#17 sur 22 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
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Bonjour à tous chers lecteurs,
Moins de trois jours après m’être posé à Saint-Exupéry (en provenance de Bordeaux), retour matinal à la plateforme lyonnaise. Matinal, car le mouvement lié à la colère des producteurs agricoles changeant de mode et de lieu d’action tous les jours, j’ai préféré prendre les devants.
Me voici donc arrivé pour cette première étape du jour dont il va bien falloir que je vous explique le but. Il y a quelques semaines, en parcourant notre site préféré, j’avais pu lire un report (à voir ici https://flight-report.com/fr/report/65224/sas-sk1423-stockholm-arn-copenhagen-cph/) de SKYTEAMCHC décrivant un vol intra-européen de la SAS assuré en A350-900 Il s’agit-là de mon coucou de cœur sous les belles nouvelles couleurs de la compagnie scandinave - je trouve que cette livrée sobre remplace avantageusement la précédente. Cette rotation n’a lieu que les vendredis jusqu’au 2 février inclus. Je cherche le bon créneau, les prix sont parfois très élevés. C’est finalement sur la dernière rotation que je jette mon dévolu.
Il me reste quand même à m’acheminer à Stockholm. Je chine sur Google flight et je trouve pour une centaine d’euros un aller LYS - ARN avec changement à Londres-Gatwick. Ça me permettra d’ajouter une nouvelle plateforme (LGW) ainsi qu’une compagnie avec laquelle je n’ai pas encore volé, Norwegian.
Voici donc le routing.
C’est un jour bien calme, les allées sont plutôt désertes.
FIDS de l’instant.
Un tour aux toilettes. Rien à dire, c’est très propre.
Rien de nouveau du côté du Terminal 2. C’est un silence de mort.
Twin Jet s'apprête à partir vers Milan MXP.
Direction le T1.
TO enregistre ses PAX à destination de la capitale sénégalaise. Pour quelques semaines encore, deux compagnies s’affrontent sur cette ligne.
Malheureusement, Air Sénégal jette l’éponge. C’est dommage, ça faisait un peu de diversité à LYS qui en a bien besoin.
Ce n’est pas la cohue mais profitons-en pour passer le PIF. La prévision est de cinq minutes.
Le personnel n’est pas spécialement souriant à cette heure matinale mais reste courtois.
La prévision s’est révélée parfaitement conforme.
Aucun intérêt pour moi ici.
La rotonde où certains finissent leur nuit.
J’ai pas mal de temps à tuer et mon âme assassine viendra se porter ici.
Puisqu’on m’intime l’ordre de me rendre en porte, alors je m’exécute.
Trois guichets sont ouverts avec des fonctionnaires aimables et souriants. En destination hors Schengen, il y a Dakar et notre vol. En huit minutes, le tour est joué.
Les escaliers derrière les guichets C04. Ça n’implique pas systématiquement un transfert en paxbus.
Notre coucou pointe son bec. On est ici à un des meilleurs endroits pour spotter. Je ne vois pas trop l'intérêt d'un grillage ici.
Avec respect des zones, l'embarquement est lancé.
L'exercice traditionnel n'est pas facile tant les vitres sont sales.
Une vue sur le nez oh ! Ben ouais, c'est un neo, ne l'oublions pas. Notons que cet appareil porte le masque de raton-laveur, alors que l'essentiel des A321neo de Wizz ne le portent pas.
Il s'agit d'un nourisson. Livré le 7 décembre 2023, il a été mis en service le 9 décembre 2023. Ça ne fait qu'un mois et demi que le G-WUNA sillone le ciel européen.
Voici son pédigrée selon Planespotters.
100% door.
Accueil timide mais souriant de la part de très jeunes PNC. Cette jeunesse me rappelle mes deux vols en 2022 avec Wizz Air. On suppose que le turn over doit être important et que l'ancienneté est une valeur toute relative dans cette compagnie.
Sans me souvenir du montant exact du choix des sièges, j’avais refusé cette offre, ne sachant pas à qui revenait le montant. À la compagnie ou alors une partie aussi revenait à Kiwi ? J’hérite de la place 22D. Mauvaise pioche. On verra bien à bord…
Les sièges, bien connus en Europe.
Le pas est limité.
La taille est réduite mais Wizz Air ne sert pas de repas pantagruélique.
Boucle neutre.
Le contenu classique de la pochette.
Et enfin le PSU.
J'entends l'annonce "boarding completed". L'appareil est à moitié vide. Le pushback est lancé dans la foulée à 09h15. Je me replacerai après.
Les démonstrations débutent rapidement.
Nous repoussons à 09h15 et à 09h20, nous débutons le taxiing.
Le très classique A300-600 qui se repose à LYS toute la journée.
Avant de nous aligner sur la 35L, nous cédons le passage à cet A321-100, un ex-Air Inter, qui arrive de CDG, vol AF 7362.
À 09h25 nous sommes alignés et dans la foulée on décolle.
Passage à l'aplomb du Rhône.
En passant au dessus de la couche, on peut deviner le massif alpin.
Le massif du Mont-Blanc.
Le service à bord qui ne rencontrera qu'un succès limité. Mais au moins, par rapport à une autre compagnie low cost, on n'est pas harcelé par des annonces sonores à répétition.
N'ayant pas de voisins, j'en profite pour découvrir un peu le reste de l'appareil, à commencer par les toilettes. C'était très propre.
Le galley.
La vue est plus belle à bâbord, avec même un brin de lune. Je m'installerais définitivement en 32A.
Le vol se poursuit tranquillement…
… jusqu'à ce que nous aillons une urgence médicale à bord. La présence d’un médecin est sollicitée. Trois personnes se seront spontanément présentées. Tous les PNC s’affairent autour du PAX ayant un malaise, notamment avec la bouteille d’oxygène. Après concertation, le commandant de bord a pris la décision de faire débarquer le malheureux PAX à l'arrivée à Gatwick. le déroutement n'aurait pas apporté un gain de temps significatif. Mais je pense que nous auront le droit à une approche privilégiée.
À 10h06, la descente est amorcée.
La Manche se dévoile et autorise même un air to sea. Ça change des conventions.
Perfide Albion en vue ! La ville portuaire d'Eastbourne (Suusex de l'Est) nous accueille.
Contre toute attente, la météo est bien meilleure ici qu'en France.
Hailsham (Sussex de l'Est).
Le magnifique bocage local. Ici, les haies ont été conservée, et c'est plutôt chouette !
Crownborought (Sussex de l'Est).
The motorway M23, reliant Londres à Brighton en passant par Gatwick.
Posé en douceur malgré l'urgence à bord.
Un mélange de 747 SP et de MD-10 pour les exercices.
Une nette tendance à l'orange. Notez au passage la livrée du second A320, que je ne connaissais pas.
Diversité.
En voilà un de plus près, avec cette livrée que je n'avais pas encore vue.
Ce 777-200 se prépare à rendre visite à Maurice (vol BA2065 pour MRU).
Au bloc !
Le taxiing aura été ultra rapide, avec une vitesse bien plus élevée que ce que je peux constater habituellement. Avait-on un gyrophare bleu sur le toit ?
Je ne sais pas si c'est une conséquence de notre urgence médicale à bord, mais le débarquement se fait à l'arrière, via un escalier alors que l'avant est connecté à un jet bridge.
Les pompiers n'ont pas traîné.
Ça permet quelques vues du destrier du jour, bien meilleurs qu'à LYS.
Les escaliers sont raides.
Une dernière vue sur mon A321neo.
C'est la première fois que je foule les couloirs de Gatwick.
Rapide séance de spotting. Cet A321neo G-UZMA s'en va vers Ténérife, vol U2 8035.
Un autre bel alignement.
Le 737-800 d'Air Europa repart vers Madrid (vol UX 1014) et grille la politesse à Emirates avec son A380-800 A6-EOD qui repart vers Dubaï, vol EK12.
Il n'y a aucune indication pour les correspondances ou alors il va falloir que consulte un ophtalmo rapidement. Il faudra que je passe impérativement par le côté landside et repasser les contrôles. En tout cas, ce n'est pas à la PAF que je perdrai trop de temps.
Ah oui, c'est vrai que j'arrive dans un royaume.
Effectivement, ce n'est pas la cohue. Tous les portiques sont en service et ont l'air d'être fiables. Moins de trente secondes m'auront été nécessaire pour passer la "frontière".
Les explications pour de dépôt ou nom d'un tampon sur le passeport. J'en ai déjà un, lors de mon passage à Manchester il y a un an.
Thank you!
Encore un duty free.
Le tableau des arrivées.
Et me voici dans le dernier hall.
Je vais prendre un peu l'air avant de poursuivre mon trip vers Stockholm.
Le diagramme du vol selon Flightradar24.
Merci de m'avoir lu.
LYS : très fluide en ce jour creux. Je le redis, mais le fait de ne plus avoir à déballer le contenu des sacs, c'est un vrai confort et un gage de fluidité. Je me suis aperçu après coup que j'avais une bouteille d'eau entamée. C'est passé sans histoire.
Wizz Air : la chance d'avoir un avion très récent. La cabine ne brille pas par son confort, mais c'est un des concept-même du low cost. Rien à dire sur la régularité qui a été parfaite.
Personnel très disponible et réactif pour le PAX malade. Les décisions prises ont sans doute été les bonnes.
LGW : c'est une découverte pour moi. J'arrivais avec un certain a priori à la lecture de certains reports. Il faut beaucoup marcher mais c'est fluide. Je pourrai approfondir cette découverte sur mon prochain vol.
2 Commentaires
Une petite escapade avgeek pour un A350 SAS.
Tu a eu la chance d'avoir un appareil neuf, et surtout très peu de monde à bord, pour pouvoir avoir un hublot sans payer.
Ah l'urgence médicale, c'est fou quand même d'avoir 3 médecins à bord alors que le vol est loin d'être plein.
J'adore la campagne britannique.
A bientôt
L'A321neo est une belle machine, je trouve la cabine Wizz bien jolie même si elle est affreusement dense !
A bientôt !
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