Avis du vol Norwegian London → Copenhagen en classe Economique

Bonjour à toutes et à tous,

Très bonne année 2017 avec beaucoup de bonheur. Et surtout pleine de bons vols, de voyages et de belles découvertes!

INTRODUCTION

En ce qui concerne ce FR, le vol date de la toute fin 2016. Une partie de la famille est venue passer les fêtes avec moi à Londres. Et puisque 11 jours c'est très largement suffisant pour voir plus que l'essentiel à Londres, l'idée de caser un petit voyage de deux ou trois jours a fait son apparition. L'Islande est à la mode, l'idée de chasser les aurores a longtemps fait la course en tête, mais comme nous nous sommes décidés tard, les prix cumulés du billet et du logement ont rapidement augmenté. Tromso et Trondheim, nos plans B et C ont subi le même sort et nous nous sommes donc reportés sur notre plan C, Copenhague pour un peu plus de deux jours.

Pour la compagnie, Norwegian est nettement apparue comme la moins chère à environ 200 GBP par personne A/R. Et ce n'est pas pour me déplaire, cela me permet d'ajouter un nouveau nom à mon tableau de chasse et un nouvel aéroport également puisque ce sera ma première à Gatwick.

Fait surprenant, lors de la réservation les billets flexi étaient moins chers que le standard. Nous n'auront pas le choix au retour cependant, les autres étant épuisés, ce qui donne LowFare + à l'aller et Flex au retour. Par conséquent nous auront droit à un bagage en soute à l'aller, deux au retour par personne - options que nous n'aurons pas utilisées - et un fast track pour le CPH-LGW.



LONDRES GATWICK

Gatwick est assez loin de Londres et pour s'y rendre, il y a la solution train, incluant le Gatwick Express depuis Victoria, ou alors le bus National Express. Nous choisissons la première solution, et pour se rendre à Victoria, rien de mieux que les bons vieux bus rouges. Finalement pas si vieux que ca, certains étant hydrides. A noter que certains sont gérés par… la RATP. Si si.

Il est un peu plus de 5h du matin lorsque nous attendons que le numero 36 nous attrappe.



Forcément le taux de remplissage est faible et pour moi le pitch est royal



Il faudra une petite vingtaine de minutes pour atteindre la gare Victoria. Nous avons 15 minutes pour attrapper le train de 6h vers Gatwick et acheter les tickets pour la somme de 36 GBP par personne A/R. Dans le désordre. Le trajet dure environ un peu plus de 45 minutes, ce qui nous laisse un peu plus de deux heures à Gatwick.

Nous obtenons nos BPs au Terminal Sud de Gatwick grâce aux bornes automatiques. Ce sera fait en à peine plus de temps qu'il n'en faut pour le dire. La borne distribue également les étiquettes bagage pour la cabine.



Le passage des filtres est également très rapide. Il aurait pu être plus rapide si je n'avais pas oublié d'enlever ma ceinture damn it.

Comme dans tous les autres aéroports Londoniens que j'ai fréquentés, LHR, LTN et STN, les filtres débouchent directement sur une gallerie duty free. Cela semble être de plus en plus la norme.



Nous voici au bout de la gallerie, au coeur du Terminal S de LGW. La plupart des restos et cafés se situe à l'étage, et nous nous y dirigeons, il faut que nous prenions des forces.



De toutes façons, le FIDS n'affiche pas encore notre porte, donc le moyen d'attendre est tout trouvé.



Il va sans dire que ma préférence va sans hésiter aux quelques places libres près de la vitre, d'autant que le trafic est dense et la file d'attente très longue pour l'unique piste de LGW. Mais malheureusement, cette partie semble réservée à un autre service ou restaurant.



Les documents de voyage, avec le BP gracieusement imprimé par la borne.



Direction la porte d'embarquement à présent, et ce sera la porte 5 pour nous



C'est l'une des portes les plus proches et nous y sommes en 5 minutes. Malheureusement la vue sur notre 737-800 n'est pas exceptionnelle depuis la salle d'embarquement, qui n'est pas du tout spotter friendly.



Heureusement, la salle voisine est vide et offre une bien meilleure vue à la fois sur notre avion et sur le tarmac avec sa loooongue file d'attente.



Le trafic de la matinée est sponsorisé à 320% par Airbus, avec une écrasante domination de l'Orange sur l'Union Jack.



Au contact c'est moitié Easyjet, moitié BA, avec quelques intrus. Notamment l'un des trois A380 quotidiens d'EK à LGW qui est déjà arrivé.



A BORD

L'embarquement commence à l'heure et en ce qui nous concerne, nous embarquerons par l'arrière, ce qui nous donne l'occasion d'admirer de près notre 737. D'ou l'intérêt d'avoir choisi des places à l'arrière!

Le levé du soleil donne de belles couleurs.



Le "blended winglet" typique des 737NG.



Un autre angle



L'appareil du jour sera le EI-FHG, un Boeing 737-800NG de 6.8 ans motorisé par des CFM56. Son premier vol remonte à Mars 2010. Ca fait mal de se rendre compte que 2010 c'était il y a 7 ans déjà.



Quant au héro du jour, comme les nomme Norwgian elle-même, c'est Tycho Brahe, un astronome Danois (1546-1601). Johannes Kepler doit beaucoup aux travaux de Tycho Brahe sur la planète Mars pour ses trois lois sur le mouvement des planètes.



Nous embarquons donc par la porte arrière, et l'escalier permet une belle vue sur le tarmac en cette belle matinée d'hiver!



L'accueil est normal, rien de plus. En 8 vols sur des low-cost, je ne me souviens pas d'un seul accueil qui se démarque par sa sympathie, sauf chez Vietjet Air, s'il faut comparer.

Le pitch est bon pour un vol d'1h45.



Le test horatius n'est pas validé par contre



Les IFE, qui diffuseront la geovision et des publicités à la gloire des magnifiques paysages de Scandinavie, Laponie en tête, que je rêve de visiter.



L'embarquement se poursuit et ses termine dans les temps.



Nous aurions pu partir à l'heure. C'était sans compter sur une panne de l'ordinateur de bord, comme l'a annoncé le commandant, qui a prévu un retard de 15 minutes. Le temps de faire venir un Ingénieur pour régler cette panne.

Entre temps, la vue de l'aile:



La proximité du seuil de piste et la piste en service permettent de voir quelques oiseaux en finale, même si la tendance en cette matinée est plus aux départs qu'aux arrivées. Notamment un 747 de Virgin et un A310 d'Air Transat.



Nous repoussons finalement avec 20 minutes de retard. Le roulage est on ne peut plus court puisque nous sommes au point d'arrêt en deux minutes à peine.

Norwegian est quand même bien présente à LGW:



Au point d'arrêt, nous laisserons passer cet A320 de BA



Ce 757-300 de Thomas Cook



Et cet autre A320 So British



La queue comprend ici ce bel A330-300 de Virgin Atlantic



C'est à nous!



Rotation



Ayant décollé face à l'ouest, demi tour vers l'est



Winglet rouge, bien rouge



Malgré une légère brume, ce demi-tour donne tout de même une très belle vue de Gatwick



Etonnament, nous prenons d'abord un cap nord après avoir passé Londres, avant de virer une fois pour toute vers l'est. Ce n'est pas pour me déplaire, cela permet une belle vue sur l'estuaire de la Tamise!



La Safety Card plastifiée



Le reste de la lecture de bord est constituée du magazine N by Norwegian, et c'est la cuisine Guadeloupéenne qui est à l'honneur!



Le mot du PDG, Bjorn Kjos



Il faut bien dire dans le journal à quel point Norwegian est la meilleure!



Il faut reconnaitre qu'on peut difficilement faire plus moderne comme flotte, avec une flotte tout-787 pour Norwegian Long Haul. Flotte tout-Boeing, qui sera enrichie par l'arrivée des A320neo et A321LR d'ici quelques années



Il n'y a pas que des Scandinaves sur les dérives des appareils de Norwegian, comme le montre cette photo. C'est Gloria Fuertes, écrivaine Espagnole qui vient compléter la longue liste des "héros" de Norwegian.



Héros, dont voici la liste, largement dominée par les pays Scandinaves. Rien de surprenant, quand on vole sur Norwegian.



Le reste est essentiellement publicité pour les superbes attractions touristiques de la région, fjords, aurores et Laponie surtout, naturellement



Le vol passe très vite, et le temps est en général très beau sur le trajet.



Nous sommes déjà au dessus du Danemark



A titre indicatif, 80 dB à bord de ce 737 en croisière. Un peu plus que sur A32x.



Je m'en suis mordu les doigts pendant très longtemps, après avoir raté ZE cliché, un air-to-air avec un A380 LH qui est passé à un rien de mon 737, c'était lors de mon dernier TLS-STN. Cette fois-ci, je ne l'ai pas loupé. Je n'étais pas bien préparé, cela va très vite et toujours par surprise, mais cette fois-ci ça y est: un autre A380 LH pour une nouvelle chance. La photo n'est pas exceptionnelle, faute de préparation. Mais elle a le mérite d'avoir été prise.



Vu sa route très nord, sans doute en direction de Los Angeles ou SFO.

Un terrain inconnu



Alors que la descente est entamée, le commandant nous annonce une approche mouvementée sur CPH, avec 10 min de retard à l'arrivée.



Le vol aura été quasiment plein



Comme prévu, approche mouvementée, beaucoup de vent, relativement peu derrière, mais le touché est très doux avec les 10 minutes de retard annoncées.



Forcément, la faune est essentielle faite d'appareils Norwegian et SAS. 737-800 de Norwegian:



A330-300 de SAS:



Nous nous parquons à coté de ce 737-700 de SAS



Tandis qu'un A320neo de SAS démarre ses réacteurs



COPENHAGUE KASTRUP

Dernière vue sur notre 737



Nous sommes arrivés au terminal 2, mais nous arrivons rapidement au terminal 3 pour le contrôle des passeports



C'est bien la première fois pour moi et ca vaut le coup de le souligner, le personnel de al police aux frontière Danoise est particulièrement sympathique, distribuant les grands sourires à chaque passager. Et nous souhaitant un excellent séjour au passage.

Vue sur les Salons *A



Je trouve le Terminal 3 très beau et agréable



Nous prendrons ensuite le train de la gare de CPH jusqu'à Copenhagen Central pour 15 min de trajet et 104 couronnes par personne, soit environ 15 euros.