Avis du vol entre Paris et Atlanta en classe Affaires avec Air France

Bonjour,
je vous retrouve pour un nouveau routing vers les USA à l'occasion d'une conférence et d'un salon. Le tout se déroule pour une fois dans une ville bien plus intéressante que les endroits dans lesquels je me rends normalement: il s'agit de la Nouvelle Orleans et une première pour moi n'ayant jamais mis les pieds dans ce qu'on appelle le sud des Etats Unis. Voyage qui me réservera bien des péripéties mais ceci c'est pour plus tard.
Choix entre deux options par l'outil de réservation de mon entreprise. Du Air France / Delta ou du Lufthansa / United pour 200€ de plus. Je privilégie la première option pour trois raisons: le prix, l'accumulation de XP à 50% de plus et un pas de plus vers le Plat for Life qui devient accessible - hors changement du programme ce qui n'est jamais garanti à pour dans 6 ans - et enfin le confort avec cabine A350 AF, immigration ATL plutôt que ORD ou IAD.

Au final me voilà booké sur… 

Je vous retrouve à la sortie de mon second bus qui m'a mené du 2F au 2E hall M.
Je suis accueilli au 2F par le SMS classique d'AirFrance.de qui a depuis maintenant plus de 10ans toujours la même faute de traduction dans son système informatique et annonce la clôture de l'embarquement quand celui-ci ne fait que démarrer. Combien de pauvres allemands, suisses ou autrichiens se sont fait avoir durant ces plus de 10ans… J'ai arrêté bien évidemment de rapporter ce bug au service clientèle. Ils n'en font visiblement rien.

C'est donc d'un pas tranquille que je poursuis mon chemin. 

MichelG aurait peut-être pousser le vice de faire un passage éclair au salon mais je n'en fait rien. Je ne sais même pas ce que j'aurais aimé prendre…

Direction la porte M49, l'avant dernière de la jetée sud.

Au passage bravo à CDG qui a équipé tous ses sièges de prises. J'ose espérer qu'elles fonctionnent.

Et là un embarquement de rêve. Personne ni devant ni derrière. Le document AF demandé vers les USA est collecté. Pour les étourdis il peut aussi être rempli sur place. Le personnel au sol est très aimable et souhaite un bon voyage aux derniers passagers comme moi - du moins je présume que nous faisons parti des derniers.

Une petite vue rapide de mon bandit du jour. YI du nom de St Malot. Le 8ème de la flotte.

Instant porte charmant. J'ai juste à tourner à gauche.

Le siège commence à être bien connu. Personnellement je préfère ces Optima de Safran que le Cirrus, uniquement car il permet d'avoir un vrai hublot sans se contorsionner. Par contre il est vrai que la largeur est inférieure. 

L'écran a certes des reflets. En croisière je fais parti de ces infâmes qui ferment le rideau. Donc cela ne me gêne plus.

Boite à pieds à mon goût correcte.

En exclusivité l'espace cage sous la boite à pieds :)

Une bouteille fait partie de l'armement.

Les gros gabarits peuvent avoir du mal à se faufiler. Dans ce cas préférer les sièges directement en couloir. 

Un grand casier pour ramasser ses effets personnels.

Trousse bleue distribuée. J'aurai la grise au retour :) 
Ne les ayant néanmoins pas ouvertes, je ne peux vous présenter le contenu. 

Je me lance dans ce film français qui n'a rien de rare. A noter une second prise USB sous l'écran bien pratique.

A la santé des Flight-Reporters !

Justement voici le menu du jour.

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Le repoussage se fait avec 15min de retard. Je pense pour attendre des connections en retard comme la mienne. Le vol doit tout de même arriver à l'heure.

La Safety Video, certes réussie mais qui je trouve est beaucoup moins explicite que par exemple celle de Delta. Hors le propre de ces vidéos est de mettre au courant les gens sur l'ensemble des éléments de sûreté d'un vol. Je ne suis donc pas convaincu. Il en était de même pour l'ancienne.

Une navette Okapi au décollage.

Air Esteban à l'atterrissage. 

Nous prenons place sur le doublet sud, là aussi pour un décollage vers l'Est.

Air Noallaig et AgentSecret aux deux opposés du T2C.

Et enfin un Air Leadership avant V1.

V2 devant le 2M.

Et le 2G qui rouvre ses portes au 14 avril. I'm so happy :)))) 

Montée tranquille

Puis chose étrange je trouve en venant du doublet sud, virage sur la gauche pour couper les pistes du doublet nord.

Petit instant toilettes, histoire d'enfiler mon short.

Puis je vais me battre avec le WIFI…

Le pass gratuit okay… mais maintenant place au pass Surf.

Erreur au moment de la commande mais pas de la facturation. Les 18€ seront débités. Impossible de me logger sur mon ordinateur vu que je n'ai jamais eu le "code WIFI" d'afficher sur mon téléphone du fait de l'erreur au moment de la commande. Quand au numéro de commande en 057 dans l'email de facturation il ne sert pas de voucher code….
J'ai d'ailleurs envoyé hier une réclamation en ligne traitée dans les moins de 24h avec remboursement intégral. Service client comme toujours efficace. Bravo. 

L'apéritif arrive et je resterai dry le reste du vol

Ce mélange noix de cajous cranberries est certes mal présenté mais excellent.

Le plateau est ensuite servi comme ci. Les opercules sont enlevés spontanément par le personnel. Au choix pain blanc ou aux noix.

Je réarrange le tout car le plateau reste trop condensé. La crème de poids est originale je dois dire. Une entrée typiquement KLMaine (mais bonne!).

La salade reste comme souvent sans grand intérêt. Dommage de ne pas varier les plaisirs.

Pain tiède excellent.

La blanquette de saumon commandée à l'avance - Air France propose dorénavant cette option par mail quelques jours avant le vol - est une tuerie. Cuisson parfaite, sauce excellente, épeautre réussi.  

J'aurais bien entamé les fromages (oui je me suis laissé tenté par un verre de Medoc) mais il me manque quelque chose….

Je demande innocemment si un plat de poulet est encore disponible. Ma PNC est inquiète, les portions sont trop petites?!? Je la rassure en lui disant que c'était tellement excellent que tout ceci m'a ouvert l'appétit. 

Plat aussi de très bonne qualité mais j'ai préféré mon premier choix. Je tiens d'avance à m'excuser auprès de Leadership, je n'ai pu tester le troisième choix. Too full ;)

Place au dessert avec les classiques trios et sorbets, tous deux bien réalisés. 

J'essaie ensuite de faire une sieste mais mon mal de tête augmente. Par deux fois en plus les rideaux hublots se rouvrent tous en même temps ce qui m'agace avec parfois une impossibilité temporaire de les redescendre. Comme quoi trop d'électronique ce n'est jamais bon…

Au départ de la seconde prestation, je ne suis vraiment pas bien. Ma PNC m'apporte un gel spéciale brulures que j'aurais adoré avoir quelques jours plus tôt pour appliquer sur mes plaies encore béantes.  

En plus arrivé à mon niveau plus que la brandade de morue de restante. Je ne peux avaler une bouchée, j'ai des nausées qui accompagnent mon mal de tête terrible.

Comme je dis à ma PNC, je ne peux dire si c'était pas bon. A ce moment rien n'aurait été bon.

J'avalerai tout de même péniblement les fruits.

Ensuite c'est préparation de la cabine rapide et PNC attachés très tôt. Gros temps sur Atlanta. Ce n'est pas la première fois que je passe à l'essoreuse sur cet aéroport.

À un moment les réacteurs poussent plus fortement et j'entends la chef de cabine (?) se demander s'il faut faire une annonce de remise de gaz. Il n'en sera rien, nous tenons le cap et les derniers mètres seront plus calmes. 

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Welcome to Delta land, le plus grand aéroport du monde.

Mais avec deux intrus à proximité de notre point de stationnement.

Prise rapide de congés, j'espère secrètement un arrivée fluide pour me reposer le plus possible.

Et là bingo. Il n'y a strictement personne à l'immigration. C'est simple, en 30min j'aurais eu le temps de débarquer, de passer immigration et douane, de redonner mon bagage (la procédure aux USA), d'aller de la jetée F à la jetée A de l'aéroport en aérotrain (d'un bout à l'autre en somme) et de me poser au Sky Lounge des portes A.

Ce sera néanmoins la première fois qu'on me demande une lettre d'invitation pour entrer aux USA. Je sortirai à l'agent mon programme de conférence, cela lui suffira. Il me dit néanmoins que je semble en mauvais état pour entrer dans le pays. Il ne croit pas si bien dire mais ça c'est pour plus tard. 

Le News Orleans de 19h30 est affiché sous code AF, pourtant impossible de trouver de code-share…

Un petite vue de l'aérotrain pour finir.

Il se trouve que j'ai fait après ce vol, mon accident de ski avec commotion cérébrale 6 jours avant, ma prise d'ibuprofène que je n'aurai pas du prendre… une hémorragie cérébrale détectée à l'hôpital de New Orleans le lendemain. Donc un bon conseil de ma part s'il vient à vous arriver la même chose… ne volez pas dans ces cas là tant que vous avez des maux de tête même légers, ne buvez pas d'alcool et, si on le sait souvent pour l'aspirine, l'ibuprofène est aussi en fluidifiant du sang qu'il faut proscrire à tout prix en cas de vaisseaux abimés. Uniquement du paracétamol !