Avis du vol FlyDubai Kathmandu → Dubai en classe Economique

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette série exceptionnelle consacrée à mon voyage au Népal et Bhoutan. Au programme : pas moins de 9 vols avec une multitude d'appareils et de compagnies différentes, sans oublier des aéroports très originaux, notamment la fameuse approche sur Paro.

Bien évidemment, je répartirai des bonus touristiques extraordinaires à la fin de certains FR : ne les ratez surtout pas !

Comme à chaque fois, vous pourrez connaitre toutes les informations sur la construction de ce routing dans le 1er FR de cette série : il faut bien donner un peu d'intérêt à un BSL-CDG, non ?

Après une dernière journée off pour profiter au maximum de Katmandou, il est désormais l'heure de rentrer en France. Un long périple de près de 24h nous attend encore avant de rejoindre la maison. 

Initialement je m'étais octroyé un petit plaisir le matin du départ en réservant un vol en hélico de Katmandou à Lukla, suivi d'une dépose à Kalapathar (5.600m) près du camp de base de l'Everest pour terminer en beauté ce séjour. Malheureusement, suite aux trop nombreux accidents survenus ces derniers jours, le gouvernement népalais à -temporairement?- interdit ce type de vol.

Aéroport TRIBHUVAN - KATMANDOU

C'est donc en taxi de mon hôtel que je rejoins l'aéroport international, plutôt qu'à pied depuis le terminal domestique.

Contrairement à mon vol pour Paro quelques jours auparavant, il y a nettement plus de monde au dépose minute de KTM.

Aujourd'hui l'accès se fera par la porte B1, après avoir suivi cette longue file de voyageurs et de familles les accompagnant.

L'accès au terminal est vérifié par la police, suivi d'un scan des bagages. En une quinzaine de minutes, je serai à l'intérieur. Ici aussi, il y a beaucoup de monde avec plusieurs vols en partance pour l'Inde.

Les files ne sont pas séparées par des délimiteurs et c'est donc un peu le chaos entre les comptoirs et les destinations. Il me faudra bien une vingtaine de minutes pour accéder au comptoir FZ. 

Contrairement au vol aller où j'avais pu obtenir mes BP de BSL jusqu'à KTM, ici impossible de faire pareil : mes bagages devront être récupérés à CDG puis réenregistrés pour BSL : tant pis… Ils ont même tenté de me faire payer $300 pour l'opération avant qu'un superviseur ne pointe le bout de son nez…

La suite se passe à l'étage non sans avoir montré une nouvelle fois patte blanche à la police.

A l'étage on retrouve la PAF toujours aussi inégalement répartie avec 2 comptoirs pour les étrangers et 8 pour les népalais.

Une fois la PAF franchie, il ne reste plus qu'à rejoindre le salon qui se trouve avant le passage de la PIF. Impossible de rater l'entrée avec ces panneaux et le personnel qui tente de vous y attirer en pay-2-use.

Radisson Lounge

Le salon est un peu plus rempli que l'autre jour, mais il y a largement de la place pour s'installer.

L'offre solide est toujours aussi variée, mais le point noir reste le personnel pas suffisamment disponible pour vous servir sur les plats et les boisons qui sont "on-demand"

L'offre de ce midi

Puis direction le fond du salon, dans un espace assez discret où l'on va trouver des fauteuils ultra confortables pour attendre notre embarquement. Le piège réside dans le fait de ne pas s'endormir… Des couvertures sont même disponibles.

L'embarquement

Mine de rien, le temps passe vite et l'embarquement de notre vol est annoncé. Le temps de quitter le salon et de passer la PIF, de montrer une nième fois notre BP à la police et nous pouvons enfin accéder à la zone d'embarquement.

Ici aussi c'est un peu le bordel sans réelle file délimitée. 

A KTM, pas de jetbridge : tout le monde embarque par bus, comme ça pas de jaloux.

Un 787 de SQ vient d'arriver de SIN pendant qu'un AirIndia est en cours d'embarquement.

Chose que je n'avais jamais vu auparavant pour ce vol AI : une sorte de vérification supplémentaire dans ces trois "chariots" avant de monter à bord de l'avion : si quelqu'un sait de quoi il s'agit…

Puis nous arrivons à notre avion du jour qui nous attend sagement au large.

J'en profite pour prendre quelques vues extérieures

Puis une fois seul sur le tarmac, il est temps de monter à bord

L'instant porte pour conclure !

L'avion : 737-MAX8 (A6-FKA)

Informations sur l'avion
- Immatriculation : A6-FKA
- Type : Boeing 737-8MAX
- MSN : 61010:8353
- Mise en service : septembre 2022 (1.2 ans)
- Configuration : 12 J (2-2) / 162 Y (3-3)

Informations sur le vol
- Durée de vol officielle : 4h25
- Durée de vol effective : 4h16
- Délai à l'arrivée : + 32 min
- Distance : 1.618 nm / 2.996 km
- Altitude de croisière : 32.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 20 / 30L

J'évite avec joie la livrée spéciale de ce 737MAX en l'honneur de la victoire de l'Argentine à la Coupe du Monde, retirée quelques semaines auparavant.

Du côté de l'itinéraire, la 1ère partie sera intéressante de mon côté droit avec pas mal de vues en prévision sur la chaîne himalayenne, ensuite il fera nuit alors peu d'intérêt avant l'arrivée sur Dubaï.

La cabine est identique au vol aller et c'est tant mieux, tant elle fut agréable. On retrouve notamment ces fameux IFE HD.

L'espace pour les jambes est juste suffisant pour 4h30 de vol, mais on va faire avec

Dans la pochette avant, on retrouve les fiches de sécurité

Du côté de l'IFE, le fameux lecteur de CB qui vous permet de débloquer des packages de divertissement à 5 ou 10€ pour votre vol

Une prise Jack et un port USB pour charger votre téléphone sous l'écran

Et bien sûr cet immense écran full HD et full reflets aussi

Repoussage, roulage et décollage

La cabine est maintenant prête pour le départ.
Nous accusons un retard de 1h40 sur l'horaire prévu… mais loin de moi l'idée de m'en plaindre avec mes 6h de stop à DXB : aucun stress à avoir, même pas en étant à bord d'un 737MAX

Pour la petite anecdote, le vol du lendemain décollera à 1h15 du matin contre le 15h00 prévu…

Les derniers bagages viennent d'être chargés tandis qu'un Vistara vient compléter, il me semble, le tiercé des compagnies indiennes opérant à KTM aperçues aujourd'hui.

Les fameuses consignes de sécurité sont affichées sur les IFE individuels. Je ne me lasse pas de cette vidéo humoristique et très stéréotypée. Pour éviter de mettre trop de photos dans ce FR, je vous passe le détail de la vidéo, mais vous invite grandement à la regarder sur Youtube si vous ne la connaissez pas !

Durant le roulage, nous croisons un Dreamliner qatari

Suivi d'une vieille connaissance en provenance de PKR

Qui est lui-même suivi d'un CRJ-200ER de Saurya Airlines, petite compagnie népalaise qui ne désert que 4 destinations en tout et ne possède visiblement que 2 appareils.

Nous allons partir cette fois vers le sud sur la piste 20 (à contre-courant de tout le trafic entrant). Il va donc nous falloir patienter encore un peu pour que la zone d'approche soit dégagée. 

On remonte le reste de la piste avant de faire demi-tour pour s'aligner

Le survol de l'immensité de Katmandou est toujours impressionnant 

Au loin les chaînes himalayennes

Le vol

Les vues sont toujours aussi belles, surtout avec la lumière rasante du coucher de soleil

Dans quelques heures, ce sera au tour des Alpes d'être survolées : on en serait presque blasé…

Fin du spectacle au-dessus de l'Inde : les nuages font leur apparition 

Repas à bord

Les billets Light chez flyDubai ne donnent pas droit à la restauration à bord de l'avion. Les pax peuvent passer par le BoB pour acheter des snacks à grignoter. Une fois la distribution du BoB terminée, l'équipage refait un passage avec les trolleys et le manifeste des passagers pour distribuer les plateaux repas à ceux éligibles.

Comme à l'aller, le plateau est complet et de très bonne qualité. Les couverts sont en métal.

Une salade de poivrons, tomates et autres légumes : très bien. Une brique de jus de mangue bhoutanaise que vous reconnaissez peut-être vient taper l'incruste sur la photo (oui elle a bien passé la PIF à KTM)

Le "chicken" avec une portion généreuse et c'est tout à fait délicieux. C'est rare que j'aille jusqu'à saucer le plat d'un repas en éco.

On termine par un Gulab jamun : assez original de trouver ça à bord d'un avion. Mais il était très bon (trop sucré forcément).

Pendant ce temps, le soleil s'est couché à l'extérieur

L'équipage passe débarrasser les plateaux et servir les boissons chaudes

Approche et atterrissage

Finalement le vol sera passé assez vite. Comme lors du vol aller, bon nombre de pax sont restés debout dans l'allée centrale durant le vol : pas top pour les pax assis côté allée. 

Nous commençons à voir la côte de Dubaï 

Pour nous ce soir ce sera une arrivée par l'Est et une très longue approche en prévision.

On passe au large de DXB

Puis on s'aligne sur la piste 30L tandis que l'on aperçoit d'autres avions qui nous suivent dans le circuit en face

RAS pour l'atterrissage, on reste dans les standards : ni trop doux, ni trop sec. Le roulage est assez rapide jusqu'aux parkings du T2 où FZ règne en maître des lieux

Dubaï Intl - Terminal 2

Le débarquement s'effectue en paxbus et uniquement par la porte avant. J'en profite pour faire quelques vues extérieures de ce MAX

Etant dans les derniers à sortir, nous aurons droit au second bus, bien moins rempli que le premier.

C'est parti pour 3-4 minutes de bus dans la circulation de DXB en 2x 2 voies.

Nous débarquons au Terminal 2, au même endroit que nous avais déposé la navette T1<->T2

Pour ceux qui sortent à Dubaï, c'est à droite vers l'immigration quasi déserte. Pour nous, c'est tout droit vers la zone des transferts où un agent vérifiera votre prochaine BP.

Direction la salle d'attente des transferts bus, mais je vous réserve ce plaisir pour le prochain FR !

En attendant, place au dernier bonus touristique de cette série : enjoy !

Bonus touristique

Bonus : Cliquez pour afficher masquer

Vu le voyage en question et la tonne de photos à vous présenter, j'ai divisé ce bonus entre cinq FR, chacun avec une thématique différente :

DXB-KTM : Parc National du Chitwan
PKR-KTM : Pokhara et la chaîne des Annapurnas
KTM-PBH : Premières impressions du Bhoutan, Thimphu et Punakha
PBH-KTM : Paro et l'ascension du Nid du Tigre
KTM-DXB : Katmandou et sa région

Attaquons donc le dernier bonus de la série, consacré à la capitale Katmandou et ses environs.

Swayambunath

 On débute sur les hauteurs à l'Ouest de la ville par le complexe de Swayambunath qui comporte plusieurs temples et stupa isolés

On peut lire les prières sur les fameux drapeaux aux 5 couleurs, représentant les cinq éléments

Un peu plus loin, une statue du Bouddha "originel". Apparemment les singes ne savent pas lire les consignes…

Puis vient le Stupa principal de cette zone. Comme beaucoup de bâtiments ici, la grande majorité a été reconstruit depuis le tremblement de terre de 2015.

A l'Est de la ville, se trouve l'immense stupa de Bodnath, au cœur d'une immense place ronde bordée de commerces et de restaurants.

Pashupatinath Temple

Non loin de l'aéroport on découvre un autre complexe important pour les népalais hindouistes. Dans la partie haute, des structures en offrande à Shiva se perdent dans la végétation.

En contrebas, au bord de la rivière se trouve le complexe crématoire du temple. Les familles s'y rassemblent pour un dernier aurevoir au défunt avant de placer le corps sur un bucher, puis de jeter les cendres dans la rivière selon leurs croyances. 

Katmandou Durbar Square

Principale place de Katmandou avec une forte concentration de temples à découvrir

On peut remarquer sur la droite le Gaddi Baithak, bâtiment néocolonial qui tranche totalement avec l'architecture du Népal. C'est l'une des rares constructions de Katmandou qui soit réellement différente. Le bâtiment servait essentiellement à accueillir les hauts dignitaires étrangers de passage dans la capitale Népalaise.

Retournons à l'extérieur dans le Durbar Square toujours en plein travaux de reconstruction. Une multitude de temples et autels sont répartis dans la zone.

Il est possible de rentrer et d'en visiter certains

Katmandou Centre

On l'a vu, Katmandou est une ville immense, contenant un dédale de ruelles étroites où cohabitent voitures, motos, vélos et piétons. Il n'est jamais facile de circuler mais il faut savoir se perdre !

Au milieu de la foute se trouvent des vendeurs en tout genre

On peut également faire un crochet vers la Dharahara Tower, en cours de reconstruction elle aussi

Les rues commencent également à se préparer pour la principale fête indienne, très suivie ici : Divali, qui a lieu dans quelques jours.

Du côté de la gastronomie, c'est également très varié avec comme spécialité les "momos", sorte de Gyoza népalais. On trouve aussi beaucoup de plateaux complets. 

N'hésitez pas non plus à sortir des sentiers battus et tester une bière tibétaine : la Tongba. Sorte d'infusion de millet avec de l'eau chaude à laisser macérer et boire à la paille : c'est très particulier dirons-nous…

La découverte de nuit est aussi agréable et offre une vision plus calme des ruelles

On retrouve évidemment les images de câblage électrique et téléphonique typique du Népal

Lalitpur 

Au sud de Katmandou se trouve la ville de Lalitpur (ancienne Patan et cité royale). Là aussi l'architecture des bâtiments est exceptionnelle et les ruines du séisme se mélangent avec les reconstructions à peine achevées.

Un peu comme au Bhoutan, la finesse des sculptures permet de bien se rendre compte du travail des artisans sur ces bâtiments.

Outre le musée qui est très intéressant, il y a de nombreux temples à découvrir au détour des petites ruelles, comme le Hiranya Varna Mahavihar : monastère bouddhiste paré d'or et de cuivre.

Bhaktapur

Je vais terminer ce bonus par l'autre très belle ville de la région de Katmandou : Bhaktapur. L'architecture reste la même qu'ailleurs mais certains bâtiments offrent un charme à ne pas manquer. 

On voit les habitants faire sécher le riz à même le sol dans les rues

Au sud, au Taumadhi Square se trouve 2 nouveaux temples imposants offrant de très belles vues sur la ville

Sans oublier évidemment, ici aussi, le Durbar Square et son Palais des 55 fenêtres

Je m'arrête ici pour ce bonus dédié à Katmandou. La ville est immense et les lieux d'exception à découvrir sont légion. Comme souvent, il faut vraiment savoir se perdre dans les ruelles pour découvrir des autels, temples ou cours intérieures absolument magnifiques.