Avis du vol entre Atlanta et Paris en classe Affaires avec Air France

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J'en arrive - enfin ! - au dernier vol de ce routing en tour du monde. C'est l'heure de rentrer à Paris, avec un grand classique du retour des Etats-Unis : le Atlanta - Paris d'Air France.

Je reviens au FR qui relate le pré-acheminement (un Paris - Le Caire qui se trouve ici) où j'expliquais les raisons qui m'avaient poussé à faire émettre ce billet par Air France, plutôt que par Alitalia ou Delta.

On pourrait donc penser que j'ai l'esprit de contradiction en ayant volontairement choisi de prendre ce vol en code Delta (DL8672) alors même qu'il est opéré par Air France (AF689).

Cela vient du fait que, comme beaucoup ici, je crédite mes miles Skyteam chez Flying Blue. Et depuis un peu plus d'un an, l'accumulation est faite sur la base du prix du billet pour les vols Air France - KLM, mais continue à être sur la distance et la classe de réservation pour les autres compagnies (dont Delta). Bien sûr, comme un peu tout le monde, j'essaie de payer mes billets le moins cher possible, et ce nouveau barême ne m'intéresse donc pas quand je vole sur Air France et KLM.

Mais en prenant ce vol en code Delta, d'un point de vue commercial, je ne vole plus sur Air France mais sur Delta. Et c'est alors l'ancien barême qui s'applique, pour 9 864 miles.

A titre de comparaison, si ce vol avait été commercialisé en AF689, j'aurais touché au nouveau barême 2 773 miles pour ce vol. A peine plus du quart ! Ou comme on le voit ci-dessus, moins qu'avec deux petites liaisons en Embraer sur le sol américain. Le seul revers de la médaille est pour ceux qui viseraient le statut Ultimate, puisque ce vol n'est plus éligible aux UXP, n'étant pas commercialisé Air France.


Etant en vol international, je peux enfin accéder au salon Delta.

Comme beaucoup de salons aux Etats-Unis, on trouve une grande zone d'attente qui donne sur l'extérieur. Malgré la politique très restrictive d'accès, je trouve toujours les salons DL assez pleins. Celui-ci ne fait pas exception.

Les buffets consistent en quelques crackers, de quoi se faire une salade et des plats chauds qui ont le mérite d'exister à défaut d'être appétissants.

Mais la réalité derrière ces photos prises au bon moment, c'est que les buffets sont eux-aussi sous-dimensionnés pour le nombre de voyageurs et que le personnel peine à les maintenir en état.

Et même chose au bar, où la présence d'une seule barmaid aide d'ailleurs à maintenir la consommation sous contrôle (puisqu'il n'y a pas de libre service).

Les boissons classiques sont offertes, celles un peu plus Premium sont à régler en supplément. Chose intéressante, on peut également payer en miles. Et j'ai trouvé le barême extrêmement intéressant.

Ayant quelques miles Delta à finir, j'aurais bien ramener une bouteille à la maison, mais la barmaid a bien confirmé qu'elle avait l'obligation d'ouvrir la bouteille sur place. Tant pis !

Le salon dispose également d'une zone massage, mais là tout est payant, et uniquement en cash, pas en miles.

Au final, le salon est assez décevant et c'est sans regret que nous nous dirigeons vers notre porte.

L'embarquement est fait par groupe, et je rejoins mon siège, qu'on ne présente plus.

Oreiller, couverture, et le ceintre pour qui a besoin de vestiaire.

La boite à pieds, qui reste suffisamment large et haute sur ce modèle de siège.

Une trousse de confort, qui contient tout ce qu'il faut, et qui est complétée d'une paire de mules

Une (trop) petite bouteille d'eau est en place, et les prises sont alimentées au sol.

Un menu papier est distribué, mais on le trouve aussi sur l'écran.

Les PNC sont en place à la porte : il n'y a pas de service de boisson d'accueil tant que cette dernière est ouverte.

Voici l'objet du délit : les taxes sur l'alcool, qu'Air France ne veut pas payer. Ce n'est pas la seule compagnie à le faire, mais d'autres n'y rechignent pas.

Finalement, les portes sont fermées, et les PNC amorcent la distribution.

C'est dommage de devoir patienter, pour ensuite avoir à se dépêcher, alors que l'idée même de ce verre de bienvenu est de faire passer le temps de l'embarquement.

Consignes de sécurité, puis décollage.

Pendant la montée, je me balade sur l'IFE qui continue à massacrer la carte des monuments parisiens…

Je pensais que sur ce vol de retour de la Côte Est, l'équipage presserait un peu le service pour laisser quelques heures de sommeil. Mais la mise en place est assez longue : nous sommes presque à Charlotte quand l'apéritif débute (je suis qu'au troisième rang).

Mon ami n'aura pas le courage d'attendre et sera déjà couché, comme quoi il y a plus marmotte que moi ;)

Après l'apéritif, les choses s'accélèrent avec la mise en place de la table et l'arrivée du plateau dans la foulée.

Le plateau tel qu'il est présenté à tout le monde, puisqu'il n'y a pas de choix d'entrée :

Mais je ne me plains pas car je pense que même avec un choix, j'aurais pris le saumon ;)

Et puis la photo parle d'elle même : tout était très bon.

Par contre, cela continue à trainer un peu, et nous sommes déjà à la hauteur de Washington quand le plat arrive.

Là par contre, je suis déçu car l'appellation me donnait envie (j'adore les topinambours) mais rien n'a vraiment de goût. C'est surtout beaucoup de gras et de sel…

Je n'irais donc pas jusqu'au bout, et j'accepte les desserts qui arrivent (à ce moment là, le service commence à prendre de l'allure), plus pour documenter mon FR que pour les manger !

Il reste à peine plus de six heures de vol à cet instant et je décide de passer en position lit.

C'est confortable.

Je m'endors donc ici…

…et me réveille là !

J'ai tout juste le temps de préparer mon siège pour l'arrivée.

Et me voici de retour à CDG, ce qui clot ce tour du monde !

A bientôt pour un nouveau routing :)