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Chers FRistiennes et FRistiens, je vous souhaite la bienvenue à bord de mon 5ème FR dominical, qui débute un nouveau routing. Il sera mystère cette fois ci car il est un peu original (je pèse le un peu car ici, il y en a qui en font des extra-extraordinaires !). En tout les cas, j'espère qu'il réchauffera les yeux malgré ce temps hivernal puisqu'il s'agit d'un routing estival.
Je change un peu mes habitudes et part du fief d'easyJet35 !
Voici donc ce premier segment :
Note : J'aurais bien aimé reporter mon voyage en train mais la vitre était sale, le trajet relativement court et j'avais beaucoup de bagages. Je mentionnerais ainsi le trajet au gré des FRs sans le détailler d'avantage.
En effet, certains se poseront peut-être la question. Je pourrais taguer ce FR #12à14HEURES :) Voici quelques explications (pour ceux qui sont intéressés, sinon vous pouvez passer cette partie ! Je ne vous en voudrais pas !)
Depuis Nantes, les compagnies qui proposaient des vols vers AJA étaient Transavia (2 vols/semaine en B738), EasyJet (4 vols par semaine en A319 et A320) et Volotea (1 à 2 vols par jours en A319 ou A320).
-Je cherchais un vol opéré en juillet ou en août à un prix raisonnable.
-Je cherchais un vol opéré par Air France pour gagner des miles, des xp et m'assurer des bonnes conditions de travail des personnels.
-Je voulais une destination où il y avait un Ibis, un Novotel ou un Mercure pour gagner des miles.
-Je voulais rendre visite à de la famille.
-Je cherchais un vol saisonnier.
-Je voulais si possible voler de nouveau en CRJ1000.
-Je voulais un vol depuis Nantes, Rennes, La Rochelle, Angers ou Lorient pour le point de départ.
Les possibilités étaient limitées depuis Nantes. Aucun vol n'était opéré en CRJ1000 et je comptais sur l'éventuelle relance de la liaison vers Perpignan, qui n'a pas eu lieu. Le seul vol saisonnier proposé cette année était en A319 en juillet/aout vers Figari le samedi. La destination était plutôt attractive mais il n'y avait de surcroît pas d'hôtel Accord à proximité et le vol n'était pas opéré en CRJ1000. Sur La Rochelle, Angers ou Lorient, je n'espérait pas trop mais en effet Air France n'a pas repris de liaisons saisonnières vers ces aéroports. Depuis Rennes, le choix était plus varié : Nice le lundi et le vendredi majoritairement en ERJ190, Biarritz le dimanche en ERJ170, Ajaccio en CRJ1000, Calvi en ERJ170 et Figari en ERJ190 tous les samedis. A Ajaccio se trouvent plusieurs hôtels du groupe accord, seul hic, le prix. Le vol était affiché à 107€. Le vol que j'avais prévu de prendre ensuite était à 78€ puis 98€. Zut… trop cher. Mais environ une semaine plus tard, ce second vol passe à 55€. Bingo ! Et plus grande surprise encore lorsque le tarif finalement affiché avant payement est de 143€ au lieu des 162 initiaux (presque 20€ de moins !!!) Cela arrive souvent chez Air France sur les parcours multi-destination (il faut bien regarder dans le détail des taxes et du prix). En plus, c'est un FR 100% exclu : jamais reporté et ce sera certainement l'unique de ce type puisque le dernier vol en CRJ1000 ayant décollé de Rennes était vers Ajaccio le 10 septembre dernier (F-HMLK). Trêve de tirades explicatives, place au monologue descriptif imagé !
Le départ pour Rennes donc, s'effectue à 08h06 avec le train Z TER de 211 places qui ne sera pas rempli. Ce train 858322 a l'avantage d'être direct jusqu'à Rennes. L'arrivée à 09:23 me permettra de découvrir un peu la ville bretonne (dans ma tête, Nantes reste en "PRESQUE-Bretagne" XD ). Je trouve le parvis de la gare de Nantes très réussi, sauf que les abris tramways ne protègent quasiment rien lorsqu'il pleut. Ça reste calme pour un début de matinée mais on est samedi.
Montons ensemble sur la mezzanine de l'architecte Rudy Ricciotti.
La vue du côté de la tour Lu me plaît, celle vers la manufacture un peu moins….
Rendez-vous voie 9 à présent !
Pourquoi n'ai je pas pris le train de 8h44 ? Celui ci passe par Angers, Sablé et Laval. Il met 2:15 de trajet contre 1:15 pour le mien, bien moins avantageux ! Le trajet vers Austerlitz se fera en train Corail sous la marque "ouigo classique". Voilà mon train, dont la capot doit être de remplacement au vu de sa couleur !
Un beau TGV inouï est à quai. Il partira sans doute vers Strasbourg.
A l'intérieur de mon train, les sièges sont plutôt beaux mais abîmés. Les lampes jaunâtres ne sont pas agressives pour les yeux, je trouve cela très agréable. Il y a des carrés, des places de deux dans les deux sens… Les ZTer sont petit à petit rétrofités avec des nouvelles housses pour les sièges, les lumière, je pense LED, qui éclairent plus sans être agressives pour les yeux et des nouvelles prises. Ils circulent principalement vers la Bretagne ou vers Angers/Le Mans. Il est possible de tomber dessus pour se rendre au Croisic de temps en temps.
Et des places où il n'y a pas de voisin ! Je me mettrais là, dans le sens de la marche..
A bientôt Nantes !
Après avoir visité Rennes durant la matinée, je me rends à l'aéroport à 11:30, naïvement en avance… L'aéroport est très bien desservi par le chronobus de la ligne C6. Nous arrivons normalement juste en face de l'aérogare, extrêmement pratique. Le chronobus circule assez tard pour les vols arrivant le soir. Par contre, pour les vols partant vers les coups de 06:00, il faut prévoir un taxi. Pour l'anecdote, la conductrice n'était pas au courant que l'arrêt était en travaux. Elle aurait dû me déposer à l'arrêt précédent mais j'ai eu un "bus privé" pour rejoindre le dernier arrêt. Si ce routing ne commence pas bien, je ne sais pas ce qu'il faut ! Concernant l'architecture de l'aérogare, il est simple et ne se distingue pas beaucoup d'autres enceintes… Un petit aperçu de la Bretagne est disponible à l'entrée.
Quelques Airbus d'EasyJet foulent déjà le tarmac rennais. Le spécimen à gauche est un A319 affrété par la compagnie à Smartlynx pour assurer le vol vers Londres Gatwick, départ à 12:30. Ce vol est en réalité le report de celui de la veille, départ de 21h00, qui a été annulé pour des raisons techniques. Les passagers ont été logés à l'hôtel. Le second est un A320 d'EasyJet, en partance pour Porto, avec un eu de retard. J'arrive alors que les passagers pour OPO sont à bord. Il est 11h27. Le vol prévu à 10h35 partira en réalité à 11h31 selon Flightradar24.
Un grand parking est disponible mais vide en contrebas. La zone était en travaux.
Quelques instants plus tard, un ERJ170 d'Air France, le vol AF9402 décolle pour rejoindre également l'île de beauté, à savoir, Calvi. La destination, d'après le programme de vol d'Air France, n'est pas reprogrammé pour cet été. Ceci n'est pas étonnant, la flotte de Hop! ayant été amputée de presque 10 CRJ1000 par rapport à la dernière saison estivale.
Rentrons dans le terminal à présent. Plusieurs entrées sont possibles mais l'aérogare étant à taille humaine, la porte empruntée n'a que peu d'importance ! J'ai en toute logique choisi la porte "Arrivée D"…
Le terminal est tout en longueur. Un unique commerce TRIB'S, assez complet, se trouve avant le PIF. On y trouve des sandwichs, boissons, yaourt, salades pour les repas du midi et un grand espace pour manger est disponible à l'intérieur. Ayant prévu des biscuits, je n'y mangerais pas, mais un bon nombre des autres passagers de mon vol ainsi que ceux vers Figari y achèteront des encas.
Le magasin est lié au Relay, qui offre un large choix de magazines ainsi que quelques souvenirs de Bretagne, que ce soit des gourmandises ou du prêt à porter. Le contenu du commerce est assez similaire à l'aéroport nantais.
Air France n'ayant pas de bureau à Rennes, il est possible d'y acheter son billet dans l'enceinte de l'aérogare via cette borne interactive. En revanche, il n'y aura pas de borne interactive pour retirer son BP, ce que je trouve dommage, Air France et KLM proposant tout de même facilement 3 à 4 vols par jour vers Lyon, Paris CDG, Amsterdam et de manière saisonnière Ajaccio, Figari et Nice (Biarritz et Calvi n'étant plus reprogrammées cette année). Le téléphone n'est pas d'une grande modernité…
En avançant encore un peu en direction de la baie vitrée, on arrive aux comptoirs d'enregistrement. Certains vestiges sont encore présents, comme cette pancarte d'Air Arabia, qui a opéré des vols vers Casablanca durant quelques mois, entre décembre 2020 et octobre 2021 (premier vol le 18 décembre 2020). Transavia quittera la plateforme Rennaise, si aucun changement ne survient, début mars. On y trouve le Sky Priority, qui est certe une attention pour ceux voyageant en J, mais dont l'utilité reste fortement réduite pour un E-jet de maximum 100 places.
Transavia propose pour février 2023 deux destinations : Montpellier (sans concurrence) et Marseille (face à Volotea), la liaison vers Toulouse ayant été abandonnée à EasyJet l'année dernière, et reprise par Chalair (à des prix astronomiquement élevés, environ 200€ aller retour contre 65€ avec EasyJet). Marseille fût la seconde destination vers Rennes pour TO. Air France a opéré la ligne durant l'hiver 2020-2021, durant la saison été 2021, puis n'a jamais repris la ligne, contrairement à celle vers Nice. Il semblerait que la capacité des E-jets étaient plus adaptées que le B737 de TO… (est ce une surprise ??? XD).
Après avoir gagné beaucoup de liaisons l'an dernier, l'aéroport de Rennes voit son panel de destinations et de compagnies se réduire considérablement (BIQ & CLY fermées par Air France, MPL et MRS fermées par TO, Jersey n'est plus proposée par Blue Island et GVA se termine en mars pour EJU). Le programme de vol actuel pour Juillet-Août 2023 se compose alors de :
- CDG (quotidien), LYS (variable) , NCE (x1 lundi, x1 vendredi, x1 dimanche) , AJA (x1 samedi) , FSC (x1 samedi) par AF.
-AMS (x1 quotidien) par KL.
- LIS (x1 mardi, x1 jeudi, x1 samedi), LGW (x1 lundi, x1 mardi, x1 jeudi, x1 vendredi, x1 samedi), LYS (x1 lundi, x1 jeudi, x1 vendredi, x1 dimanche), NCE (x1 quotidien sauf samedi), OPO (x1 mardi, x1 jeudi, x1 samedi) et TLS (x1 lundi, x1 mercredi, x1 vendredi) par EJU.
-MRS (x1 lundi, x1 mercredi, x1 vendredi, x1 dimanche) par V7.
-FRA (x1 quotidien sauf lundi et mercredi) avec LH, qui renforce son programme à Rennes par rapport à l'an dernier.
-Belle île (x1 vendredi, x1 dimanche) avec Finist'Air.
Je ne pense pas énumérer le programme de l'aéroport de Nantes, celui ci étant bien plus fourni ! C'est donc nostalgique que je revois cette pancarte ventant les lignes de Transavia…
Je suis intrigué par un appareil parqué derrière le hall d'arrivées, avec le tapis à bagages. Il s'agit d'un petit avion privé, de style militaire, qui partira pour une destination qui m'est encore inconnue à ce jour… FR24 m'informera qu'un CRJ200 d'Iberia devait se poser en début de matinée, mais il a été reprogrammé en soirée, je n'aurais donc pas l'opportunité de le spotter :(. Là encore, il y a de quoi être nostalgique de quand IB desservait MAD en direct de RNS en 2016.
En retournant vers la zone de check-in, je remarque une exposition photo illustrant les voyages de passagers au départ de Rennes. La lauréate a gagné un billet aller-retour avec EasyJet vers Porto ! Voici mes deux clichés favoris.
Prenons un peu de hauteur… enfin pas pour très longtemps. L'étage est totalement fermé, il y est impossible d'observer quelque avion que ce soit, et le restaurant l'Aer a fermé définitivement durant le covid. Encore de la nostalgie !!! d'autant plus qu'il était bien noté et offrait la vue sur la piste. Il a été fonctionnel de fin 2019 à 2021. En revanche, on a une magnifique vue sur les filoguides menant au PIF !
Attention ! L'aéroport de Rennes étant de petite taille il ne sert, à mon humble avis, à pas grand chose d'arriver plus 1h30 avant le départ. Étant arrivé vers 11h00 (bien trop en avance, je vous l'accorde !) je me suis un peu ennuyé, d'autant plus que le trafic n'est pas extrêmement intense. De plus, je souhaitait passer le PIF le plus tôt possible pour éviter la queue, mais celui ci est fermé le midi pour la pause déjeuner ! Il n'est donc pas toujours possible de passer Airside.
Puisqu'il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent, autant observer les FIDS de départ et d'arrivée avec attention ! Voici celui des départs, que j'ai déjà bien commenté XD ! Je noterais au passage que le centre d'affaires était fermé (grande surprise pour un samedi midi un 16 juillet n'est ce pas ?). Je n'ai pas encore parlé du vol AF7423 qui partira vers Figari 35 minutes avant nous. Nous serons donc 2 vols au départ quasi en simultané.
Le FIDS des arrivées indique que l'appareil pour Figari est en provenance de Paris Charles de Gaulle alors que le notre est en provenance d'Ajaccio. En réalité, il réalisait l'itinéraire suivant tous les samedi : Pau-Ajaccio-Rennes-Ajaccio-Pau et enchaînait le dimanche sur Pau-Figari-Pau et retournait sur Lyon le lundi. Cette année, aucun de ces deux vols n'est programmé au départ de Pau, au profit de Biarritz qui récupèrerait la liaison vers Ajaccio uniquement. Le vol vers Francfort est prévu en CRJ900.
Ayant encore un peu de temps a passer Landside et ma batterie me lâchant petit à petit, je fus contraint de m'assoir à une place juxtaposant une prise électrique. Il y en a quelques unes à l'aéroport. C'est un bon point mais une paire en plus ne serait pas de refus ! J'ai donc pris le temps de regarder Flight-report, avec en tête de gondole un Milan Malpensa-Barcelone opéré par SQ en A350-900 en 5-ème liberté.
Après ces quelques heures où, il faut tout de même le dire, je me suis un peu ennuyé, je me suis décidé à guetter le PIF pour être le premier passager à le passer. Je n'aurais pas de carte d'embarquement cartonné… mais j'ai trop attendu pour de nouveau attendre l'ouverture des comptoirs, laisser passer les passagers des vols pour Ajaccio et Figari s'enregistrer alors que je suis planté en ces lieux depuis fort trop longtemps. Ce sera une mission réussie, je serais bel et bien le premier à passer avec succès le PIF, avec du personnel extrêmement cordial, un bon point. Pour le coup, le temps d'attente fut de 0 minutes… Vive les aéroports régionaux ! J'arrive donc dans cette salle d'embarquement.
La porte A n'offre pas beaucoup de places assises et l'espace est très exigu. Je ne pense pas qu'elle soit utilisée de manière très récurrente. Comme tout aéroport moderne, Rennes Saint Jacques est doté d'un Duty Free mais dont le passage à travers n'est pas obligatoire. Il est encore fermé… De nombreuses places assises sont réservés aux clients. La réalité est qu'étant donné qu'il n'y a que très peu d'autres sièges, tout le monde, clients ou non s'y installeront. Voici la porte B :
La porte C possède une salle dédiée. Elle permet de réaliser un pré embarquement.
Pour se rendre en zone hors Schengen, les départs se font en porte D ou E. Je ne sais pas à quoi correspond la porte H du FIDS affiché Airside, car je n'ai pas vu une telle porte.
Là pour le coup, je n'ai pas,encore, d'instant nostalgie. C'est plutôt une joie que LH investisse sur Rennes ! Je passerais par les WC, qui seront très propres !
L'heure tourne, le ballet d'avions recommence. L'ERJ190 dont je vous parlait tout à l'heure, opérant le vol AF7650 de Paris CDG arrive en porte. Le ravitaillement commence. Les passagers pour Figari commencent à envahir la zone Airside, qui est un peu petite pour 150 à 200 passagers avec les zones des portes C, D et E condamnées.
Le duty-free ouvre alors ses portes tandis que deux employées de la région Bretagne nous questionnent via un formulaire papier sur notre voyage et le pourquoi du choix de l'aéroport. J'ai donc répondu "choix pour le type d'aéronef", ce qui a bien fait rire l'intéressée !
C'est alors que l'oiseau du jour, opérant le vol AF7307 en provenance d'Ajaccio rentre en piste ! Les inverseurs de poussée sont bien fonctionnels. Qu'est ce qu'il est plaisant d'avoir une belle baie vitrée pour spotter, n'est ce pas NTE ! En revanche, les grillages gris pour contenir le souffle des réacteurs sont bien laids.
Je vous présente notre appareil volant du jour, le F-HMLK, avant dernier CRJ a avoir été retiré du service de chez Air France Hop ! et parti à Ljubljana en stockage le 01er décembre 2022. Il ira voler la vedette au vaillant ERJ190 en se parquant juste devant lui !
Immédiatement, les passagers du vol précédent débarquent. Il faut dire que notre vol sera presque complet, il faut donc bien nous faire un peu de place ! Les Canadiens et Brésiliens n'ont pas une once de ressemblance, preuve au moins qu'il n'y a pas eu d'espionnage industriel. On notera au passage que l'ERJ190 arbore la nouvelle livrée d'Air France Hop!, mais que la crevette n'est pas présente.
Nous passons alors au pré embarquement, en zone de la porte D. Les passagers pour Figari sont déjà à bord. On vérifiera notre identité ainsi que notre billet. Un enfant pleure d'un cri strident. Heureusement, ce ne sera pas le cas pour le vol (mais pas forcément pour tout le routing…)
Nous avons une magnifique vue… de l'arrière des comptoirs d'enregistrement.
Comme indiqué ci dessus, notre vol sera bien rempli, avec différents profils, forcément dans un but loisir. Beaucoup de familles seront à bord du CRJ1000, avion inconnu de la plupart d'entre eux.
Pour le commun des mortels, la question que j'ai entendue est : "c'est quoi comme appareil ?" et la réponse qui va avec "un CR…J…….1000."
Pour moi, la réflexion fût : "l'oiseau du jour est très rare et est en voie de disparition de la flotte d'Air France Hop ! Je dois faire un maximum de photos pour en avoir une trace car c'est peut-être la dernière fois que je monte à bord de ce type d’appareil avec AF…
L'ERJ assurant le vol AF7423 est en mouvement pour rejoindre la voie des cieux tandis que notre avion termine son temps de repos obligatoire, avec la livraison à manger à la fois pour nous (le catering) et l'avion (le fuel).
Au revoir F-HBLL ! Il est encore tout jeune, ayant été livré en mai 2019 à Air France Hop ! après un long convoyage de Sao Jose au brésil, en passant par Recife, Tenerife Sud, vers Clermont-Ferrand. Il refoulera le tarmac rennais dans la soirée, en provenance de Figari.
Autour de notre avion, c'est l'effervescence. Les fauves sont lâchés et bien que les priorités furent respectées, l'embarquement fut bloqué au bout du passage rouge, forçant les passagers à attendre en plein cagnard. Il fait près de 32° à l'ombre. Il faisait moins chaud à Ajaccio, c'est dire qu'il ne faisait pas froid. Toutefois, 2 jours plus tard, le thermomètre est monté à 40° à l'ombre à Rennes.
Notre vol est bien rempli, les soutes le seront aussi. C'est un signe de départ en vacances !
Voici l'espace fleuri de l'aéroport… pour compenser l'impact du trafic aérien vers CDG ?? XD
Voici l'aérogare vue Airside. Ce n'est définitivement pas grand et pour 2 A320 en simultané, on arrive vite à saturation.
Allez ! Quand il faut y aller, il faut y aller !
Voici l'instant nez…
Instant fuselage-shot qui sera aussi satisfaisant, je l'espère, que le précédent au goût de ChrisB,
avec embarquement d'animaux de compagnie !
La cabine est toujours aussi lumineuse, avec des tons assez agréables pour les yeux. C'est le seul CRJ1000 qui se pose à Rennes par semaine depuis mars 2022, avec la fin des vols Rennes-Toulouse.
Le pas est toujours bon. Malheureusement, mon sac ne rentrait pas dans les coffres à bagages. J'ai du le placer entre mes jambes durant tout le vol, ce qui altéra légèrement le confort du vol.
La vue est très bonne du hublot, parfaitement aligné avec le siège 20A. C'est pourquoi je l'avais sélectionné, après mon vol à bord d'un CRK vers Bologne. Il reste encore pas mal de bagages à charger.
La ceinture n'est pas siglée, comme d'habitude sur CRJ. La couleur est en harmonie avec la cabine. Je noterais qu'aucun siège Business n'était commercialisé sur ce vol, ce qui n'est pas vraiment étonnant au vu de la clientèle visée…
La fiche de sécurité était en assez bon état. J'espère ne pas avoir à me crisper durant le vol, ça serait mauvais signe !
La mise en route des moteurs, encore au ralenti, est en cours.
Nous pivotons vers la droite quand j'aperçus…
L'embraer F-HBXC en provenance de Calvi, le même que j'avais vu décoller le matin même. Il a bien travaillé et va se reposer à Rennes jusqu'au lendemain. Ce spécimen est plus vieux puisque Régional en a pris possession en décembre 2008.
Voici le roulage. Le vent est faible.
Après avoir fait un demi-tour en bout de piste, nous décollons !
Nous avons une très belle vue sur Rennes, où les constructions sont bien blanches !
Nous virons alors sur la droite. Les paysages qui apparaissent sont plus champêtres.
Instant F-OITN ? Le PSU est moderne.
Nous longeons la côte atlantique jusqu'à environ bordeaux on nous virons vers l'intérieur des terres afin de rallier Marseille. Etant côté terre, j'assiste avec désarroi la sécheresse de nos sols, qui n'est rien par rapport à l’Espagne.
L'élégance (mal placée ???) à la française est présenté ci dessous. J'espère que la montée en gamme promue par le groupe ne se résume pas à se genre de manigances !
Une brume nuageuse, certainement due à la chaleur, vient entraver légèrement le fonctionnement de l'IFE naturel.
Nous survolons alors un étang.
Puis de nouveau notre arrière pays français…
C'est alors que la collation est distribuée. Elle sera assez maigre pour deux heures de vol mais a déjà le mérite d'exister :I. Elle consistera à 3 galettes bretonnes, sans choix possible. Pour les boissons, le choix est varié. Je me laisse tenter par un thé ainsi que de l'eau fraiche. La température dans l'avion est bonne. Les PNC seront très aimables.
Le vol se poursuit à l'altitude de croisière sans autre anicroche.
Soudain, surgit un aéroport tout près d'une côte ! Je serais d'avis qu'il s'agit de Montpellier, sans grande certitude.
L'aéroport de Marseille-Provence est en vue juste devant !
Vient ensuite le port de Marseille avec les îles du Frioul au large, où se trouve le Chatau d'If !
Le commandant en personne prend la parole pour nous informer que nous survolons la ville de Toulon. C'est assez rare pour le mentionner ! C'est alors que nous quittons les côtés métropolitaines pour prendre le large.
Des moutons nuageux dessinent de drôles de formes dans le ciel. Nous amorçons notre descente.
Après une bonne vingtaine de minutes au dessus de la mer méditerranée, nous pouvons nous exclamer : "Terre en vue !". Les souleurs, tant du ciel que des terres sont resplendissantes !
La baie d'Ajaccio apparaît d'ores et déjà au loin. L'île de beauté porte vraiment bien son nom !
Nous longeons les côtes. La sortie des volets commence. Nous allons ralentir.
15°…
Puis 30°… La vue est magnifique sur la baie d'Ajaccio !
Un petit virage plus tard…
…nous atteignons 45° de volets alors que nous survolons littéralement la ville d'Ajaccio.
Dernier demi-tour avant de fouler le tarmac corse !
Atterrissage !
Nous passons devant le traditionnel hangar de maintenance d'Air Corsica. Un A320 est passé au peigne fin.
En 2019, lors de la tempête Fabien, l'aéroport d'Ajaccio a été inondé, entrainant sa fermeture. Cela est dû à son extrême proximité des côtes.
L'aérogare tout comme la tour de contrôle sont des installations assez simples et de petite taille face à l'affluence estivale, bien que Bastia soit encore plus prisé par les opérateurs de vols saisonniers.
Un ATR72 d'Air Corsica est un habitué des lieux. Il est en plein préparatifs pour assurer un vol vers Marseille de mémoire.
Un A321 d'Air France se repose avant d'assurer une rotation vers Paris Orly.
Nous nous parquons tout proche de lui.
Toutes les bonnes choses ont une fin. Il faut donc quitter ce confortable siège qui m'a supporté durant cette heure quarante cinq de vol.
Avant de sortir, voici une petite photo du cockpit, avec l'accord de l'équipage !
Au revoir vaillant CRJ1000 !
L'A321 est toujours parqué pépère.
Un ERJ190 privé se trouve aussi sur le tarmac. Il ne sera pas possible de s'en approcher.
Derniers adieux aux spécimens du jour !
Maintenant, je me dirige vers la sortie. Ce sera très rapide.
Les bagages seront rapidement livrés. Je n'en ai pour ma part pas mis en soute.
On arrive directement dans le hall des départs, avec l'ensemble des comptoirs d'enregistrement, mais ça, je le détaillerai la semaine prochaine.
Pas de bonus cette semaine car j'ai utilisé tout mon cota de photos. Je vous remercie pour votre lecture, votre attention et le temps que vous avez consacré à mon Flight-Report. N'hésitez pas à mettre un petit like et un petit commentaire. Je me ferai un plaisir de vous répondre.
D'ici là, je vous souhaite une excellente semaine !
Air France Hop ! : du classique. Le CRJ1000 était un atout pour la compagnie, une valeur sûre. Dommage qu'elle s'en soit débarrassé. La restauration pourrait tout de même être renforcée sur un vol de 02h00. L'équipage était avenant, souriant et professionnel. L'IFE naturel fût parfait.
Rennes : Un aéroport régional qui est très agréable lorsque l'on y reste pas des heures. Il était très propre. Dommage que le restaurant ait fermé. Le chronobus est très pratique, néanmoins, il ne dessert pas la gare directement et les bus le matin ne permettent pas d'attraper le premier vol de 06h00.
Ajaccio : L'aéroport fût très fluide. Quelques restaurants sont disponibles. L'accès par les transports en commun est déplorable pour une île aussi touristique. Les tickets coûtent 9€ et sont valables pour 1 trajet le jour même. Par conséquent, vous ne pouvez pas acheter votre ticket retour à l'avance (j'avais acheté 2 tickets et donc perdu 8€). Le bus est climatisé avec de l'air chaud. Le bus passe toute les heures !!!!
Un excellent début de voyage, malgré quelques péripéties pour se rendre au centre ville d'Ajaccio.
17 Commentaires
Un récit estival qui réchauffe bien avec la météo actuelle :-)
Bon point pour la desserte de RNS, mieux lotie que certains aéroports plus importants. La taille de RNS est idéale pour un vol; mais en cas de plusieurs vols estivaux ou de retard important, cela devient vite le bazar. C’est le revers de la médaille des aéroports régionaux je trouve.
Clin d’oeil vintage au CRK parti sous d’autres cieux.
Galettes bretonnes au départ de RNS: ouf! La tradition est respectée.
“ Les souleurs, tant du ciel que des terres sont resplendissantes” => LOL - vous vouliez dire les couleurs peut-être…car moi, ceux qui me soûlent, je ne les trouve pas resplendissants qu’ils soient du ciel ou de la terre :-)
A bientôt
On réalise ô combien il est difficile de pérenniser un réseau digne de ce nom pour un aéroport de la taille de celui de Rennes, où les lignes ouvrent et ferment au gré des humeurs des compagnies. Bien malin celui qui pourra deviner fin janvier quelles seront les lignes saisonnières d'AF/Hop à l'été 2023 puisqu'aucune d'entre elles n'est à ce jour ouverte à la vente. Cela n'annonce certainement pas un plan massif de développement... Rennes pourra effectivement toujours se consoler de récupérer KLM CityHopper une fois par jour sur Amsterdam en E175, ce qui est toujours un gage de stabilité par rapport à Hop, en perpétuelle restructuration.
Petit détail dans le texte : l'appareil tout blanc de Smartlynx venu secourir les clients d'easyjet à destination de Londres n'est pas un A319 mais un A320.
Bons vols en 2023 !...
Un vol ANE-AJA je ne m’en souviens pas, ANE-BIA a existé mais c’est sans doute définitivement terminé.
Je crains aussi que le retrait de la flotte des CRJ1000 ne diminue le programme estival d’Air France/Hop.
Je ne savais pas que le restaurant à l’aéroport de RNS est désormais fermé.
Au moins dans les aéroports régionaux on peut espérer des contrôles rapides.
Une collation à bord habituelle donc assez réduite.
De belles vues pendant le vol et notamment à l’arrivée.
Merci pour ce FR très détaillé.
Un avion qui manque assurément au ciel français et qui faisait partie de mes préféré.
Un très très beau report !
A bientôt !
A bientôt !
RNS est un aéroport plutôt agréable, mais en effet, mieux vaut ne pas prévoir d'y passer trop longtemps, on s'y ennuie vite :)
Et airside, c'est bien petit... Du temps des bases régionales Air France, la ligne RNS - MRS était desservie en A320, en cas d'embarquement simultané avec d'autres vols, notamment EasyJet, c'était un sacré foutoir.
La stratégie d'AF/KLM pour ce genre de liaisons semble bien complexe à suivre... A voir ce qui ressortira officiellement du programme de l'été 2023, des variations peuvent encore arriver, mais il est certain qu'avec une flotte plus réduite pour le régional, ça sera moins fou. Peut-être que Transavia reprendra certaines liaisons...
A bord, c'est top, comme d'habitude sur CRJ1000 ! Ce genre de vol "vacances" mais dans une cabine pas trop grande a en général une ambiance "bon enfant" à bord, j'aime beaucoup, tout le monde est heureux, passagers comme équipage :)
De ce côté de l'étang de Berre, c'est plutôt la base militaire d'Istres ! Sa très longue piste de 5.000 mètres (plus longue d'Europe occidentale) lui a valu d'être un aéroport de secours de la navette spatiale de la NASA (mais elle n'a jamais eu à servir dans ce cadre).
L'approche sur AJA sent déjà les vacances :)
A bientôt pour la suite !
Oui rennes est tout petit, arriver 1h en avance est largement suffisant...
Triste de revoir HMLK..
Non c'est clair il n'y a rien en commun entre les embraer et bombardier!ahah merci pour la dedicace et oui le shot fuselage est magnifique!
La colation est un peu maigre mais comme tu le dis a le merite d'exister.
Tres bellez vues de la mediterrannée
L'atterrissage est splendide
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