Allez, salut tout le monde !
Après un charmant séjour à Palma d'environ pas longtemps, nous voilà repartis pour le trajet retour. Avant de commencer, pour ceux qui veulent le détail du routing, c'est caché ci-dessous :
Tout commence donc en mars, suite à la lecture d'un report sur Ryanair, je me dis qu'il faudrait quand même que je teste cette compagnie, une fois, pour pouvoir dire "Je l'ai fait" (et me faire ma propre opinion sur la compagnie, accessoirement).
Comme je ne suis pas un grand fan de la compagnie (euphémisme), je cherche à payer pas cher un vol pour découvrir la compagnie. Après 300 ans de recherche, je trouve un Valence - Majorque le samedi 17 septembre, un court vol de 55 minutes qui coûte seulement 10€.
Voilà voilà. Il ne me reste plus qu'à trouver un Lyon > Valence, et Majorque > Lyon. Vous sentez le plan qui va être foireux ?
Je trouve quelques semaines plus tard sur Air France un Lyon > Valence via CDG le vendredi 16 septembre, et retour Majorque > Lyon via CDG le dimanche 18 septembre, en Business, pour seulement 325€, un tarif bien raisonnable pour de la J, toute européenne qu'elle soit.
Sauf qu'arrive septembre et sa grève des ATC le 16 septembre. Mon vol n'est théoriquement pas impacté selon Air France, mais je me méfie d'une annulation de dernière minute. Je change donc mon LYS > CDG > VLC du 16 vers le 15 septembre, avec un léger surcoût (vu que mon vol n'est pas annulé, pas de modification gratuite).
Cependant, la nuit d'hôtel supplémentaire à Valence coûte très, très chère, au dernier moment, pour une raison que j'ignore, à plus de 350€ la nuit dans un des seuls hôtels pas complet.
Je regarde alors, par curiosité, ce que peut me coûter un retour de Valence à Lyon le jeudi 15 au soir, et un Lyon > Valence le 17 au matin. Oui, c'est une idée débile de base, mais BON.
Et là, miracle, je trouve pour le jeudi soir un Valence - Lisbonne - Lyon avec la TAP, avec le Valence > Lisbonne en Eco en ATR 72 White Airways (pas de J sur le vol), et un Lisbonne > Lyon opéré par Bulgaria Air en Embraer 190 en Business, pour 229€, la veille du vol, un tarif bien correct donc.
Et pour le samedi matin, grâce à mes Miles Flying Blue, je trouve un LYS > CDG > VLC, en Business pour 62€ et 34.500 Miles (en éco c'était plus cher…).
Du coup, le routing sans queue ni tête est le suivant : LYS > CDG > VLC > LIS > LYS > CDG > VLC > PMI > CDG > LYS. Le tout à un tarif certes raisonnable pour plusieurs vols en J, mais je rappelle que tout cela est à la base pour tester un vol Ryanair à 10€.
Voilà voilà.
Routing et Infos
Voilà, le plus dur est fait, on arrive sur la fin !
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5AF7651 - Affaires - Lyon → Paris CDG - Airbus A321
- 6
- 7
- 8AF1659 - Affaires - Palma de Majorque → Paris CDG - Embraer 190
- 9AF7648 - Affaires - Paris CDG → Lyon - Airbus A321
Lors de l'enregistrement, il reste trois places disponibles en J. Je garde mon 01F réservé depuis l'achat du billet (histoire de ne pas être du côté du soleil couchant), puisque le pas au premier rang des Embraer Hop est plutôt généreux en legroom.
Je croise les doigts pour garder Casper comme voisin, puisqu'Air France ne neutralise pas de siège sur Embraer.
En vérifiant avant de me coucher la veille, il reste 3 places en vente en J, et 2 en Y. Le vol devrait être bien rempli ! Comme quoi, même sur des liaisons purement touristiques, AF réussit à attirer les foules, même en classe Affaires.

La ligne PMI - CDG d'Air France, bien qu'un peu confidentielle, a déjà été reportée deux fois dans ce sens : Une fois en Y et une fois en J (en 2021 pour la J). Pas d'inédit donc, mais un nouveau récit ne fera pas de mal à la BDD !
Pour moi, qui n'avait jamais mis les pieds à Majorque, la liaison comme l'aéroport de PMI (dans le sens des départs) seront évidemment de la nouveauté.
Sur le départ de PMI !
Pas de bonus de ma petite balade dans Palma, je vous laisserai découvrir la ville par vous-même, mais voilà au moins la magnifique cathédrale !

Cette fois, j'opte pour le bus pour rallier l'aéroport, en une vingtaine de minutes depuis le centre-ville, pour 5€, avec un bus toutes les 15 minutes. Une solution tout à fait confortable et efficace également !

Je me rends au bout de la voie desservant l'étage des départs pour voir le tarmac… Mais c'est raté. Au moins c'est arboré !

On sent que l'aéroport est prévu pour accueillir beaucoup de voyageurs, vu la taille et la longueur de la zone de dépose des départs.

A l'intérieur, c'est vaste et lumineux… Sur 10 mètres. Après, c'est bas de plafond et plus sombre.

Le FIDS des 5 prochaines heures à venir : Sur les 100 vols affichés, 42 sont à destination d'une ville germanophone, soit + que des vols vers l'Espagne. D'où la douce impression d'être en Allemagne quand on se balade sur cette île…

Les comptoirs devant accueillir l'enregistrement Air France sont désertés, et aucune borne n'est disponible pour éditer la carte d'embarquement… Pour une fois, je ferai donc avec une carte électronique (je deviendrai presque moderne !).

Alors que le 2e étage donne sur les départs, le 1er étage (du check-in) permet l'accès au PIF dédié aux vols internes des Canaries. Il faut le savoir, car ça n'est pas vraiment indiqué ailleurs qu'au-dessus du couloir…

Visiblement, en Espagne, les aéroports aussi comportent des classes énergétiques. Mention "Passable" pour PMI !

Du coup, pour moi, c'est direction l'étage !

A votre avis, le temps estimé est : De 02 à 04 minutes ? De 02,04 minutes ? De 2h et 04 minutes ?

Le long de l'accès vers le PIF, une charmante collection de maquettes fort sympathiques.

Pour les passagers en manque d'air pur, une dernière chance avant le PIF, avec cette grande terrasse au-dessus du check-in…

La Fast Lane est indiquée avec ces grands panneaux, mais les bornes pour scanner son billet sont un peu cachées.

Je passe le PIF sans attente, les passagers en éco ne semblent pas attendre plus de quelques minutes. Derrière, l'habituel duty-free…

Une fois sorti du magasin, on arrive dans une zone avec d'autres magasins, et beaucoup de monde, bien que nous soyons en toute fin de saison estivale… Ca doit être vraiment chargé en août !
Les portes sont réparties en 4 zones, de A à D.

Les portes sont organisées tout autour de la zone commune avec les magasins. La jetée B est dédiée aux embarquements par bus, principalement pour les vols inter-îles (d'où le PIF séparé à l'étage inférieur).

Mon vol n'a pas encore sa zone indiquée…

Depuis le centre de l'aéroport, on est un peu loin du tarmac, mais on aperçoit bien les reliefs de l'île… Et quand même aussi un Airbus A330-900 de Corsair, qui effectue là un vol charter.

Les couloirs pour accéder aux portes sont vastes, mais bas de plafond…

Au croisement entre les jetées C et D.

Direction les portes D pour moi, un peu au hasard, vu qu'il y a des salons dans chacune des 4 jetées, j'ai jeté mon dévolu sur celui en D.
On a une petite impression d'être dans le métro, après le carrefour entre les portes C et D, on a là un couloir qui descend depuis la jonction C/D (où je suis), et dessous, un couloir qui plonge vers la jonction à l'étage inférieur entre les portes A, B et D.

Heureusement, les portes D sont un peu plus spotter friendly ! On a ici un joli 737-800 Air Europa en livrée Skyteam, qui effectue des rotations entre Majorque et Barcelone. Derrière, un A320 Eurowings qui vient de Cologne ou Düsseldorf…

Un A321 Lufthansa au roulage pour Frankfurt.

Bref, après ce rapide tour d'horizon, direction le salon. Il est situé à l'étage inférieur.

El Sala VIP Formentor
C'est le Sala VIP Formentor qui prend place en ces lieux (du nom d'un cap au nord-est de l'île).

Le salon est petit et bien rempli, je réussis à trouver une des rares places dans un fauteuil encore disponible…

Le reste des assises du salon est principalement composé de tables, qui incite les passagers à se regrouper et parler joyeusement. Pas vraiment d'espace plus calme, et le son porte bien dans ce salon. Il y a cependant un espace repos au calme (mais qui pour le coup n'est pas adapté pour manger et glander sur le PC, c'est plutôt un coin sieste).

Le salon n'est pas aveugle, mais la vue n'est pas fabuleuse. Il semble cependant, d'après mes recherches, que ça soit un peu le cas de tous les salons.

On trouve néanmoins, comme dans la plupart des salons Aena, une salle de réunion. Mieux vaut cependant éviter d'y exposer des informations confidentielles, c'est assez peu intime.

Petit tour des buffets, qui sont en permanence réapprovisionné vu l'affluence. On y trouve différents types de sandwichs triangle, des wraps, des cold cuts, des petits bols de salades toutes prêtes…

Ou bien un bar pour composer soi-même sa salade, ainsi que des fruits frais.

Derrière le comptoir d'accueil, d'autres sandwichs, des tartes, quiches et empenadas.

Le sucré est le parent pauvre de l'offre, avec des beignets et des viennoiseries uniquement.

Il y a également des plaques chauffantes pour des plats chauds. Les portions sont petites, mais il y a du choix, une salade chaude, du porc au satay, du poulet, de la joue de veau…

On a aussi des plats végétariens et des soupes.

Pour grignoter, c'est des par là, avec aussi le vin à côté ! C'est sur un autre petit comptoir tout au fond du salon, pas très visible, et assez étroit, on s'y bouscule un peu…

Le choix de boissons fraîches, enfin, qui est aussi tout à fait correct.

Ma première sélection donc, avec du fromage, des sandwichs, et du porc satay, accompagné de vin. C'est assez bon !

Une demi-heure plus tard, je repasse faire un tour, des sushis ont été ajoutés à l'offre ! Ceux-ci sont assez basiques (avocat surimi), mais c'est original, je n'ai pas souvenir d'en avoir déjà vu dans un salon européen.

Jetée D, embarquement et EMbraer !
Étant dans l'impossibilité de me reposer ou de me concentrer sur quelque chose avec le bruit et l'animation constants du salon, je le quitte 30 minutes avant le début d'embarquement de mon vol…
Je pars donc plutôt à la découverte de la jetée D, où on trouve encore d'autres magasins, moins fréquentés que dans la zone centrale.

La jetée est bien conçue, avec pour chaque porte un vaste demi-cercle qui accueille un certain nombre de sièges, une belle vue sur le tarmac, et de l'espace pour faire la queue sans encombrer l'allée centrale.

A cette porte, un A319 Volotea qui effectue une rotation depuis Nantes. Derrière, Transavia repousse pour Eindhoven…

Juste après, c'est EasyJet Europe qui part pour Genève.

Et voilà le plus beau qui arrive, l'Embraer Hop! en provenance de Roissy, pile à l'heure !

Dernier virage ! C'est bien, je n'aurais pas à marcher loin pour aller embarquer. J'ai eu le nez creux en choisissant les portes D !

En attendant que ça débarque et que le nettoyage soit fait, je continue ma visite de la jetée, avec encore des maquettes, ici de beaux oiseaux mythiques (qui n'ont probablement jamais mis les pieds à Majorque) !

Autre exemple d'une porte d'embarquement, avec la protubérance semi-circulaire qui n'empiète pas sur le reste de la jetée…

C'est ici encore un Embraer 190, mais cette fois de CityHopper pour Amsterdam !

De retour à proximité de ma porte. A votre avis, ce groupe de petits vieux parlant français guidés par une personne tenant un drapeau breton va partir sur quel vol ?

Ma porte d'embarquement sera donc la D84.

L'embarquement est lancé à l'heure, avec annonce zone par zone, mais ça n'est dans les faits pas contrôlé et donc respecté.

La passerelle est vitrée, et permet de regarder ce charmant Boeing 737 d'Air Europa repousser pour Madrid.
Mon appareil du jour est F-HBLA, le premier Embraer 190 livré à Regional, en novembre 2006 ! Il passera officiellement sous les couleurs Hop! dix ans après. Ce n'est pas une nouvelle entrée dans mon logbook, je l'ai déjà pris un peu moins d'un mois avant, entre Amsterdam et Nantes…

Instant Playstation…

Et instant porte, avec une amusante petite coquille sur les explications à droite : "Le volet de décompression doit être fermé aligné avannt l'ouverture de la porte."

L'accueil en porte est sympathique, avec une hôtesse qui a une petite phrase pour chacun !
Mon siège, du classique Embraer.

Le hublot, bien aligné, permet d'apercevoir le chargement des bagages et le refueling de l'avion…

Le pas est assez généreux au premier rang, même si pas aussi bon que sur ces bons vieux CRJ1000.

Vue sur l'avant de la cabine. Un couple de retraité a pris place en 1A et 1C, ils discuteront avec l'hôtesse du remplissage de l'appareil, l'hôtesse confirme que le vol est quasiment toujours complet en saison estivale.

Derrière, la cabine se remplit tranquillement, avec notamment le groupe de petits vieux bretons…

L'unique marqueur différenciateur de la cabine J chez Hop!, les têtières rouges Business.

La ceinture n'est pas siglée…

Et le plafonnier est tout à fait classique.

La notice de sécurité

Et son verso !

L'embarquement est annoncé terminé à 17h07, et effectivement, le vol est bien rempli ! Un seul siège vide en Y (sur 88), et 3 en J (sur 12).
Et mon siège voisin est vide, joie !

L'hôtesse en tête de cabine passe distribuer les lingettes fraîcheur, tandis que le commandant réalise l'annonce de bienvenue. L'OPL (une femme) nous conduira ce jour jusqu'à Paris, avec 1h50 de vol et du beau temps sur le parcours.

On repousse avec deux minutes d'avance, à 17h18. A côté de nous, un A321neo qui effectue une rotation depuis Madrid. Cet appareil n'effectue d'ailleurs quasiment que des vols vers les îles espagnoles des Baléares et des Canaries.

Un 737-800 Air Europa, avec une pub Visa sur l'arrière de la cabine, qui vient d'arriver de Grenade. Le matin, cet appareil basé à PMI a effectué une rotation un peu plus originale, vers Inverness !

Pendant notre roulage, on croise ce magnifique A320 bruxellois en livrée Tintin !

On s'apprête à s'aligner sur la piste 06R…

Et début de la course d'élan à 17h26 !

Et décollage au-dessus du petit village de Sant Jordi.

Un peu plus loin, quelques collines qui composent le massif de Randa, culminant à un peu plus de 500 mètres et comportant plusieurs monastères et bâtiments religieux.

Un peu plus au nord, la vaste Pla de Mallorca, la plaine de Majorque.

On vire rapidement du nord-est au nord-ouest, permettant ainsi d'apercevoir le littoral de l'île, avec ici la baie d'Alcúdia et celle de Pollensa.

On aborde le nord-ouest de l'île, avec la Serra de Tramuntana, le massif le plus élevé de l'île qui s'étend sur plusieurs dizaines de kilomètres.

Ce relief est très escarpé, et est assez surprenant après la vaste plaine survolée juste avant !

Au centre de l'image, les lacs artificiels de Cúber et de Gorg Blau, qui servent à l'alimentation en eau potable de Palma. A gauche des lacs, le Puig Major, point culminant de l'île et des Baléares, à 1.436m d'altitude.

Plateau froid et vol panoramique
Un gros quart d'heure avec le décollage, le trolley s'approche à sortir du galley, l'occasion de déplier mes deux tablettes !

Et voilà le plateau proposé sur ce vol, qui visuellement fait envie, malgré les opercules non enlevés.

Pendant le début du service, nous terminons notre traversée de la Méditerranée, avec Barcelone et son littoral.

La capitale catalane vue d'un peu plus près, mais dans la brume de notre altitude de croisière de 36.000 pieds.

Mais revenons à nos moutons ! Je profite de l'absence de voisin pour m'étaler un peu…

Curieusement, mon gin tonic est servi dans un gobelet en carton, probablement pour faire rentrer la tranche de citron dedans. Ca ne fait cependant pas très J. Le chargement n'inclut visiblement que des verres à eau, même pas de verres à vin vu le service des boissons de mes voisins.

Le plat principal est bon et présente bien, avec ces mini-orecchiette au saumon fumé, aux graines de grenade et d'autres éléments non identifiés.
Mais restent les éternels défauts du plateau Business Air France : L'absence de choix, l'absence de chaud, et une portion pas très généreuse.
Au moins ça donne plus envie que les pâtes au poulet que j'avais eu en août entre Paris et Madrid, qui ressemblait à une demie-salade Sodebo renversée dans une assiette…

Les fromages et le beurre sont toujours identiques, il serait bien de varier un minimum…

En dessert, un Paris-Brest, classique de chez Air France, mais qui marche toujours bien je trouve.

Au nord-ouest de Barcelone, le massif de Montserrat, qui abrite l'abbaye Santa Maria de Montserrat. La montagne dépasse les 1.200 mètres d'altitude, et est géologiquement assez remarquable, avec des formations en formes de doigts ou de dents.

Quelques minutes plus tard, voilà déjà les contreforts espagnols des Pyrénées…

La traversée est rapide, on passe au-dessus d'Andorre (sans toutefois y faire un arrêt pour un plein de cigarettes et d'essence). Un peu derrière, on aperçoit le plus grand lac des Pyrénées, l'étang de Lanoux, à 2.213m d'altitude.

Survol un peu trop dans la brume et à la verticale de Toulouse…

Une boisson chaude est proposée à la fin du repas. Forcément, pas non plus de tasse en porcelaine, mon thé avec un nuage de lait sera aussi servi dans un gobelet.

Montauban juste après, dans un ciel toujours aussi brumeux…

Le Lot et ses méandres dans la brume, avec à gauche les Causses du Quercy.

Au cœur du Limousin… Limoges !

A 18h56, après vingt minutes de descente, le commandant de bord annonce un atterrissage dans 15 minutes. On aborde la banlieue sud-ouest parisienne, vers Saint-Quentin-en-Yvelines.

Au centre de l'image, Versailles, son Château et les jardins !

On approche définitivement de la capitale, avec Boulogne en bas.

La vue sur Paris dans les premières lueurs du couchant est vraiment belle !

Le Bois de Vincennes à gauche, la traversée de Paris est bien rapide !

La gare de triage et le lac de Vaires-sur-Marne, et derrière l'aérodrome de Lognes - Émerainville (où mon cher Popa allait voir les avions quand il était petit, mais il n'en a gardé aucun attrait pour l'aérien, cette anecdote est donc encore plus inutile que prévu).

Vue sur le winglet et le réacteur alors que l'on survole Disneyland…

On effectue deux virages à 90° sur la gauche pour atterrir vers l'ouest. Entre les deux virages, Lizy-sur-Ourcq, traversée par… L'Ourcq, ainsi que la ligne ferroviaire de Trilport à Bazoches (avec une gare desservie par la ligne P), et longée par la LGV Est.

Aligné sur la piste 26L, le plaisant village de Marcilly !

Saint-Soupplets, et sa carrière de gypse pour fabriquer du plâtre.

Une des deux antennes VOR-DME de CDG vue en finale !

Le terminal 2G où nous nous rendons…

CDG, et correspondance au 2G
Et toucher à 19h14 devant le terminal 2E, après 1h48 de vol !

Notre ombre et nous traversons la 26R.

On approche du 2G, où un A220 est au parking éloigné…

Embraer 190 en livrée Air France Hop! devant un Embraer 190 en livrée Hop! Air France !

Notre plus vieux Embraer 190 de la flotte Hop! passe derrière le deuxième plus vieux, qui s'apprête à partir pour Göteborg.

Et arrivée au bloc à 19h22, avec 8 minutes d'avance et avec notre reflet dans la vitre.

L'assistant Air France pour les correspondances est… Pas super utile. C'est gentil de me dire que ma correspondance est possible et me donner les infos sur mon prochain vol (c'est à dire horaire et terminal), mais j'attends de l'assistant qu'il m'assiste dans les correspondances, pas juste qu'il me dise ce que je sais déjà !

Il me faudra donc me débrouiller par moi-même (ça devrait aller). Il faut suivre les indications sur les petits écrans de ce petit terminal.

Je crois que c'est par là !

Puis par là ! Un petit écran avec scanner de BP permet de vérifier son terminal de départ, histoire de ne pas partir au mauvais endroit.

Le bus est là et n'attend que moi pour partir !

Le plan de la ligne est pour le moins… simple.

On part une minute après mon arrivée, nous sommes peu nombreux à bord. Dernier regard sur la queue de mon appareil…

On approche du 2F, avec cet A321 qui vient d'arriver de Madrid.

Le plan de la ligne nous a menti, on a rejoint le 2F en à peine six minutes au lieu de dix ! Mon prochain vol partira en porte F28 dans 2h15.

Passage devant le PIF qui est bien chargé…

Et arrivée devant le salon, où je vous laisse comme d'habitude !

La trace radar du vol, avec une croisière au-dessus de la France à 38.000 pieds, après avoir passé l'Espagne à 36.000 pieds.

Et voilà pour cet avant-dernier vol !
On se retrouve bientôt pour la navette retour vers Lyon.
Merci pour votre lecture et vos éventuels commentaires !
Merci pour ce FR ?
Concorde a fait en 1983 un petit détour à Palma via Gibraltar à Mach 2… sacré détour en fait !
Vol BA 9065 du 21 octobre 1983 (Manchester -> PMI) puis vol BA 9066 PMI -> LHR du même jour tous deux assurés par G-BOAB
Après on est dans le classique du vol en J sur MC AF en version dégradée (plat unique froid), sur E170/190 (pas de siège neutralisé), … le tout avec des équipages généralement plutôt bon…
Cela ne tient pas la route à l’égard de certains concurrents (Air Europa, Ibéria par exemple)…
Merci pour le commentaire ! Et pour les infos sur le passage du Concorde :)
L'intérêt d'un vol supersonique vers Majorque depuis l'Angleterre doit rester un peu limité quand même, même si je me doute que l'efficacité n'était pas le but premier recherché, surtout quand on fait un détour par Gibraltar ^^
On est clairement dans le bas du panier des J face aux espagnoles notamment... Même au niveau du tarif, Iberia sait proposer de bien meilleur deal (Air Europa je ne saurais pas dire).
A bientôt :)
Les salons AENA sont vraiment de haut niveau. Concernant les sushis, Iberia en avait dans son salon les jours des vols pour Tokyo.
Le drapeau breton est vraiment partout ^^
Belles vues au départ et lors de l’approche sur Paris. C’est beau avec cette lumière de fin de journée.
Merci pour ce Fr
Hello Moritz !
Je m'attendais à un salon de moins bonne qualité pour un aéroport touristique comme ça, mais Aena me surprend encore une fois (en bien) !
Sympa les sushis à MAD !
Dur d'être dépaysé avec des bretons partout ^^
La lumière de l'automne rend vraiment bien oui...
A bientôt ! (Et je vais essayer de rattraper mon retard de lecture de tes FR!)
Merci Robin pour le partage !
Effectivement les Baléares sont considérés comme les DOM/TOM de l'Allemagne ^^
Le salon fait son job, même bien plus côté catering, moins fan de l'agencement par contre.
Tu soulignes à nouveau très bien les défauts d'Air France, mais là je suis sur le derrière en voyant un GT servi dans un gobelet. Y'a un moment où ils réfléchissent chez AF ?
A bientôt !
Merci Stephan pour ton commentaire !
Belle définition des Baléares ^^
L'agencement est vraiment le point faible du salon, mais le manque de place dans l'aéroport joue peut-être... Surtout en haute-saison où chaque mètre carré doit compter.
A n'en pas douter, la prochaine étape sera de servir toutes les boissons J dans les gobelets histoire de s'assurer de rendre la J encore moins "Premium"... Et ça se fera sous couvert d'écologie, encore une fois ^^
A bientôt !
Bonjour Kethu et merci pour ce FR qui signe le retour à un peu de "normalité" entre AF, ERJ190 et classe Affaire ! Palma est une voire l'île préférée des Allemands et le FIDS le montre effectivement bien. Présenter les maquettes dans l'aéroport est à mon sens une très bonne idée. Il manque néanmoins le CRK qui ne chaume pourtant pas à PMI. Ils volent vers Minorque, Ibiza, Valence, Valladolid, Leon... L'A320 SN est un beau spécimen. Le salon à l'air bien. Concernant le vol, la prestation est bien classique. Le pas est excellent (mais excellentissime sur CRK ! XD), le repas convenable avec des défauts. Moi qui n'aime pas le saumon, cela aurait été difficile. Je vous rejoins pour le Paris-Brest, ça reste une valeur sûre ! Le récit du parcours est comme toujours très bien détaillé, c'est très agréable, surtout qu'il est assez rare que les pilotes prennent la parole pour jouer les guides touristiques ! Les massifs de l'île sont resplendissants. L'ERJ190 Hop! reste une valeur sûre. J'aimerais bien aller à Göteborg l'an prochain, mais il faut que les prix se tassent encore. A bientôt pour le retour sur Lyon !
Hello LeMatheux :) Merci pour le commentaire !
Il est sûr que le climat des Baléares est un peu plus accueillant que les îles allemandes de la Baltique ou de la Mer du Nord ^^
Pour les maquettes, elles appartiennent à un collectionneur particulier qui les exposent à l'aéroport, une belle coopération :)
Le repas avec le saumon, c'est bien là le gros problème de l'absence de choix chez Air France... Et vu qu'il n'est pas possible de choisir des repas spéciaux non plus, on peut se retrouver avec un plateau immangeable.
Content que le vol touristique plaise ! Même si la brume est toujours gênante pour bien voir ^^
Les ERJ Hop! restent plutôt agréable, avec la disposition en 2-2. Pour Göteborg, je n'y ai jamais mis les pieds, mais ça me tente. Et mon côté avgeek voudrait y aller avec la nouvelle ligne que la compagnie suédoise BRA va ouvrir, entre Lyon et GOT, en Saab 2000 ! :)
A bientôt :)