Bonjour tout le monde :)
On continue ce voyage avgeek en direction de l'Espagne, avec le vol Paris - Barcelone sur Air France.
L'explication (partielle) du routing est dans le spoiler ci-dessous, et pour ceux qui l'ont déjà lu/n'aiment pas les pavés, ça commence juste après !
Tout commence avec un énième avoir Volotea (à force de m'annuler des vols à tour de bras et à me rajouter des montants "cadeau" sur les avoirs, je ne sais plus d'où ils sortent), d'une valeur de 25€.
Comme d'habitude, je commence à regarder des vols logiques, mais rien ne me plaît.
Et soudain, je flashe sur un Madrid - Toulouse, un lundi soir (20 juin), à 28€ avec choix du siège et bagage cabine inclus (pas juste le petit bagage sous le siège). Je n'ai rien à faire à Madrid à ce moment-là, je n'ai rien à faire à Toulouse à ce moment-là, et je suis censé travailler ce lundi-là. Donc forcément, je prends le billet sans plus tarder.
Pour compléter cela, je profite d'une offre Air France à 40€ le vol aller simple pour prendre un Paris - Madrid le samedi 18 juin, et un Toulouse - Lyon le mardi 21 juin en soirée.
Plus tard, étant soudainement pris d'une envie d'aventures avgeek (que je détaillerai plus tard), un mois avant le départ, je modifie le Paris - Madrid en un Lyon - Barcelone, en J pour tester la Business européenne post-Covid d'Air France, profiter du bonus d'XP avant sa fin, et parce que le tarif restait pas trop cher, ie. dans les 300€, au lieu de 5 à 600 habituellement (je suis d'accord que ça reste trop cher pour ce que c'est mais passons).
Deux semaines avant le départ, une nouvelle pulsion avgeek me fera rajouter deux vols entre le départ à Barcelone et le retour depuis Madrid. Mais est-ce que je repartirai vraiment de Madrid ? Peut-être, peut-être pas, peut-être qu'une énième annulation de Volotea ajoutera un peu de piment à tout cela…
Routing, check-in, placement à bord, et autres éléments d'introduction
Le routing, donc en partie masqué, ressemble pour le moment à ça :
Enchainement de vols
- 1
- 2AF1648 - Affaires - Paris CDG → Barcelona - Airbus A319
- 3??? - ??? - ??? → ??? - ???
- 4??? - ??? - ??? → ??? - ???
- 5??? - ??? - ??? → ??? - ???
- 6V72371 - Economique - Madrid → Toulouse - Airbus A319 (???)
- 7AF1647 - Economique - Toulouse → Lyon - Bombardier CRJ1000
J'avais préempté dès la réservation le 01F, histoire d'avoir accès à mon siège malgré l'éventuelle présence d'une personne au couloir. Le côté droit de la cabine me semblait mieux, l'approche par le Nord sur Barcelone semblant plus fréquente, ce côté optimise les chances d'avoir une vue sur la cité catalane.
Le choix de la place dès la réservation s'avère payant, puisqu'à l'enregistrement, la cabine est complète !

Pas de grande nouveauté pour la base de données, le vol a déjà été reporté plusieurs fois, mais ça ne fait jamais de mal de le mettre à jour, surtout en ces temps où le service semble changer tous les deux jours.
Pour moi, ça sera une découverte de la ligne, et donc de l'aéroport de Barcelone ! Accessoirement, je me rends compte en écrivant ce FR que je n'ai testé la classe Affaires d'Air France en moyen-courrier qu'une seule fois, en 2017. Ca commence à dater un peu !
Je n'aurais pas le plaisir de découvrir les A220-300, qui sont de plus en plus souvent alignés sur cette ligne au détriment des A319. Mais bon, j'aurais tout mon temps pour découvrir ce nouvel arrivant dans la flotte plus tard.
Allez, assez raconté ma vie, allons-y !
Crâmons rapidement au salon AF
Je vous avais laissé à l'entrée de ce charmant salon, n'attendons donc pas plus et entrons !

Le salon que l'on connait bien, n'est pas trop fréquenté, sans pour autant que je ne trouve un coin tranquille en bas.

A l'étage ça n'est pas tellement mieux, mais je trouverai une petite place tout au fond du salon.

Il est un peu plus de 11 heures, l'heure du changement de service entre le petit-déjeuner et le déjeuner, l'offre n'est donc pas faramineuse. Je n'attendrais pas la mise en place pour en faire le tour, j'ai une petite envie de sieste moi !

La charcuterie, le fromage et le bar à salades sont en cours de mise en place, avec les voyageurs qui s'affairent tout autour pour tenter d'être les premiers à attraper un bout de jambon…

Pour le liquide, par contre, c'est déjà bien là !

Les alcools forts sont aussi en place, mais eux ne quittent pas le salon quelque soit l'heure : Comme on dit à La Poste (du moins quand j'y ai travaillé) : Il est toujours l'heure de l'apéro quelque part dans le monde !

La vue de ma place, avec un 777 AF tracté vers le parking au fond, et la jetée 2 du T2F bien vide.

C'est en m'installant avec ma petite sélection que je saisis pourquoi ces sièges étaient restés libres : On est en pleine canicule, et ils sont dos à la baie vitrée. Je vais donc cuire à petit feu pendant quelques dizaines de minutes…
Ma sélection est légère et raisonnable, mais j'ai un repas qui m'attend à bord ! Au passage, j'ai testé ce fromage à la tête bizarre (caché derrière le pain), je suppose que c'est ce qu'on appelle du "fauxmage", et c'est en tout cas bien mauvais.

Bref, c'est après une quarantaine de minutes de cuisson que je me dirige vers la sortie, avec cette vue pas très dégagée sur les appareils au contact.

Embarquement un peu trop ponctuel, et cabine intelligente
La cathédrale du 2F…

Je suis en porte F31, mais pour y accéder, il faut traverser la marée humaine qui attend en F32… Ah, la conception de ce terminal…

J'arrive en porte 5 minutes avant l'heure d'embarquement prévue, mais l'embarquement prioritaire est déjà terminé… Normal, vu que les passagers éligibles sont probablement encore au salon. La ligne Skypriority a même été refermée, il me faudra quémander auprès des agents pour pouvoir exercer mon droit de petit privilégié de passer devant tout les autres passagers.
Tout cela pour être dans les premiers à attendre en passerelle, voilà un avantage non négligeable !

Instant porte, un peu abîmée avec ces vis rouillées (?) de chaque côté du panneau Exit.

Mon siège pour les deux heures à venir ! C'est une cabine Smart, que j'apprécie beaucoup. Sur le siège, ce n'est pas le nettoyage qui a été mal fait : le masque est le mien, et la lingette était distribuée à l'entrée par de sympathiques PNC.
Notons : Les prises USB sous les accoudoirs, et les têtières réglables confortables.

La première rangée est libre… Pour l'instant !

A côté de nous, l'A321 F-GTAZ qui fait du béton depuis son arrivée tôt ce matin de Rome.

Le pitch est plutôt moyen, c'est le prix à payer pour avoir un siège en """"""full-access"""""" sur cet A319 (j'ai mis assez de guillemets pour que ma subtile ironie soit comprise ?).

Le plafonnier trahit l'âge avancé de F-GRHT, l'A319 du jour, qui a le droit de boire de l'alcool aux USA depuis désormais 3 mois. Il est resté tout ce temps sous les couleurs d'AF, et c'est un nouveau venu dans mon logbook, joie !

Les accoudoirs sont inamovibles, mais il est tout de même possible d'incliner le siège, grâce à cette astucieuse invention qu'est le bouton poussoir.

Et il est possible de s'attacher grâce à cette ceinture siglée (ça marche beaucoup moins bien sans sigle, je vous assure).

Pendant ce temps, j'ai récupéré une voisine américaine, visiblement peu habituée à la Business Class à l'européenne, puisqu'elle invitera son amie à la rejoindre en 1E.
Je commence à préparer mon plus bel argumentaire pour lui faire comprendre que "NOOOPPPPPP !", mais heureusement, le chef de cabine viendra expliquer le concept du siège neutralisé avant que je n'ai à le faire.

L'embarquement de notre vol, annoncé complet, est terminé à 12h30, pour un départ du bloc prévu à 12h40. Ca valait le coup de lancer l'embarquement en avance ! Le cockpit prend la parole pour l'habituelle annonce de bienvenue, suivi du chef de cabine, qui fait de même en tête de cabine. Il semble très professionnel, avec une voix très posée et un petit eye-contact avec chacun des passagers à l'avant qui le regardent. Le temps de vol prévu est de 1h30.
Pendant ce temps, cet A320 est arrivé à côté de nous, il enchaînera les rotations sur Nice quasiment toute la journée.

L'occasion de jeter un œil à la traditionnelle safety card, commune aux A318 et A319. AF utilise un nuancier de rouge pour les différentes notice de sécurité de ses appareils moyen-courrier, la nuance de rouge des A318/9 a ma préférence.

Mais quelque soit l'appareil, il faut toujours se crisper en cas d'atterrissage forcé.

Visite panoramique de la pollution parisienne
Bref, nous repoussons à 12h44, et partons pour le roulage, croisant au passage ce magnifique A320 Aer Lingus en livrée rétro !

Dix minutes après avoir repoussé, nous nous alignons sur la 08L.

Et décollons à 12h55, survolant au passage un A320 en provenance de Lisbonne et un ERJ-190 en provenance de Manchester qui font la queue pour traverser la piste.

Qui dit décollage de la piste 08L + FR de Kethu dit inévitablement une vue sur la zone d'activités de Mitry-Mory (je pourrais presque en faire un timelapse).

On commence à virer doucement vers le sud au survol de la LGV Est, à côté du village de Villeroy (au centre en bas de l'image), où fut notamment tué l'écrivain Charles Péguy le 5 septembre 1914, lors du premier jour de la Bataille de la Marne.

Meaux, que je pourrais désormais reconnaître les yeux fermés. Enfin, non. Mais vous m'avez compris.

Les boucles de la Marne à l'ouest de Meaux, et en bas à gauche, l'aérodrome de Meaux-Esbly, qui n'a quasiment jamais servi de base militaire (ça change, par rapport à mon FR CDG-EAP).

Les PNC sont détachés, nous sommes rapidement séparés du prolétariat par le rideau.

On retrouve rapidement la crasse de pollution alors qu'on survole la banlieue est-parisienne, qui empêche de distinguer l'aérodrome de Chelles. La gare de triage de Vaires est elle bien visible, en bas de l'image.

Le Bois de Vincennes, vu d'un angle différent par rapport au vol précédent ! Entre l'hippodrome, le complexe sportif, la garde républicaine et le fort de Vincennes, la moitié de la surface du "Bois" n'est pas très boisée…

Vue globale sur Paris, on visualise bien le contour de la ville grâce à cette charmante infrastructure qu'est le périphérique.

On sort enfin de la couche grisâtre au sud de Paris, vers Arpajon, l'occasion d'admirer le réacteur qui nous pousse fidèlement ! Devant le réacteur, la forêt de Montlhéry, où se trouve la base du 121e régiment du train. Au grand désespoir du ferrovipathe que je suis, contrairement à ce que son nom laisserait supposer, point de ligne ferroviaire pour desservir la base.

On franchit la Loire au niveau de Châteuneuf-sur-Loire, à une trentaine de kilomètres à l'est d'Orléans (qui est cachée dans la brume).
Plutôt que de vous parler du château de Châteauneuf (ça serait trop simple), parlons plutôt du fait que la ville accueillit la voie d'essai du métro aérien suspendu (de type monorail) développé par Safège, dans les années 50. La ligne d'essai, de 1.370m, a malheureusement été démolie une dizaine d'années plus tard, et la technologie fut abandonnée en France, trop complexe. Elle fut cependant reprise au Japon par Mitsubishi, qui construisit deux réseaux de ce type.

A table !
Une quinzaine de minutes après la libération des PNC, le rideau du galley s'ouvre, signe que nous allons bientôt nous régaler !

Et voilà le plateau tel que servi (à part le cordon de la serviette que j'ai enlevé avant la photo). Notons que le steward a pris la peine d'enlever les caches, et que le service est fait avec amabilité et sourire. Le pain est proposé dans une bannette, chaud.

J'accompagnerai le repas d'un Haut-Médoc, qui passe plutôt bien même s'il est trop jeune.

Voilà le plateau un peu mieux mis en forme ! Les couverts sont en métal, et je trouve que c'est plutôt joliment présenté. Notons que, très certainement pour des raisons purement écologiques, le duo de salière/poivrière en plastique ont été remplacés par deux sachets papier… Emballés eux-mêmes dans du plastique. C'est beau le cost-cutting.
Le plat principal est donc un filet de saumon froid, accompagné d'une purée de carottes, d'une salade de riz rouge, brunoise de légumes, oignons nouveaux et poireaux finement coupés.

Et c'est, je trouve, très bon. La salade est bien assaisonnée, avec juste ce qu'il faut d'acidité pour éviter la fadeur qu'on pourrait craindre. La purée est légèrement poivrée, idem, ça donne un peu de peps au tout. Et le saumon est juste bien cuit et goûtu.

Pendant ce temps, on a déjà atteint le sud de la Creuse, avec le vaste camp militaire de la Courtine sur la gauche, reconnaissable aux larges tranchées dans la forêt le délimitant. Il s'agit d'un des plus grands camps de France, dédié à l'entraînement, avec de très nombreux champs de tir et même un faux village pour l'entraînement en combat urbain.
Je déconseille donc de tenter une randonnée dans le coin.

Après le fromage (du très classique Air France pour le coup), je passe sur le dessert, avec cette tarte au citron meringuée un peu revisitée. Elle n'est pas mauvaise, mais un peu trop sucrée à mon goût, et avec une meringue à l'italienne un peu trop molle.

On continue à survoler la diagonale du vide, avec ici Aurillac, la préfecture du Cantal.

Et voilà le plateau marathoné ! J'ai bien apprécié ce petit repas, c'était certes froid, mais bon. Peut-être un peu léger si on a très faim, mais ça m'a convenu.
Je noterai que beaucoup de plateau repartiront quasiment intouchés au galley. Beaucoup de passagers étaient en correspondance après un vol depuis les USA (un groupe dont fait partie ma voisine), peut-être que c'est une explication (fatigue + décalage horaire). Ou bien j'ai des goûts culinaires étranges et le plateau était atroce, au choix.

A 13h43, 48 minutes après le décollage, le cockpit annonce déjà la descente, avec une arrivée prévue à 14h25.
Le steward proposé des boissons chaudes pour terminer le repas, je lui demande ce qu'il a en digestif. C'est cognac ou poire, je pars sur le cognac, accompagné d'un petit thé !

Pour le coup, on est encore plus dans le désert humain, au survol du parc naturel régional du Haut-Languedoc, entre Castres et Saint-Affrique.

Le thé Ceylan est plutôt bon, il serait encore meilleur servi dans une tasse en porcelaine ! Et oui, j'ai avalé le cognac rapidement.

A la fin du service qui aura duré une quarantaine de minutes, petite visite des sanitaires, qui sont propres.

Pensée à Katia…

Le cours de géographie catalane
On atteint les Pyrénées que l'on longe par la partie orientale, avec ici la vallée de la Têt, et Ille-sur-Têt au premier plan, à l'ouest de Perpignan.

Au-dessus de la vallée, le fameux Pic du Canigou, où quelques névés s'accrochent encore aux pentes, et un nuage au relief. La randonnée pour monter au Pic depuis la vallée est très intense, mais la vue d'en haut vaut sacrément le détour ! (Tout de même plus de 2.000m de dénivelé)

Le même pic vu du sud-ouest, avec derrière, la crête qui mène jusqu'au Roc Colom, où passe la frontière hispano-française.

On continue notre descente en survolant l'ouest de la province de Girone, avec en bas, la Vall d'en Bas (désolé pour le jeu de mot moisi), une commune située dans une vallée au pied de l'abrupt massif Sierra dels Llancers.

Le changement visuel est brutal quand une minute plus tard on aborde la Plana de Vic, une vaste dépression longue de 30km, vestige d'une ancienne mer chaude de l'Éocène (il y a 50 à 35 millions d'années), entièrement entourée de massif montagneux.
Contrairement aux massifs, très boisés, la plaine est essentiellement agricole et urbanisée, et seuls subsistent quelques chênes, qui étaient auparavant très présents sur cette terre.
On peut voir ici les méandres du fleuve Ter (qui prend sa source au Roc Colom vu précédemment), qui contourne la ville de Manlleu.

Juste au sud, c'est la capitale de la comarque catalane d'Osona qui s'offre à nos yeux, Vic, qui a donné son nom à la plaine.

Un peu plus au sud, Terrassa, troisième plus grande commune de Catalogne, enserrée entre des petites chaînes de montagne sur 3 des 4 côtés. On vire un peu plus vers le sud-ouest, signe que l'on va réaliser une approche sur Barcelone par l'intérieur des terres…
C'est loupé pour la vue sur la capitale catalane du coup, ça se passe de l'autre côté !

On enchaîne les virages pour s'aligner vers le nord-est, j'arrive à apercevoir Vilanova i la Geltrú, avec son port qui se démarque particulièrement sur le littoral catalan.

Et on se pose finalement tout en douceur sur la 06L, après 1h24 de vol, pendant lesquelles j'aurais majoritairement passé mon temps à manger et boire ! On a connu pire :)
On croise cet A320 Neo de Vueling qui arrive de Madrid.

Puis cet A320 Swiss en provenance de Zürich, au croisement de la piste 02/20

Roulage vers le T1, avec ce 787-8 d'Avianca stationné tout au bout de la jetée, en attendant de repartir pour Bogota dans l'après-midi.

Et on vient se parquer pile à l'heure à côté de cet A321 Neo de la TAP qui vient d'arriver de Lisbonne ! Nos pilotes ont visiblement appuyé sur le champignon et doublé par la droite le Swiss qui lui n'en est qu'à son dernier virage.

La passerelle est rapidement mise en place, et je débarque derrière le groupe de mamies américaines, avec les salutations de notre sympathique chef de cabine qui n'aura pas perdu son sourire et sa bonne humeur de tout le vol !
L'occasion de jeter un dernier regard sur le nez de notre A319.

Rapide spotting de la faune en zone non-Schengen, avec ce 787-9 Qatari, et derrière, un appareil Delta…

De l'autre côté, pas un, mais deux 777 Emirates sont en porte ! Barcelona a en effet deux liaisons vers Dubaï, une classique en vol de nuit qui part à 21h, et une autre qui est un vol Mexico - Barcelone - Dubai, avec le stop à BCN en début d'après-midi.

Allez, il est temps de prendre la direction de la sortie, avec le flot des passagers en provenance de Paris, Zürich et Lisbonne…

Le prochain vol de mon routing masqué serait-il sur ce FIDS ? Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non !

Pour le contrôle passeport, c'est sur la gauche, sous les baies vitrées d'un salon. Pour la sortie, c'est à droite !

La salle des bagages est très vaste, mais je ne fais que la traverser.

Et je vous laisse à l'extérieur de l'aéroport, avec l'ancienne tour de contrôle, qui surplombe le dépose-minute.

La trace radar du vol, très axé nord > sud, avec une croisière à 39.000 pieds !

Merci pour votre lecture, et vos éventuels commentaires :)
On se retrouve très bientôt pour le premier vol "mystère" de ce routing (j'en fais beaucoup trop, je sais :D ) !
Merci Robin pour ce FR sur ma navette actuelle :)
Le plateau servi a l'air pas mal du tout pour un vol de cette durée même si sur l'heure du déjeuner on pourrait toujours espérer un peu mieux^^
Il y a encore de la marge et l'ancien terminal devenu T2 est encore sous utilisé. En revanche si le long-courrier venait à se développer d'avantage, il pourrait manquer des postes au contact du terminal, raison pour laquelle avait été prévu un nouveau satellite au niveau de la tour de contrôle. Projet mis de côté pour des raisons écologiques en fin d'année dernière. La mairie actuelle souhaite aussi freiner le tourisme car il est vrai que le centre de Barcelone devient vite un enfer en plein été... Equation pas évidente entre économie, écologie et confort des habitants.
=> https://www.20minutos.es/noticia/4815955/0/fotos-asi-habria-sido-nuevo-edificio-satelite-aeropuerto-barcelona-prat/
A bientôt !
Et bravo pour toutes ces infos sur les paysages catalans survolés :) Tu viens souvent ici ?
Merci Nico pour ton commentaire ! Tes FR ont un peu joué pour le changement initial de destination, de Madrid à Barcelone, je dois bien l'avouer :D
Vu les récents FR sur le service AF en moyen-courrier, je m'attendais à franchement pire pour le coup. C'est sûr qu'on pourrait avoir mieux, mais ça n'est pas honteux quoi.
Merci pour les détails sur la fréquentation de BCN ! Le T1 a l'air d'avoir vraiment été bien prévu face à l'expansion du tourisme européen direction Barcelone. J'avais en effet vu que le tourisme à Barcelone commençait à devenir vraiment problématique (un peu comme Venise)...
Je suppose que si le long-courrier venait à se développer, il y aurait des embarquements au large, du coup, l'aéroport semble avoir des places de parkings.
Et non, je n'avais quasiment jamais mis les pieds en territoire catalan, seulement une journée quand j'étais gamin (et même en Espagne continentale, à part un passage de nuit à l'aéroport de Madrid, je n'avais jamais été plus loin avant). Mais quand j'écris un FR, toute la partie "géographie vue du ciel", quand je ne reconnais pas le coin, c'est Flightradar + timestamp des photos, et après comme je suis curieux, je me renseigne sur le coin. Parfois trop, j'ai du passer une heure à lire des infos sur l'origine géologique de la Plana de Vic ^^
A bientôt :)
Merci Robin pour le partage !
Toujours un réel plaisir de te lire, même quand tu cuits au salon. Comment en es-tu ressorti ? A point ou juste saisi ? :p
Un truc que je comprendrai jamais : pourquoi fermer la file priority juste après le lancement de l'embarquement général ? Les passagers éligibles sont, comme tu le dis, toujours au salon !
Bon un instant bien frenchie : point de vis autour de la porte mais des rivets. Ce qui n'empêche pas d'avoir réalisé un joli instant porte ^^
A bord, tu résumes bien la cabine AF, les sièges sont effectivement confortables (plus que les NEK LH) mais leur soucis c'est le legroom, comme ils sont trop épais et qu'ils ont une pochette de lecture en bas, tu perds en espace pour les jambes. Problème résolu au premier rang pour toi :)
Le plateau est bien garni mais le filet de poisson cuit mais servi froid non merci, ça j'aime pas trop.
Merci aussi de continuer à perpétuer la tradition Katia, ça fait toujours plaisir de voir ceux qui le font encore de la manière dont elle le faisait. Elle nous manque notre grande dame.
A bientôt !
Merci Stephan !
Je n'écris mes FR que quand je me sens inspiré (pour cela que ça traine beaucoup), ça donne des FR "longs" mais que j'espère un peu distrayants ^^
Je suis ressorti du salon en mode "mi-cuit", le dos carbonisé, l'avant rafraîchi par la clim :P
j'ai du mal à comprendre aussi pour la fermeture de la ligne Skypriority... C'est assez ennuyeux, à la fois pour le passager, et pour le personnel, de devoir quémander pour rouvrir le filoguide... On est pourtant censés pouvoir embarquer "à notre guise".
Merci pour la correction pour les rivets, je ne fauterais plus :P
Le premier rang est en effet le bienvenue pour cette cabine... Ou l'absence de voisin. J'ai vraiment du mal à me décider entre les deux types de cabine, comme je le dis, j'apprécie beaucoup les têtières, elles sont parfaites pour mes petites siestes !
C'est là qu'est le soucis de l'absence de choix... Le plateau froid est selon moi suffisant, mais si on n'apprécie pas... On l'a dans l'os (enfin, dans l'arête, en l’occurrence).
Les récits de Katia faisaient partie de ceux que je ne loupais pas, j'aimais beaucoup sa prose et sa bonne humeur... J'aime l'idée de perpétuer son esprit à notre petite façon.
A bientôt !
Cette prestation donne vraiment envie, j'adore le saumon cuit!
Merci pour le partage!
Merci pour le commentaire !
C'était vraiment bien bon oui, l'assaisonnement et l'assemblage du plateau était top !
A bientôt :)
Merci pour ce récit ! vol agréable avec un bon repas servi pas un excellent équipage : parfait pour la durée du vol .
Merci pour ton commentaire Christophe !
Bien résumé, j'ai passé un très bon moment à bord, le début de descente est même arrivé trop tôt à mon goût :D
A bientôt :)
Bonjour Robin et merci pour cet excellent FR,
Prestation plutôt convaincante d'Air France que cela soit au sol (lounge) ou en vol même si l'on peut regretter l'absence de plat chaud.
L'odeur du Brie est elle si forte ?
Jolies découvertes des paysages en vol même si c'était un peu brumeux sur une bonne partie du trajet.
Hâte de lire la suite avec ce teasing insoutenable! Bon vols !
Merci Hugo pour le commentaire :D
Un (bon) plat chaud est toujours plus sympa en effet, après, pour un week-end de canicule, je dois avouer que manger froid n'est pas non plus déplaisant (même s'il ne fait pas 40° dans l'avion, fort heureusement) !
Entre le Brie et la moutarde, dur d'ignorer la marque olfactive de la ville !
Il faudrait définitivement un filtre anti-brume dans les appareils photos :D (Bon, je suppose qu'en retouchant il est possible d'améliorer le truc, mais à part faire des rectangles blanc sur Paint pour masquer mes BP, c'est pas trop mon délire :D
Plus je fais de teasing, en général, plus c'est inintéressant au final :D
A + !
Salut Robin et merci pour le FR
Tout à fait d'accord
dommage que tu sois passé à côté du A220
il est toujours un peu blindé en bas, j'ai l'impression que la majorité des gens se disent qu'ils n'ont pas le temps d'aller en haut.
De quoi préparer ta peau au bronzage lol
Jamais vu que la ligne skypriority soit condamnée c'est pas de bol
F-GRHT ou l'A319?
très belles photos de.. la poluttion XD
J'adore ton humour!!
La prestation se présente bien mais je regrète toujours le temps des plats chauds.
Hello Chris, merci pour ton commentaire !
Oui, je manque de chance pour cet A220, à l'heure où j'écris ces lignes, il vient de me passer sous le nez pour la 3e fois ^^
Exactement ! Et le plat froid plutôt sain servi à bord est sans doute prévu pour entretenir mon summerbody :P
Ca n'est pas très agréable, après, ça reste assez mineur au final comme soucis (je ne voudrais pas passer pour un "passager-roi" ^^ )
F-GRHT ! Un A319 Air France j'en avais déjà pris 11 fois avant ce vol ^^
Je dénonce la pollution par mes nombreux vols à but purement avgeek, c'est logique ! :P
Oui, c'est sûr que ça manque ! Après, je préfère un plat froid bien conçu qu'un plat chaud banal (genre des pâtes bolo et voilà).
A plus !