Bonjour à tous, charmants lecteurs !
On se retrouve pour la suite de mon retour de Paris à Lyon, avec ici le segment Düsseldorf - Amsterdam.
Pour ceux que ça interpellerai, l'explication est dans le spoiler ci-dessous :
Fin octobre/début novembre, Madame Kethu m'abandonne pour aller au Liban (bon, je devais l'accompagner mais je n'ai pas pu, bref).
Du coup, pour me venger, je file voir un opéra à Paris. Et comme rien ne presse pour rentrer, et que Madame n'est pas là pour me juger, plutôt que de prendre un banal TGV, pourquoi ne pas s'amuser un peu ?
Le voyage a été prévu en dernière minute, une semaine avant le départ. Et quelques jours avant le vol, je tombe sur un article annonçant le prolongement du wet-lease des Embraer German Airways par KLM après fin octobre. N'est-ce pas là l'occasion parfaite de tester ça ?
Je fouille un peu, et je trouve un très sympathique vol triangulaire Paris - Düsseldorf - Amsterdam - Lyon, avec le premier segment le dimanche 30 octobre, et le reste le lundi 31 octobre au matin. Le vol DUS - AMS sera donc le vol avec l'appareil German Airways.
Plus qu'à rajouter une nuit à DUS, et me voilà avec un routing sympathique et beaucoup plus cher que le retour avec Trenitalia à 35€. Mais bon, on ne vit qu'une fois !
Le routing et les infos diverses, sans plan cabine
Et voilà donc le routing obtenu :
Enchainement de vols
- 1
- 2KL1852 - Économique - Düsseldorf → Amsterdam - Embraer 190
- 3KL1415 - Économique - Amsterdam → Lyon - Boeing 737-800
Pas de plan cabine enregistré par votre serviteur (shame on me !), mais de mémoire la cabine était prévue assez remplie sans être blindée non plus. Les vols effectués par German Airways n'ayant visiblement pas de Business, je pars sans surprise sur le 01A, en espérant que l'on ai une approche par le Nord, qui offrirait donc une belle vue sur Amsterdam depuis ce siège…
La ligne entre Düsseldorf et Amsterdam a déjà été reportée 6 fois sur le site, la dernière en juillet 2022. Mais ça sera la première fois par German Airways, j'ai donc ma mini exclu !
La compagnie allemande a quant à elle été reportée 4 fois, toujours sur ces vols en wet-lease KLM. Des vols pour Alitalia sont également effectués actuellement par la compagnie, avis aux amateurs !
Pour moi, ça sera découverte de la compagnie (logiquement), de la ligne, de DUS au départ, et du salon Hugo Junkers de l'aéroport.
Et du coup, ça me fera une 41e compagnie sur mon logbook !
A propos de German Airways, il s'agit de la compagnie aérienne issue du regroupement des compagnies allemandes WDL Aviation et LGW, lorsqu'elles sont passées sous le giron du conglomérat Zeitfracht. Je trouve plusieurs sources indiquant que la compagnie a fait faillite en 2020, suite au Covid, mais comme j'ai volé à son bord… J'en conclus qu'elle a donc été relancée depuis, visiblement toujours par Zeitfracht, mais je ne trouve pas plus d'infos.
Ce qui est "amusant", c'est que mon premier vol vers Düsseldorf, en 2019 sur un Q400 Eurowings, était effectué par LGW. Du coup… Est-ce vraiment une nouvelle compagnie dans mon logbook ? :)
Visite matinale de DUS
Après une courte nuit de 5 heures, et un réveil à 4h du matin, je prends la direction de l'aéroport, par un chemin un peu moins direct mais nettement plus rassurant que la veille au soir.
Les carrefours routiers à l'approche de l'aéroport ne comportent pas de passages piétons, il faut entrer dans les parkings silos et emprunter les passerelles élevées, si l'on ne veut pas se faire taper sur les doigts par les policiers teutons, qui sont tâtillons sur ce genre de choses.

La passerelle débouche à l'étage des départs, au niveau du dépose-minute. Au-dessus, les poutres creuses du monorail, qui ne circule pas non plus ce lundi matin. Grrr…

Je suis à l'intérieur de l'aéroport à 4h35, c'est assez tôt, mais j'avais envie de visiter DUS. La première vision que j'ai est cette immense zone filoguidées pour accéder au PIF des portes A. Quand c'est rempli, ça doit sembler interminable…

Quatre bornes pour le check-in LH, AF, KL et A3, mais deux sont indiquées "Out of order"…

… Et une des deux bornes allumées est aussi hors-service. Bon bah je vais utiliser la dernière hein !

Direction le PIF des portes B (d'où part mon vol). Chaque jetée a son PIF. Les temps d'attente sont assez vagues (entre 0 et 20 minutes).

Le PIF des portes B, d'où on peut aussi aller aux portes A et C.

Un PIF est présent juste après le sas de contrôle ci-dessus, mais sur le côté droit, un peu caché, un autre panneau indique les mêmes portes, via un escalator montant vers l'étage. Intrigué, je m'y dirige…

L'escalator débouche sur un sympathique labyrinthe, heureusement fléché.

Et on arrive à un autre PIF, situé donc au-dessus de l'autre. Et ici, il n'y a absolument personne (pas étonnant vu les indications peu claires).
En gros, il y a donc 4 PIF : Pour les portes A, portes C, portes B "basses" (B20 à B40) et portes B "hautes" (B50 à B79), mais il est possible de passer d'un groupe de portes à l'autre airside, d'où les indications confuses.

Le contrôle est passé en deux minutes, avec un personnel courtois, mais pas de fast-track visible (je n'en avais clairement pas besoin, mais voilà).
Notez que la direction des portes B est indiquée via le duty-free (sauf 4 portes sur les côtés)…

… Mais juste à gauche du magasin, on a des stickers au sol qui indiquent ces mêmes portes, mais par un chemin évitant les boutiques ! Encore une fois, c'est un peu confus, mais au moins, on n'est pas forcé de passer par les marchands du Temple !

On a une vue sur le tarmac, avec un A321neo de Turkish et un A319 de BA.

Le tableau des départs est bien rempli, avec quasiment une moitié de vol Eurowings. Mon vol part de la porte B54.

Un bar à la décoration originale se trouve au centre de la zone commerciale, avec tout un tas de voyageurs qui tournent à la bière alors qu'il n'est même pas 5 heures du matin. Le Teuton m'étonnera toujours.

Une vue sur la jetée A au fond, avec airBaltic, Eurowings, Lufthansa en livrée habituelle et Star Alliance. Et au premier plan, le 757-300 Condor en livrée "Wir lieben Fliegen", qui va faire une tournée sur Gran Canaria.

Le petit pépère qui m'a amené hier dort encore. Douloureux rappel que je n'en suis sorti qu'il y a à peine plus de 7 heures…

TUI Deutschland en 737 MAX à droite qui partira bientôt pour Rhodes, et à gauche un 738 de la même compagnie, dans une livrée publicitaire "Cewe", aussi niaise que leur pub TV. Lui partira pour Xérès dans deux heures.

Bon point pour DUS : Un smoking lounge est présent, et est en plus bien équipé, avec des sièges…

Je tombe sur ma porte pendant ma balade, vu sa configuration, j'aurais droit à un embarquement par bus.

Un couloir indique les heures à différents endroits du monde… C'est épuré, mais sympathique, comme déco !

Le salon Hugo Junkers, et les compagnies qui y sont accueillies.
On peut noter la présence d'Alitalia (ITA existe depuis plus d'un an), de Hahn Air (dont le business est en réalité l'émission de billets pour des compagnies aériennes, et qui doit réaliser des vols réguliers pour ne pas perdre son certificat de compagnie aérienne, comme APG Airlines), ou encore le sympathique logo de Sun-Air of Scandinavia, que l'on a plus l'habitude de voir représentée avec le logo British Airways).
Les deux cartons verts masquent les logos de Air Berlin et de Vueling.

Malheureusement, le salon n'ouvre qu'à 5h15…

Je repars donc dans ma visite de l'aéroport, descendant à l'étage inférieur, où le salon est bien indiqué.

Le PIF à cet étage est nettement plus chargé qu'au-dessus !

Là encore, une vaste zone commerciale est présente. Les portes A sont à droite, C à gauche… Allez, partons sur le A !

La jetée A est toute de jaune vêtue, c'est assez original. Pas beau non, juste… original.

Il faut prendre à gauche pour aller vers les portes, et non pas tout droit. Je dois avouer que mon esprit taquin voulait vraiment aller tout droit, une grande double porte ouverte avec marqué "Interdit", n'est-ce pas là une invitation à entrer malgré tout ?
Du coup, j'ai jeté un œil, et c'est au final un peu décevant, il s'agit juste de la sortie du PIF Staff & Crew.

Brochette d'Airbus à droite, avec au premier plan un A320 EW qui partira pour Berlin.

Derrière le 757 vu tantôt, la dérive de l'Embraer Hop!, et d'un autre appareil Condor, qui ne s'était pas encore transformé en zèbre…

Visite matinale d'Hugo Junkers
De retour au salon, où les portes ouvrent à 5h14 et 50 secondes, où est passée la rigueur allemande ?!
Le processus d'entrée est assez laborieux, les hôtesses doivent noter à la main toutes les informations du billet… Je suppose que le système informatique est HS. Enfin, j'espère que c'est ça et que ça n'est pas la procédure habituelle sinon je les plains.

Juste après l'entrée, quelque chose que l'on a un peu oublié depuis le Covid… De la presse papier ! Dieu que c'est plaisant à voir !

Et voilà ce salon, avec un mix de petits fauteuils et de tables avec des chaises.

Le salon se rempli doucement… Les piliers sont entourés de banquettes, qui semblent peu confortables, en plus de ne pas disposer de tables. Mais au moins, il y a des prises électriques…

Enfin, dans un couloir, on trouve un petit bar face à la baie vitrée. Sur le mur en face, un panneau présente l'ingénieur aéronautique Hugo Junkers, qui a donné son nom au salon. Il a créé l'entreprise Junkers, qui a notamment développé de nombreux avions militaires, dont les fameux "Stuka" utilisé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il est cependant à noter que cet ingénieur refusa de travailler avec les nazis (ce qui n'empêcha pas ces derniers de récupérer son entreprise…).

La vue depuis le salon est assez sympathique, sur des appareils que je vous ai déjà présenté plus haut.

Allons faire un petit tour du buffet, qui est situé au fond à gauche du salon. Sur l'îlot central, des céréales et la vaisselle…

Le choix de pain est assez vaste.

Par contre, le choix froid est assez banal, et sur la droite, des œufs brouillés, le seul plat chaud disponible.

Les boissons sont gardées au frais dans ce bac. La présentation laisse à désirer avec ces bouteilles en plastiques, mais ça réduit les déchets, on va dire…

Les alcools sont aussi placés ici, ils ne me font pas rêver, surtout le vin pétillant allemand.

Cachés dans un coin, le vin rouge et le whisky qui ne m'inspire pas plus confiance.

Enfin, les jus de fruits, et une armoire entière de bières sur la droite ! Notez l'affiche mal traduite, avec cette amusante représentation d'un voleur de baguette.

Voilà ma sélection, dur de faire mieux avec cette offre bien légère. La qualité est assez moyenne (mais bon, l'Allemagne n'est pas connue pour sa gastronomie raffinée). Par contre, le jus de fruits est particulièrement mauvais, à base de concentré, et du concentré pas très bon qui plus est.

Les documents de voyage… Je réutilise le BP que j'ai obtenu la veille en porte, je le trouve plus sympathique que celui que les bornes de DUS m'ont donné.

Petit passage aux sanitaires, qui sont bien cachés, il faut passer pas moins de 4 portes pour y accéder. Il y avait sans doute une promo sur les portes…
Le plan d'évacuation est fait à l'allemande, beaucoup trop détaillé, avec même l'emplacement des fauteuils et tables du salon. Je me demande s'ils en font un nouveau à chaque fois qu'un fauteuil bouge.

Visite matinale de German Airways
Je quitte le salon pour rejoindre la porte pour l'heure de début d'embarquement, 5h45. Mais visiblement, ça a été lancé en avance, vu que toutes les zones sont appelées quand j'arrive, et qu'il ne reste plus beaucoup de passagers.

La passerelle mène à un escalier pour prendre le Cobus pour l'avion. Un ascenseur est aussi disponible.

Le bus part juste après que je sois monté dedans, et le trajet est rapide. Une fois arrivé, tout le monde se jette sur la passerelle…

… J'en profite donc pour photographier l'appareil du jour sous toutes ses coutures !

J'ai aussi le temps de regarder le tarmac… Ici, la jetée C, avec deux appareils Eurowings, dont un A320 en livrée BVB. Ce dernier a effectué son dernier vol avec cette livrée la veille au soir justement. Il va partir dans la journée pour Perpignan, pour maintenance et pour passer aux couleurs de Lufthansa… Sans doute une des dernières photos de cette livrée donc !

Retournons à nos moutons, enfin, notre Embraer en l'occurrence.
D-AKJC est un E-190 livré neuf à la compagnie régionale suisse Baboo. Après l'acquisition de la compagnie par Darwin Airline, l'Embraer retourne dans son pays d'origine, pour servir la compagnie brésilienne TRIP, puis Azul, après le rachat de TRIP par cette dernière.
En 2017, il revient sur le Vieux Continent pour voler sous les couleurs de British Airways Cityflyer. Le Covid l'enverra au stockage jusqu'à juin 2022, quand German Airways le récupèrera.
On peut noter que German Airways ne repeint pas entièrement ses avions : Le dessous de l'appareil et les réacteurs, peints en bleu, sont en fait issus de la livrée de BA Cityflyer.

Le museau de l'appareil est orné d'armoiries, mais je n'arrive pas à savoir de quoi (le texte dessous est trop flou).

En tout cas, je trouve cette livrée hybride plutôt jolie !

Instant porte pas trop flou.

German Airways est membre de l'IATA, et l'affiche sur sa carlingue !

A bord, on retrouve l'identité visuelle de KLM avec ces têtières sur les sièges. L'accueil à bord était assez distant, un peu timide.

Le pas est bien généreux au premier rang ! Les vomito-bags sont aussi fournis par KLM.

La ceinture n'est pas siglé, sans surprise.

La paroi en gris sombre est aussi un héritage du passé chez BA Cityflyer de l'appareil. Sur la paroi, on peut même apercevoir de petits points blancs, il s'agit des trous auxquels était fixé le logo British Airways.
L'avantage, c'est que cette couleur passe partout est la bienvenue pour une compagnie qui fait du wet-lease.

Le plafonnier, lui, est traditionnel.

Dans la pochette du siège, la safety card, et le magazine de bord KLM.

On y trouve le plat de spaghettis européen.

La flotte KLM, avec comme toujours une petite anecdote sur l'appareil mis en avant, et une info technique sur la page de droite.

La safety card, qui est bien détaillée, avec notamment les numéros de chaque porte d'évacuation.

Le verso, l'ouverture des portes avant et au-dessus des ailes est décrite, mais pas celle des portes arrières.

Départ et service matinals (oui, matinals)
L'embarquement est terminé à 6h05, il y a 64 passagers à bord. Le cockpit prend la parole pour nous souhaiter la bienvenue et indiquer un décollage vers le sud-ouest, 30 minutes de vol et du beau temps sur le parcours.
Puis, le chef de cabine prend la parole pour faire l'annonce de bienvenue standard de KLM. A ce sujet, la tenue des PNC (masculin comme féminin) est assez sympathique : Jean, chemise blanche, veste décontractée et cravate brodée aux couleurs de la compagnie. Ca donne un air assez jeune, sans faire négligé pour autant.

On quitte notre point de stationnement en autonomie avec 5 petites minutes de retard…

Une fois les démonstrations de sécurité réalisées (uniquement à l'avant de la cabine, l'autre PNC s'occupant de faire l'audio), la cabine est entièrement éteinte pour le décollage.

Le roulage est court, en 5 minutes nous nous alignons sur la 23L.

Et on s'élance à 6h20 !

Les lumières de Düsseldorf, avec le Rhin sur la droite…

Après avoir viré vers le nord, on passe au large de Krefeld, ville de naissance du bandonéon, et de Thierry Hermès, fondateur de l'entreprise du même nom.

Huit minutes après le décollage, le service débute, alors que l'on approche déjà de notre altitude de "croisière" de 18.000 pieds. Je met des guillemets, parce qu'on redescendra aussitôt dès l'altitude atteinte.
Le service n'est pas celui de KLM, il consiste en une simple bouteille d'eau. Sur un vol si court, ça reste acceptable, mais sur les rotations plus longues, ça laisse à désirer.

Sur cet E-190, même le premier hublot n'est pas aligné, il faut se pencher pour voir au-dehors.

Vue sur la têtière, et le wingtip éclairé…

Approche matinale sur Amsterdam
Une vingtaine de minutes après le décollage, notre approche a bien débuté, Amsterdam se dévoile sous nos yeux.

Le ciel commence à s'éclaircir, alors que l'on vire doucement vers l'ouest.

On vire à nouveau pour s'aligner sur la piste 18R, au-dessus de la ville de Krommenie. Depuis le XVIIe siècle, la ville était spécialisée dans la fabrication de toile pour les voiles des bateaux. Au début du XXe siècle, l'industrie de la cité s'est reconvertie dans la production de linoleum.

A l'est, le soleil s'apprête à se lever…

On passe au-dessus du Noordzeekanaal, le long duquel se trouve le fameux port d'Amsterdam (enfin, le port moderne, quoi).

On longe le premier bassin du port, Afrikahaven, dédié aux produits pétroliers, chimiques, et au charbon.

Au sud de la zone portuaire, de vastes entrepôts logistiques.

On s'apprête désormais à franchir le Ringvaart, le canal d'une soixantaine de kilomètres qui entoure l'Haarlemmermeer Polder, où se trouve l'aéroport de Schiphol.

La photo est floue, mais cet endroit est assez marquant. A gauche de l'autoroute A9 se trouve le site du crash du vol Turkish Airlines 1951 en 2009…

On touche la Polderbaan à 6h48, après seulement 28 minutes de vol. On va avoir quasiment autant de roulage que de vol…

La tour de contrôle qui gère les décollages et atterrissages de la Polderbaan, la tour principale d'AMS, malgré ses 101 mètres de hauteur, est trop loin pour gérer cette piste.

On a l'autorisation de traverser la piste 18C, au lieu de devoir la contourner par le sud, ça nous fera gagner quelques minutes de roulage !

On approche enfin de la jetée B !

A gauche, la jetée A en construction.

Dernier virage, nous allons nous parquer à côté de ce charmant CRJ900 de Cityjet qui va repartir vers Copenhague après avoir passé une nuit sur le tarmac néerlandais.

Visite matinale d'Amsterdam
Et bloc à 7h pile, 5 minutes d'avance ! Pas de paxbus, nous sommes en faux-contact vers les portes B.

Comme je n'avais pas pris assez de photos de l'appareil à l'embarquement, le voilà aussi sous le ciel du matin !

Et toujours pas la moindre idée de ce que représente ces armoiries.

Il nous faut monter des escaliers pour rejoindre le terminal. Notez comme les vitres sont embuées, c'est le cas pour tous les vitrages des terminaux… Pas de spotting possible donc !

C'est parti pour une longue balade, heureusement que les trottoirs roulants "Mind your step" sont là !

Voilà tous les vols prévus les six prochaines heures…

Mon vol part dans 4h40, de la porte D82. Je vais avoir un peu de temps à passer au salon je crois (et ça me va bien).

Les tapis roulants manquent vraiment dans la jonction entre les portes B et le reste de l'aéroport…

Me voilà dans le cœur de l'aéroport, dénommé "Lounge 1" (mais qui n'a rien d'un salon).

Personne au contrôle PAF de correspondance, c'est le moment de passer ! Mais pour moi, c'est direction l'étage…

… Pour aller m'installer dans le Crown Lounge Schengen, qui ne semble pas trop rempli.

Lounge dont voilà l'entrée ! Et c'est ici que je vous abandonne pour ce récit !

La trace radar de ce court vol, avec une croisière très courte à seulement 18.000 pieds.

Merci pour votre lecture, et vos éventuels commentaires.
Et à bientôt pour le dernier segment de ce voyage !
Merci Kethu pour votre FR !
J’ai eu l’occasion par le passé de voyager sur KL et sur E190, mais jamais sur la German Airways… Drôle d’expérience ! :)
À bientôt !
Hello, merci pour le commentaire !
Au final, à part un service dégradé, pas grand chose à retenir de German Airways ^^
A bientôt :)
Bonjour Kethu et merci pour ce FR ! Il me semble que German Airways a volé pour Lübeck Air également. Je trouve effectivement que la livrée BA correspond bien à celle de German Airways et que ce mix est une très bonne idée. C'est dommage en revanche de ne pas avoir de collation, contrairement à d'habitude. Effectivement, l'approche à Schiphol est réputée pour être délicate car le plan de descente imposé est particulièrement abrupt pour accélérer le trafic, ce qui entraîne une accélération dans la procédure peu de temps avant l'approche, d'où la nécessité de bien stabiliser son avion avant les 1000 pieds, ce qui est une belle épreuve pour un nouveau membre d'équipage, ce qui semblait être le cas pour l'équipage de Turkish, notamment le copilote. Très belles photos durant tout le vol ! Qu'il est beau ce CRJ900 ! Vraiment, entre l'erj190 et le CRK, je choisis le second à 100% ! A bientôt !
Salut LeMatheux, merci pour ton commentaire !
Fort possible que la German ai opéré pour Lübeck ouip !
La livrée mixte est bien sympa oui, et elle est différente pour chaque appareil de la flotte, selon son pedigree du coup ^^
L'absence de collation est assez décevante oui, surtout sans aucune info préalable à ce sujet de la part de KLM...
Schiphol doit être assez complexe pour les pilotes, avec toutes ces approches différentes (et ses roulages interminables...).
Et oui, clairement, les CRJ ont une ligne nettement plus sympathique que les ERJ !
A bientôt :)
Merci pour ce récit. J'aime bien cette livrée hybride qui est élégante. Félicitations pour la 41 compagnie ajoutée à ton logbook.
Merci pour le commentaire !
La livrée rend bien et change du fond intégralement blanc que l'on a habituellement...
Merci pour les félicitations ^^
Merci Robin pour le partage !
Je ne comprends pas pourquoi German Airways propose un produit différencié de KLM, c'est pas comme ci KL avait un super service impossible à reproduire, une boite en J et un sandwich en Y, ça doit pas être si difficile que ça à servir.
A bientôt !
Merci pour le commentaire Stephan !
Sans doute un discret cost-cutting de la part de KLM pour l'absence de service, le wet-lease est une belle excuse pour ça... Parce que clairement, le service n'est pas difficile à organiser. Surtout sans J...
A bientôt !
Merci pour ce FR ! Une belle prise que cet Embraer German Airways pleines couleurs, avec des vrais bouts de BA et de KL dedans :)
J'avais remarqué ça aussi au départ de DUS ! Je ne sais pas comment ils font, j'aime bien la bière mais à cette heure... Berk !
A bientôt
Merci pour ton commentaire ! :)
En effet, mon côté avgeek était fort en joie, entre cette compagnie méconnue et cette livrée originale, ça fait un bel ajout à mon logbook !
Ah, en plus c'est habituel la bière de bon matin à DUS x) L'humanité ne cessera jamais de m'épater (pas forcément en bien) !
A bientôt
les 2 bornes automatiques ne fonctionnaient déjà pas fin juillet 2022 :-( toujours out of order cela ne gêne personne ? Des E190 volent toujours en ce moment pour KLM si cela vous tente
Hello !
Sans doute des bornes "Deutsche Qualität" tout ça ^^
J'aimerais bien reprendre un petit German Airways, mais pour le moment ça n'est pas prévu malheureusement :/
A bientôt !
Salut Robin et merci pour le FR 100 geek
Un peu le bazar cet aeroport pas tout a fait bien organisé.
Le salon est pas mal dommage qu'il soit trop tot pour du glouglou
Ce qui n'est pas le cas de hugo boss qui s'eat porté volontaire pour sigler ces beaux uniformes SS eheh
Rigolo l'historie de cet embraer, avec encore du BA a l'exterieur et l'interieur melange BA et KL.
Jolies vues
Salut Chris ! Merci pour le commentaire :)
En effet, DUS est assez foireux je trouve... Je ne sais pas si c'est moi, mais ça ressemblait à un petit labyrinthe ^^
Je trouve l'offre glouglouteuse légère oui... Après à voir si elle s'améliore en cours de journée !
Certains Hugo sont mieux que d'autres visiblement ^^
German ne s'embête pas à tout refaire sur ses appareils visiblement, et tant mieux, ça leur donne un petit charme :D
A bientôt :)