Avis du vol entre Tokyo et Beijing en classe Economique avec Air China

Tout a Une fin

Après 15 jours passés au pays du soleil levant, avec un gros coup de cœur pour Kyoto et Hiroshima et au contraire une grosse déception pour la ville de Tokyo en elle-même, il est temps pour nous de rentrer.
Pour ceux qui n'auraient pas suivi le début du routing, ce qui d'ailleurs est une honte absolue bien évidemment, nous volons avec Air China et son tarif plutôt canon de 588€ durant les vacances scolaires et la coupe du monde de rugby.
En bonus à la fin de ce FR, une grosse compilation des trains que nous avons pris et croisé durant notre séjour au Japon. Un pays qui est un bonheur sans nom pour les Ferrovipathes qui se baladent aussi sur FR.

le routing

Il est beau, il est chaud mon routing :

le début d'un long trajet vers paris

Notre vol quitte la ville de Tokyo à 8h30, nous avons de la chance car il s'agit de l'aéroport d'Haneda. Cependant autant vous dire que pour le rejoindre il va falloir se lever tôt. Car nous devrons, pour cela, attraper le premier train du jour de la ligne jaune Sôbu Line à 4h44, effectuer une correspondance à Akihabara et rejoindre Hamamatsuchô avec la ligne verte Yamanote et enfin prendre le monorail jusqu'à Haneda. Après une semaine utiliser en large et en travers le réseau ferroviaire de la ville, je ne suis pas inquiet pour rejoindre l'aéroport mais avec la nuit courte et les valises les correspondances ne vont pas être une partie de plaisir.

Surtout qu'à 4h44 notre train est déjà bien chargé … C'est après un trajet sans soucis que nous quittons notre monorail. Un moyen de transport original (et bien plus rapide que celui de Moscou) mais un peu moins confortable que le train je trouve, ça secoue pas mal. Par contre, son intégration dans la ville est très aisée car il prend peu de place par rapport à une ligne de train classique.

J'ai effectué l'enregistrement en ligne la veille afin de changer nos places sur le premier tronçon afin d'admirer le Mont Fuji. Bonne pioche car en arrivant il y a une file prioritaire pour les passagers qui se sont déjà enregistrés. En 10 minutes tout est fait. Ensuite on ne va pas trouver directement le secteur des départs … L'aérogare pas désagréable.

La décoration s'adapte à la saison on dirait.

Spotting for ever

La chance, c'est qu'en se perdant on va tomber sur la terrasse (gratuite) de l'aéroport. Et bonne nouvelle on est au bon aéroport.

En Chine vous êtes au pays de l'A330, au Japon c'est le 787 qui règne en maitre ainsi que Boeing en général. On commence avec la Japan Airlines. Dans le fond on peut apercevoir une brochette de 737-767 et 777, avec sa livrée OneWorld il pourrait même s'agir de celui qu'a FRisé Indianocean.

La confédération des 777 Japan Airlines et Ana vous dit bonjour.

Un 787 Ana, j'aime beaucoup cette avion par contre je ne suis pas fan de la livrée Ana ainsi que la Japan Airlines. Je préférais même celle de son "ancêtre" la JAL. Après cette photo, il est tout de même temps de retrouver cette entrée afin de nous mener à notre avion.

spotting 2 le retour

La PAF et le PIF se passeront sans accros et très rapidement mais je dois vous avouer un terrible pêché… J'ai fauté et lourdement. J'espère que cela ne me pénalisera pas au niveau de FR mais j'ai complétement oublié de photographier notre aérogare. J'étais déjà bien fatigué et si je me suis bien concentré sur le spotting des avions, pour le terminal c'est le vide complet… J'espère que vous saurez me pardonner avec la "Queen of the skies" australienne, déjà croisé au Chili et en Afrique du Sud.

C'est encore mieux comme ça.

Pour l'amour du reflet!

Je reconnais avoir un petit béguin pour la livrée de China Southern sur son 787.

Zoom à fond pour attraper ce 777-200 coréen.

Le 777-300er de British Airways fait son arrivée flamboyante à Tokyo.

Vous aimez les 777, encore un petit pour la route avec une livrée très … blanche.

Et j'ai la chance de croiser un autre 747, cette fois de la Thai avec une livrée que je trouve très belle.

Il est temps de venir voir mon avion qui est tracté jusqu'à la porte, c'est un A330-300 qui va nous transporter aujourd'hui.

Il m'a fallu un peu jouer avec mon positionnement pour éviter les reflets à gogo. Par contre j'ai perdu la plaque d'immatriculation de l'avion, et même avec la référence sur le train avant je ne le retrouve pas sniff. Merci à BDANY38 qui a identifié mon avion, le B-6102 qui est relativement récent puisqu'il date de 2015.

le vol

L'embarquement débute à l'heure et s'effectuera rapidement. La vue depuis mon hublot sur notre voisin.

La cabine avant qu'elle ne soit pleine.

Il est temps de quitter notre point de stationnement, oh mais c'est encore un 787.

Et un deuxième.

Un 737 de Skymark airlines dont la faillite a été très proche en 2015.

Un Airbus c'est plutôt rare, ici c'est la compagnie StarFlyer qui l'exploite. La livrée fait très chic je trouve.

Après l'alignement notre A330-300 donne tout ce qu'il a.

D'ici on voit bien qu'Haneda reste très proche du centre-ville de Tokyo.

On peut apercevoir le Rainbow Bridge sous nos yeux.

Et à fond de zoom la Tour de Tokyo, la ressemblance avec la Tour Eiffel n'est pas fortuite.

Cette densité urbaine est vraiment impressionnante.

Mon changement de place aura donc été le bon choix, je peux à nouveau apercevoir le Mont Fuji.

C'est superbe.

On profite, on profite.

Puis les paysages vont doucement changer.

Ce qui n'est pas pour me déplaire, moi qui adore regarder par le hublot.

Le Winglet dont la peinture s'abime. J'aime bien le logo d'Air China.

Un petit tour de la cabine, au niveau du PAS c'est un peu serré. J'ai l'impression que la cabine de l'A330-300 est plutôt densifiée.

On est sur le même IFE que dans l'A330-200, mais je ne m'en servirai que pour la géovision.

Plus besoin de se contorsionner pour atteindre la télécommande, mais cet emplacement est tout aussi galère car on pose le coude dessus. Sans compter le fait que si l'on tombe sur un voisin indélicat alors là … Bref cette histoire de télécommande ça ne va pas du tout chez Air China.

Le service boisson a débuté, cela veut dire que le repas ne devrait plus trop tarder. Dehors la visibilité vers le sol est nettement réduite.

Le voilà qui arrive, en plat principal on a la droit à une déclinaison d’œufs avec de la pomme de terre panné, du bacon et des petits légumes. Le plat était plutôt bon, le yaourt aussi. Pour les fruits par contre c'était au mieux inintéressant.
L'équipage est très discret, agréable mais pas franchement pro-actif.

Dehors plus de nuages, mais la mer à perte de vue.

Il y a un magazine à bord qui parle de tout et surtout de rien avec des pubs d'autres compagnies chinoises, j'étais un peu surpris car je n'imagine guère une pub SAS à bord d'un vol Air France par exemple…

Le magazine de bord fait lui la part belle à ce modèle Huawai et ses 4 appareils photos (beurk que c'est laid) comme première de couverture.

La Chine est sous notre avion.

La descente s'effectue dans une purée de pois, c'est un peu l'image que je me représente de la Chine.

On est encore relativement loin de Pékin et déjà l'urbanisation est galopante.

Je me demande bien ce que ça pourrait être.

Il faut commencer à ralentir la bête.

Nous n'avons clairement pas utilisé le chemin le plus rapide.

Il me semble, et j'espère ne pas me tromper, que l'on approche de la piste.

On y est presque!

Freinage touttteeeeeeeeeee.

Duel d'A350, devant Air China, derrière le nordique Finnair. Un bel avion tout de même.

Un 767 qui porte encore sa livrée, très décriée, "my Austrian"

L'A350 Air China de profil.

La pluie commence à tomber au moment où l'on s'arrête, résultat je ne peux pas faire une photo honorable de notre 737 voisin sans winglets.

C'est là que mon FR se termine. Pour le passage de la frontière, toujours un bonheur en Chine, c'est dans le prochain FR.
Merci de votre lecture, et pour les intrépides le bonus ferroviaire vous attend.

le bonus