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Avant de poursuivre mon routing canarien, je vous souhaite à tous une année 2022 pleine de voyages et de découvertes (avgeek ou pas), en espérant que l'on sorte (enfin) de cette période si compliquée…
Après 5 jours passés dans la très dépaysante île de Lanzarote, il est temps de rentrer à Tenerife pour reprendre notre vol retour avec AF. Comme à l'aller, c'est CanaryFly qui nous ramènera à TFN.
Une fois déposée les clés de la voiture au terminal 1, direction le T2 (dédié aux vols inter-îles) à pédibus, sous un beau soleil canarien.
Le cheminement est bien balisé.
Nous y voici.
Le terminal n'est pas bien grand, et nous arrivons directement devant ce FIDS, dominé par Binter. Les comptoirs d'enregistrement sont juste devant nous.
La file étant vide, nous sommes pris en charge sans attendre par une préposée, plus occupée à discuter avec ses collègues qu'à dire bonjour aux clients.
Nos deux bagages sont enregistrés sans problème et, comme pour l'aller, nous demandons à pouvoir changer de côté pour pouvoir profiter d'une meilleure vue. Nous voilà donc en possession de nos BP. Là encore vous noterez que ceux-ci mentionnent bien que le vol a été vendu sous code UX, mais nous n'aurons pas de XP pour autant.
Direction le PIF, pratiquement désert.
Moins de 10 minutes après être entrés dans le terminal, nous voici déjà airside. L'ambiance n'est pas folichonne, mais c'est propre.
Un effort a été fait avec cette reconstitution de maison canarienne.
Les baies vitrées offrent de belles vues sur les appareils du T1.
Le trafic est résolument low-cost.
Pour les vues sur le tarmac des vols inter-îles, il faudra se contenter d'une vitre fumée.
Binter et CanaryFly se partagent le business des vols inter-îles au départ de Lanzarote. Enfin, "se partager" est un grand mot…
Il ne vaut mieux pas rater son vol pour TFN avec PM (1 seul vol dans l'après-midi pour PM vs 7 pour Binter).
Comme nous sommes assez en avance, nous nous installons à l'unique café de la salle d'embarquement.
De l'autre côté de la baie vitrée à côté de nous se trouvent les comptoirs de check-in. Le charme des petits aéroports !
Deux ATR de PM, dont l'un sera notre destrier pour TFN.
Une file bien organisée se met en place, avec distanciation physique appropriée.
L'embarquement débute à l'heure, par zone, avec d'abord les passagers à l'avant de la cabine.
J'aime bien les embarquements en faux-contact.
Nous aurons l'heureuse surprise de retrouver le même appareil qu'à l'aller, EC-MUJ. Il faut dire qu'avec seulement 4 appareils actifs, les probabilités sont nécessairement plus grandes.
Embarquement par l'arrière, comme il se doit avec ces "tondeuses".
Fuselage shot.
Nous retrouvons cette cabine découverte quelques jours plus tôt, qui présente bien.
Les sièges sont confortables pour un vol de moins d'une heure.
Le pas est très correct.
L'embarquement est rapide, le vol est loin d'être plein.
Les deux PNCettes sont charmantes mais aimables comme des portes de prison. Elle se contenteront de faire le minimum.
Nous repoussons pile poil à l'heure et remontons tout le run way pour décoller face au nord-est.
Ce qui nous permet de prendre notre envol avec une belle vue sur ACE (le T1 à gauche et le T2 au fond à droite).
Nous avons bien fait de changer de place pour le côté gauche, les vues sur les paysages désertiques de l'île sont superbes. Les habitations, toutes blanches, ressortent particulièrement.
Passage au-dessus d'une langue de lave.
Les volcans éteints de Lanzarote.
Après 30 minutes de vol, nous apercevons au loin le sommet de Gran Canaria qui dépasse au-dessus des nuages.
Mais qui dit nord de Tenerife, dit nuages, et cette fois-ci n'échappe pas à la règle : l'approche sur TFN se fera sous les nuages.
Voici le littoral de Tenerife.
Nous passons au-dessus des installations portuaires de Santa Cruz.
Le temps n'est pas fameux…
Au loin, on aperçoit tout de même le Teide qui pointe le bout de son sommet.
Finale.
Et atterrissage.
Nous retrouvons le terminal un peu désuet de TFN.
Le débarquement sera rapide, en sortant par l'arrière.
Comme sur le vol aller, la PNC remet à chaque pax un sachet de snacks.
Nous rejoignons le terminal à pied, tandis que nos bagages sont déchargés.
Nous arrivons en salle de livraison des bagages.
Une fonctionnalité très pratique : les comptoirs des loueurs disposent d'un accès directement depuis la salle de livraison. On peut ainsi récupérer ses clés le temps que les bagages arrivent, le gain de temps est appréciable.
Ceux-ci arrivent rapidement et nous voici landside.
Merci de m'avoir lu et à bientôt pour le dernier vol de la série canarienne !
Etrangement présentée comme une low-cost, CanaryFly offre une prestation tout à fait satisfaisante pour des vols courts comme ceux-ci (avec notamment 1 bagage en soute par personne). PM fait le job sur ce vol court, avec tous les charmes associés : ATR bruyant, embarquement en faux-contact, petits aéroports très fluides...
Les prix restent tout de même assez élevés, et malgré la prestation symbolique offerte au débarquement, on regrettera de ne pas avoir des PNC plus souriantes. La principale attraction restent les paysages au décollage et à l'atterrissage.
4 Commentaires
J'ai bien aimé les PNC charmantes mais aimables comme des portes de prison, le contraste veut tout dire :)
A bientôt !
Tous mes vœux pour cette nouvelle année!
Binter a quand même un peu le monopole sur place.
Un bon vol avec des belles vues.
Effectivement, c'est très appréciable et permet de gagner du temps.
A bientôt
Binter est en situtation de quasi monopole, mais CanaryFly permet d'avoir le choix. J'imagine que les tarifs sont réglementés pour îliens (qui bénéficient déjà d'une remise substantielle).
A bientôt !
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