28/04 : Lyon Paris (CDG), AF, éco, ici même 28/04 : Paris São Paulo AF, affaires, ici 29/04 : São Paulo (CGH) Iguaçu (IGU), Latam, éco, c'était avant-hier ! Avec bonus touristique (Iguaçu) 02/05 : Iguaçu (IGU) São Paulo (GRU), Latam, éco, j'ai trouvé la motive ! 07/05 : São Paulo (GRU) Buenos Aires (AEP), Aerolineas Argentinas, éco, encore plus tard, avec bonus touristique (plages de l'état de São Paulo) 10/05 : Buenos Aires (AEP) São Paulo (GRU), Gol, éco, toujours plus tard, avec bonus touristique de Buenos Aires 11/05 : São Paulo Paris, AF, éco+++, quand j'aurai le temps, avec un bonus touristique Pauliste 12/05 : Paris Lyon, AF, éco, à la fin, avec un bonus spécial sur mes 50 premiers FRs (et oui ! ça approche !)
Petite note préliminaire : je n'ai pas tellement de photos du vol, et l'intérêt principal est sans doute le double bonus en fin de reportage. Sur ce, bonne lecture !
A l'aéroport
Déjà enregistrées, et n'ayant pas de bagage à déposer, on arrive à l'aéroport environ une heure et demie avant le départ. Il y a pas mal de monde, et c'est en partie parce que l'aéroport de Puerto Iguazu, donc côté Argentin, est fermé pour rénovations. Donc, l'aéroport de Foz de Iguaçu accueille temporairement tous les vols. Avant le contrôle de sécurité, il y a un contrôle aux rayons X par les douanes brésiliennes. Apparemment certains Brésiliens achètent une belle quantité d'appareils électroniques au Paraguay, pour les revendre plus cher. Le vol est annoncé à l'heure ! Vous noterez que la distinction entre les edux aéroports de São Paulo, Congonhas était appelé "São Paulo", et Guarulhos était simplement Guarulhos.
Après cela, il y a la sécurité, que je passe tranquille (pas besoin de sortir les liquides), puis on arrive dans l'unique salle d'embarquement. Comme l'aéroport accueille deux fois plus de vols que d'habitude, c'est bondé, mais on finit par trouver des places. Il y a quelques boutiques de souvenirs et un petit restaurant, qui n'est pas très bon. Malgré tout nous vivons une époque moderne et il y a du wifi.
En prime, les toilettes sont propres !
L'instant exotique, bis
L'embarquement commence plus d'une heure (!) avant le départ. Je vous rappelle que je voyage sur A321, je ne vois pas le pourquoi du comment. Une fois de plus, embarquement prioritaire grâce à mon amie.
Les plus attentifs à mes reportages sont peut-être au courant le la "procédure" d'embarquement par bus à Congonhas. Ici c'est encore mieux ! Après le scan de la carte d'embarquement, on se retrouve sur la piste, devant une belle rangée d'avions. L'agent d'enregistrement a eu la présence d'esprit de signaler qu'il fallait prendre le dernier avion à droite. Ensuite, on peut déambuler tranquilou, sans se faire rabrouer par des agents de piste bornés.
Embarquement par deux passerelles, avec vu sur les jet privés du coin. L'agent de bord qui accueille les passagers vérifie les carte d'embarquement au cas où on se soit trompées d'avion.
Dans l'avion
La cabine n'a pas changé depuis 3 jours, c'est toujours serré avec boîtier IFE en prime. L'embarquement est naturellement très lent, car il a commencé vraiment très tôt. Je suppose qu'au début de l'embarquement, certains passagers n'étaient pas encore arrivés. Mais finalement comme les gens arrivent petit à petit, ce n'est pas la cohue et tout se passe bien.
Pendant ce temps, c'est un petit ballet de départs et d'arrivées colorées.
Et les bagagistes sont sur la brèche !
Le départ a lieu à l'heure prévue, et est précédé par les consignes de sécurité sur écran, toujours aussi sympa.
Ca tournicote !
Après le décollage, j'ai la chance d'être du bon côté de l'avion et j'aperçois une dernière fois les chutes d'Iguaçu au loin…. Mais la photo ne donnera rien d'extraordinaire…. Ensuite, le vol continue tranquillement, mais on reste au dessus de nuages la plupart du temps. Il y a un passage avec distribution d'eau sur demande, et aussi vente à bord. Le sol réapparaît alors que nous survolons Santos, sur la côte Atlantique. Il y a alors un virage à gauche, et la descente est amorcée.
Contrairement à Congonhas, l'atterrissage peut se faire en douceur du fait de la longueur convenable de la piste.
Arrivée et conclusion
Le roulage est vraiment très long. Après, le débarquement se fait par une unique passerelle, qui met du temps à être connectée. J'ai décrit lors de mon précédent FR l'efficacité des locaux à embarquer dans le calme et l'ordre. Par contre, pour débarquer, c'est plutôt en mode promenade du dimanche. Comme on est plutôt au fond de l'avion, on doit attendre un bon moment.
Malgré tout, on finit par sortir. Après une marche de 500 mètres dans divers couloirs, escaliers et escalators, on finit par trouver la sortie, où nous attend notre charmant taxi, qui est prêt à nous ramner en ville.
Le bonus touristique : après Iguaçu, Iguazu !
Bonus : Cliquez pour affichermasquer
Cette fois-ci, le bonus touristique se focalise sur le côté Argentin des chutes, donc Iguazu avec un Z. On peut y passer facilement une journée entière. Quand je suis passé, il n'y avait que les trois parcours principaux ouverts aux visiteurs.
D'abord, il y a le circuit supérieur, qui passe donc au dessus des chutes.
Ce qui est bien, c'est qu'on peut voir la rivière en amont des chutes, et constater que c'est tout calme.
Il y a une grande marche, attention !
Après il y a le circuit inférieur, qui passe donc au pied des chutes. C'est beaucoup plus impressionnant !
Et enfin, après il y a la fameuse Gorge du Diable, l'endroit le plus spectaculaire ! Le parc regorge d'oiseaux et de papillons :
Ainsi que de coatis, ces mignons et vicieux petits animaux :
Le point d'orgue de la visite :
Selon la saison, il y a aussi un circuit dans la forêt et un sur une île au milieu des chutes. Malheureusement ces circuits étaient fermés lors de ma visite. Si jamais vous êtes un futur touriste, je vous recommande très fortement de NE PAS acheter de nourriture à l'intérieur du parc, car ce fût l'un des sandwich les plus horribles qu'il m'ait été donné de goûter, et en plus c'était cher. Mieux vaut ramener un pique nique. Par contre il y avait un bon marchand de glaces.
Le bonus touristico-industriel : Itaipu Binacional
Bonus : Cliquez pour affichermasquer
Il n'y a pas que la rivière Iguaçu dans la vie ! Le Parana est bien plus puissant ! C'est pourquoi dans les années 70, le Brésil et le Paraguay ont décidé de faire un immense barrage en amont de l'embouchure avec l'Iguaçu (vous suivez ?). J'ai par la suite découvert que la construction de ce barrage avait entraîné l'inondation puis la destruction définitive de la Cascade des Sept chutes, qui était alors la plus grande cascade au monde en termes de débit moyen. Bien évidemment, nulle mention de cela pendant la visite !
Le site est ouvert aux visites touristiques. A cet endroit, le fleuve fait frontière entre les deux pays. La visite touristique de base est un grand tour en bus avec quelques arrêts (aussi longtemps qu'on veut) et des explications dans diverses langues (Portugais, Espagnol et Anglais). Il y a aussi une visite plus longue où l'ont peut vraiment entrer dans les installations. Par manque de temps, j'ai fait la visite courte. L'édifice est très impressionnant :
On peut se rapprocher :
De plus en plus près….
Le déversoir, qui doit être très impressionnant quand il est actif (soit environ 10% du temps) :
Le parcours traverse le fleuve Parana, et donc, techniquement, j'ai respiré l'air du Paraguay, et mon opérateur téléphonique m'y a souhaité la bienvenue. Voici donc une photo prise pile à la frontière !
Un peu plus loin, il y a un port aménagé d'où on peut prendre un verre ou faire une balade en bateau :
Merci de votre lecture, et à bientôt pour un petit voyage à Buenos Aires, avec Aerolineas Argentinas, puis GOL. Vous verrez, ça ne ressemble pas du tout à LATAM !
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Verdict
TAM
6.0/10
Cabine6.0
Equipage7.0
Divertissements7.0
Restauration4.0
Foz Do Iguaçu - IGU
7.0/10
Fluidité8.0
Accès6.0
Services7.0
Propreté7.0
Sao Paulo - GRU
7.3/10
Fluidité9.0
Accès5.0
Services7.0
Propreté8.0
Conclusion
Comme à l'aller, le vol n'a absolument rien eu d'extraordinaire. L'intérêt principal était de se rendre à Iguaçu à moindre frais et rapidement.
L'aéroport de Foz de Iguaçu était bien chargé, mais c'est parce que l'aéroport côté Argentin était momentanément fermé pour maintenance, ce qui fait qu'il accueillait environ deux fois plus de passagers que d'habitude. A part ça c'est un aéroport ancien, mais fonctionnel. On aurait préféré atterrir à Congonhas pour des raisons évidentes de temps de trajet et de frissons aéronautiques. Le terminal de Guarulhos où on a atterri était aussi vieillot, mais fonctionnel et efficace.
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Bonjour et merci pour ce report au sud du Brésil, pas grand chose à dire sur le vol dans un A321 récent, service minimale à bord. Bonus très original, une belle découverte. Bon vols !
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7 Commentaires
Un vol sans trop de problème mais un pitch un peu léger.
Mais on s'en moque car le plus important est la destination finale de ce FR avec ce bonus magnifique!
Merci et bonne soirée :-)
Spectaculaires bonus, merci !
Les bonus sont juste superbes, que ce soit Igazu ou le barrage du Parana. Merci pour la découverte.
A très bientôt !
Bonus très original, une belle découverte.
Bon vols !
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