Avis du vol Aer Lingus Nuremberg Paris en classe Economique

Compagnie Aer Lingus
Vol 8163
Classe Economique
Siege 10K
Temps de vol 01:40
Décollage 20 Jan 22, 09:40
Arrivée à 20 Jan 22, 11:20
EI   #84 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement. 102 avis
GregLYS
Par SILVER 428
Publié le 24 janvier 2022

The spanish irish touch in Germany


Routing


Bonjour à tous,


Suite de l’aventure et d’un de mes plus court séjour outre-Rhin. Le temps m’est compté et il ne faut pas trop traîner pour essayer de reprendre le vol du retour, pour rejoindre Orly.

Der Albrecht-Dürer Nürnberg Flughafen, l’aéroport Albrecht-Dürer Nuremberg in französisch, ce n’est pas nom plus Dallas-Fort-Worth au niveau de la longueur des terminaux, du dédale des couloirs. Après une petite minute de marche, je me retrouve face au PIF. Je scanne ma carte d’embarquement dûment imprimée préalablement, ce qui me permet de gagner du temps et d’éviter le passage par la case comptoir Vueling.

Je suis le seul candidat, ça devrait aller vite. Pourvu que je n’aie pas de remarque concernant mon absence de masque FFP2. Vu que je suis le seul à passer, le contrôle sera un peu plus pointilleux. Ils demandent à regarder mes chaussures mais je n’ai pas besoin de les quitter… et c’est tant mieux, mes chaussettes - sans êtres trouées - ne sont pas non plus d’une grande jeunesse. Je passe au scanner corporel et il me faut vider mes poches de papiers qui normalement ne posent pas de problèmes. Je ne fais pas d’histoires, il ne faut trop perdre de temps…

Si quelqu'un comprend la logique du FIDS, je suis preneur de son éclairage. 



Une fois libéré, je me retrouve donc airside dans des couloirs désespérément vides, je passe devant des boutiques désertées, des commerces léthargiques.


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Il y en a bien un qui me fait de l’œil. Je vois une solide patronne qui fait les cents pas autour de son échoppe, réajustant des écriteaux pourtant bien droits. Je fais un rapide calcul dans ma tête : disons que si on se lève à 07h30 et que l’on prend une bière à 11h30 (soit quatre heures après), il n’y a rien de choquant. Il est 8h35, ça fait exactement quatre heures et cinq minutes que je suis réveillé, donc je m’autorise une großes Bier. Je l’ai bien méritée, j’ai passé les contrôles, le vol s’est bien passé, il faut bien marquer le coup pour cette première en A330-300, avec Aer Lingus. Ça fait tout un tas de bonnes raisons. Et puis la taulière n’a pas été choquée le moins du monde. On est en Allemagne quand même, hein ?


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Cette pause houblonnée avalée, je me rapproche de la porte d’embarquement. Là aussi, l’auditoire est bien clairsemé. Je suis le premier à passer mais l’agente (qui parle anglais et aussi un français d’un bon niveau) me réclame mon fameux formulaire en ligne. Je lui rétorque que je rentre en France, mon pays de naissance, d’attache, etc. et que je n’ai donc pas besoin de ce sésame. Elle me dit que si mais que « ce n’est pas grave », que ça ira pour cette fois-ci. J’ai une remarque aussi sur le fait que je n’ai qu’un masque chirurgical. Mais là aussi, elle laisse passer.

Tant que je ne serai pas à bord de l’avion, que les portes ne seront pas fermées, que la manette des gaz soit sur la position TOGA, je ne serai pas tranquille. Quand je vous dis que j’ai bien fait de prendre une bière !


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Retour à bord du St Aoife


L’appareil n’ayant pas été déplacé, c’est donc en PAXbus que nous rejoignons the St Aoife aircraft. Nous serons 23 passagers pour le retour ; ce n’est pas encore la grande foule, mais y a du mieux.

Le genre d’équipement que l’on ne retrouve pas sur tous les aéroports du monde. 


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Le nativagion display du PAXbus. C'est le bon !


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J’en profite à nouveau pour tirer le portrait de notre appareil et j’observe que je ne suis pas le seul à le faire. J’échange quelques mots avec cette personne qui se trouvera être assise du même côté que moi, à la rangée juste devant. 



Nouvel instant porte et fuselage.


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Je salue à nouveau l’équipage qui est bien sûr le même qu’à l’aller. L’embarquement est rapidement expédié, les portes vite fermées.
Les consignes de sécurité sont diffusées « à l’ancienne », les IFE n’étant pas en service.
Nous décollons de la 28, et vu la légèreté du chargement, nous nous retrouvons rapidement au dessus du plafond nuageux.



Je ne vous refais pas la description de l’aménagement intérieur – pour cela, merci de vous reporter au vol aller (ORY – NUE 8162).
Je reprends un thé tandis que le soleil magnifie de ses rayons le shamrock national du winglet. 


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La foule des grands jours…


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Les deux thés aller et retour mais surtout la pinte de bière ayant un effet certain sur ma physiologie, je me rends donc aux toilettes. Et ça faisait bien longtemps que je n'avais pas pratiqué ce genre d'exercice à 40 000 pieds. Même si une légère odeur rappelle le rôle de ce local, l'ensemble est propre. Vu le nombre de PAX à bord, le contraire aurait été dommageable. 


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Ceci fait, je me rends au galley central où se trouve deux flight attendants pour qu'ils sollicitent le commandant de bord en vue d'une visite du cockpit. Réponse du tac au tac : non, pour raisons sanitaires, le Covid, toussa toussa… Bon ben râteau. 

Passage en mood light que je n'avais pas remarqué à l'aller.


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Une belle silhouette se dessine dans ce halo. 


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La descente commence vers Paris et j'engage un peu la discussion avec le passager assis juste au rang devant moi sur ce que l'on voit (notamment le parc Euro Disney). Et il se confirme bien que c'est lui aussi un passionné. S'en suit une discussion avec un autre steward sur cet original wet lease, sur la nouvelle base d'EI à Manchester, sur le trafic aérien plus généralement…


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Diverses vues sur la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne : Pontault-Combeau, Boissy-Saint-Léger, Valenton, Villeneuve-Saint-Georges.



Notre bel oiseau (je suis vraiment fan je crois) se pose avec un kiss landing sur la piste 25. Cette fois-ci, ce ne sera pas un débarquement au large, mais bien par jet-bridge.


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Une partie de la faune locale avec une teinte prononcée "DOM-TOM".


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Dès l'arrivée au bloc, le sympathique steward nous propose de visiter la business class, ce que nous acceptons volontiers. 


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Il nous propose à chacun une safety card en souvenir de cette expérience. Et là, le meilleur est pour la fin, il nous invite à visiter le cockpit. Et bien sûr que c'est le genre de proposition qui ne se refuse pas ! Le temps d'échanger quelques mots avec les PNT et quelques photos plus tard, nous prenons congé de cet équipage globalement fort sympathique.


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DUR retour À la rÉalitÉ


Tout est passé si vite…
Dans le dédale des couloirs d'Orly 2, je poursuis la discussion avec Roland. Il travaille dans une entreprise en lien avec le trafic aérien, plus précisément sur le système ILS. Il m'explique que ce n'était pas un hasard si lui aussi était sur ce vol. Il a eu l'info à travers la page Special flights enthusiasts de Facebook. Il n'est pas le moins du monde surpris que j'aie pu faire un A/R Nuremberg juste pour le choix de l'appareil. De son côté, il a fait le détour depuis Hanovre où il réside jusqu'à NUE. Il me remet sa carte de visite, nos chemins se séparent.



Je rejoins le T7 qui me conduira vers Rungis-La Fraternelle d'où je reprendrais le RER C.



Retour à mes premières amours professionnelles - Vitry-sur-Seine, les Ardoines, il y a bientôt trente ans. Ça me serre le cœur à chaque fois.


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Et ma flotte au 1:400e s'agrandit encore avec donc ce super A330-300 aux anciennes couleurs de la compagnie nationale de la République d'Irlande. Si l'on croyait cet article (https://www.flightglobal.com/strategy/pictures-aer-lingus-unveils-new-livery-on-a330/131009.article), la nouvelle livrée aurait dû s'imposer sur toute la flotte d'EI fin 2021. Pour mon plus grand bonheur, les choses ont été contrariées et c'est tant mieux ! 


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Verdict

Aer Lingus

8.0/10
Cabine9.5
Equipage10.0
Divertissements5.0
Restauration7.5

Nuremberg - NUE

8.4/10
Fluidité9.0
Accès10.0
Services5.0
Propreté9.5

Paris - ORY

7.4/10
Fluidité9.0
Accès3.5
Services8.0
Propreté9.0

Conclusion

Ce vol retour aura été encore meilleur qu'à l'aller. Le hasard de cette rencontre avec un avgeek et les échanges qui s'en sont suivis ont bien sûr été un plus. La visite "VIP" de l'appareil apporte la cerise sur le gâteau (une forêt noire sûrement).

Comme le vol aller, difficile voire impossible d'apporter un jugement objectif sur Aer Lingus à la sauce Vueling, ce mélange d'irish stew et de paella, cet hybride de "legacy" et de low cost. Si l'aspect général de la cabine de l'A330-300 semble un peu défraîchi, il présente un bon niveau de confort au niveau de l'assise. Voyager en effectif aussi réduit permet d'avoir un contact vraiment privilégié entre les PNC et les PAX ce qui ne correspond évidemment pas à la réalité.

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