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345 avis
Après le pré-acheminement depuis Paris, voici donc le vol principal qui nous conduira en Colombie depuis Madrid.
A l'origine, nous devions partir en Equateur avec IB en décembre dernier, profitant ainsi d'une offre intéressante au départ de Paris. Pour cause de contexte sanitaire, nous avons dû annuler ces billets. C'est donc en utilisant l'avoir qui en découle que nous avons réservé pour la Colombie, dont l'intérêt n'a de cesse d'être vanté, que ce soit par mon entourage ou par plusieurs FR sur le sujet (AirBretzel, Esteban ou Chevelan pour ne citer qu'eux).
Pas de routing compliqué, un tout simple Paris-Bogota via Madrid. L'intérêt est de pouvoir effectuer les vols LC en A350-900, une nouveauté pour moi ! Tout autant qu'Iberia, que je n'ai connu que sur un bref MAD-LHR.
Avant d'entrer dans le FR à proprement parler, je souhaite partager avec vous l'expérience que j'ai eue avec Iberia avant le vol. C'est souvent un élément qui n'est pas ou peu reporté, mais le service client est pourtant un élément important de la relation avec une compagnie, à plus forte raison en ces temps particuliers. A ce titre, AF a été particulièrement exemplaire, que ce soit en terme de souplesse ou de modification / remboursement.
Concernant Iberia, l'expérience pré-vol est assez mitigée.
Sur les difficultés rencontrées :
- le service client est absolument injoignable, que ce soit par téléphone ou par twitter (je n'ai jamais eu aucun retour à mes MP, alors qu'easyJet répond en moyenne en 7 minutes). Pas top, et surtout pas franchement rassurant en cas de problème…
- le site internet IB, s'il est agréable visuellement, est d'une incroyable lourdeur de chargement, avec des plantages réguliers pour retrouver une réservation. J'ai même eu des sueurs froides en voyant des messages comme quoi ma réservation n'existait pas.
- plus incroyable, j'ai littéralement galéré pour effectuer le paiement. Soit le site plantait au moment de le valider, soit la page de paiement présentait un bug empêchant de saisir les chiffres de la carte bancaire. Et comme le service client est injoignable…
- quant à l'application mobile, elle n'est pas très pratique, et chose assez étonnante, les informations de vol ne sont disponibles qu'avec une connexion internet. Donc inutilisable en mode "avion" ou à l'étranger sans connexion wifi.
Concernant les points positifs, notons que le remboursement (sous forme d'avoir) du voyage initial vers UIO s'est fait en 1 clic, et qu'IB proposait des conditions extrêmement souples de report (notamment en cas de test positif ou de confinement dans le pays de départ ou de destination).
Je vous avais laissé à la sortie de notre vol Iberia Express en provenance de Paris. Nous devons remonter tout le terminal 4, fort heureusement les tapis mécaniques fonctionnent mieux qu'à CDG.
L'architecture du T4, conçue par Richard Rogers, est vraiment très réussie.
Notre vol pour Bogota partant du 4S, il nous faut effectuer le trajet souterrain qui nous y mènera. Nous descendons donc dans les entrailles de Barajas.
Nous arrivons sur le quai du people mover.
Le plan est on ne peut plus explicite.
J'avise un FIDS qui me confirme que notre vol est prévu à l'heure, ce qui nous laisse une marge confortable pour profiter du salon avant l'embarquement.
Le train automatique arrive au bout de quelques minutes. Il sera assez plein.
Arrivés au T4S, nous avons la chance de sortir en face de l'escalator, ce qui nous permet d'être en tête du peloton.
C'est tant mieux, cela nous permet de passer les contrôles sans aucune queue.
Les ressortissants de l'UE bénéficient de parafes, qui contrairement là encore à CDG sont tous fonctionnels.
Cette formalité est passée en quelques minutes à peine. Ensuite, dans tous les cas, c'est à gauche.
Le passage par le dutyfree est d'autant plus obligatoire…
… que l'entrée du salon se trouve dans celui-ci !
Entre les bouteilles de gin et les cartouches de cigarettes, nous arrivons donc devant l'entrée du salon d'Ibera, le Premium Lounge Velasquez.
L'accueil est assuré par plusieurs agents, ce qui permet d'être pris en charge tout de suite malgré l'affluence.
Mon dernier (et premier) passage remonte à mars 2019, juste avant la crise sanitaire et c'est un salon dont je gardais un bon souvenir. Tout en longueur, il est lumineux et très spacieux, de quoi passer une agréable attente.
J'ai bien aimé l'espace pour les plus jeunes passagers, avec des coussins en lettres "hola".
A chaque extrémité du salon, se trouvent les espaces de restauration.
Ainsi que les buffets.
Je ne vous présente pas l'offre dans le détail, car elle est riche, mais celle-ci est plutôt appétissante, avec plusieurs plats chauds disponibles.
L'offre de boisson fait la part belle, logiquement, aux terroirs espagnols. Certaines bouteilles sont disponibles via cette machine.
Qui permet de choisir la dose désirée.
Mention spéciale pour ce vin blanc du Pays basque, issu de cépages autochtones et que nous avons particulièrement apprécié.
Nous sommes encore en heure creuse de correspondance et trouvons sans peine deux places face aux grandes baies vitrées. Les pare-soleil masquent un peu la vue, c'est dommage.
J'en profite pour vous présenter les documents de voyage.
Le spotting est vraiment agréable depuis ce salon. De là où nous sommes installés, nous pouvons admirer le ballet des aéronefs.
Comme cet A350 d'Iberojet.
Un autre A350, de QR.
Un A380 EK au départ.
Oh ! mais n'est-ce pas l'unique A320 d'Iberojet, récemment reporté par SkyteamCHC ?
Plus classique, un 787 UX.
Un A330 IB qui fait du béton au large.
Egalement parqués au large, un A330 Iberojet et un Embraer de la RAM.
Les extrémités latérales du salon permettent également d'admirer les zoizieaux qui sont au contact. Je ne le sais pas encore, mais l'A350 qui se trouve là est celui qui nous emmènera jusqu'à BOG.
Bon point : je reçois d'IB par SMS des informations sur mon vol, avec notamment la porte d'embarquement (alors que celle-ci n'est toujours pas affichée sur le FIDS).
Après deux heures passées au salon, il est temps de rejoindre notre porte d'embarquement.
Porte S16, nous y voici. Il y a encore peu de monde.
J'en profite pour immortaliser de 3/4 mon premier A350.
Il s'agit d'EC-NBE, un gamin de 3 ans, baptisé "Museo del Prado". Tout un programme ^^
En consultant FR24, je me rends que l'appareil arrive tout juste d'ORY. A priori c'est assez fréquent, puisque Tango_Bravo380 vient de le reporter. Nous aurions donc mieux fait de partir d'ORY plutôt que de CDG, où en plus nous aurions pu bénéficier du salon à ORY1.
Les zones d'embarquement prioritaire sont bien indiquées.
Juste à côté de notre A350, un concurrent sud-américain en 777.
Les agents appellent nominativement plusieurs personnes de manière aléatoire (ce sera le cas de Madame) et vérifient la présence du check-mig, le formulaire demandé par les autorités colombiennes, ainsi que le certification de vaccination.
L'embarquement est lancé à l'heure, et nous voilà les premiers à embarquer.
Nous empruntons le jetbridge dédié à la J.
Nous sommes accueillis par le CCP en personne, qui, déjà arrimé à sa tablette, nous souhaite la bienvenue dans un français impeccable (sans doute nous avait-il entendu parler dans le jetbrigde ?) avec un dynamisme qui ne le quittera pas de tout le vol.
Je sacrifie au rituel du fuselage shot, même si la passerelle des pax Y et Y+ occulte quelque peu la vue.
Les PNC enfilent leurs masques, tandis que le CCP nous orientent vers nos sièges.
Voici la cabine business de cet A350. Celle-ci est composée de 8 rangées de sièges, soit 32 sièges. Les tonalités sont sobres, et manquent peut-être un peu de fantaisie.
La configuration est bien connue, avec des sièges full-flat et full access.
Les honeymoon seats situés au milieu en rangée impaire sont idéaux pour les couples. La cloison de séparation s'abaissent facilement à la main.
Les sièges hublot sont alternativement orientés côté couloir ou hublot.
Les sièges côté hublot offrent une belle intimité.
Le logo Iberia, sur le bulkhead au fond de la cabine, est discret.
Nous prenons donc place aux sièges milieu du rang 5, en milieu de cabine. Le siège est très large et confortable, rien à dire.
La ceinture trois points est un peu contraignante mais pas si gênante (elle peut se mettre en mode classique, sauf pour l'atterrissage et le décollage).
Sur le côté, se trouve une large tablette avec rangement et prises.
Les commandes de siège et la télécommande. Tout est en excellent état.
L'IFE est de bonne qualité, l'écran n'est pas réfléchissant. J'aime bien le "Hola" sur fond rouge qui accueille les passagers et apporte une touche de couleur dans cette cabine un peu terne.
N'oublions pas le PSU, tout ce qu'il y a de plus moderne.
A peine sommes-nous installés que le PNC de la rangée gauche, Eduardo, vient se présenter à nous. Il est très souriant et très serviable pendant tout le vol, nous serons bichonnés pendant tout le vol. Je lui explique c'est mon premier vol LC avec IB et en A350, Eduardo espère que nous apprécierons l'expérience.
Il s'empresse de nous proposer un verre d'accueil, que nous acceptons avec plaisir.
Certes, ce n'est pas du champagne, mais ce cava sera tout à fait acceptable pour trinquer à ce beau voyage qui s'annonce.
Puis les casques nous sont remis, ceci n'étant pas pré-disposés.
Les PNC ne chôment pas et passent à nouveau remettre les trousses de confort. Celles-ci ont un format pratique.
Toutefois, le contenu reste modeste et ne contient que le strict minimum.
La tablette se déplie facilement et est bonne taille.
Le pas est quant à lui excellent. La boîte à pieds est large et profonde.
Notons le large accoudoir côté couloir, qui s'abaisse pour agrandir encore l'espace en position full-flat.
C'est ensuite notre dynamique chef de cabine qui vient nous remettre les menus, faisant à nouveau l'effort de parler en français. C'est d'autant plus sympathique qu'a priori tous les autres pax sont hispanophones.
Pour être complet, Madame vous présente la safety card.
Le vomitobag est pour le moins peu spécifique, et l'on notera d'ailleurs qu'il est multi-modal…
Nous repoussons presque à l'heure et les consignes de sécurité sont lancées. Celles-ci mettent en avant Madrid, un peu comme les nouvelles consignes d'AF. Ici la Plaza Mayor.
Ou bien encore le Palacio de Cristal dans le parc du Retiro.
Le décollage sera extrêmement silencieux et nous nous retrouvons rapidement en altitude. J'enclenche la géovision et constate la longue route (près de 8.000 km) pour nous rendre en Colombie.
Dès que le signal lumineux s'éteint, je profite d'un hublot libre pour admirer ce superbe winglet sur fond azur.
Le service se met rapidement en route après le décollage, et celui-ci commence avec un oshibori, le premier que je vois post-covid. La réglette est en plastique, mais cette attention du monde d'avant me fait si plaisir que je n'y prête pas attention.
Je m'en ouvre à Eduardo, qui m'indique que c'est normalement un service réservé aux US et que c'est la première fois qu'ils le mettent en place sur BOG. Tant mieux pour nous !
C'est ensuite le service de l'apéritif qui se met en route. Celui-ci est généreux, avec des biscuits, des amandes, des olives et du fromage. J'aime bien lorsque celui-ci est nettement dissocié du repas.
L'abus de cava n'étant pas recommandé, nous passons au vin blanc. Un des rares défauts jusqu'ici : pas de carte des vins, de fait la commande se fait un peu à la volée. J'ai vu après-coup que celle-ci est disponible sur le site internet (mais pas complète). IB la joue locale, avec des références 100% espagnoles :
- deux vins blancs : un chardonnay de Navarre de 2020 (Pago de Cirsus) et un Rueda 2021 (Val de Vid)
- trois vins rouges : un Rioja 2015 (Lar de Paula Reserva), un Crianza 2018 (Finca Sobreño) et un Ribera del Duero 2018 (Rolland Galaretta)
Nous prendrons tous deux le chardonnay pour l'apéritif.
Le service démarre alors que nous débutons la traversée de l'Atlantique.
Je vous présente le menu. Nous avons le choix entre deux entrées.
Trois plats.
Et trois desserts. Plutôt pas mal comme choix !
Des snacks sont disponibles pendant tout le vol au galley.
Et voici la prestation proposée avant l'atterrissage, avec un choix chaud ou froid.
Pour l'entrée, nous avons tous deux pris la salade de crevettes (prawn salad with creamy mushroom sauce dressed with a balsamic vinegar reduction and fresh chive oil). Notez que le service se fait à la place et sans plateau.
Madame a choisi en plat le poisson (Hake with smooth mashed potatoes on a bed of andalusian gaspacho).
De mon côté, j'ai opté pour la joue de veau (veal chick timbal served with potato mousseline and roasted seasonal vegetables), que j'accompagnerai avec le Ribera del Duero.
La viande était excellente, même si la présentation est peu flatteuse.
Pour le dessert, nous nous partageons une assiette de fromages (Selection of spanish cheeses : goat guadamur, blue cheese La Peral Astuariano and smoked Arbidey)…
… et une touche sucrée (mascarpone cake on a bed of espresso cream), signée Do&Co.
Pour accompagner, et sur suggestion d'Eduardo, nous goûtons deux vins doux qui ne sont pas sur la carte.
En fin de repas, les PNC passent distribuer des bouteilles d'eau (et le feront très régulièrement pendant tout le vol).
Dès la fin du repas, les PNC ferment les hublots.
Après ces agapes, je vais faire un tour aux lieux d'aisance. Ceux-ci sont propres, mais il n'y a pas de produits particuliers à la disposition des passagers.
J'en profite pour aller faire un petit tour en cabine. Vue sur la J, qui sera pleine à 40%, avec 13 pax pour 32 sièges. Certains passagers solo sont en siège central alors qu'il y a des hublots libres - le truc que je ne peux pas comprendre !
Juste derrière la J se trouve la Premium Eco. Les sièges ont l'air plutôt confortables.
Et voici la Y, qui est déjà plongée dans le noir. Elle est loin d'être pleine.
De retour à ma place, je me dis qu'il vaudrait mieux faire une petite sieste pour tenir le coup avec le décalage horaire à l'arrivée. Nous arrivons en vue des Açores et il reste encore 8 heures de vol.
Pas de doute, c'est bien du full-flat.
L'oreiller, très moelleux, invite aux rêves…
Je dors un peu mais me force à me réveiller pour pouvoir faire une nuit complète en arrivant. Je vais donc faire un tour au galley. Voici les quelques snacks disponibles. La présentation n'est pas très qualitative, mais ils sont excellents !
En particulier ces chips.
Je sollicite Eduardo pour un verre de vin blanc. Celui-ci m'est amené avec diligence.
Un film plus tard, nous arrivons en vue des Antilles.
En mode pirate, je soulève un hublot pour essayer d'apercevoir la mer des Caraïbes, mais le soleil se couche et de toute façon, c'est très nuageux.
Un peu plus d'une heure avant l'atterrissage, la cabine est rallumée (assez brutalement d'ailleurs).
C'est l'heure de la seconde prestation. Pour moi ce sera gnocchis (homemade spinach gnocchi with a creamy sauce, cherry tomatoes and baby spinach). C'est délicieux !
Madame prendra les tapas (spanish tapas : goat cheese with caramelised onion, grilled vegetables, iberian ham and manchego cheese).
C'est très léger et certains pourraient rester sur leur faim, mais pour notre part nous sommes tout à fait repus et cela nous va très bien.
L'arrivée sur BOG ne tarde pas, et les PNC préparent la cabine.
Sacrée trotte tout de même depuis MAD.
Le moodlighting est activté juste avant l'atterrissage.
Avant d'être coupé pour la phase d'atterrissage justement.
Nous atterrissons dans la nuit bogotanaise. Les écrans IB se mettent en PLS ^^
Le roulage est rapide, un dernier regard à ce siège, bien large et très confortable.
Une seule passerelle sera connectée, en porte 2L. Les passagers business seront invités à descendre les premiers. De loin, je salue Eduardo et le CCP qui auront été vraiment aux petits oignons pour nous durant tout le vol. Quel dommage qu'ils ne soient pas venus prendre congé pour que nous puissions les remercier !
Salut Museo del Prado ! Une bien belle expérience pour ce premier vol en A350.
Nous avons une bonne marche pour rejoindre les contrôles de sécurité.
Argh ! Un A340 LH. A-t-il déjà déversé son flot de passagers ?
Je me dis qu'étant parmi les premiers à descendre, nous n'aurons pas de difficultés à passer la PAF. Sauf que c'est en fait un b… sans nom.
Les certificats de vaccination sont rapidement vérifiés, mais il faut ensuite faire une queue qui n'avance pas pour passer le contrôle de la PAF. Un nombre incalculable de pax doubleront tout le monde arguant à tort ou à raison une correspondance sur un vol domestique (ou même en passant discrètement sous les tensoguides pour gratter quelques places). Comme des couillons nous faisons la queue docilement et il nous faudra 2 heures pour arriver devant une PAFwoman indifférente qui vérifiera nos check-mig et tamponnera nos passeports.
Je demande s'il y a une file prioritaire, mais non, c'est le même lot pour tout le monde, sauf pour les ressortissants colombiens qui disposent d'une file dédiée (mais pas forcément mieux lotie). Il y a aussi une file réservée aux PMR et aux familles, et qui avancent très vite avec 3 postes qui lui sont dédiés. Si j'ai un conseil, inventez un prétexte quelconque pour emprunter cette file, de nombreux pax ne s'en sont pas privés.
Pire que le PIF de DUB en février dernier, c'est je crois ma pire expérience en terme d'attente aéroportuaire. Outre la perte de temps, la fatigue après un vol de 10 heures est bien là et c'est pénible.
Bref, après deux heures de poireautage et de piétinement, nous nous dirigeons enfin à la zone de livraison bagages. Pour cela il nous faut traverser un duty free, autant vous dire que nous n'avons rien envie d'acheter.
Le gros avantage de passer 2 heures à la PAF, c'est qu'il n'y a pas besoin d'attendre les bagages. Ceux-ci sont déjà tous arrivés, et pour ne pas encombrer les tapis des préposés les ont alignés en rangs d'oignons.
Nous changeons nos espèces et retirons des pesos à un distributeur et passons la douane sans difficulté (après un passage des bagages au rayons X tout de même).
J'essaie de commander un Uber avec le wifi de l'aéroport, mais celui-ci est une vraie plaie pour se connecter. Je finis par y parvenir et nous voilà en route pour la Candelaria, le centre-ville historique de Bogota, pour 29.600 pesos, soit 7 €.
Nous ne ferons qu'un passage éclair à Bogota, avec une seule journée sur place. La ville mérite néanmoins le détour. Comme de nombreux touristes, nous logeons au coeur du quartier historique de la ville, la Candelaria.
L'une des places les plus connues de villa, la place Simon Bolivar, était malheureusement défigurée par de grands filets sur les murs des bâtiments. A priori pour éviter les tags, nous étions en pleine campagne présidentielle et une partie du quartier était bouclée par les militaires.
La montagne qui domine la ville, recouverte de jungle, est impressionnante, surtout avec ces nuages bas.
Nous profitons d'une éclaircie pour justement gravir cette hauteur et nous rendre au Cerro de Montserrate. Nous prendrons le téléphérique à l'aller et redescendrons à pied. La proximité de la jungle avec la ville est saisissante !
La vue sur Bogota permet de prendre la mesure de la taille de cette mégalopole de plus de 7 millions d'habitants. Celle-ci est déjà à plus de 2.600 mètres d'altitude, et il nous aura fallu grimper jusqu'à 3.200 mètres pour avoir ce panorama.
En tournant la tête, on voit que la nature n'est pas loin.
Le bijou de Bogota, c'est son fameux Museo del Oro, ce superbe musée de l'or, souvent reporté dans les FR, et qui mérite vraiment le voyage tant il est riche en objets et bijoux précolombiens. Les civilisations précolombiennes de Colombie sont moins connues que celles du Mexique (Aztèques, Mayas…) ou du Pérou (Incas), mais elles n'en étaient pas moins brillantes. Ce sont d'ailleurs les riches apparats des caciques locaux qui ont fait perdre la tête aux Espagnols avides d'or. Ce n'est pas pour rien que l'aéroport de Bogota s'appelle El Dorado !
Impossible bien sûr de vous mettre toutes les photos prises là-bas tant ce musée est riche, mais en voici un aperçu.
Juste à côté du musée de l'Or, se trouve une très ancienne église espagnole, l'Iglesia de San Francisco, datant du 16e siècle. Elle mérite également une visite pour ses décors de bois sculptés, notamment son magnifique retable.
Un autre musée bogotanais, que j'ai beaucoup apprécié, est le musée Botero. Celui-ci a été créé à l'initiative de l'artiste, qui a fait don d'une partie de sa collection, composée bien sûr de ses oeuvres, mais aussi d'artistes comme Picasso, Monet, Pissaro, Balthus… bref, du lourd !
Le musée est au coeur de la Candelaria, dans une superbe maison entièrement rénovée et organisée autour d'un charmant patio intérieur.
Botero est un incroyable dessinateur, mais il a créé un style particulier qui lui est vraiment propre.
Ses sculptures sont également intéressantes.
Pour terminer sur une note culinaire, nous avons découvert à Bogota une spécialité locale, l'ajiaco, un bouillon à base de poulet. Simple mais excellent ! Et l'avocat était juste délicieux, fondant à souhait.
Pour les plus téméraires, on trouve aussi des spécialités à base de produits typiquement locaux ^^
Une très belle expérience avec Iberia, que je ne connaissais pas. Rien d'exceptionnel en soi, mais tout est fluide et nous avons eu la chance d'avoir un très bon équipage.
MAD. Belle architecture, c'est un peu long pour rejoindre le 4S, mais rien de dramatique.
Salon Velasquez. J'adore la vue sur les pistes et le trafic. Le catering est plus que correct, avec un large choix, de quoi passer un bon moment en attendant son vol LC.
IB. Cabine très agréable, avec un siège large et confortable et une configuration idéale quand on voyage à deux. Le catering est intéressant, avec une touche ibérique appréciable. Il manque une carte des vins pour que ce soit parfait. Notre PNC a été vraiment adorable avec nous et le service a été très soigné.
BOG. Sans doute la pire expérience aéroportuaire que j'ai vécue à l'arrivée.
19 Commentaires
Dommage enfin pour l'attente à l'immigration, ça n'engage pas à se rendre dans le pays en tant que touriste.
A bientot pour le retour
Vincent, ab
Je te confirme que le repas était très bon, avec un service très soigné et prévenant. L'oshibori était aussi pour moi une bonne surprise, mais ils semblent revenir de manière généralisée.
Il y a d'autres portes d'entrée internationales en Colombie, mais je ne sais pas si elles sont plus fluides, le problème vient clairement des procédures mises en place par le gouvernement.
A bientôt
Je dois avouer que le service IB est vraiment impeccable, absolument rien à lui reprocher si ce n'est peut être une touche sucrée sur la deuxième prestation.
Mais sinon un super équipage, attentif et aux petits oignons c'est top.
Je confirme que l'arrivée à BOG peu vite tourner au cauchemar, j'y ai passé un temps fou alors que "seulement" trois des lignes étaient pleines. Je peux imaginer ce que toi tu as subi.
BOG est une ville qui se visite facilement sur une voire deux journées max. Plus ce n'est pas nécessaire.
A bientôt !
Cette expérience m'incitera sans hésiter à reprendre IB, le "détour" par MAD n'est pas désagréable non plus.
BOG se visite rapidement, mais peut servir de base pour des excursions un peu plus lointaines.
A bientôt !
Un vol que je trouve très bien et qui m’avait bien convaincu avant Covid.
Le service est top et le menu a mon goût. Il manque la carte des vins mais ce n’est pas bien grave. Bonus qui me rappelle ma journée à Bogota ou le musée de l’or et celui de Botero sont à ne pas louper , unique dans leur genre. Mais le plus beau de la Colombie c’est à l’intérieur du pays.
A bientôt
La suite est déjà publiée (et déjà commentée d'ailleurs :-)
Excellente prestation IB, c'est une bonne option même si cette compagnie semble souffrir d'un déficit de réputation auprès de certains.
Nous avons bien aimé Bogota, mais plus encore les Andes, comme toi.
A bientôt.
Cabine agréable et confortable, PNC vraiment attentionnés, catering qui semble très bon. Tout les ingrédient d'un bon voyage plus "l'exotisme" d'essayer une compagnie que l'on ne connait pas en LC.
Dommage que l'arrivée soit aussi lamentable à croire que c'est devenu la norme dans beaucoup de destinations : USA, Canada, Paris, Amsterdam et que les autorités n'ont aucune capacité d'anticipation alors que le nombre de passagers est connu d'avance.
Tu oublies de dire que c'était aussi ma première fois en A350, ce qui n'était pas sans charme !
IB propose un rapport qualité / prix très intéressant, en particulier pour l'AmSud.
La gestion des contrôles à l'arrivée commence à devenir un problème en Europe, mais à Bogota c'est très lié aux procédures mises en place par les autorités.
A bientôt !
J'attendais ton FR avec impatience, ça permet de comparer ce qu'offre les différentes compagnies desseravant BOG.
C'est bien de ta part d'avoir donné ton avis concernant le prévol, on sait à quoi s'attendre avec IB.
Tien un vol de prévu vers Andorre la Vieille !?
Les salons espagnols offrent pléthore de nourriture et boissons, c'est connu ...
Chef de Cabine et équipage aux petits soins.
La cabine est sympa et les siège s u milieu sont adaptés aux couples.
Un catering tout à fait convainquant
Un excellent vol avec IB
Aïe ! Quel bordel à BOG lors de l'immigration, 2 heures heures c'est long.
On verra dans mon prochain FR à paraître, si j'ai eu plus de chance que toi...
Merci pour le partage, à bientôt !
J'ai bien relu tes FR pour préparer ce voyage.
IB était top en expérience "FR", mais pas franchement rassurante en amont, heureusement nous n'avons pas eu de problème.
La configuration est idéale pour les longs vols en duos, mais aussi pour les voyageurs solo, chacun y trouve son compte !
Attention pour BOG, j'espère que tu avais suffisamment de marge pour ton vol vers LIM !
A bientôt
Superbe prestation d'Iberia qui semble remonter dans les classements sur FR^^
La T4 à Madrid est top et rappel à quel point CDG est une honte^^
Coup de chance pour l'équipage car malheureusement sur Iberia, ce n'est pas toujours gagné (ce que je n'ai d'ailleurs jamais compris car les espagnols sont en général adorables...).
A bientôt !
J'étais "vierge" avec IB, l'impression est excellente, même si (spoiler alert) ce sera un peu moins bien sur le retour.
Il n'y a pas toujours de lien entre la réputation d'un pays et l'attitude des PNC, j'ai déjà de très bonnes et de très mauvaises surprises sur d'autres compagnies !
(en général, les Monique prédominent ;-)
“qui contrairement là encore à CDG sont tous fonctionnels.” et les Espagnols peuvent y passer avec la carte d’identité en plus du passeport.
J’aime beaucoup ce salon du T4S, surtout à cette heure de la journée où il y a encore l’offre du déjeuner mais c’est l’heure creuse.
Le Orly - Madrid est parfois en 330 et/ou 350 mais il faut bien regarder, généralement IB le met sur 1 vol, 2 jours par semaine, pendant un mois ou deux.
L’oshibori était présent sur tous les vols LC, avec une réglette en porcelaine, mais c’est déjà sympa qu’elle soit de retour.
Dommage de ne plus avoir la carte des vins. J’espère que ça fera bientôt son retour.
Pas de plateau? Wow.
La collation avant l’atterrissage est un excellent changement! Deux options et une chaude en plus.
Content de voir que le produit Iberia est bon. J’ai hâte de reprendre leurs vols long-courrier. D’ici quelques mois je pense.
Merci pour ce Fr!
On est d'accord que l'appli est une calamité ?
J'essaierai d'attraper le 350 sur un Paris - Madrid, en espérant que les tarifs en J restent doux.
J'espère que tu pourras refaire un LC et confirmer (ou pas) cette amélioration du service.
A bientôt.
J'ai rarement vu un retour d'expérience aussi positif sur IB, dont on critique justement en général les équipages peu agréables: force est de constater que ce n'était pas du tout le cas sur ce vol, et c'est tant mieux.
Ce modèle de siège est spacieux et confortable, parfait pour se reposer avant 2h d'attente à la PAF :)
Pas de risque de mourir de faim pendant l'attente non plus, grâce à un catering complet et appétissant.
Je trouve toujours en revanche que la décoration (que ce soit dans les cabines ou au salon) est un peu aseptisée chez IB, tout a l'air d'être soit gris, soit blanc, soit rouge/orange.
À bientôt!
Je n'avais pas spécialement noté que les équipages IB étaient mal notés, en tout cas nous avons eu de la chance. Parfois ça tient à 1 ou 2 PNC.
Je rigole maintenant, mais sur le moment, on était vraiment énervés...
Je suis d'accord que la déco IB manque un peu de "fun", surtout en cabine. Le salon, lui, est vraiment sympa.
A bientôt !
Momolemomo a publié de nombreux reports en Business sur cette compagnie (d'autres aussi mais je ne me souviens plus qui -LOL) et pourtant, elle ne me donne toujours pas envie.
Le service et le catering sont néanmoins séduisants alors que comme le souligne Tiédel, le PNC espagnol n'avait pas bonne réputation.
Merci Stéphane
c'est pas vraiment glorieux côté IB en prévol...
Je suis d'accord avec toi, le terminal 4 a une superbe architecture, ce qui n'est pas du tout le cas des vieux T1 T2 T3.
Le salon est agréable et lumineux, rigolo cette doseuse à vin, je ne vois pas trop l'intérêt cependant. Ce type de machine aide à conserver le vin mais vu la quantité de monde je doute qu'ils gardent les bouteilles plus d'une journée..
Le salon permet un superbe spotting.
Un peu décevant cette cabine avec ces tonalités grises.
Je suis d'accord avec toi la trousse de confort (tout aussi grise) n'emporte que le minimum.
C'est pas mal d'avoir le choix niveau entrée et dessert, c'est rare.
Merci pour les photos du musée de l'or à ton tour :)
Ouais ça aide pas mal en altitude
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