Avis du vol entre Toronto et Paris en classe Economique avec Air Canada

Bonjour à tous,

Introduction

Après 12 jours de vadrouille entre le Canada et les Etats-Unis, mon voyage touche à sa fin et il est temps de rentrer au bercail. Pour savoir comment je me suis retrouvé ici et par quel miracle cet aller-retour m’a couté 130€, rendez-vous dans mon premier FR

Départ de YYZ

Mon périple commence en ce samedi soir à l’entrée du terminal 1. Mes amis m’ont conduit jusqu’au dépose-minute, la circulation pour venir à YYZ a été très fluide. A 16h45 et après un dernier au revoir, je m’engouffre dans l’aérogare. Première petite touche Canadienne sur le panneau de gauche ou le mot parking (en anglais) a été traduit par stationnement (en Français Canadien) ^^

Le FIDS qui fait face à l’entrée annonce les vols du soir et permet de se repérer dans l’espace

Mon vol se trouve tout en bas de l’écran, il est annoncé à l’heure. Un intrus Américain s’est glissé dans le tableau, saurez vous le retrouver ?

Le terminal donne une belle impression d’espace et de luminosité

Direction l’allée 5 pour enregistrer mon bagage

Je vais retirer ma carte d’embarquement au niveau des bornes prévues à cet effet

Après avoir scanné mon passeport, la machine me délivre mon BP

Voici le précieux sésame

La borne me rappelle le numéro de la porte, l’heure du départ et me remercie

Alors que je m’apprête à entrer dans la fille pour déposer ma valise, une proposée me fait remarquer que je n’ai pas imprimé l’étiquette bagage. Me voila donc reparti vers les bornes. La machine s’assure que mes bagages ne sont pas surdimensionnés ou dangereux et imprime mon étiquette

Me voila reparti pour faire la queue. Je remarque la présence de bornes spécifiques juste avant l’entrée de la file

Je m’engage à nouveau dans la file, la deuxième tentative sera la bonne. Il n’y a pas grand monde et j’arrive en un rien de temps au niveau du bag drop. Le sol est sale

C’est à mon tour de jouer ! L’écran m’indique de déposer mon bagage sur le tapis

Cette manoeuvre s’avérera être une vraie galère. La machine ne voulant pas scanner mon étiquette m’ordonne de retirer mon bagage et de bien le replacer. La 5 ème tentative sera enfin la bonne, ma valise s’éclipse dans les entrailles des systèmes de tri et je me dirige airside

Pas sûr que toutes ces machines soient réellement un gain de temps pour les pax. Tous ces systèmes nous viennent-ils en aident ou nous replacent ? A quand des aéroports sans personnel et des avions de ligne sans pilotes ? Ces avec ces considérations que je me dirige vers les portes

Des fresques réalisées à l’occasion des 150 ans du Canada colorent le chemin

L'attente au PIF sera quasi nulle et je le passerai en moins de deux minutes. L’agent était sympathique et souriant. Lors de mon dernier passage à YYZ, l’attente était bien plus conséquente et j’avais dû enlever mes chaussures pour les contrôles

Me voila airside face à un 767 d’Air Canada Rouge au contact et un de leurs a320 qui repousse. Seuls ces deux types d’avions composent la flotte d’AC Rouge, filiale low cost d’AC qui opère beaucoup de vols saisonniers et qui a été créé il y a quelques années pour faire face à la concurrence (d’Air Transat et de WestJet notamment)

Les interminables tapis de l’aéroport permettent un joli jeu de perspective

Ne pensez pas que ces gens partent faire un golf, ils bénéficient juste d’un service d’assistance réservé auprès de leur compagnie aérienne

Le trajet surplombe les portes F

Une armada de fauteuils roulants est présente à la sortie des tapis. De quoi faire face à une panne instantanée de toutes les voiturettes de l’aéroport où a un départ surprise d’un EHPAD et de tous ses résidents pour des vacances au soleil

Un dernier escalator me permet de redescendre au niveau des portes E …

… et de passer au travers de cette sculpture intitulée Tilted Spheres. Elle est l’oeuvre de Richard Serra, un artiste contemporain Américain, plutôt minimaliste et connu pour ses sculptures en metal. La piece trône au beau milieu du terminal depuis 2004

Pas de passage imposé au duty free mais des boutiques de part et d’autre du terminal, c’est presque devenu assez rare pour être souligné

Le terminal est moderne et lumineux

Le seul problème (comme dans beaucoup d’autre aéroports) est l’agglutination des pax en porte qui bloque totalement le passage

Le FIDS affiche toujours mon vol à l’heure, malgré les retards de plus en plus nombreux, je passe entre les gouttes

J’irai m’installer au niveau des tables, toutes équipées d’iPad individuels qui donnent un tas d’information à propos de votre vol ou de l’aéroport, qui permettent également de jouer ou de consulter des guides voyages

Pour se restaurer, c’est toujours sur les iPad que ça se passe. Ces derniers permettent de commander toutes sortes de boissons ou de plats qui vous seront servis à table après votre paiement au niveau de la machine attenante

Les prises sont fonctionnelles et le port usb qui m’évite de sortir l’adaptateur de mes bagages est appréciable

Photos des documents de voyage. Comme l’a fait remarqué Momolemomo à l’aller, toutes les informations du BP sont disponibles dans les deux langues officielles du pays

Le wifi m’est offert par American Express et me permet de visualiser la une du jour

Un a333 de SN est toujours au contact mais s’apprête à renter au plat pays

Difficile de se frayer un chemin entre les pax du vol LH471 en cours d’embarquement pour FRA. Un 747, ça fait du monde en porte

Passage devant chez Tim Hortons, l’équivalent de Starbucks au Canada, fondé par le jour de hockey sur glace du même nom

Des toilettes se trouvent juste à coté, ici c’est papa et maman qui changent le bébé

Les toilettes sont propres (il faudra me croire sur parole). Gare à la pression des robinets qui pourraient jouer les arroseurs

Le test H2Okapi est passé avec brio

Encore un 767 RV en porte, surveillé par une des deux tours de contrôle de l’aéroport

J’irai m’installer dans une partie du terminal étonnamment vide. Toute cette zone fermera juste après mon passage et réouvrira plus tard en soirée pour le départ du vol de Bombay (AC46). Trump tourne en boucle sur les télés, il est actuellement présent dans le pays pour le G7 et a encore fait des siennes en retirant son soutient à un communiqué commun entre les 7 pays. Sacré Donald !

Un 77W est présent en porte

Ma voisine de banquette regardera sa série avec le son à fond. Est-elle sourde ou malpolie ? Laissons lui le bénéfice du doute. Les sièges ne sont pas très propres

Passage devant une boutique dans laquelle je n’ai jamais fait d’emplettes, le Secret de Victoria demeure donc intact pour moi

Queen of the Skies s’apprête à rejoindre les cieux

Cet autre zinc de LH s’envolera pour la capitale de la Bavière

Passage devant le FIDS, force est de constater que mon vol est retardé

Je suis informé en temps réel du retard via mes e-mails

Je patienterai les quelques minutes restantes dans un bar adjacent à ma porte. Des annonces sont faites en français et en anglais pour trouver des âmes charitables qui accepteraient de mettre leur bagage cabine en soute sur notre vol

Après la vérification de mes documents de voyage, j’embarque. Il est 19h32, soit à peu près l’heure du décollage théorique (19h35)

La passerelle est aveugle et elle est garnie de publicités pour une grande banque qu’on ne nome plus

Ca bouchonne

A travers les mailles de la fenêtre, l’énorme GE90 et ses 8 tonnes apparaissent tel un lion en cage, prêt à bondir

Notre voisin Germanique et ses petits sèche-cheveux font pâle figure

Fuselage shot. Quel monstre ! Cet avion se nomme C-FIVW, il a effectué son premier vol en mai 2013 et a donc 5 ans

Contrairement à l’aller depuis CDG, il n’y a pas de passerelle en porte avant. Le push et la barre de tractage sont déjà en place

Le vol

Air Canada exploite ses 77W avec deux aménagements cabines différents :
- le premier aménagement comporte 396 sièges (40J reparties dans deux cabines, 24Y+ dans une seule cabine et 336Y sur trois cabines)
- le deuxième aménagement, plus dense, comporte 450 sièges (28J dans une cabine, 24Y+ dans une autre cabine et 398Y sur trois cabines)
J’avais eu la première configuration pour le CDG-YYZ, l’avion de ce soir possède la deuxième configuration. Passage par la cabines business

Passage par la cabine premium. Notez que dans cette classe, le pas entre les sièges diffère selon la configuration de la cabine (37 pouces pour un 77W de configuration 1 et 38 pouces pour un 77W de configuration 2, soit une différence minime de 2,5 cm)

Arrivée dans les cabines éco

Mon siège est le 61H. Comme à l’aller, j’ai réussi à obtenir gratuitement un siège sur les doublets arrières de la cabine

Le pas en éco est toujours de 31 pouces (79 cm) pour une largeur de siège de 17 pouces (43 cm). La sensation d’espace est vraiment réelle au niveau des sièges duo

Les derniers arrivants s’installent en cabine. Le taux de remplissage de la cabine est très bon

Le grand espace dans l’allée me permet d’étendre mes jambes à mon aise, sans risque de me faire broyer le pied par la course frénétique d’un trolley pendant le service

Le mood lightning est bleu. Le rack à bagage qui se trouve juste au dessus de ma tête contient un énorme sachet rempli de paquets de bretzels (qui seront surement servis pour la collation du vol retour)

Voici les consignes de sécurité

Le magazine du mois à bien été changé et il est consacré à Tokyo

Sans vouloir vous spolier la suite de mon FR, voici le vomito bag qui aurait très bien pu me servir vu la qualité du repas proposé. Celui-ci n’était pas présent dans la pochette lors du vol aller

Devant moi se trouve le duo de siège 60H/60K. Le pax du 60K, un Serbe, arrivera tardivement et sera un des derniers à monter à bord. Il essayera tant bien que mal de caser sa valise dans le rack à bagage en jouant au Tetris avec le gros sac de pretzels et la valise du 60H. Le pax du 60H sera énervé par le fait que sa valise soit déplacée, il regardera son co-pax Serbe avec dédain et lui bougonnera quelques mots en Français (”allez y, bougez la si ça vous fait plaisir”). Dialogue de sourds… La solution sera finalement trouvée par un PNC qui placera la valise du 60K dans la deuxième cabine éco

Ces petits tracas étant réglés, le CDB se présente et annonce une durée de vol de 6h45 en l’air et de 7h15 bloc bloc. Une annonce est également faite par une PNC pour nous informer de la présence du wifi (payant) à bord

Les consignes de sécurité sont présentées, la bande son est en Français

Voici quelques données relatives au vol, nous repoussons à 20h11

Après exactement 20 minutes de roulage, nous décollons piste 23

Vue sur Brampton au décollage

Un virage à gauche illumine la cabine. Le pax du 60G profite déjà des plaisirs de l’appui tête amovible

Le lac Ontario est en vue, il est si grand qu’il parait être un océan

Vue sur Oakville. Par le hublot, on distingue les quartiers d’Ennisclare Park (à gauche) et de Kerr Village (à droite) séparés par la rivière qui se jette dans le lac

La couche nuageuse est rapidement percée

En quelques minutes, on se retrouve sur la rive Américaine du lac

A ce moment du vol, je glisse ma bouteille de Coca-Cola dans la pochette du siège avant. Sur ce siège se trouve le grincheux du 60H, ayant surement senti ma bouteille dans son dos, il se met à gesticuler et à donner un coup dans le siège (oops!). Il finira par prendre ses affaires et ira s’installer sur un des seuls sièges libres restant, je ne le verrai plus jusqu’à la fin du vol
Peu de temps après, je me lèverai pour admirer le paysage. Vue à Tribord

Vue à bâbord avec un joli coucher de soleil

La cabine est baignée par la lumière et attend sagement le début du repas

Les PNC s’activent dans le galley et le trolley des boissons est de sortie

C’est l’heure de la première inspection des toilettes, elles sont encore propre. Le miroir accolé à la paroi droite des toilettes donne la fâcheuse impression d’être au petit coin en compagnie de son frère jumeaux ^^

Après mon passage aux toilettes, je traînerai quelques minutes au fond de l’appareil puis regagnerai ma place pour ne pas gêner le service. Nous filions droit vers l’est, la lumière extérieure s’est nettement réduite et la cabine est plongée dans l’obscurité. L’avion s’engouffre dans la nuit

De retour à mon siège, les PNC s’activent et la pitance est sur le point d’être servie

Au menu, point d’opulence ni de ripaille

Les lumières sont rallumées et le plateau nous est distribué à 22h05. Comme à l’aller, il n’y a plus le choix entre les pâtes et le poulet. La PNC en charge de ma rangée déposera le plateau sur ma tablette sans aucune explication et sans un regard, c’est très moyen ! Cette fois, j’ai hérité des pâtes, voici le plateau tel qu’il est présenté

Mon voisin coté hublot est tombé dans les bras de Morphée, il ne mangera pas le repas et arrivera le ventre vide à Paris
Comme à mon habitude, je ne mangerai pas l’entrée. Elle n’a pas l’air mauvaise mais je note quand même la présence anecdotique des minuscules bouts de carotte. Pensée émue pour cette carotte qui a finie découpée en mille morceaux afin faire de la figuration dans un plateau repas Air Canada…

Le plat principal (pâtes à la sauce crémeuse au pesto) est assez bien présenté, la cuisson des pâtes est bonne mais la sauce s’avérera médiocre (trop amer à mon gout). Le pain est toujours trop dur. Je mangerai les pâtes en essayant de laisser le maximum de sauce au fond du plat

Quand au dessert, le ”carré de chocolat” est aussi sec qu’une portion de terre issue du désert d’Atacama. Entre dessert et désert il n’y a qu’un S … le S du Sarcasme

Tentative de compression des déchets. Les plateaux seront débarrassés à 22h40 avec sourire et entrain. Une seule PNC sort du lot pour son sens du service

Voici la une des films français rangés par ordre alphabétique, j’en ai compté 93 et il y en a pour tous les gouts

La une des films sortis récemment

Altitude de croisière : FL340

Une vingtaine de minutes après avoir débarrassé les plateaux, les PNC repassent pour nous proposer un café ou tout autre boisson qui nous ferait plaisir

Ce sera un café pour moi, spontanément proposé avec du sucre.

Le mood lightning est rose. Pendant le service du café, le couple du 63F/63G demande à une PNC d’augmenter la température en disant qu’ils voyagent souvent et qu’ils n’on jamais eu aussi froid dans un avion. La PNC sera pédagogue, elle leur expliquera que la cabine est déjà à 24 degrés et qu’elle ne peut pas l’augmenter au risque que d’autres pax se sentent mal. Elle leur apportera finalement des couvertures supplémentaires qu’ils utiliseront comme écharpe
Quelques secondes plus tard, le même couple interpèle une autre PNC qui passera 2 minutes à leur expliquer qu’elle ne peut pas faire grand chose et que la température à l’avant de la cabine est déjà trop importante. Décidément, tous mes voisins sont ronchons ce soir ! Cette même PNC finira par repasser pour leur dire qu’elle a augmenté la température

J’accompagnerai mon café avec quelques gourmandises bien Américaines, achetées au terminal avant mon départ. La cabine sera éteinte à 23h15 et un passage sera effectué à 23h45 pour proposer de l’eau aux pax encore éveillés

Puis je lancerai un film afin de m’endormir. Celui ci est précédé par une page de pub vantant l’absence de sucre dans le soda d’Atlanta

Après une petite sieste, je me réveille au beau milieu de l’Atlantique. La route empruntée cette nuit est très au sud. Nous venons de parcourir 4000 km

Un deuxième passage par les toilettes s’impose

Elles sont très propres

Instant porte arrière droite pour Esteban

Je regagnerai ma place et somnolerai une petite heure. Les premières lueurs du jour apparaissent laissant présager un magnifique lever de soleil

C’est effectivement le cas du côté gauche de l’appareil

Quel moment privilégié que d’admirer le lever du soleil, somptueux spectacle et prélude du jour nouveau. Les premiers rayons se mêlent à la pureté du ciel et illuminent délicatement les nuages, suspendus dans l’atmosphère tel un grand manteau blanc

La cabine se réveille en douceur

Le réveil est tout de même bien matinal car l’équipage n’a pas ordonné aux passagers de fermer les hublots

Passage par le galley pour admirer le centre de contrôle à partir duquel les PNC peuvent gérer les appels des pax

Le soleil continue de se lever timidement

Comme à l’aller, le dernier rang à été réquisitionné par l’équipage pour entreposer leurs affaires

J’irai faire un tour dans les autres cabines éco pour me dégourdir les jambes

Les moteurs sont en plein travail

Le soleil s’est maintenant bien levé, il est possible d’apercevoir l’extrémité de l’empennage horizontal tout à l’arrière de l’appareil

Les trolley sont de sortie et annoncent le début du petit déjeuner

Une bouteille en plastique complètement rétractée témoigne de la pression atmosphérique que subissent les organismes

L’avion affiche majestueusement son envergure à la manière d’un aigle qui déploie ses grandes ailes, aussi éphémère qu’éternel, un seul de ses battements pourrait troubler l’immensité du ciel

Trêve de plaisanteries et trêve de poésie. Même si la poésie a le don de nourrir l’esprit, elle ne nourrit pas le corps. Ca tombe bien, le petit déjeuner est sur le point d’être servi !

Il est annoncé comme étant du pain d’épice, je crains le pire

Le châtiment ne se fera pas attendre : le ”””petit déjeuner””” tourne au fiasco. Oui, vous avez bien vu, une pauvre petite tranche fait office de petit déj. L’expression rester sur sa faim prend alors tout son sens, heureusement que ne suis pas un estomac sur pattes

Voici le contenu libéré de son contenant. Cette prestation n’est en fait pas une surprise pour moi car j’avais eu le droit à la même chose lors de mon dernier vol avec Air Canada. Même British et son ”English Breakfast” auquel je suis habitué fait mieux

La tranche de pain d’épice à peine déposée viendra imbiber de gras ma serviette. Comme vous le voyez, elle est très grasse et sucrée, mieux vaut ne pas être diabétique. L’inventeur du pain d’épice doit se retourner dans sa tombe !
Autant le catering du vol aller ne m’avais pas vraiment dérangé, autant le catering de ce vol est médiocre (le repas était très moyen et le petit déjeuner est déplorable voir inexistant)

Il nous reste 1h30 de vol pour rejoindre la ville lumière

Le dernière heure de vol passera assez rapidement malgré quelques turbulences à 40 minutes de l’arrivée

Nous abordons la France par Cherbourg et les cotes Normandes

Quelques dizaines de minutes plus tard, la descente est amorcée et la cabine se prépare pour l’atterrissage. Une annonce est faite pour nous prévenir que 80 passagers Serbes sont à bord de ce vol et qu’ils devront sortir en priorité une fois arrivé en porte pour ne pas rater leur correspondance vers Belgrade

50…40…30…20…RETARD…RETARD. Nous atterrissons à 9h22 piste 08L (qui sera d'ailleurs fermée de début juillet à début octobre pour replacer l’ILS notamment). Je retrouve Paris sous la grisaille, comme quand je l’avais quittée il y a 12 jours

Début du roulage pour rejoindre notre porte

Passage devant le terminal 2E ou Air France règne en maitre

Un mérou arrive tout droit de DXB (EK71, c’est l’un des 3 vols opérés quotidiennement par Emirates)

Arrivée en porte à 9h32, après 10 minutes de roulage. Instant Danette

Notre voisin est un a332 d’AA arrivé de Philadelphie ce matin

Un 767 de Delta et un 77W de Jet Airways sont stationnés au large

Le personnel au sol s’active pour faire repartir l’avion dans les plus brefs délais

Ce n’est qu’une fois au sol et mon voisin parti que je remarquerai la présence du boitier IFE. Il n’est pas gênant.

XL en a332

Le frère jumeau est arrivé de Montreal (AC870)

ATN et son a343 nous viennent de la cité des Anges et ont visiblement oublié d’apporter le soleil

Débarquement et passage par les cabines avant qui sont déjà vides

Arrivée à CDG

Ca bouchonne au débarquement et nous devrons attendre, immobiles, pendant un bon quart d’heure. L’attente est particulièrement désagréable, surtout après une courte nuit

La file est conséquente et s’étend jusqu’à l’intérieur du terminal

Dernière vue sur notre oiseau du jour

Me voila enfin au niveau de la PAF. La file des passeports Européens (au fond de l’image) n’est pas très importante et je passerai en moins de 5 minutes

Nos bagages seront livrés sur le tapis 8

Passage par les toilettes qui sont propres

Les toilettes ont une lunette mais n’ont pas de cuvette, mieux vaut ça que l’inverse me direz vous

Un sourire en guise d’encouragements

La salle du tapis bagage n’est pas très grande, elle est bondée

Mais elle ne manque pas de chariots

On se quitte avec ma valise qui arrivera à 10h20. J’irai rejoindre la gare de CDG2 et terminerai ma nuit dans le TGV qui me ramènera à la maison

Merci à tous pour votre lecture !
Pour ce bonus du vol retour, je vous propose une visite des incontournables de Toronto et de New-York, ces deux villes étant mes deux points de chute lors de ce voyage

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Toronto

Commençons par Toronto : capitale de la province d’Ontario et plus grande ville du Canada, elle se situe sur les rives du lac du même nom
Que serait Toronto sans la CN Tower ?

Tour iconique de la ville, elle culmine à 550 mètres de hauteur. Elle a été pendant 34 années la plus haute tour du monde avant l’ouverture de la Burj Khalifa en 2009

Il est possible d’admirer la Tour CN et la skyline de la ville en se rendant sur les Toronto Islands grâce aux ferrys. Le petit archipel est parfait pour une belle promenade loin du tumulte du centre ville. La vue est sublime juste avant le coucher du soleil

La vue de jour est tout aussi belle de jour. Pour vous y rendre, prenez le bateau au Ferry Terminal. Trois liaisons sont proposées (vers Ward’s Island, Center Island et Hanlan’s Point) : faites le trajet aller vers un point, baladez vous dans le parc et rentrez depuis un autre point

Depuis les Toronto Island, vous pourrez aussi admirer les avions qui décollent de Billy Bishop (YTZ). Le trafic est essentiellement composé de Bombardier Q400 de la compagnie Porter Airlines

Voici Sugar Beach, une des plages publiques situées plein centre ville et faisant face aux Toronto Islands. On a un peu de mal à se croire dans une des plus grandes villes du monde

Le Nathan Phillips Square ou se situent l’ancien et le nouvel hôtel de ville. Les fans de shopping ne seront pas en reste avec le Eaton Center (le plus grand centre commercial de la ville) qui se trouve juste à coté

Le Eaton Center est lui même relié à Dundas square et à Yonge street

Le Gooderham Building…

…qui contraste avec les buildings alentours

Juste à coté, St Lawrence Market

Le quartier branché de Distillery District qui habite des boutiques, restaurants et galeries d'art

Toronto est une ville qui se découvre à pied, en métro ou en tram

Le quartier multi-culturel de Kennsington Market et ses échoppes

Le quartier de Chinatown, un des nombreux quartiers représentatif de la diversité des citoyens Canadiens

Et enfin, quelques photos du Rogers center dans lequel j’ai pu assister au match de baseball qui opposait les Blue Jays de Toronto aux Orioles de Baltimore. Pour 16€ la place, l’ambiance était au rendez vous

Je n’ai pas été pas aux chutes du Niagara cette année car j’y suis déjà allé il y a deux ans mais sachez que c’est sympa et impressionnant à voir même si les abords des chutes se sont transformées en Disneyland et gâchent un peu le spectacle car les touristes affluent

New-York

Passons maintenant à l’enivrante et exaltante New-York, ville mythique et débordante d’énergie qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie. New-York est une des seules villes au monde que j'ai visité plusieurs fois et qui me fait encore rêver
Ne voulant pas casser ma tirelire, je me suis rendu à New-York depuis Toronto en bus. L’aller retour m’a couté environ 60€ (avec la compagnie MegaBus) et m’a permis d’économiser deux nuits de logement, le trajet dure 12 heures et il se fait de nuit. L’avion était bien plus cher à cette période
Commençons par Chinatown, le quartier dans lequel je logeais

L’emplacement est idéal pour visiter New-York, le quartier est très vivant et regorge de boutiques en tout genre

Le Manhattan bridge…

…dont l’entrée se situe juste à coté de Chinatown

Son homologue et ancêtre, le magnifique Brooklyn Bridge…

…dont la traversée est très agréable

Le quartier de Wall Street avec sa bourse…

…et son fameux taureau. La légende raconte que lui toucher les cornes ou les testicules nous apportera la fortune

Ground Zero, le mémorial du 9/11 et le One World Trade Center. Sachez que le musée du 11 septembre est gratuit tous les mardi à partir de 17h. Allez aussi faire un tour dans la splendide gare Oculus et chez Century 21, le temple du shopping à New-York

Le One World Trade Center culmine à 1776 pieds (541 mètres) de hauteur, une hauteur symbolique puisqu'il s'agit de l'année de l'indépendance des Etats-Unis

Un des nombreux graphes qui colorent la ville

Le quartier de Soho dans lequel les addicts de shopping trouveront leur bonheur

La mythique statue de la liberté et Ellis Island, avec le balais incessant des avions qui atterrissent et décollent de Newark en arrière plan. Il est possible d’admirer la statue sans débourser un seul dollar grâce au ferry de Staten Island, il est également possible de se rendre sur Liberty Island et de la visiter

L’observatoire du Top of the Rock qui offre selon moi la plus belle vue de la ville

Le mythique et gigantesque Central Park rempli de coureurs et de promeneurs de chiens pour riches propriétaires au petit matin

L’énergique Times Square, symbole même de la ville qui ne dort jamais. Agoraphobes s’abstenir !

Union Station

Les amateurs d’art ne seront pas en reste avec le MOMA et sa collection d’oeuvres impressionnante dont voici un des plus célèbres tableau. Ironie du sort, une des oeuvres que je voulais absolument voir était exposée à … Paris. Sachez que l'entrée du MOMA est gratuite tous les vendredi à partir de 16 heures

Parmi les oeuvres d’art se cache apparement une aube de turbine provenant d’un GE90 (moteurs équipant les B777). Pour les amateurs de musée et d’avions, il y a aussi le Intrepid Sea-Air-Space Museum qui expose notamment un concorde (G-BOAD, un ancien de British). C’est avec cet avion qu’a été battu le record de vitesse pour une liaison commerciale entre New-York et Londres en 2 heures et 52 minutes. Quelle époque !!
Le musée Guggenheim conçu par le célèbre architecte Frank Lloyd Wright

Quelques Buildings mythiques comme l’Empire

Le Chrysler Building

Ou le Flatiron

Quelques jolies vues de la skyline prises depuis le ferry de Jersey City

Deux petites photos pour finir qui illustrent le phénomène du Manhattanhenge, chaque année à la même période et pendant quelques jours, le soleil se couche exactement dans l’alignement des rues de Manhattan, ce qui permet de prendre quelques clichés sympathiques

Pour une visite plus complète de la ville, n’hésitez pas à découvrir Brooklyn, Harlem voir le Bronx, New-York ne se limite plus à Manhattan !
Voila pour le grossier aperçu des ces deux villes, j’espère que mes photos vous donneront envie de les découvrir. Mais une fois sur place, au delà des sites touristiques incontournables, n’oubliez surtout pas de vous perdre dans ces deux métropoles qui regorgent d’endroits sympas, à l’écart des touristes et que je vous laisse le soin de découvrir ;)

J'espère que ce FR et son bonus vous a plu, je vous retrouve d’ici quelques jours pour une petite virée en Europe