Avis du vol entre Kraków et Warsaw en classe Economique avec LOT Polish

LOT

LO - LOT Polish

Vol effectué le 17 novembre 2017
LO3920
07:10 00h 55m 08:05
Classe Economique
Siege 16A
Kethu
529 · 48 · 20 · 7

Bonjour à tous, bienvenue dans ce second report sur mon second périple estonien de novembre. Les infos sur l'origine du voyage et du routing sont dans le spoiler ci-dessous :


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Ce voyage, en direction de l’Estonie comme mon trajet 15 jours auparavant, est réalisé pour les mêmes raisons, aller voir Madame, à Narva (Google est votre ami pour trouver où se situe cette riante cité).
Comme je le disais dans mon précédent FR, il ne me reste quasiment plus de congés pour 2017, à savoir 1,5 RTT. Si j’en avais eu 2, j’aurais pu faire le pont du 1er novembre, mais ce n’est pas le cas, d’où ces deux voyages rapprochés…
initialement, pour ce trajet, la date n’est pas fixée, je ne la choisirai qu’en fonction des tarifs trouvés. Par contre ce qui est sûr, c’est les contraintes : Un départ le jeudi après-midi à partir de 14h pour arriver le plus rapidement possible à Tallinn, et un retour le dimanche soir ou le lundi matin avant 8h, avec le but de partir le plus tard possible.
La solution la plus simple est un aller-retour Lyon – Frankfurt – Tallinn, qui colle parfaitement au niveau des horaires, avec un départ le jeudi après-midi et un retour le dimanche soir. Selon les semaines, le tarif oscille autour de 300€. Par contre, le tarif proposé ne me permet pas de cumuler de Miles chez Asiana, là où j’ai mon FFP Star Alliance… Un peu dommage.
Une autre solution est de faire un retour similaire à mon voyage précédent, et de passer à l’aller avec Air France et Finnair, via Helsinki (LYS-CDG-HEL-TLL). Mais la correspondance à HEL est courte, 40 minutes de mémoire, et le vol arrive à 00h20, franchement tard. En plus, le tarif n’est pas donné, le tout revient à quasiment 500€…
Je continue donc de fouiller, pour voir si je trouve mieux que Lufthansa, en regardant tout simplement quels sont les vols prévus à l’atterrissage le jeudi soir à Tallinn…
Je vous passe les autres possibles routing (par Bruxelles, par Oslo, par Vienne…), pour arriver à ce qui s’avèrera être le meilleur compromis.
Je vois en effet qu’il est possible d’arriver à 22h45 à Tallinn en provenance de Varsovie, avec Nordica. Comme pour toutes les autres solutions, le plus compliqué reste de s’acheminer jusqu’à Varsovie. Air France/KLM ne le permet pas, le groupe LH si mais à un prix effrayant (les joies de l’aller simple chez LH).
Je me rappelle alors que Madame a pris au printemps dernier un vol Easyjet Cracovie – Lyon. Je regarde voir s’il y aurait un vol le jeudi… Et bingo ! Nous avons EZY4479, qui décolle à 13h50 de LYS pour atterrir à 16h à Cracovie, pour 42€. Reste à voir si la liaison Cracovie – Varsovie est réalisable avec Lot… Et c’est oui ! Pour 114€ j’ai un billet KRK (18h05) – WAW (18h55) et WAW (20h10) – TLL (22h45), avec 2h05 de correspondance à KRK et 1h15 à WAW, assez raisonnable. En plus je cumule à 25% chez Asiana, mais avec un seuil mini de 500 miles/segment (donc 1000 miles le trajet), beaucoup mieux que les 0% avec Lufthansa.
Pour le retour, je garde donc la solution trouvée lors de mon précédent voyage à savoir faire Tallinn – Milano Malpensa avec Easyjet le dimanche soir (19h05 -> 21h10), une nuit à MXP, puis un Milan – Lyon avec Hop! le lundi matin (6h40 -> 7h40). En plus, Hop! propose lors de la réservation son habituelle promo à 40€ l’AS en France et en Europe, tandis qu’Easyjet me propose le très alléchant tarif de 27€ pour le TLL – MXP.
Avec la nuit d’hôtel à Milan, l’aller-retour me revient donc à 295€, plutôt raisonnable…

Le routing prévu est donc le suivant :
1. Easyjet EZY4479: LYS – KRK (Economy, A319) le 16 novembre 2017 => Déjà disponible !
2. Lot LO3924 : KRK – WAW (Economy, Q400) le 16 novembre 2017 => Bienvenue en enfer
3. Nordica LO789 : WAW – TLL (Economy, CRJ900) le 16 novembre 2017 => Ici, plus ou moins
4. Easyjet EZY2668 : TLL – MXP (Economy, A319) le 19 novembre 2017 => La fin est ici
5. Hop! A54501 : MXP – LYS (Economy, ERJ145) le 20 novembre 2017 => Ne sera pas reporté pour cause de sieste permanente
Ce second vol me permettra, outre son aspect utilitaire (aller d'un point KRK à un point WAW), de découvrir un peu plus en détail l'aéroport de Cracovie comme celui de Varsovie, mais aussi de découvrir la compagnie polonaise Lot, et ses fameux Prince Polo qui font tant rêver les contributeurs et lecteurs de ce site. Le catering La Première d'Air France n'a qu'à bien se tenir face à cette vénérable confiserie.


Trêve de billevesées


Nous nous étions quittés au pied de ce panneau, nous promettant monts et merveilles, et surtout un vol LO3924 pour Varsovie, si ce n'est à l'heure, du moins pas en retard.


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Vu qu'il me reste deux heures avant le départ de mon vol suivant, et que je suis un collectionneur/névrosé (difficile de choisir le terme le plus approprié) de billets d'avion au format papier, je me dirige vers le comptoir check-in/dépose-bagages Lot… Il faut pour cela redescendre à l'étage arrivées, et aller faire la queue… 3 comptoirs sont ouverts, ça avance vite.


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En 3 minutes, je suis en charmante compagnie, avec le souriant agent du comptoir Business, qui me remet rapidement mes BP jusqu'à Tallinn en me souhaitant un bon voyage. Nous verrons cela, cher ami !


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Je remonte aussitôt à l'étage des départs, où l'entrée du PIF souffre d'une affluence aussi impressionnante qu'à LYS dans ses meilleures heures.


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Le PIF est donc très rapide à passer, toutefois, le personnel qui y officie n'est pas très commode : Pas souriant, strict, et surtout armé. Et, je sais, je suis faible et influençable, mais je ne me sens jamais à l'aise face à une personne armée, qui plus est sans raison (me dite pas qu'il y a besoin d'être armé pour scanner des gens et des bagages, surtout qu'il y a aussi des militaires présents dans le terminal en mode "Vigipirate"). Bref, passons.
Après ce passage PIF sans histoire, je m'éloigne un peu pour prendre la zone en photo (histoire de ne pas agacer un des agents…).


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En face se trouve un dutyfree, dans lequel on n'est pas forcé de passer (bon point !).


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Rapide passage aux WC, qui sont propres et neufs, mais ne dispose malheureusement que d'une patère unique. L'horreur, pour toute personne normalement constituée d'une veste et d'un sac à dos.


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Côté airside, le terminal n'est pas si grand que ça, je descends ce plan incliné menant aux portes 1 à 5, où il y a peu de monde, histoire d'attendre au calme…


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Comme je disais, il n'y a pas foule dans cette partie du terminal. Notez sur le poteau le "KRK Free WiFi", auquel je me connecte, le wifi est assez rapide, pas de soucis.


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Dehors, la luminosité diminue rapidement, ce qui contrarie mon plan de prendre quelques clichés des appareils au large… Exemple d'échec :


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Il est 16h45, les portes doivent être affichées une heure avant l'heure de départ du vol, donc à 17h05. Je me promène un peu à nouveau, m'ennuyant un peu… On retrouve dans le terminal le même jeu d'échecs taille XXL qu'à l'aéroport de Tallinn, mais le reste du terminal n'est pas aussi agréable que l'estonien, loin s'en faut…


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Attention, la partie qui va suivre ne comporte pas de photos. Préparez-vous à un peu de lecture. Si seul le produit vol vous intéresse, passez directement à la photo suivante !
17h04, je me lève et me met face au FIDS pour voir la porte d'embarquement qui doit s'afficher dans une minute.
17h05, à l'heure exacte, à la seconde près, s'affiche à côté de mon vol : Odwołany


Le Déni


Malgré le cri de désespoir de ma voisine polonaise au moment de l'affichage, je garde espoir, je refuse de croire ce que je soupçonne être arrivé. Je la vois partir en trombe vers le PIF. J'attends patiemment que l'écran repasse en langue anglaise. Et, croyez-moi, c'est long. Je ne sais pas ce qu'ont fumé les concepteurs du système, mais il y a deux minutes d'affichage dans une langue, puis deux minutes dans l'autre. Génial quand on veut avoir des infos et qu'on tombe dans une période polonaise.
Deux minutes passent, trèèès lentement. Et finalement…
Canceled


La Colère


Dès l'affichage en langue anglaise, je pars à mon tour en direction du PIF, à la recherche d'un agent Lot. Forcément, ils sont introuvables côté airside. Passablement énervé, je me retrouve un peu par hasard en compagnie d'un italien et d'un français tout aussi agacés et perdus que moi. On se met à trois pour oser demander à un gorille armé du PIF si on peut retourner côté landside, ce qu'il nous laissera faire sans problème. En discutant un peu, j'en apprends un peu plus sur mes compagnons d'infortune… L'italien rentre d'un voyage d'affaires, et devait rentrer à Milan ce soir, tandis que le français doit rentrer à Paris pour l'anniversaire de sa fille le lendemain… Rien de très important, mais ça reste plutôt agaçant…
Nous nous dirigeons donc comme un seul homme vers l'agence de vente Lot, où 2 clients sont déjà en discussion avec les 2 vendeuses en service, et 2 autres attendent. En attendant dans la file, je regarde un peu ce que me propose internet comme solutions… Malheureusement, à part passer par Munich, il n'y a pas d'autres moyens d'arriver ce soir à Tallinn… Et comme ce vol pour MUC part à 17h30 et qu'il est 17h15…


Le Marchandage


Après une dizaine de minutes d'attente, c'est mon tour. L'agente cherche quelques instants ce qu'elle peut me proposer, et me propose un départ… le lendemain, sur KRK-WAW à 07h10, puis un WAW-TLL me permettant d'arriver à 14h15 à TLL, avec 3h35 de correspondance à WAW. Dépité, j'essaie de négocier une arrivée plus tôt, quelque soit la solution… L'agente repart sur son PC, mais après quelques minutes, ne sait rien me proposer de mieux.
A ma question à propos du dédommagement forfaitaire, j'ai droit à un simple "il faudra voir ça en ligne". Je m'en doutais mais bon…
J'accepte donc sa proposition, et elle m'indique d'aller au comptoir check-in/dépose-bagages pour obtenir un bon hôtel et repas, parce qu'elle ne peut visiblement pas s'en occuper. Soit…
C'est donc dépité que je ressors, l'énorme file d'attente de 20 personnes me console légèrement… Au moins je n'ai attendu que 10 minutes.


La Dépression


Il est environ 17h40, j'appelle Madame pour lui annoncer la triste nouvelle, elle est aussi désemparée que moi (elle a intérêt d'ailleurs, c'est pour elle que je subis ça ^^ )… Je me rends donc au comptoir d'enregistrement, où c'est reparti pour 5 minutes de queue. L'agent, le même que j'ai eu 2h plus tôt pour récupérer mes BP, s'excuse au nom de Lot pour l'annulation (contrairement à l'agente au comptoir de vente), et me donne un bon hôtel + repas pour l'Hilton qui est juste de l'autre côté de la rue passant devant le terminal. Au moins je serai bien logé, bien nourri, et je n'aurais pas à me lever à une heure totalement indécente…
L'agent me propose aussi de m'enregistrer de suite sur mes vols du lendemain, pour que je n'ai pas à le faire le matin. Louable intention ! (Même si je changerai les sièges par la suite sur internet)
Je le remercie et m'en vais, toujours dépité, vers l'Hilton… En y allant, je croise une dame qui revient en sens inverse qui était devant moi au comptoir de vente, grognant en français un "c'est pas possible, ils font chier". Mauvais signe ?..
J'arrive à l'hôtel, j'ai à peine le temps de tendre mon bon hôtel que le réceptionniste me rembarre "L'hôtel est complet, et Lot ne nous a pas appelé pour réserver des chambres, donc merci d'aller leur dire d'arrêter de nous envoyer des gens !"
Là, je l'avoue, j'ai juste eu envie de m'asseoir par terre et de pleurer un peu (bon, quand même pas, mais c'est l'idée).
Je remercie néanmoins le réceptionniste, et repart en direction de l'aéroport.
Retour au comptoir d'enregistrement. Re 5 minutes d'attente. Je retombe sur le même agent, qui ne me reconnait pas (je l'ai quitté il y a seulement 10 minutes pourtant). Je lui explique le problème, il me répond qu'ils ont bien appelé l'hôtel Hilton pourtant, qui avait dit qu'ils avaient quelques chambres de libre… Je ne saurais sans doute jamais le fin mot de l'histoire.
Il m'informe donc que je dormirai et mangerai au Magnat Hotel, à "10 minutes en taxi de l'aéroport", et qu'il n'y aura pas de soucis, ils ont bloqué des chambres. J'espère à ce moment là qu'ils les ont mieux bloquées qu'à l'Hilton…
Il appelle ensuite la compagnie de taxi pour me réserver le trajet pour l'hôtel le soir et le lendemain matin, à 5h45. Je profite de son appel pour regarder sur mon téléphone à quoi ressemble l'hôtel qu'on m'a réservé, sur l'appli Booking… Quand l'Hilton tarifait à 110€ la nuit pour le lendemain, le Magnat Hotel est lui à 38€… C'est peut-être comme le vin, faut pas se fier nécessairement au prix, mais je pense que ça reste une bonne indication de la qualité derrière.
Je repars muni de mon nouveau bon hôtel + repas, et des deux bons taxi. La file au comptoir de vente atteint 30 personnes, il y a toujours uniquement deux agentes qui passent 5 à 10 minutes par client… Bon courage aux derniers.


L'Acceptation


Mon chauffeur arrive au bout de 10 minutes, et me dit "je suis garé un peu plus loin, ça vous gêne pas si on marche un peu ?"
Bah, au point où j'en suis…
Après 5 minutes de marche sous la pluie qui commence à tomber (non mais sérieusement, je sais que ça fait cliché mais je vous assure, c'était vraiment une soirée de merde), on arrive à côté de sa voiture garée le long d'une flaque de boue. Au moins il y a bien un lumineux taxi, c'est pas un clandestin, c'est toujours ça de pris…
Au moins, le conducteur est sympathique et discute un peu avec moi, sur la raison de mon voyage et ma destination… Au bout de 10 minutes de route, on arrive devant le Magnat Hotel, situé au fond d'une ruelle boueuse et pas éclairée pour un sou.
Je prends congé de mon chauffeur qui me promet d'être là à l'heure le lendemain matin ("ne vous inquiétez pas ça sera moi qui vous ramènerait demain !"), et j'entre dans l'hôtel. Je salue la réceptionniste, et lui explique ma situation en lui tendant mon bon.
Et là, je vous le donne en mille : Elle ne parle pas un mot d'anglais visiblement. Enfin si. "Room is one one two. You go up." (comprendre "C'est au premier étage, l'escalier est par ici"). Je tente de lui demander comment ça se passe pour le repas. Elle pointe une porte dans le couloir derrière elle accompagné d'un "eat before eight !".
Allez, je la remercie, et monte au premier étage. Qui n'est quasiment pas éclairé, mais ça va de soit ça. Ma chambre est une chambre twin. Je crains un moment que l'on ne me mette un autre voyageur avec moi, mais ça ne sera finalement pas le cas. La chambre snet un peu les égouts, j'ouvre donc la fenêtre… Qui est située visiblement au dessus de la cuisine, car une odeur de graillon envahit la chambre. Bon…
Histoire d'en finir avec les interactions humaines pour la journée, je descends au restaurant, qui est tout éteint, sauf une télé qui diffuse MTV, avec le son évidemment. Je vais demander à la réception (plutôt pointer en direction du restaurant puis mimer le geste de manger), et la réceptionniste accourt allumer les lampes et prévenir la serveuse. Je m'installe aussi loin de la télé que possible, et patiente. Au bout de 10 minutes, la serveuse arrive avec un plat et des couverts, me pose l'assiette devant le nez, les couverts avec. Je la remercie en anglais, elle me regarde bizarrement puis repart sans rien dire.
Visiblement, c'est plat unique ici, et pas le moindre menu pour savoir ce que je vais manger. La prise de parole de la serveuse est en supplément visiblement. Par contre, rien à boire, et je n'ai rien bu depuis 11h30 avant de partir du boulot. Il est bientôt 19h, je commence à avoir "légèrement" soif. Je vais à la réception, tente un petit "Drink ?", n'obtient qu'un regard d'incompréhension et de désespoir de la part de la réceptionniste désemparée devant l'afflux de personnes s'obstinant à ne parler qu'anglais (toutes les 5 minutes environ, un nouveau taxi apporte un naufragé Lot depuis que je suis à l'hôtel). Je tente un plus pragmatique "Water ?". Son visage s'illumine, et elle disparait ! Chic alors. Je retourne à ma place, et la serveuse arrive quelques instants plus tard avec une bouteille d'eau gazeuse. Bon, j'aime pas ça, l'eau gazeuse, mais ça aura le mérite de m'éviter de mourir de soif, et je ne vais pas chercher à faire comprendre que je veux de l'eau plate, c'est au dessus de mes forces.
Je peux donc enfin déguster mon plat, une escalope de porc trop cuite et donc caoutchouteuse, des frites industrielles et un accompagnement salade tomate oignon digne d'un kébab. Alors que je savoure ce mets délicat, un allemand arrive et demande le menu à la serveuse qui passait par là. Après l'habituelle séquence "incompréhension", elle appelle sa copine réceptionniste, qui est visiblement la traductrice officielle de l'hôtel polonais-anglais, avec son vocabulaire composé d'au moins 15 mots, dont 10 chiffres pour pouvoir indiquer les numéros de chambre. Elle parvient assez vite à comprendre ce que veux le voyageur, et l'amène devant ma table, lui montre mon assiette, et dit "only that". J'en conclus donc que je n'aurais pas de dessert (et, curieusement, je n'ai pas spécialement envie de tester leurs desserts).
Oui, j'aurais pu aider un peu en expliquant au voyageur le concept de l'hôtel, mais je trouvais plus drôle de le voir découvrir par lui-même le traitement infligé indirectement par Lot à ses voyageurs en détresse (et surtout, j'étais bien trop déprimé pour avoir envie de parler à quiconque).
A ce moment de mon passionnant récit (je me demande s'il y a encore quelqu'un qui me lit à ce stade), je tiens à préciser que je ne tiens pas rigueur de la non compréhension de l'anglais aux deux employées de l'hôtel, disons juste que ça collait bien avec la journée moisie que j'ai passée, mais ce n'est pas vraiment de leur fait…
Bref, après ce repas, je remonte illico à ma chambre. J'y découvre une bouteille d'eau que je n'avais pas repérée auparavant. Et joie ! Elle est indiquée "Still water" ! Je saisis un verre… Force un peu… force un peu plus… Et parvient à décoller le verre. Je ne sais pas comment ils font le ménage ici, mais soit ils ne nettoient jamais les verres, soit ils sont collés à la superglue. Bref, tout le rebord du verre est couvert d'une substance collante… On va boire au goulot hein. Hop, une gorgée… Et c'est de l'eau gazeuse. Ou bien de l'eau plate posée là depuis tellement longtemps qu'elle s'est naturellement gazéifiée (je doute que ça puisse se passer comme ça dans la réalité, donc je pense plutôt à une erreur d’étiquetage).
Pour finir plus rapidement sur cet hôtel, histoire de ne pas transformer flight-report en tripadvisor : Pas de chaines autre que polonaises à la TV, TV qui est par ailleurs placée perpendiculairement par rapport aux lits, ventilation non-stop dans la salle de bains bruyante. Au moins j'ai pas eu les punaises de lit.
Après une nuit de repos, je quitte cette chambre sans regret à 5h30, salue la réceptionniste qui a visiblement passé la nuit à son poste qui me répond d'un sourire. Dehors, une naufragée déjà croisée la veille attend son taxi, tandis que le mien est déjà là. Évidemment, ce n'est pas le chauffeur que j'ai eu la veille malgré sa promesse !
Allez, passons. Nous filons vers l'aéroport à (très) grande vitesse, et j'arrive à l'aéroport à 5h43. Je prends congé de mon chauffeur sous une pluie battante…


Retour au FR !!!


L'entrée de l'aéroport est un peu tristounette de nuit je trouve…


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Le FIDS… Mon vol est prévu à l'heure, mais je dois avouer que je me méfie un peu.


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Je repasse au comptoir récupérer mes nouveaux BP mis à jour avec les places que j'ai choisies, puis direction le PIF…


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Il y a beaucoup plus de monde que la veille, mais aussi beaucoup plus de lignes PIF ouvertes, donc pas tellement d'attente. Passage aux WC, qui sont toujours propres et neufs. Une heure pile avant le départ du vol, la porte est annoncée ! Pas de retard, pas d'annulation, ouf ! Il s'agit de la porte 2, je descends donc au même endroit que la veille au soir…


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Les commerces, autres que le duty-free face au PIF et les cafés, sont tous fermés, il est encore tôt… Les TV diffusent quelques spots de pub pour des destinations dans le même thème que l'aéroport : Lourdes, par exemple. Assis à proximité de la porte, je reconnais beaucoup de mes compagnons d'infortune de la veille…


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Une cage à fumeur est disponible pour les accros, tandis qu'ici, d'après la signalétique, c'est seulement Madame qui s'occupe de changer bébé.


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L'embarquement est prévu à 6h50… A 6h42, l'équipage au complet arrive. Faudrait pas qu'ils nous trouvent un problème technique…
6h50 tout pile, l'embarquement est appelé, tout le monde se presse, impatient d'en finir avec Cracovie ! Sans grande surprise, nous descendons au niveau du sol pour retrouver notre grand ami le Cobus.


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Arrivé devant l'appareil, la pluie redouble d'intensité, et c'est la cohue pour rentrer à l'abri dans la cabine… Je rejoins mon siège, le 16A.


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Le pitch y est correct pour un vol court, le siège confortable… Par contre, il fait un froid glacial dans la cabine ! C'est ça d'arriver même pas 10 minutes avant l'embarquement, cher équipage ^^


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L'embarquement se poursuit, la cabine est bien remplie à l'avant, mais bien plus vide à l'arrière. Vue sur la rangée et le pitch…


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En attendant que l'embarquement se termine, la fiche sécurité, recto et verso !


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Le reste de la pochette comporte un doggy-bag et l'habituel catalogue de la compagnie…


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7h04, l'embarquement est terminé, voici donc une vue de mon voisin pour ce vol : Au moins il sera calme ! (je parle de mon manteau, n'est-ce pas)


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J'ai bien choisi mon siège : La vue par le hublot est intéressante, avec cette vue directe sur le train d'atterrissage ! La météo n'est toujours pas très clémente…


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Un des PNT prend la parole (prend exemple, Easyjet), nous souhaite la bienvenue, et annonce un temps de vol de 40 minutes, avec une mise en route dans quelques instants. Effectivement, les pales de l'hélice se mettent en mouvement peu après, alors que c'est au tour des PNC de nous souhaiter la bienvenue à bord. Les démos de sécurité sont réalisées par deux fois, une première fois avec la bande son en polonais, et une seconde fois en anglais.
A 7h12, l'appareil quitte son point de stationnement et se dirige vers la piste, toujours sous le déluge…


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On décolle à 7h17, et entrons immédiatement dans la purée de pois. L'appareil n'est pas trop secoué malgré les conditions météo.


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Je profite de cette absence d'IFE extérieur intéressant pour consulter rapidement le magazine de bord, avec tout d'abord la carte des destinations long-courrier. La plupart des destinations sont en code-share, avec tout de même 8 destinations desservies directement par Lot (si je compte bien). L'hémisphère sud est bien peu représenté, mis à part par un vol "charter" pour Rio…
La carte du réseau européen est un peu plus dense !


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La deuxième page du réseau est consacré au réseau domestique + celui de Nordica (sauf la liaison WAW-TLL, qui apparait sur la carte précédente). Sont également présentes les lignes long-courrier au départ des aéroports autre que Varsovie, à savoir Cracovie (pour Chicago) et à partir de mai 2018, Budapest, vers Chicago et NY. Lot se positionne en effet en Hongrie, qui ne bénéficie d'aucune ligne directe régulière vers l'Amérique du Nord pour le moment (et de manière générale, de très peu de lignes LC).


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On passe ensuite à la traditionnelle présentation de la flotte Lot, qui inclut également la flotte Nordica. A noter, le Q400 est présenté en livrée Eurolot (tel celui dans lequel je voyage d'ailleurs), bien que cette filiale régionale de Lot ai disparu depuis 2 ans.


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Dehors, nous avons enfin percé la couche nuageuse, le soleil qui se lève nous offre une belle lumière (qui n'est pas bien mise en valeur sur cette photo).


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Le service cabine a commencé, je prendrais un peu d'eau accompagné du but ultime de tout voyageur sur Lot, j'ai nommé, le Prince Polo !


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Je savoure ce généreux catering (ou plutôt le gobe en deux bouchées et somnole ensuite), et lorsque je porte à nouveau mon regard dehors, les nuages disparaissent petit à petit, nous offrant une vue sur la campagne polonaise…


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Notre descente débute alors, à 7h36, soit une vingtaine de minutes après le décollage, le sol se rapproche rapidement…


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Les rayons du soleil atteignent enfin le sol, le colorant de rose (encore une fois, la photo, et le hublot rayé, ne rendent pas hommage aux belles couleurs qui ont accompagné ce vol…).


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Peu après, à 7h46, les pilotes nous annoncent un atterrissage dans 3 minutes, et j'ai l'occasion de voir le train d'atterrissage sortir devant moi. J'aime vraiment bien la vue de cette place !


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Le train est en place, tandis que nous survolons les faubourgs de la capitale polonaise.


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L'approche nous fait survoler ce magasin Decathlon, juste avant le bout de la piste 11.


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La piste apparait sous les roues de l'appareil…


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Et nous touchons le sol, très brutalement, à 7h50, suivi d'un freinage tout aussi brutal, qui enverra mon manteau au tapis (qui heureusement est propre).


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L'équipage commercial prend la parole, nous souhaitant la bienvenue à Varsovie et une bonne fin de voyage si l'on est en correspondance… J'espère que ça sera le cas, j'ai eu mon lot de soucis pour un moment !
Nous arrivons au parking à 7h53, soit 36 minutes après notre décollage et 12 minutes en avance sur l'horaire, un Embraer nous suit de près.


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Le débarquement est rapide, nous ferons logiquement le trajet jusqu'au terminal en bus. La météo est beaucoup plus clémente qu'à Cracovie, je peux donc prendre le temps de photographier le bel oiseau qui nous a ramené de l'enfer…


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A 8h02 nous entrons dans le terminal, mon vol, prévu dans 3h40, est affiché à l'heure, porte 27, avec 5°C à destination et un temps pluvieux. Je croise les doigts pour que ce vol se passe bien également, et me dirige vers le circuit de correspondance… Et c'est ici que je vous laisse.


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Pour finir, comme d'habitude, le parcours du vol…


photo flightradar

On se retrouve bientôt pour le 3e épisode de mon périple, qui sera moins mouvementé, promis !

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Notes des produits

Compagnie aérienne

LOT Polish 6,9

  • Cabine8,0 / 10
  • Equipage5,5 / 10
  • Divertissements8,0 / 10
  • Restauration6,0 / 10
Aéroport de départ

Kraków - KRK7,3

  • Fluidité8,0 / 10
  • Accès7,0 / 10
  • Services5,0 / 10
  • Propreté9,0 / 10
Aéroport d'arrivée

Warsaw - WAW8,8

  • Fluidité9,0 / 10
  • Accès8,5 / 10
  • Services8,5 / 10
  • Propreté9,0 / 10

Conclusion

Ce vol était censé être un vol découverte de la compagnie Lot... On peut dire que j'ai été servi. Une panne, ça arrive (panne de l'appareil à Wroclaw sur sa rotation précédente Varsovie <> Wroclaw). Ne pas avoir de solution de réserve à Varsovie, au hub, pour pallier à ce genre de problèmes, c'est déjà beaucoup moins acceptable. Mais bon, à la limite, je peux accepter.

Par contre :
- Pas d'excuses au comptoir de vente pour l'annulation
- Pour le rerouting, je suis passé dans les premiers, mais les derniers ont du attendre au moins 2 heures pour accéder au comptoir de vente vu la vitesse de traitement et la longueur de la file d'attente quand je suis parti, une heure après l'annulation.
- Envoi des clients dans un hôtel où aucune chambre n'a visiblement été réservé, et aucune excuse réelle pour ça.
- Finalement, logement et restauration des clients dans un hôtel miteux où le personnel ne parle pas anglais

Tout ça, c'est juste pas acceptable du tout. La gestion de "crise" de Lot a été tout à fait déplorable. Je ne vais pas m'attarder là-dessus, je pense l'avoir déjà bien fait dans le FR, mais c'est vraiment un coup à me dégouter de reprendre cette compagnie un jour.

Sinon, outre cet aspect, le vol en lui-même est bien, l'équipage agréable, bonne prise de parole, le catering est minimaliste mais existe, et pour un vol de 36 minutes, il n'y a pas besoin de plus. L'appareil est confortable, surtout sans voisin, le pitch est correct pour des vols courts...

L'aéroport de Cracovie est neuf, assez bien foutu pour un aéroport régional. Dommage de mettre des gorilles armés au PIF... Le wifi est bon. Par contre, l'affichage du vol "annulé" a soit été une coïncidence incroyable, soit le système d'afficher la porte une heure avant le départ affiche aussi seulement une heure avant si le vol est annulé...

Quant à l'aéroport de Varsovie, je l'ai beaucoup apprécié, mais j'y reviendrai plus en détail dans le prochain FR.

Détail de la notation :

Lot :
Cabine : Le siège est confortable, le pitch est bon pour un vol régional. Pas trop besoin de plus. Ah, si, de ne pas se geler dans la cabine pendant un tiers du vol ! 8.
Équipage : L'équipage est certes arrivé tardivement à l'appareil, à mon avis. Mais pour le reste, toutes les annonces sont faites et compréhensibles, le service est fait avec le sourire, je ne demanderais pas plus. L'équipage du vol mérite un 9. Par contre, la gestion de l'annulation par Lot est misérable. Et mérite un petit 2 pour ça. La moyenne donne donc 5,5.
Divertissements : Le magazine de bord est assez complet et intéressant à lire, pour un vol si court, je n'ai vraiment pas besoin de plus. 8.
Restauration : Objectivement, sur un vol aussi court, un Prince Polo, c'est raisonnable, mais on aimerait bien avoir un peu plus... 6.

KRK :
Fluidité : La fluidité est plutôt bonne, pas d'attente au PIF le 16, un peu le 17. L'embarquement est assez efficace aussi. 8.
Accès : L'accès semble aisé en train, en voiture il semble y avoir pas mal de bouchons le soir de ce que j'ai pu en voir. Petit malus. 7.
Services : Le terminal est neuf, avec un nombre correct de boutiques, les services principaux sont là. Le Wifi marche bien. Par contre, l'affichage qui reste 2 minutes en polonais, je dis non. L'affichage de l'annulation au moment de l'affichage de la porte, au lieu de l'afficher dès que l'information arrive, non plus. J'enlève aussi des points pour la gestion de l'annulation, que je partage entre l'aéroport et l'équipage (faute d'une note plus appropriée dans la compagnie, type "personnel au sol"). 4.
Propreté : Pas grand chose à redire, c'est propre. 9.

WAW :
Détail de la notation dans le vol suivant.

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Commentaires (20)

  • Salut Robin

    Et bien quelle histoire, quand tout dérape ça devient vite la galère et il faut des nerfs d'acier pour ne pas perdre la face !

    KRK est comme LYS : Vide...

    Un vol avec le Prince Polo et le verre d'eau, fidèles du catering LOT

    Un weekend gâché par cette annulation

    Merci pour ce FR, à bientôt !

    • Hello Hervé, merci pour ton commentaire !

      En temps normal, j'aurais un peu mieux pris cette annulation et les échecs en série de Lot par la suite, mais quand c'est pour un voyage qui me tient autant à coeur (je ne revois pas Madame avant Noel), il est vrai qu'il faut des nerfs solides pour pas craquer !

      KRK était effectivement bien vide, sauf à proximité immédiate des portes d'embarquement...

      Le Prince Polo est une bien maigre compensation, mais j'étais quand même bien content d'en avoir un après l'avoir vu tant de fois sur les FR de Benoit ^^

      J'ai tout de même eu 48h avec ma douce et tendre, mais c'est vrai que j'en garde un souvenir très, très amer... Si j'étais parti le vendredi matin, j'aurais économisé des sous, un demi-RTT et serai arrivé plus tôt à Tallinn !

      Bref... A bientôt !

  • J'ai tout lu ;) Avec beaucoup de plaisir. Non pas que je sois un sadique qui prend du plaisir à découvrir les récits de descentes aux enfers des autres, mais parce que c'est très bien écrit et plein d'humour :)

    Je suis même allé me balader sur le site du Magnat Hotel, histoire de bien me mettre dans le bain. Et bien il y a même une version anglaise, si si ! Leur description du restaurant est différente : "Air-conditioned and elegant interior, welcoming and professional staff along with a great variety of delicious national and international dishes provide a wonderful setting for business meetings, as well as social and family gatherings." ^^

    Bon je sais qu'une annulation, ça met toujours le moral dans le chaussettes. Mais pour le coup, celle-ci n'est pas trop catastrophique avec un rebooking qui permet quand même d'arriver en début d'après-midi le lendemain. C'est sûr que le Garden Inn aurait été plus pratique, et bien mieux, à n'en pas douter.

    Le vol est quand à lui fidèle aux fondamentaux de LOT ^^

    Merci pour ce FR !

    • Merci pour le com' et le compliment !

      L'humour est présent uniquement parce que ça fait un mois, sinon j'aurais été beaucoup plus agacé même à l'écrit ^^

      Je suis également allé faire un tour pour voir du coup... Les photos sont parfois un peu trompeuses, pour le texte... Disons que nous avons une divergence d'opinion ^^ Ils feraient mieux d'engager un traducteur pour leur réception plutôt que leur site selon moi !

      Après, c'est sans doute un hôtel correct quand on le paie 40-50€, mais quand on me fait miroiter le Garden Inn et que je me retrouve dans ça...

      Effectivement, la gestion est pas non plus si horrible que ça, j'ai d'ailleurs remonté légèrement la note là-dessus. Mais le plus gros point noir est d'envoyer les passagers à l'Hilton pour rien et de refiler un hôtel bien en dessous. Mais bon...

      Pour le vol sinon, je n'en attendais pas moins effectivement ! Lot sans Prince Polo, ce n'est pas Lot :P

      A bientôt !

  • Ah oui, fameux ce Magnat Hotel !

    Finalement je trouve la gestion assez correcte, en tout cas bien meilleure que ce que CA m'avait déroulé à KWL (ainsi que les péripéties du lendemain). ^^

    Et alors cette indemnisation ?

    Merci pour ce FR !

    • Je conseille fortement cet hôtel à toute personne souhaitant faire un cadeau empoisonné !

      Plus sérieusement, je pense qu'ils ont été un peu pris de court, avec cet afflux de voyageurs étrangers alors que l'hôtel était très calme sinon... Donc cuisine pas prête pour ça, pas de personnel anglophone... Sans doute qu'ils peuvent proposer une un peu meilleure prestation dans d'autres conditions ! Ca n'excuse pas tout mais ça explique sans doute certaines choses...

      J'ai augmenté la note de 0 à 2/10 pour la gestion, effectivement ça ne méritait pas une telle note. J'ai justement pensé à ce FR et la nuit forcée avec un compagnon d'infortune en voyant la chambre Twin, d'où ma crainte qu'on m'impose un voisin de lit... Après, une telle gestion de la part d'Air China me choque un peu moins que pour une compagnie européenne, je dois avouer. Comme je disais à Pititom, c'est surtout la fausse joie avec l'Hilton qui m'a achevé, sinon j'aurais été beaucoup plus clément...

      Pour l'indemnisation, ça suit son cours (comprendre : pas encore reçu de réponse. Je perds pas espoir !).

      Merci pour le commentaire !

  • Merci pour ce FR!

    Je comprends mieux les mésaventures que tu m'expliquais rapidement par mail!

    Dommage que LO donne une telle image, parfois en retard et un service au sol pas au top...après cela dépend aussi des personnes. Mais globalement LO donne une image opposée à celle des polonais, qui sont des gens honnêtes et accueillants.

    Concernant le dédommagement auquel tu as droit, je suppose que LO fera trainer les choses en longueur.

    J'aime bien ces vols en tondeuse, mais un peu lent!

    Bonne soirée à toi et à bientôt

    • Merci pour ton commentaire !

      J'étais resté vague pour ne pas te spoiler la surprise de toutes les mésaventures que Lot m'a offertes :P

      Effectivement, c'est dommage, la gestion de l'incident était vraiment pas terrible, alors que le lendemain, le vol était très bon, rien à redire dessus ! Donc au final j'en garde une bonne image... Quand ses avions volent !

      Bien vu, toujours pas de réponse. Mais ce n'est pas que LO qui fait ça, j'ai pas encore croisé une compagnie qui répond rapidement à ce genre de demande...

      La tondeuse, c'est parfait pour les vols courts ! Quand j'avais pris un Q400 sur VIE - LYS, c'est vrai que c'est un peu plus longuet... Et bruyant.

      A bientôt !

  • Merci pour ce savoureux FR.

    Un vrai plaisir de lire les péripéties liés à cette annulation, je pense que nous avons tous consulté booking pour visualiser l'hôtel.

    Les compagnies trainent les pieds pour les indemnisations, j'ai du attendre 6 semaines pour la dernière que j'ai eu avec Austrian (et une relance au passage).

    Sinon , un vol très court avec le fameux prince polo.

    A bientôt pour la suite.

    • Merci pour le commentaire !

      Quoi de plus intéressant à lire que les malheurs des autres ? J'avoue apprécier beaucoup aussi lire les mésaventures des uns et des autres ici, parfois plus que le vol en lui-même...

      La note Booking m'a d'ailleurs un peu surpris, d'où mon commentaire un peu plus haut : Je pense juste que l'hôtel n'avait rien prévu et que les employés ont géré comme ils pouvaient tous ces voyageurs qu'on leur a envoyé au dernier moment...

      Pour mon soucis avec Air France en août, j'ai du attendre 6 semaines pour l'indemnisation, et je viens tout juste de recevoir une petite partie du remboursement des frais que j'avais engagé, j'attends encore la suite... La patience est mère de toutes les vertus, surtout avec les compagnies aériennes...

      Heureusement que j'ai eu ce fameux Prince Polo, sinon j'aurais crié au scandale ! Qu'on me mette mon week-end en péril, d'accord, mais je voulais ma gaufrette au chocolat ^^

      A bientôt ! ;)

  • Merci Robin pour ce FR.

    Schadenfreude est le terme pour tes mésaventures.

    C'est juste trop drôle à lire tellement c'est lamentable. Une pauvre épave de pax ballotée au gré de la loi de l'emmerdement maximum.

    "avec son vocabulaire composé d'au moins 15 mots, dont 10 chiffres" génial !

    Que ne faut-il pas subir pour un prince Polo, moi je vais passer mon tour !

    • Merci ici aussi pour le commentaire !

      J'ai eu tellement d'emmerdes que j'étais quasiment persuadé que je n'allais jamais atteindre Tallinn le matin en me levant...

      Comme quoi, le système éducatif français n'est pas si mauvais que ça pour l'apprentissage des langues étrangères, comparé à d'autres (je précise que c'était bien deux jeunes femmes, de mon âge ou guère plus, pas des ancêtres ayant grandit sous l'ère communiste, et où l'anglais n'était peut-être pas la langue la plus enseignée).

      Je crois que c'est le Prince Polo le plus cher payé au monde.

  • Merci pour ce report très agréable à lire avec des touches d'humour bien senties !

    Finalement la gestion n'est pas si mauvaise même si envoyer les paxs dans un hôtel complet fait un peu amateur...Reste à voir si la compagnie sera efficace pour indemniser.

    Hâte de lire la suite !

    • Merci beaucoup pour ce commentaire ! Content de voir que ça plait :)

      La gestion n'est pas catastrophique effectivement, mais c'est surtout l'envoi à l'Hilton qui m'a effectivement énormément agacé...

      Le jour où une compagnie aérienne sera efficace pour indemniser n'est pas encore arrivé alors, un mois d'attente pour le moment :P

      La suite arrive bientôt !

  • Merci beaucoup pour ce partage d’un trajet maudit ! Quand ce ne veut pas décidément. J’ai commencé par le dire qu’il géraient bien avec le Hilton situé juste en face mais suis allé de déconvenue en déconvenue ( enfin moins que toi qui a vécu cette situation) . J’espère que le dédommagement va arriver. À bord ras avec le traditionnel prince poli désormais aussi connu que le sucre salé d’Aur France !

    • Merci pour ton commentaire !

      J'étais dans le même état d'esprit, quand on m'a envoyé à l'Hilton je me disais "Bon, c'est chiant mais ça va aller, ça pourrait être pire". Et finalement... Ce fut pire ^^

      J'ai relancé hier pour l'indemnisation, on verra bien...

      Le Prince Polo est un grand classique, mais je préfère tout de même légèrement le sucré salé AF : On a plus de choix sur AF...

  • Merci Robin, pour cette suite mouvementée ;-)

    Pour Madame, tu sembles prêt à supporter bien des péripéties, j'espère qu'elle y est sensible^^

    Une annulation, ça ne fait jamais plaisir, surtout si ça veut dire retrouver Madame avec un gros retard. Dans ce cas précis, l'absence d'appareil de réserve alors que KRK est le 2ème aéroport de Pologne est quand-même difficile à avaler, surtout que WAW n'est pas si loin.

    Quant à la communication et à la gestion de l'incident, c'est assez calamiteux, et ça ne m'étonne qu'à moitié quand on voit comment LO est descendue en gamme sur ses vols européens. A force de dégrader le produit à bord, on finit aussi par ne plus prêter trop attention aux autres aspects du produit et de la chaîne de service

    A bord, le Prince Polo devrait être complété d'un café.

    A BUD, LO ne fait que combler un vide devenu criant suite à l'effondrement de MA il y a bientôt 6 ans. En LC vers l'Est, EK, QR et TK ont comblé le vide, mais vers l'Atlantique, rien n'est venu remplacer MA depuis lors.

    Pas de photos de l'hôtel Magnat et de sa restauration goûteuse à souhait? ;-)

    • Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour sa bien-aimée ^^

      Elle était aussi triste que moi en tout cas, c'est déjà bon signe ^^

      L'absence de réserve m'a également un peu gêné, surtout que le vol n'a pas été annulé en dernière minute, mais deux vols plus tôt... Je suppose que le fait de ne pas avoir de réserve fait partie d'une stratégie de réduction des coûts à court-terme, et tant pis si ça fait baisser la satisfaction client et l'image de la compagnie sur le long-terme...

      Un café (ou autre boisson chaude) serait le bienvenu effectivement, même si là je n'en aurais pas pris vu mon état d'énervement le matin suivant, et de stress de peur d'avoir encore un soucis avant d'arriver à Tallinn (on devient parano après de telles péripéties).

      La fin de Malev, assez brutale il me semble, doit en effet laisser de belles opportunités... A voir si ça sera durable.

      Je dois avouer qu'à partir du moment où j'ai vu mon vol annulé, la documentation des évènements pour rédaction du FR m'est sortie de la tête ! Mais c'était une expérience... intéressante ^^

  • Bravo (à tout point de vue) !

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