, indispensable selon moi !


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Alors que je ressors des WC, il est 18h00, mon vol doit décoller dans une heure et quelques et l'appareil n'a même pas encore atterrit, mais déjà résonne dans les hauts parleur l'annonce de début de l'embarquement ! Ou plutôt du pré-embarquement, cette détestable manie d'Easyjet…
Je ne me presse pas et vais finir mon verre et mes desserts, avant de me diriger tranquillement vers la porte d'embarquement. La queue n'y est pas trop longue, une vingtaine de personnes devant moi tout au plus… (j'aime beaucoup la sellerie des sièges, au passage).


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Et là, joie du pré-embarquement dans un aéroport qui n'est pas adapté… Nous attendons dans les escaliers.


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Au bout de quelques minutes, une agente vient ouvrir une porte pour nous permettre d'avancer dans l'antichambre du tarmac… Et nous attendons à nouveau, en formant cette belle file, sauf que maintenant on est dans un endroit non chauffé…


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Après une dizaine de minutes à attendre, l'agente revient pour nous dire de nous serrer parce qu'il n'y a toujours pas assez de place pour faire entrer tout le monde. Enfin, nous dire est un bien grand mot, elle utilisera visiblement le seul mot d'anglais qu'elle connait, à savoir "move !" hurlé en pointant le fond de cette salle où on se les gèle. Tant pis pour le respect de la file et des personnes arrivées en premier, on se tasse au plus près des portes en mode métro en heures de pointe. Au moins ça réchauffe…


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Finalement, 20 minutes après mon arrivée en porte, à 18h30, les fauves sont enfin lâchés. Et c'est là que la notion de "speedy boarding" d'Easyjet m'amuse le plus, car avec le tassage en règle que nous avons subi, la file speedy boarding initialement matérialisée par des barrières "filoguides" a disparu (des passagers ont repliés le filoguide), et à l'ouverture des portes donnant sur le tarmac, ils ne sont plus les premiers à passer… Leur seul avantage aura donc été d'attendre 15 minutes de plus que les autres dans les escaliers puis dans le froid.
Etant donné que tout le monde en a marre d'attendre, c'est une véritable bousculade qui se crée pour passer la porte. L'appareil se trouve de l'autre côté du terminal, nous passons donc dessous le terminal, certains passagers courent carrément pour doubler tout le monde, certains sortent du cheminement prévu pour aller au plus court… Bref, un magnifique bordel. Désolé pour la photo floue.


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La pluie s'est heureusement quasiment arrêtée, seule une fine bruine tombe maintenant… J'embarque par l'avant de l'appareil, étant au rang 7.


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Je monte à bord, et suis accueilli par un jovial "buonasera" du CCP ! L'équipage commercial est en effet italien, puisque l'appareil est basé à Milan. Direction ma place, la 7C, que j'ai sélectionnée afin d'être côté couloir (sur un vol de 3h, qui plus est de nuit, je veux pouvoir me déplacer sans problème), et aussi d'avoir un hublot plutôt bien aligné de manière à le voir de mon siège même avec deux voisins. Pour le moment, personne à côté. Mais le pitch est limité…


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… Mais en même temps, sur une low-cost, on reste dans le raisonnable, mon mètre 85 rentre, c'est le principal.


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La moquette est nettoyée…


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… Et devant moi, une publicité pour vendre les espaces publicité chez Easyjet est accrochée sur la têtière du siège de devant.


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Deux estoniennes arrivent à côté de moi pendant l'embarquement, elles discuteront un peu au sol, et dès l'appareil en l'air s'endormiront jusqu'à Milan… Au moins je serai au calme !
L'embarquement est terminé à 18h40, soit 25 minutes avant l'heure de départ prévue. Le CCP court dans tous les sens pour trouver de la place pour les derniers bagages cabine, et regrouper des passagers (la cabine est en effet quasiment pleine, mis à part les sièges "Plus"), puis réalise une annonce de bienvenue en italien puis en anglais, suivie de la même (du moins je suppose) en estonien, mais cette fois enregistrée. Dans la foulée, les consignes de sécurité sont lancées en italien, alors que l'équipage n'est pas encore prêt à les réaliser… Au bout de 30 secondes, elles seront coupées.
Deux minutes après, elles sont relancées, les PNC se préparent… Et finalement à nouveau coupées.
Le pilote prend alors la parole pour nous annoncer que le contrôle aérien nous retient au sol jusqu'à 19h, et que nous allons donc patienter 15 minutes. Ca valait le coup de lancer le pré-embarquement 1h05 avant l'heure de départ prévue si c'est pour attendre un quart d'heure ensuite !
Puisque les démos n'ont toujours pas été réalisées, je consulter la notice de sécurité placée dans la pochette devant moi.


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Rien de bien passionnant. Je me retiens de consulter le magazine de bord, je garde ça pour le vol. A la place je regarde un peu la cabine… De ce que j'ai entendu dans la salle d'attente et pendant l'embarquement, la grande majorité des voyageurs est locale, j'entends assez peu d'italien et encore moins d'autres langues.
A 19 heures, alors qu'un Q400 arrive à côté de nous, nous repoussons enfin, et les démos de sécurité sont enfin réalisées ! Un PNC nous annonce 3 heures de temps de vol, ce qui me parait bien long (le temps prévu bloc à bloc est de 3h05). Étant donné que le décollage se fait vers l'ouest, il nous faut remonter tout le taxiway le long de la piste (le terminal est en effet situé à l'extrémité ouest de la zone aéroportuaire). La cabine est plongée seulement à moitié dans l'obscurité, mais de toute façon il n'y a rien à voir dehors… Nous décollons à 19h15, après un roulage qui a paru durer une éternité pour un si petit aéroport. A peine le temps d'apercevoir les lumières de Tallinn du côté droit de l'appareil que nous traversons la couche nuageuse, pour arriver quelques minutes plus tard dans le ciel noir.
La montée secoue légèrement, ce qui visiblement berce ma voisine vu qu'elle se met à ronfler… Dès l'extinction de la consigne lumineuse, c'est la ruée vers les WC ! En même temps, ça fait bientôt 1h30 que les premiers passagers ont pré-embarqués…
Allez, histoire de s'occuper, on va regarder le contenu de la pochette ! Magazine, doggybag, BoB Bistro, BoB Boutique…


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Alors que le service BoB commence, voici la carte :


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Une offre "Menu" est également proposée…


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Dans l'ensemble, je trouve le BoB pas donné. Et contrairement à airBaltic, la pré-commande sur internet ne semble pas plus intéressante.
Les PNC commencent la vente, qui aura pas mal de succès. Étonnamment, dès le deuxième rang, ils n'ont plus assez de billets pour rendre la monnaie… Curieux de ne pas prévoir un peu plus que ça.
Devant moi, en 6D, un passager prend des Pringles crème - oignon, un produit qui dégage une odeur que je trouve encore plus insupportable que le durian… Pourquoi n'est-ce pas non plus interdit en cabine ? ^^
Après le passage du BoB, la cabine s'endort rapidement, sauf Madame 7D qui ne lâchera pas son magazine de mots fléchés de tout le vol. J'en profite pour aller faire un tour aux WC, qui sont moyennement propres.


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Les PNC nettoient pourtant régulièrement les WC, 3 ou 4 fois pendant le vol. Quand je ressors, les PNC sont en train de déballer leurs repas, pour la plupart des paninis qu'ils se sont visiblement préparés eux-même (vu la tête), qu'ils font chauffer dans le four du galley, avant d'aller manger ensemble au galley arrière. Ils sont interrompus par des turbulences à 19h30 (heure d'Italie), qui nécessite de la part des pilotes le rallumage de la consigne attachez vos ceintures, et donc de la part des PNC les vérifications que les ceintures sont bien attachées.
J'en profite pour consulter le magazine de bord, avec la carte du réseau Easyjet.


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Je note également ces quelques conseils pour mon prochain voyage à Tallinn…


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Malgré l'allumage des consignes, les passagers continuent à se lever et à marcher, sans que ça ne gêne plus que ça les PNC, de petites turbulences continuent de secouer la cabine. A 20 heures, une nouvelle vague de fortes turbulences secoue la cabine, ce qui pousse les PNC à faire asseoir les passagers qui se promènent toujours. Le cockpit prend la parole pour s'excuser des turbulences permanentes, en indiquant qu'il y a "des turbulences partout ce soir", et indique avoir demandé un niveau de vol inférieur, 35.000 pieds, ce qui devrait améliorer légèrement la situation, sans garantie non plus que ça fonctionne…
Mais quelques minutes après, les passagers recommencent à se lever et à se promener. La consigne est éteinte à 20h15, et j'en profite pour aller vers les WC arrière (non pas que j'ai besoin d'y aller, mais j'ai envie de me promener, tant qu'à faire autant aller y vérifier la propreté). Les WC sont plus sales, et particulièrement collant.
La cabine floue :


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A 20h48, le cockpit reprend la parole pour nous annoncer le début de la descente et un atterrissage prévu dans 20 minutes, en prévenant que ça risque de secouer, puisqu'il pleut et qu'il y a du vent à Milan…
La descente est très lente, et secoue énormément tandis qu'à l'extérieur la pluie apparait sur les hublots. Nous touchons finalement la piste à 21h20, avec un peu de retard (et avec des applaudissements, ce qui m'agace en général), et nous arrivons au parking (éloigné du terminal, forcément) à 21h25, avec 20 minutes de retard, alors que le vol est parti avec 5 minutes d'avance. Les turbulences s'expliquent sans doute par de forts vents contraires…
5 minutes après le parking, je sors déjà de l'appareil par la porte avant. Et dès que l'on passe la tête dehors, c'est la gifle ! Le vent est vraiment fort, et amène des trombes d'eau, il faisait meilleur en Estonie ! Au moins les touristes estoniens ne sont pas dépaysés…
Une seule personne s'occupe de placer les escaliers pour sortir de l'appareil, ce qui ralentit d'autant plus le débarquement…


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Je me glisse rapidement dans le premier bus, qui se remplit rapidement. Et pour une raison que j'ignore, malgré le bus plein, nous attendrons toutes portes ouvertes (et naturellement dans le sens du vent et de la pluie) que le second bus ai fini de récupérer tous les passagers restants et soit parti pour qu'à notre tour, nous partions vers le terminal… Après un long vol sur une low-cost, à 21h30, c'est plutôt agaçant d'attendre pour rien tout en étant à moitié trempé…
Après un roulage rapide, nous arrivons au terminal, où le cheminement pour la sortie est rapide également. Pas de photos car je n'ai qu'une idée en tête, aller me mettre au chaud au lit.
J'en profite tout de même pour aller voir où est l'arrêt de la navette pour le terminal 1 que je prendrais le lendemain matin tôt, avant de me diriger vers l'hôtel Moxy… L'arrêt est cette espèce de poteau orange tout à droite, sans horaires ni plus d'indications que cela.


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Pour finir, la trace radar du vol sur Flightradar.


photo 2017-11-12 16_16_44-easyjet flight u22668 - flightradar24

C'est ici que je vous laisse, sauf si vous souhaitez consulter le bonus sur la ville de Rakvere ci-dessous ! Rien à voir avec les bonus très détaillés et bourrés d'informations de LGaddict, mais j'essaie quand même de vous mettre le principal !


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La raison de cette visite de la ville est plutôt simple (aussi simple que mon routing) : Ce voyage avait initialement pour but de voir Madame, qui vit en Estonie (à Narva) pour 8 mois, pour visiter Tallinn avec elle. Il s'est avéré qu'elle avait un séminaire à Rakvere sur le week-end, prévu un peu tardivement, sans que j'ai la possibilité de décaler mon voyage.
Je l'ai donc retrouvée à Rakvere pour la soirée du samedi au dimanche, et en ai profité pour visiter cette ville où je ne reviendrai sans doute jamais le dimanche, plutôt que de retourner plus tôt à Tallinn pour visiter la capitale.
Pour aller à Rakvere, petite ville du centre de l'Estonie de 15.000 habitants, le plus simple est le car, avec au moins une dizaine de départs par jour. Toutefois, en bon ferrovipathe, je préfère voyager en train, pour un tarif et une durée équivalents (environ 5€ et 1h30), avec 4 départs par jour.
Le trajet est effectué en automotrice Stadler Flirt telle que celle-ci
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A Rakvere, le parc hôtelier est assez limité… Toutefois, mon choix un peu par défaut, le Art Hotell, s'est avéré plutôt bon, avec une chambre correcte et un petit déjeuner simple mais bon (avec des harengs !). L'extérieur de l'hôtel est plutôt joli, et il est situé juste à côté de l'hôtel de ville.
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Juste à côté, une des nombreuses unités d'habitations soviétiques de la ville
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Derrière se trouve un hôtel-piscine-spa, et surtout l'église luthérienne de la Trinité (j'y reviens juste après)
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Ne vous fiez pas à cette charmante petite rue pavée, peu de bâtiments dans la ville sont aussi bien rénovés ! Le bâtiment jaune est un bâtiment de la Ligue de Défense Estonienne, une organisation paramilitaire…
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D'ailleurs, juste en face ce bâtiment jaune, cette maison en bois représente un peu mieux l'habitat dans la région, en bois et plus ou moins entretenu.
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Un autre exemple un peu plus loin.
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Et voici l'église de la Trinité, vue d'un peu plus près. L'église a été fondée au début du XVe siècle, et le bâtiment actuel a été terminé en 1691, même s'il a subi depuis de nombreuses modifications. La pointe du clocher culmine à 62 mètres.
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Un petit parc est situé entre l'église et le parking, assez peu fréquenté en ce dimanche matin de novembre… On peut voir ici à quel point le clocher est fin et élancé.
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Une rue assez typique de la périphérie de Rakvere, avec en haut à droite l'ancien moulin à vent.
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Mais la principale attraction de Rakvere, c'est bien entendu son château ! Le château est situé au bout d'une colline qui surplombe la région. La première mention écrite retrouvée à son sujet date du XIIIe siècle, où est mentionné la présence d'un petit fort en bois estonien, dénommé Tarvanpea ("tête d'auroch" littéralement). Cette mention est réalisée par les Danois, qui envahissent la région, et qui vont fortifier le tout pour en faire un bastion en pierre, avant que ce dernier ne passe sous le contrôle des Teutons lorsque les Danois leur revendent le duché de Livonie au XIVe siècle. Au XVIe siècle, les Russes s'en emparent, avant quelques dizaines d'années plus tard, de se le faire prendre par les Suédois.
Au cours de la guerre suédo-polonaise du début du XVIIe siècle, le château est détruit une première fois par les polonais, avant que les suédois ne viennent finir le travail, en 1605.
Le château est depuis en ruines, mais quelques travaux de reconstruction ont eu lieu au cours du XXe siècle…
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L'entrée du château, qui est malheureusement fermé aux visites de novembre à mars (en même temps, vu le nombre de touristes…). A noter à gauche, l'indication pour les WC dans un style… beauf ?
A noter également, une personne était visiblement payée à attendre devant le château pour dire aux éventuels visiteurs que le château était fermé, alors que c'est écrit en gros sur le panneau juste à côté… Des restes du communisme ?
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De la colline du château, on a un petit panorama sur la ville…
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Tout au bout de la colline se trouve une étonnante statue d'un… auroch. Réalisée en bronze en 2002, elle mesure 3,5 mètres de haut.
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La statue est plus impressionnante vue d'en bas… (malheureusement très mal rendu par cette photo).
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En bas de la colline, on trouve le Rakvere Teater, qui est un théâtre professionnel (Rakvere serait la plus petite ville d'Europe à en posséder un), devant lequel stationne un camion que je soupçonne être un UAZ.
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Derrière le théâtre, un grand parc, toujours aussi désert à part deux mères promenant leurs enfants, avec au fond un petit lac derrière lequel se dresse une distillerie…
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Retournons un peu dans le centre, avec cette église orthodoxe (malheureusement avec l'intérieur en travaux).
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Ou cette petite chapelle en bois.
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Mais la majorité du centre-ville est composée de ces immeubles que l'on qualifierait de HLM en France. Certains commencent à se faire vieux…
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… Mais beaucoup sont rénovés, dans des couleurs plutôt vives (il faut bien égayer cette ville, ce n'est pas la météo qui le fera !)
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On arrive sur la place principale de la ville, toujours aussi calme. C'est la place du Marché, avec derrière l'ancien marché couvert, qui abrite désormais l'office de tourisme (fermée lors de mon passage, évidemment), un sushi, un café, un magasin de sport…
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L'autre partie de la place abrite ce qui est une fontaine en été, surmontée de ces dômes jaunes. D'après le site de tourisme en Estonie, ces dômes créent une "atmosphère moderne". Je vous laisse juger du résultat en novembre. Derrière la place et le bâtiment rouge, le petit bâtiment gris est tout simplement la façade de mon hôtel (la première photo du bonus était prise de derrière), tandis que sur la gauche, le bâtiment blanc et l'extension contemporaine noire composent l'hôtel de ville.
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Je m'aventure désormais dans la partie beaucoup moins touristique (si tant est que le reste l'était), mais qui m'intéresse tout autant, avec ces immeubles rénovés dans des tons on ne peut plus flashy.
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Au moins, on ne peut pas louper l'adresse !
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On arrive sur une avenue assez large, et particulièrement vide de voitures (à part les voitures garées, je n'en ai vu qu'une seule passer), bordées de maisons particulières et d'immeubles. A gauche, un ensemble non rénové, alors qu'à droite c'est rénové.
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Ces petits immeubles en parement brique détonne un peu. Le premier est en cours de rénovation, peut-être pour se revêtir de vert comme celui du fond ?
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Au bout de l'avenue, une grande allée bordée d'arbres mènent vers un grand bâtiment…
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Ce bâtiment date de la toute fin de l'empire russe, et était, de ce que j'ai saisi, une école pour former les professeurs de la région. Mis à part un intermède militaire d'une dizaine d'années en 1930, le bâtiment gardera une vocation pédagogique toute sa carrière, et est désormais la "Rakvere Vocational School", un terme tout à fait générique qui désigne en fait un ensemble de formation professionnalisante dans l'IT, la mécanique, la construction, etc… Qui propose des formations depuis 1981.
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A droite, le bâtiment décrépi est un logement pour les étudiants.
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Derrière l'école se trouve l'hôpital, et après une forêt. Je décide donc de revenir vers le centre, en passant par des petites rues pavillonnaires…
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De retour vers le centre, je remarque ce curieux bâtiment à gauche, qui ressemble furieusement à une église si ce n'était l'espèce de porte de garage en bas… Il s'agit en fait d'un temple protestant, du moins ce devait l'être, mais avant que sa construction ne soit terminé, les soviétiques sont arrivés au pouvoir, et ont récupéré le bâtiment pour en faire… une salle de sport (dans le sens gymnase, pas salle de muscu, évidemment). Le bâtiment a été redonné à l'église luthérienne après la fin de l'URSS, et est désormais désaffecté depuis quelques années, en attendant de décider si l'église initialement prévue sera finalement terminée…
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En face, le lycée, qui là encore adopte une architecture particulièrement typée URSS.
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L'heure de reprendre mon train approche, je me dirige donc doucement vers la gare… A l'approche de celle-ci, je remarque ce très joli poste d'aiguillage/château d'eau pour machines à vapeur. Je doute qu'il ai servi dans l'une ou l'autre de ces fonctions depuis longtemps…
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Et pour finir cette visite, la gare de Rakvere, vue côté quai. La gare est en fait maintenant une friperie…
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Je vous remercie pour votre lecture, en espérant que ce FR vous aura plu, tout comme son bonus !

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Notes des produits

Compagnie aérienne

easyJet 5,5

  • Cabine7,0 / 10
  • Equipage7,0 / 10
  • Divertissements4,0 / 10
  • Carte payante4,0 / 10
Salon

LHV Lounge7,8

  • Confort8,0 / 10
  • Restauration6,0 / 10
  • Divertissements8,0 / 10
  • Services9,0 / 10
Aéroport de départ

Tallinn - TLL8,5

  • Fluidité9,0 / 10
  • Accès9,0 / 10
  • Services9,0 / 10
  • Propreté7,0 / 10
Aéroport d'arrivée

Milan - MXP7,6

  • Fluidité8,0 / 10
  • Accès7,5 / 10
  • Services7,0 / 10
  • Propreté8,0 / 10

Conclusion

Un vol Easyjet avec tous les défauts que ça comporte : Pré-embarquement des plombes à l'avance, BoB assez cher, pitch pas terrible, passagers moins disciplinés... Mais ça on s'y attend. Par contre, et même si on s'y attend, le pré-embarquement était vraiment mal géré, par un personnel très désagréable.

MXP n'est pas tellement mieux avec ces dix minutes à attendre que le paxbus ne parte alors qu'il est plein, et le parking au grand large, ainsi qu'une signalétique laissant bien à désirer (j'y reviendrai au vol suivant).

Heureusement , TLL relève le niveau. Même s'il pèche sur quelques points, comme la clarté des transports publics ou la propreté et la taille des sanitaires, l'aéroport est agréable à vivre. Le salon, s'il n'offre pas une restauration de folie, offre le minimum, et surtout est plutôt confortable et agréable. Je ne regrette pas les 30€ mis dedans, avoir une parenthèse de calme et de repos était indispensable...

Détail de la notation :

Easyjet:
Cabine : Un pitch que je qualifierais de classique et correct. Un peu limite pour un vol de 3 heures pour certains, mais moi ça ne m'a pas trop gêné. 7.
Équipage : L'équipage, comme souvent sur Easyjet, est assez jovial. Par contre, je sanctionne le manque d'infos sur la durée du vol (à peine informés) et l'arrivée, on nous annonce un atterrissage à 21h08, il a lieu à 21h20... Des excuses pour le retard ça me semble utile aussi. Enfin, que les PNC prennent une pause pour manger ensemble ne me gêne pas, mais on ne les a pas revu mis à part pour vérifier les ceintures à partir de ce moment (soit plus de la moitié du vol). 7.
Divertissements : Un magazine de bord pas très passionnant, des voisines qui dorment (et qui de toute façon ne parlaient visiblement qu'à peine anglais), pas d'IFE naturel... Par ailleurs, le vol sans divertissement dure 3 heures, mais en comptant ce satané et insupportable pré-embarquement, il dure 4 heures ! Et vu comme ça a été géré, je sanctionne (-2). 4.
Restauration : Le BoB est cher et ne me donne pas envie, et l'offre de pré-commande encore moins. J'avais initialement l'intention de me prendre un petit quelque chose, mais même sans prendre attention au prix, rien dans la carte ne me donnait envie. 4.

Salon TLL :
Confort : Le salon est petit mais assez confortable, avec une terrasse plutôt sympa, des fauteuils confortables... 8.
Restauration : La partie décevante du salon. Il y a le minimum, avec une offre froide correct en salée, pas d'offre chaude (à part la soupe), une offre liquide limitée et la partie sucrée ridicule. Dommage. 6.
Services : Un bon wifi (celui de l'aéroport), une terrasse pour les fumeurs, une douche, une réappro très régulière, un petit coin enfants. Pour un salon de cet acabit, je ne demande rien de plus je pense (mis à part améliorer l'accès ?). 9.
Divertissements : Des télés en sourdines, le wifi sont suffisants, d'autant plus que l'on peut demander la chaine que l'on souhaite à la télé. L'offre presse est limitée par contre. 8.

TLL :
Fluidité : L'aéroport est fluide, sauf à l'embarquement, mais j'ai plutôt sanctionné du côté Easyjet vu que c'est U2 qui impose cette procédure qui, si elle était réalisée dans des abattoirs, serait dénoncée par L214. 9.
Accès : Depuis septembre, un tramway relie l'aéroport au centre, en plus de plusieurs lignes de bus. La ville est accessible rapidement en voiture (et 1h à pied si on est motivé). Pour une ville de cette taille, et un aéroport de cette taille surtout, c'est tout à fait suffisant. Par contre un peu difficile de trouver des infos claires sur les TC sur internet... 9.
Services : Un Wifi rapide, pas mal de petits détails et de petites choses pour s'occuper... C'est sûr qu'au bout de 3 heures on doit s'ennuyer, mais l'aéroport n'accueillant que des CC/MC, peu de raisons de le faire. 9.
Propreté : Le point faible de Tallinn pour moi, même si le terminal est très propre, les WC sont en nombre insuffisants, et pas très propres. Dommage. 7.

MXP :
Fluidité : Paxbus qui attend dans le froid sans raison à la sortie de l'appareil. Le reste du cheminement est rapide et fluide. 8.
Accès : Je n'ai pas quitté la zone aéroportuaire, donc la note est la moyenne des trois autres notes (je considère la navette terminal 1 -> 2 du lendemain comme un service). 7,5.
Services : Les seuls services aéroportuaires que j'ai testé étant l'hôtel, très bien et juste en face l'aéroport, la navette bus, compliquée à trouver (aucune indication quasiment), et les passages piétons, où la priorité aux piétons est une notion très relative. 7.
Propreté : Difficile de noter, j'ai du passer 60 secondes max dans l'aérogare. Mais ça semblait propre "à l'italienne", donc le strict minimum. 8.

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Les derniers avis de Kethu

Commentaires (17)

  • Bonjour et merci pour ce report très complet et exclusif !

    Dommage que votre vol le plus long se soit réalisé avec Easyjet qui, il est vrai ( bien que je sois un adepte de la compagnie orange) devient assez inconfortable après 2h de vol. Et quand on est grand sans connaître ses voisin et sans hublot de nuit le temps doit paraître un peu long...

    Tallin à l'air d'être un aéroport sympathique vous en faites une très bonne description.

    Bon vols !

    • Merci pour votre commentaire :)

      Habituellement j'apprécie plutôt Easyjet, mais là le pré-embarquement m'a particulièrement tapé sur les nerfs... Donc les 3 heures de vol m'ont paru encore plus longues, surtout que je n'arrivais pas à dormir. Cela dit, je ne suis pas sûr qu'au niveau du siège, Air France ou KLM aurait été beaucoup mieux, les pitchs sont réduits de partout maintenant.

      Pour le coup, je préférais ma place couloir, au moins j'ai pu me déplacer sans avoir à réveiller mes chères voisines !

      Tallinn est plutôt agréable, j'essaierai de m'attarder un peu plus dans le terminal dimanche prochain lors de mon prochain vol à TLL.

      A bientôt :)

      • Merci de sacrifier le peux de temps que tu passes avec ta moitié pour FR lol !

        Concernant les cabines Easyjet je préfère les nouvelles Recaro qui offre un plus grand pitch après je suis totalement d'accord avec toi les siège s'affinent mais les pas rétrécissent tout de même...

        • J'essaie doucement de la convertir à FR, mais ça ne marche pas bien ^^ (cela dit, elle lit tout de même mes FR !)

          Je n'ai pas encore pu tester le Recaro, j'espère bientôt, en général j'apprécie bien ce genre de sièges ! Même si le pitch n'est pas beaucoup plus grand, les sièges fins donnent une impression d'espace quand même...

  • Merci pour ce FR et... surtout pour le bonus !

    Des flirts en voie large, c'est pas courant :) Entre ferrovipathes on se comprend :)

    • Merci pour le commentaire !

      Effectivement, du Flirt en 1520mm, ça change un peu ! Par contre la disposition intérieure est logiquement en 3+2, ça donne un petit air de TER haute-densité pas très agréable... Et c'est frustrant de les voir limitée à 120 km/h !

      A bientôt :)

  • Bonsoir et merci pour le clin d'oeil !

    Tallinn semble plus sympa côté "public" que vu depuis le lounge que j'avais fréquenté en Février :)

    Beaucoup d'aménagements plutôt originaux, j'aime beaucoup!

    Le tour du salon est exhaustif, et l'offre ne semble avoir que peu évoluée. J'aurai bien aimé utiliser la TV comme écran pour mon portable =)

    Amusant d'avoir la visite d'un salon sur un vol EZY, au final, investissement rentabilisé?

    Duraille la procédure de (pre)embarquement, au final un peu plus de temps au salon aurait-été possible!

    Sans aller a les comparer au durian, je partage l'avis sur l'odeur de ces ignobles pringles cream & onion!!

    Au final un vol low cost classique, qui semble cependant moins "agréable" que sur BT!

    Merci pour le FR détaillé et le bonus et à très vite!

    • Salut, et de rien !

      J'ai décidé d'aller au salon en consultant ton FR, c'était la moindre des choses d'y faire référence :)

      TLL est effectivement plutôt sympa, même s'il est assez petit il y a de quoi faire effectivement !

      Le salon a une offre assez limitée, donc en temps normal j'aurais considéré l'investissement pas trop rentable... Mais là, vu comme j'étais crevé, le calme et le confort du salon ont été vraiment un gros "+", surtout avant 3 heures d'Easyjet... Donc pour moi je ne regrette rien !

      Et oui, j'aurais pu rester quelques minutes de plus au salon... Mais U2 fait tout pour stresser le passager, avec des annonces "Dernier appel" alors que même pas la moitié des passagers sont passés et qu'il reste 50 minutes avant le décollage.

      Le durian a au moins l'excuse d'être naturel, alors que ces Pringles sont une production humaine... ^^

      Sur airBaltic, la vente BoB était plus discrète (ici, les PNC demandent à chaque passager s'ils veulent quelque chose), j'avais également un siège en issue, et j'avais trouvé le personnel cabine plus présent et agréable. Donc effectivement, je garde un bon souvenir du vol BT alors que je suis plus mitigé...

      A bientôt !

  • Merci Robin pour ce FR très détaillé, et pièce maîtresse de ton itinéraire aussi panaché qu'exotique ;-)

    Pour un aéroport de cette catégorie-là, TLL n'est pas mal du tout, et ça vaut aussi pour le salon, pas énorme, mais bien achalandé et équipé.

    Le pré-embarquement devrait être davantage réglementé en aéroport, en fonction des capacités physiques effectives des infrastructures. Je me demande aussi si cet entassage haute densité est vraiment conforme aux règles de sécurité en cas d'incendie ou autre joyeuseté. Ces cages d'escaliers sont fait pour écouler un flux, pas accumuler un stock. Là encore, j'ai l'impression que les employés du prestataire étaient pressés de se débarrasser du stock de passagers-bétail pour passer à autre chose.

    Les passagers qui continuent à divaguer malgré les turbulences et l'ordre de retourner à son siège, ça devient une plaie sur ce genre de compagnie, tout comme les applaudissements, attitude qui me hérisse le poil.

    Sympathique bonus, qui mêle décor traditionnel locale et decorum soviétique^^^. En Estonie, il y a eu un boom du marché automobile de gros calibre (à crédit bien sûr) lorsque le pays a connu son âge d'or économique dans la Décennie 2000, mais le pays redécouvre aujourd'hui les avantages du transport public, après avoir laissé son réseau ferroviaire se dégrader longuement. La rénovation urbaine se produit, même si le rythme est désormais plus lent. Ce qui me frappe dans les Pays Baltes, une fois que l'on se trouve hors de la capitale, c'est le vide qui règne souvent dans les autres villes. C'est là que l'on peut jauger de l'exode massif des 25-50 ans à l'Ouest...

    • Salut Philippe !

      Merci pour ton commentaire !

      Tallinn s'en sort plutôt bien oui, il est particulièrement moderne, et essaie de se démarquer par autre chose que sa fréquentation, ce qui me semble moins utopique ! Le site de l'aéroport annonce ainsi "Tallinn Airport will never be the largest in the world but it can be the world's cosiest airport.", ça me semble assez pertinent !

      Je ne suis pas certain du tout non plus que le pré-embarquement respectait les normes en vigueur, surtout avec les poteaux de filoguides placés devant la seule porte de sortie... En cas d'évacuation dans la panique, ça aurait été douloureux. D'autant plus que vu l'avance de l'avion, le pré-embarquement ne se justifiait pas pour respecter la ponctualité...

      Le combo low-cost + destination un peu "vacances" + passagers slaves (pas les plus respectueux) donne effectivement un combo assez peu joyeux... On a évité le passager ivre, c'est déjà ça !

      Content de voir que ce bonus te plait, toi qui est la référence en bonus géniaux sur les pays de l'est !

      On voit effectivement beaucoup de grosses cylindrées circuler en Estonie, même à Rakvere... Le réseau ferroviaire est vraiment triste à voir, d'autant plus qu'il y a du potentiel pour l'améliorer vu le nombre de liaisons routières avec des cars blindés. Espérons que ça s'améliorera...

      Rakvere était particulièrement vide, effectivement. Les seuls endroits où j'ai vu plus de 3 personnes dans une même rue (même dans le centre), c'est devant le supermarché ouvert le dimanche, et à la sortie de la messe... Pour aller à la gare, j'ai marché pendant une demie-heure sans croiser personne...

      Je pars dans 3 jours à Narva, troisième ville du pays, je verrai si c'est un peu plus vivant !

      A bientôt, je me réserve ton FR sur Minsk pour lire pendant mon retour chez moi en TER ce soir ! ^^

      • Narva est réputée assez vivante, en tant que ville-frontière, et en tant que ville russophone...qui a perdu très peu d'habitants.

  • Merci pour ce FR.

    TLL est visiblement sympathique, un bon point pour le tourisme , les pays baltes devenant des destinations de plus en plus prisées.

    J'ai souvent eu des embarquements chaotiques avec EasyJet (que j'utilise aussi car très majoritaire à EAP) ou l'on joue aux sardines afin de faire rentrer le maximum de pax dans les zones d'embarquement.

    Pas sur que les pringels battent les durians ^^.

    Je trouve qu'il y a de plus en plus d'incivilité et de pax qui ne respectent pas les consignes.

    Un bonus qui sort de l'ordinaire.

    A bientôt

    • Merci pour le commentaire !

      TLL est bien agréable, au final ce qui lui manque le plus, ce sont des liaisons plus régulières vers l'Europe de l'Ouest !

      J'avoue que je m'étais bien habitué aux embarquements "civilisés" de Air France et KLM, retomber dans les travers des low-cost est douloureux...

      En odeur, peut-être, mais le durian, on n'y peut rien, que le pringles est une invention humaine (voire démoniaque), c'est nettement moins acceptable ^^

      Le transport aérien se démocratise, on entasse de plus en plus dans les appareils (et avant), donc forcément les comportements suivent la même pente descendante...

      A bientôt !

  • Un petit aéroport avec un petit terminal où on trouve de petits toilettes. Voilà bien la même définition de "cozy" que celle des agents immobiliers qui louent de "cozy" studios, lol.

    Entrée payante au salon, pourquoi pas vu le temps d'attente et l'offre qui n'est pas si mal que ça. Un groupe de russes calmes et distingués, je n'ai jamais croisé malgré tous mes voyages ^^

    Vol classique EZ. Pas trop de place mais ça rentre. Si on prend la carte de BoB et qu'on cumule l'ensemble de la consommation au salon, on serait au delà de 30€ donc voilà qui est pris ;)

    Quel était le but exact de la visite de Rakvere ? Je n'ai pas réussi à extraire un élément particulier qui aurait pu être à l'origine de ce choix ?

    A bientôt et merci pour ce FR !

    • Merci pour le commentaire !

      Effectivement, si on prend ce terme au pied de la lettre, tout s'explique pour les sanitaires !

      Je n'irai pas au salon à chacun de mes passages à TLL, mais là, la tentation était assez forte... Au final je n'ai pas été déçu.

      Et effectivement, comme je comptais de toute façon me nourrir et boire, les 30€ n'ont pas été dépensés à perte... D'autant plus que le BoB Easyjet n'était certainement pas aussi bon et frais que ce qui était proposé au salon.

      Effectivement, j'ai totalement oublié de préciser l'origine de la visite, je m'en vais de ce pas rajouter cela au début du bonus. La raison est en fait assez simple : Je venais initialement voir Madame, qui vit en Estonie (à Narva) pour 8 mois, pour visiter Tallinn avec elle. Il s'est avéré qu'elle avait un séminaire à Rakvere sur le week-end, prévu un peu tardivement, sans que j'ai la possibilité de décaler mon voyage.

      Je l'ai donc retrouvée là-bas pour la soirée du samedi au dimanche, et en ai profité pour visiter cette ville où je ne reviendrai sans doute jamais, plutôt que de retourner plus tôt à Tallinn pour visiter la capitale.

      Merci encore d'avoir noté cet oubli dans mon récit ! A bientôt ;)

    • " Si on prend la carte de BoB et qu'on cumule l'ensemble de la consommation au salon, on serait au delà de 30€ donc voilà qui est pris ;)"

      =>> Suivez mon regard en direction d'un épisode télévisé (et traumatisant? ;-) de la vie de FR et des aventures de ses plus illustres et créatifs membres^^^^

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