Bonjour à tous, et bienvenue sur ce 4e report de mon périple estonien de février.
Introduction et routing
Pour ceux qui prennent la série en cours et ne sont pas intéressés par le premier épisode, voilà le résumé du routing :
Comme d'habitude, les contraintes étaient les suivantes :
- Voyager sur un week-end, sans avoir à poser de congés/RTT, en partant au plus tôt le vendredi à partir de 18h, et en rentrant au plus tard le lundi à 8h
- Optimiser au maximum le temps sur place avec Madame
- Ne pas avoir, pour pouvoir financer mon voyage, à appeler mon banquier pour un second emprunt inutile (le premier étant pour ma voiture)
Pour changer du LYS-AMS-TLL de mon premier voyage, et toujours dans l'optique de cumuler pour le Flying Blue Gold, je me lance sur une idée géniale offerte par la plus glorieuse des compagnies Skyteam, à savoir Aeroflot.
La compagnie nationale de la Родина-Мать, la Mère Patrie, propose en effet depuis la plupart des grandes villes européennes des vols "red-eye" permettant d'accéder aux correspondances du matin à l'aéroport de Moscou SVO.
Exemple des vols à l'arrivée le matin entre 3 et 4h à cet aéroport :

Le samedi matin, un vol Moscou - Tallinn permet d'arriver à 10h dans la capitale estonienne, avec un départ peu après 9h. C'est donc assez intéressant. Cependant, je suis face à deux petits soucis :
- C'est assez cher (selon les villes, 250 à 400€ l'aller simple).
- Les horaires donnent l'impression d'avoir été conçu par un ex-tortionnaire du KGB, avec 3 à 4 heures de vol selon la ville de départ, et une arrivée à Moscou entre 3 et 5 heures du matin, donc pas assez de temps pour dormir dans l'avion suffisamment, et beaucoup trop de temps à tuer dans l'aéroport de SVO que je ne connais pas mais qui ne doit pas respirer la joie de vivre ni être spécialement pensé pour une expérience "user-friendly" (il n'y a qu'à voir le site de l'aéroport, ça donne de l'urticaire à l'ergonome qui sommeille en moi).
Cependant, début décembre, je note une chute drastique des prix pour le premier week-end de février, où le billet AMS-SVO-TLL est proposé au tarif de 157€ au lieu de 260€ les autres week-ends. Bon, ça ne change rien au problème des horaires, mais comme je disais en introduction… Quand on a une idée géniale la nuit, toujours attendre le lendemain matin avant de conclure.
Pour rallier Amsterdam depuis Lyon le vendredi soir, je pars sur du classique KLM, pas d'autre choix de toute façon.
Pour le retour, je pensais partir sur mon classique Tallinn - Milan (départ 19h de Tallinn) avec Easyjet, et Milan - Lyon avec Hop! le lendemain matin, mais malheureusement, le vol Milan - Lyon est hors de prix ce jour là (350€ le billet open-jaw LYS-AMS/MXP-LYS). Peu d'autres choix pour le retour le soir, et je pars sur une autre solution : Similaire à l'idée de l'escale à Milan, mais par Bruxelles.
C'est donc sur un vol Nordica/Lot que je pars (départ le dimanche à 18h de Tallinn, arrivée 19h35 à Bruxelles), qui est à 90€, suivi le lundi matin du vol Hop! Bruxelles - Lyon, départ à 6h30 et arrivée juste avant 8h à Lyon, qui est tarifé en open-jaw LYS-AMS/BRU-LYS à 123€. On ajoute les 161€ du Sheraton à l'aéroport de Bruxelles (le seul hôtel au contact, et avec un vol à 6h30 le matin je n'ai pas envie de perdre de temps dans une navette bus), et on arrive à un total de 532€ le routing, ce qui est, nous sommes d'accord, tout à fait hors de prix, mais quand on aime, on ne compte pas (sauf sur son découvert).
Voilà pour le story-telling du routing, en résumé, nous avons cela :
1. KLM KL1416 : LYS – AMS (Economy, B737-700) le 2 février 2018 => La corpulence
2. Aeroflot SU2193 : AMS – SVO (Economy, B737-800) le 2 février 2018 => La souffrance
3. Aeroflot SU2106 : SVO – TLL (Economy, A320) le 3 février 2018 => La réjouissance
4. Nordica LO8177 : TLL – BRU (Economy, CRJ900) le 4 février 2018 => La réticence (c'est ici)
5. Hop! A54311 : BRU – LYS (Economy, ERJ145) le 5 février 2018 => L'impatience
Après un week-end bien trop court avec Madame, mais néanmoins fort agréable (bonus enneigé en fin de FR), il est déjà l'heure du retour… L'avantage du trajet retour de ce routing par rapport à mes deux voyages en Estonie de novembre (avec retour via Milano Malpensa) est double : Pas d'Easyjet (donc pas de pré-embarquement dans une salle glaciale notamment), et une arrivée à l'aéroport d'escale à une heure moins tardive (19h VS 21h), avec un réveil le lendemain à 5h, ça compte.
Et autre petit "plus" de ce vol, c'est une exclu sur FR, puisque la liaison n'a jamais été reportée, et ça permet d'étoffer aussi la BDD en reports sur Nordica, la nouvelle compagnie "porte drapeau" estonienne…
Pour ma part, ça sera l'occasion de mettre les pieds pour la première fois à l'aéroport de Bruxelles. Ca sera également mon plus long vol direct en CRJ, avec près de 1600km et 2h35 de vol. Mon plus long vol avec escale en CRJ était sur l'ancienne ligne LYS-CPH via SXB opérée par Brit Air en CRJ700…
Bref, encore un ajout à mon log d'avgeek, ce routing aura eu le mérite d'être vraiment intéressant pour moi :)
Allons-y…
Comme à l'aller, nous partons du centre-ville en tram pour rallier l'aéroport. En 20 minutes et 2€ par personne, nous voilà arrivés. Madame repart aussitôt, elle est un peu malade et s'en va prendre son car pour rentrer à Narva…
Voilà, je passe 16 heures dans la douleur à l'aller pour venir la voir, et ça ne vient même pas me dire au revoir au PIF ! :P
(Notons que le tramway CAF est unidirectionnel, l'arrêt Aéroport, terminus, est donc sous forme d'une boucle de retournement)

C'est donc à grands renforts de larmes et de cris que je fais un demi-tour gauche et me dirige vers la passerelle (qui n'est toujours pas chauffée…) qui amène à l'aéroport.

A gauche, le tarmac est bien déneigé, contrairement au parking. Il est assez vide…

Et à droite, ce qui était le parking de l'aéroport, et qui est maintenant le terrain de jeu des pelleteuses et bulldozers. La rénovation des accès routiers à l'aéroport est passée en phase active, avec livraison prévue en 2018 (sur mon précédent FR au départ de Tallinn, je présentais justement le panneau récapitulatif des travaux engagés).

En quelques mètres, parcourus au petit trot pour ne pas geler, je rejoins le bâtiment de l'aéroport.

Enfin au chaud ! Le dépose-minute et les taxis sont toujours présents malgré les travaux, à quelques mètres de la zone d'arrivée.

Quant à moi, je descends au niveau inférieur, où les WC sont habituellement plus propres car moins fréquentés. C'est d'autant plus le cas depuis que le parking est en travaux, puisque la seule raison, outre les sanitaires, d'aller à ce niveau inférieur, était l'accès au parking…

Comme toujours, l'aéroport de Tallinn fournit un peu de lecture aux étourdis qui auraient oublié la leur avant d’aller aux WC. C'est propre, net, et vide, comme je l'espérais !

Juste après la zone "Arrivées", voici la zone des Départs avec les comptoirs d'enregistrement… Pas mal de monde aux derniers comptoirs, qui accueillent Lufthansa et son vol pour Francfort. Pour Lot, c'est plus calme, avec une douzaine de personnes.
Je me met dans la file Economy avec le peuple, la file prioritaire ce n'est pas encore pour moi… En quelques minutes, c'est mon tour d'être appelé, par un signe de l'employé qui gère le comptoir prioritaire (c'est mieux que rien…). Il s'occupe de mon cas sans prononcer un seul mot, s'exprimant uniquement par geste ou par mimiques… Muet, extinction de voix ou mauvaise humeur ? (ou les trois ?) Je ne sais pas. Toujours est-il qu'il me remet rapidement mon BP, avec un grand sourire.

A la sortie du comptoir, petit coup d'oeil au FIDS. Mon vol est affiché à l'heure. La plage de 18h est assez chargée à TLL, mais après c'est très calme, avec les derniers vols aux alentours de 21h30. Notons le départ à 21h35 pour St Petersburg (Peterburi) avec Nordica, dont le numéro de vol est "EE325".
Contrairement à toutes les autres routes de Nordica, qui porte des numéros de vol avec code LO (puisque vendus par Lot), cette route comporte uniquement le code de Nordica, EE (ou plutôt le code de Regional Jet, Nordica étant l’appellation "commerciale" de la compagnie, plus ou moins). D'autres que moi sauront préciser exactement le pourquoi de cette raison (la Russie ne permet pas les vols en septième liberté ? Ou bien Lot n'a pas souhaité négocier un accord ?)…

Je me dirige aussitôt vers le PIF, il n'y a pas grand chose d'autre à faire landside maintenant que Madame est partie… Malgré l'heure d'affluence, je passe l'épreuve assez rapidement grâce à l'armement de 4 lignes PIF, avec des agents courtois à défaut d'être souriant (mais je peux le comprendre, ce n'est pas un travail qui rend particulièrement jouasse).
A la sortie, scène cocasse lorsqu'un petit vieux part sans sa valise… Et sa femme, qui sont en train d'être contrôlées. La panique de la dame est tellement grande qu'une douanière/policière qui surveille le PIF partira au petit trot ramener ce mari pour le moins distrait…

A la sortie du PIF, le cheminement a changé, des travaux sont réalisés dans le duty-free. Avant, on allait tout droit, maintenant, c'est à droite toute pour bifurquer ensuite devant la baie vitrée.
Notons les dessins d'enfants qui parsèment l'aéroport. Ca n'est pas l'idée la plus originale du siècle, mais c'est assurément une sympathique attention qui ne coûte pas grand chose, et qui accentue encore le côté "cosy", sympathique et ludique de cet aéroport…

Le cheminement le long des bâches n'est cependant pas du plus bel effet.

Même si le cheminement est détourné, on n'échappe pas au passage obligé au duty-free…

Après avoir provisionné 4 cartouches de clopes pour la famille ("moins chères que l'arménien qui les vend au black à Lyon", d'après mon cher frère), je reprends mon chemin. L'embarquement est prévu dans une demie-heure environ.
En haut à gauche, en haut de l'escalier aux marches oranges, la porte vitrée est celle du salon de l'aéroport, reporté lors de mon premier passage à Tallinn. Les travaux ont eu le mérite de dégager la vue sur l'accès, et de le rendre beaucoup plus lumineux et moins glauque.

Encore et toujours des dessins… Il faut vraiment être un enfant pour réussir à faire le parallèle entre un avion et une carotte :)

A Tallinn, il y a parfois plus de voitures dans le terminal que d'avions en porte… Mis à part ce détail, je suis toujours aussi fan de l'aéroport, assez coloré tout en restant sobre, parqueté… Notons sur les piliers et poutres de béton les nombreux rappels de la libellule Nordica, discrètes pubs pour la compagnie nationale.
Avec les travaux, il y a toutefois quelques pièges, comme ces câbles qui sortent du sol au milieu du terminal (au centre de l'image entre les deux personnes).

Le CRJ700 Nordica ES-ACE est en porte, il est arrivé de Stockholm plus tôt dans l'après-midi, et repartira dans une heure pour Oslo. Juste derrière les grilles délimitant l'aéroport, sur la gauche, le bâtiment blanc surmonté de marron est le bâtiment qui abrite la station de tram et (temporairement) les loueurs de voitures. Tout à droite, juste au dessus de la passerelle, le dernier étage de l'ancien terminal (construit en 1954, remplacé par le bâtiment actuel en 1980), qui abritait sans doute la tour de contrôle (pure supposition de ma part).

Décidément, il y en a partout de ces oeuvres d'art des petits estoniens (dont certains qui ont bien retenus le discours assez nationaliste enseigné à l'école, avec ce soleil aux couleurs du pays…), le long de chaque zone en travaux on peut en trouver… Ici à proximité des WC (qui sont par ailleurs propres, même si un peu trop petits pour le nombre de passagers présents en cette heure de pointe).

Mon vol embarque de la porte 9… L'hôtesse Aeroflot aura beau faire semblant de se recoiffer, c'est bien sur Nordica que je voyage aujourd'hui ! L'embarquement est prévu dans 11 minutes, la porte est encore vide.

Le défaut de la porte 9 est qu'elle ne permet pas de vous offrir une photo correcte de l'appareil : La passerelle passe devant, et impossible d'aller plus à gauche puisqu'il y a un bar à vin qui bloque toute prise de vue. Voici donc le nez de ES-ACC, un Bombardier CRJ900 livré il y a tout juste 7 ans à feue Estonian Air. L'appareil est passé dans les mains de Nordica à la faillite de l'ancienne compagnie nationale en 2015, et y est resté depuis, si ce n'est une excursion de quelques mois en prêt chez Austrian.
L'appareil a atterri il y a environ une heure en provenance d'Amsterdam.

Un peu vanné par ma rude journée de visite, je m'installe sur ces colorés sièges sans faire le tour du terminal. Pour une visite plus poussée des lieux, je vous invite donc à consulter mes anciens FR… Notons tout de même, tout à gauche, les aubettes abritant la PAF.

Pour une fois que j'y pense, voici la Une du moment.

J'ai bien choisi ma place, pas besoin de bouger pour vous prouver qu'à 17h15 l'agente au sol s'installe pour préparer l'embarquement…

Qui ne commencera certainement pas à l'heure puisque c'est seulement à 17h21 que l'équipage arrive et prend la passerelle pour rejoindre l'appareil.
En attendant, la documentation de voyage, qui ne fait à aucun moment mention de Nordica. Certes, le vol est vendu par Lot sous code Lot, mais je trouve dommage de faire disparaitre à ce point la marque de la compagnie estonienne… Espérons qu'elle saura perdurer et ne pas se faire manger par sa partenaire polonaise, tel la mante religieuse mangeant le mâle après l'accouplement… (oui, j'ai été la chercher loin celle-là).

L'embarquement est appelé à 17h35, en commençant par les passagers prioritaires. Civilisés, les autres passagers (moi compris) forment une belle file et attendent l'appel de l'agente pour l'embarquement général, alors qu'il n'y a aucun prioritaire qui s'approche.

Même l'agente est épatée par notre respect des règles, et nous fait signe d'approcher au bout d'une minute. Me voilà donc parti dans la passerelle, derrière cette dame et sa poussette, qui sera récupérée en bout de passerelle pour être mise en soute avec les bagages cabines trop volumineux pour les coffres à bagages du CRJ. Elle devra être récupérée au pied de l'appareil… en théorie.
N'empêche, quel plaisir d'embarquer directement, sans attendre debout dans une "salle" non chauffée ! N'est-ce pas Easyjet ?

A côté, YL-LCL, un A320 Smartlynx qui vient d'arriver en provenance de Hurghada (avec à son bord une cargaison complète d'égyptiens désireux de venir visiter l'Estonie, à n'en pas douter).

Accueil à bord cordial et souriant (comme d'habitude). La cabine du CRJ du jour, avec deux rangs de classe "Affaires" (Comfort seat), la Premium (aux têtières bleu sombre) et, derrière le rideau, l'économie. La Premium et l'Affaire offre des boissons et un repas froid ou une collation, les passagers en J bénéficient en plus du siège voisin libre "lorsque c'est possible", et d'un coussin et d'une couverture.
Assez rare de voir 3 classes différenciées en Europe sur un CRJ !

Mon siège, choisi à la réservation, est le 15A, que voici. Ce siège est en issue, avec un pitch très très rallongé ! (Désolé pour le cadrage totalement exécrable de la photo).

Sauf qu'en fait, non, j'avais oublié que j'avais changé pour le 14A le matin même pour espérer ne pas avoir de voisin… Me voilà donc au bon siège, et voici la rangée de l'autre côté de l'allée. On voit bien l'accoudoir plus court, et le pitch bien plus long ! Le seul défaut de ce siège est le hublot, un peu loin de l'assise.

Le pitch est trop grand pour l'illustrer comme habituellement, je ne touche pas le dossier du siège de devant en tendant le bras, et de loin.

L'accoudoir droit contient une tablette…

Le gauche est, comme je le disais, raccourci pour ne pas empiéter sur le passage de la sortie de secours. Ca ne m'a toutefois pas gêné au niveau du confort.

Terminons la découverte du siège à proprement parler avec cette boucle de ceinture, bien banale…

Le sol est assez propre, mes chaussures un peu moins…

Les informations concernant la sécurité sont en version bilingue anglais-estonien. Notons le morceau de plastique vissé, censé empêcher l'utilisation de la tablette, issue de secours oblige.

Dessous, le doggy-bag est poli et nous souhaite la bienvenue à bord !

Plafonnier récent et propre. Ici, pas de superstition puisqu'un rang 13 est présent.

Les explications pour ouvrir l'issue sont également présentes sur la paroi de la dite issue. 19kg, ça pèse son poids une porte !

Le plafond devant la porte est un peu usé… aurait-elle déjà servi ? :)

"Emergency Life Line for crew use only". Curieux cette indication, puisque sur la notice de sécurité distribuée aux issues lors de mon premier voyage sur Nordica, il était bien demandé au passager d'attacher ce filin.

Effectivement, la notice de sécurité aux issues a subi une sérieuse cure d'amaigrissement… Même si elle reste plus détaillée que sur beaucoup d'autres compagnies.

Elle est accompagnée de la plus classique safety card.


Alors que l'embarquement se termine doucement, et que ma voisine s'installe (flûte, raté ! Les 8 places en issue seront occupées sur le vol), vue sur l'A320 Smartlynx et le winglet de notre appareil, décoré du drapeau estonien.

Un peu avant 18h, l'embarquement est annoncé terminé. La cabine Y est remplie à 80% environ, mais seulement deux passagers sont présents dans les cabines avant (un en J et un en W il me semble).
Le cockpit nous souhaite la bienvenue, et annonce un temps de vol de 2 heures pour Bruxelles, avec un assez fort vent d'arrière (le temps de vol est en effet habituellement plutôt aux alentours de 2h10 à 2h20). Nous patienterons donc 5 à 10 minutes avant de partir, le contrôle aérien de l'aéroport belge ne voulant visiblement pas de nous trop en avance ^^
Les démos sont réalisées par les deux PNC, l'une au micro en estonien et anglais, et l'autre qui fait la gestuelle en tête de cabine.
Juste après, le camion de dégivrage arrive… Les panneaux lumineux informant les pilotes de l'heure et de la température affichent en effet un joli -5° :)

Et à 18h02, nous repoussons, quasiment à l'heure donc !

Bon, pour les photos au sol, ça ne sera pas la panacée, entre les gouttes de glycol et les rayures du hublot… On aperçoit l'ancien terminal, qui semble bien petit désormais…

L'aire de parking semble moins déneigée… Pour ceux qui aurait une mauvaise vue, la lumière bleue au centre est la libellule lumineuse du siège social de Nordica.

Vous reconnaitrez sans peine la piste, sur laquelle nous nous apprêtons à nous aligner…

Alignement, et moteur à pleine puissance, avec vue sur le terminal actuel.

Les roues quittent le sol à 18h10…

Avec une belle vue sur la capitale estonienne, à qui la photo ne rend pas hommage. Au centre de l'image, ce qui me semble être la tour TV de Tallinn.

Le sol s'éloigne rapidement, et la vue extérieure manque rapidement d'intérêt. Intéressons nous donc au contenu de la pochette (hormis les notices de sécurité déjà présentées). Nous y trouvons donc le magazine de bord et le catalogue de la boutique et du BoB.

Un seul catalogue regroupe les deux offres. A droite, une splendide maquette de CRJ900 pour seulement 25€, à gauche, l'offre gratuite Nordica, qui se résume à un choix eau, thé ou café (identique à l'offre SAS donc). Pour le reste, le solide notamment, il faut se reporter à la carte payante du BoB…

Jetons un œil au magazine… L'édito nous informe pêle-mêle de l'origine de la tradition du nouvel an, du doublement de la flotte de Nordica en 2017 et des très bons résultats de la compagnie. J'attends encore un édito où une compagnie aérienne mettra en avant ses mauvais résultats financiers, ça aurait le mérite d'être original !

Passons de suite aux pages qui intéressent les avgeeks, avec la carte du réseau, accompagnée des durées de vol et des prix d'appel… (Qu'est-ce que j'ai envie de tester cette liaison vers Nice !)

Et la page de la flotte, qui se compose uniquement d'appareils court-courrier, assez bien adaptés au trafic assez faible de/vers l'Estonie…

Terminons la revue du magazine par ce détail des "avantages" de voler sur Nordica. Mettre en avant le fait que le service de nourriture est payant m'épatera toujours pour les compagnies "legacys"… La mise en avant de la newsletter comme un avantage est également audacieuse.
Notons également que, comme toutes les compagnies aériennes, Nordica dispose de "la flotte parmi les plus récentes d'Europe".
Autre détail, je note que Nordica précise "Star Alliance loyalty programmes", alors qu'habituellement on a plutôt uniquement le programme fidélité de la compagnie qui est mis en avant (ici, Miles & More). Ca semble logique pour tout le monde ici, mais pour un néophyte, il n'est pas nécessairement clair que l'on peut cumuler des Miles sur toutes les compagnies d'une alliance, et pas juste sur celles qui sont membres du programme fidélité sur lequel on est inscrit… C'est certes un détail des plus insignifiants, étant donné que je suis le seul à lire ces lignes dans le magazine, mais je trouve cela plus honnête.
Je finirai sur un nouveau service Nordica qui n'est pas curieusement pas mentionné ici, il s'agit du "Silent Morning Flights" : Tous les vols partant avant 9h pendant la saison hivernale (de novembre à fin mars) bénéficient d'une luminosité cabine réduite, d'un nombre limité d'annonces (pas d'annonces pour le BoB ou la boutique à bord), et, pour les annonces restantes, une version courte est réalisée d'une voix plus douce (hormis pour les annonces ayant trait à la sécurité, évidemment). Décevant pour un fan comme moi des annonces, mais ça reste un détail appréciable pour qui veut terminer sa nuit à bord…

Une demie-heure a passé depuis le décollage lorsque le service arrive à mon niveau. Contrairement à mon précédent vol Nordica (Varsovie - Tallinn), le Prince Polo n'est pas compris dans la prestation. La ligne entres les capitales estonienne et polonaise semble donc plus tenir de Lot que de Nordica… D'ailleurs, cette fois, pas de magazine ni de catalogue Lot !
C'est donc sur un thé sans rien à grignoter que je me rabats. Comme sur le vol Aeroflot de la veille, il est proposé avec une rondelle de citron, que je refuse poliment (d'aucuns concluraient que les hôtesses Nordica ont un pouvoir de séduction moins important que celles d'Aeroflot, mais que Madame se rassure, il n'en est rien pour les unes comme pour les autres). C'est servi avec le sourire, et aussi avec une serviette non siglée. Quel dommage !
Notons que le système pour empêcher l'utilisation de la tablette est tout à fait inopérant, elle s'ouvre très bien. Enfin, remarquez comme l'arrondi de la tablette épouse parfaitement la courbe de mon genou lorsque je croise les jambes en m'étalant un peu. Ce siège est vraiment parfait pour moi !

Un bon thé noir étant servi quasiment brûlant, je le laisse refroidir tranquillement en contemplant la vue… Malheureusement pour vous, prendre des photos de nuit dans un appareil illuminé reste une tâche complexe, encore plus lorsqu'il faut se pencher loin en avant pour la prise du cliché. Dommage, puisque le ciel est parfaitement dégagé cette nuit !
Malgré tout, les plus observateurs auront reconnu sans peine mes mains, une tablette de CRJ900, une serviette, et entre tout ça, les lumières de Visby, seule grande ville de l'île de Gotland en Suède.

Le thé est vite avalé une fois sa température devenue acceptable… Je préfère celui d'Aeroflot (et encore plus celui de Finnair servi en J), mais il reste bien bon (meilleur que sur Air France notamment). Il reste encore 1h20 de vol, ce n'est pas avec la prestation offerte par Nordica que l'on occupe un vol !

Faire un flight-report est un moyen bien plus astucieux pour passer le temps. Voici donc l'illustration du système coulissant de la tablette !

Si même l'autofocus se met à faire des siennes… Au lieu de vous présenter Nybro (premier plan) et Kalmar (plus au fond), je vous présente donc les rayures du hublot couvertes de givre. Passionnant, n'est-ce pas ?

Une autre astuce pour passer le temps, celle que je préfère, est l'observation de la cabine. Ainsi, j'ai pu deviner que ma voisine se rend probablement au parlement européen, au vu de sa lecture ! Je note également le service attentionné des PNC, qui viennent bercer un jeune enfant pendant que la mère s'absente pour aller aux commodités…
En parlant de commodités, que serait un de mes FR sans au moins 2 ou 3 passages aux WC ? Sur CRJ900 Nordica, je n'avais testé que les WC avant, voici donc ceux de l'arrière ! Encore une nouvelle entrée sur mon logbook… ^^
C'est très propre, grâce au nettoyage fréquent réalisé pendant le vol par les hôtesses.

Pour ceux qui viennent aux sanitaires avec leur manteau, une patère est disponible.

La cabine, bien remplie, est studieuse et calme, quasiment pas un bruit…

… Si ce n'est un sifflement très désagréable qui semble provenir de cette bouilloire/cafetière dans le galley arrière. Heureusement, je l'entends peu de ma place, mais les derniers rangs en profitent bien (déjà qu'ils ont les réacteurs à côté…).

Finalement, on ne s'ennuie pas trop, n'est-ce pas ? Il est 18h47 (19h47 heure de Tallinn) lorsque le pilote annonce le début de la descente, et un atterrissage dans 25 minutes.
Avantage d'un service aussi limité pour Nordica, les hôtesses n'ont pas beaucoup de choses à ramasser pour préparer la cabine pour l'atterrissage… Les ceintures sont bouclées à 19h55 environ, alors que nous survolons ma ville dortoir du week-end précédent, Anvers.

A défaut d'avoir pu vraiment la visiter par le sol, maintenant je sais à quoi elle ressemble vue des airs !

Quelques minutes plus tard, nous approchons déjà de Bruxelles…

La route européenne E19 file vers la capitale belge…

Tandis que nous la contournons par le sud

Waterloo ! morne plaine !

J'arrête là les photos de l'approche, puisque ma voisine a enfin sorti la tête de ses papiers, et regarde par la fenêtre. Il serait malvenu de l'empêcher de regarder au dehors en monopolisant le hublot !
Les roues touchent le sol de la piste 01 à 19h12.

A quoi reconnait-on un aéroport international ? A la présence d'un appareil Emirates ^^

Le roulage est court puisqu'il est seulement 19h15 lorsque nous nous parquons à côté de EI-RDL, ERJ175 Alitalia qui vient d'arriver en provenance de Milan Linate. Pourvu que cette compagnie persiste… Même si pour cela elle devra changer en profondeur !

L'hôtesse réalise l'annonce d'arrivée, terminant par un "You're always welcomed back". Je ne manquerai pas de revenir, en effet ! Elle précise ensuite que nous patientons quelques minutes le temps que les bagages cabine placés en soute soient sortis… Ce qui n'empêche pas la cohue habituelle.

Finalement, après quelques minutes, me voilà dehors. Je peux enfin voir en totalité notre appareil du jour, dans sa sublime livrée complète…
Notez à gauche la passagère qui parle avec l'agent de piste : Il s'agit de la mère qui avait laissé sa poussette avant de monter en cabine. Elle demande où est cette fameuse poussette… L'agent lui répond qu'elle a du être mise dans la mauvaise soute, et qu'elle est partie avec les bagages en soute sur le chariot. Elle devra donc cheminer dans l'aéroport jusqu'aux tapis de récupération des bagages pour remettre la main dessus… Avec son bébé dans les bras, en plus de ses deux sacs. Moyen moyen, tout cela !

Mais je n'ai pas ce soucis, puisque mon sac était rangé dans les coffres à bagages. Direction le terminal donc… L'entrée à pied n'est pas des plus accueillantes !

Voilà, un peu plus civilisé comme moyen de sortir d'un avion, une passerelle vitrée !

Je découvre pour la première fois l'intérieur de l'aéroport de Bruxelles… (Même si j'y ai souvent mis virtuellement les pieds sur FR) C'est vaste et aéré, j'aime bien.

Bon, ce n'est pas non plus le design d'aéroport que je préfère, mais au moins c'est conçu pour gérer des flux de bonne manière. Puisque les flux arrivées et départs se croisent, les deux tapis roulants par sens, très larges, sont les bienvenus !

A Bruxelles, c'est uniquement Madame qui s'occupe des enfants.

Le défaut de cette architecture tout en longueur, c'est que quand on arrive à l'extrémité de la jetée, le cheminement est long…

D'autant plus long qu'une fois arrivé au début de la jetée, on doit traverser la zone commerciale…

Déjà que cette activité m'agace dans le sens des départs alors que je n'ai rien d'autre à faire… Alors en parcours d'arrivée, quand je veux juste sortir, c'est insupportable !

Je réserve la photo classique de la fusée de Tintin pour le lendemain !

Est-ce que j'aurais par mégarde suivi le panneau "visite complète de l'aéroport" plutôt que la sortie ?

Ah, des portes anti-retour, c'est bon signe ! Bon, elles sont condamnées…

…

La salle de livraison des bagages est vaste. Au moins, ici, les concepteurs ont vu grand !

Serais-je enfin arrivé au bout de mon périple ?

Et c'est un oui, après un rapide passage landside, voilà la sortie vers le Sheraton hôtel ! Tout de même 13 minutes depuis mon arrivée dans la passerelle. En marchant d'un bon pas, c'est long !

Juste à traverser la rue, et nous y sommes !

… Presque. J'arrive au niveau 0, la réception est au 1. Petit coup d'ascenseur mal conçu (il reste au 1er au lieu de redescendre au 0, alors qu'il est utilisé en général pour aller des arrivées à la réception, donc du 0 au 1, c'est assez rare de faire le trajet inverse).

Mis à part son tarif particulièrement élevé, à 160€ la nuit (seul hôtel au contact de l'aéroport oblige), l'hôtel offre tout ce que j'attends d'un logement de transit : Une chambre confortable, standardisée au maximum et sans âme :)

Avec une vue, certes de loin, sur le tarmac. Ici, le secteur low-cost, avec des Ryanair et Easyjet.

Je profite du Wifi offert pour suivre l'arrivée de l'appareil qui effectuera mon vol du lendemain matin… C'est bon !

Pour finir ce FR, l'habituelle trace radar du vol vue sur Flightradar.

Bonussons ensemble
Pour ceux que ça intéresse, un petit bonus sur Tallinn… Pour une fois, pas d'unités d'habitation soviétiques dans ce bonus, que du très classique, avec le centre-ville médiéval très bien conservé…
Commençons malgré tout cette visite du centre médiéval Tallinn par un petit tour dans la ville basse, avec le bâtiment de la Grande Guilde, créée au 14e siècle, et qui chapeautait la ville jusqu'au XIXe siècle. Les maires et conseillers municipaux (leurs équivalents du moins) étaient en effet élus parmi les membres de la Guilde, cette dernière contrôlait ainsi toute la vie politique et économique de la cité…

Les rues du centre historique sont toutes pavées, et ne sont pas envahies par les voitures, ce qui rend la visite à pied très agréable… Avec une météo qui correspond tout à fait à l'idée que l'on se fait des pays baltiques (neige, -10° et fort vent marin), c'est vraiment un plaisir de déambuler dans les rues !

La place de l'hôtel de ville, avec sur la gauche… L'hôtel de ville, donc la construction s'est terminée en 1404. Sur cette place, plusieurs personnes habillées en costumes d'époque font une animation assez kitsch à nos yeux, mais qui semble très appréciées des locaux, et surtout des touristes russes… Étonnant, non ?

Direction ensuite la ville haute, dénommée Toompea, qui est située sur une colline de quelques centaines de mètres de large surplombant la ville de 20 mètres. Cette colline a été utilisée comme place-forte tout au long de l'histoire du pays, avec sa position en hauteur dominant tous les environs…
De nos jours, on y trouve notamment le parlement estonien, situé dans une des ailes du château qui coiffe cette colline.

Et juste en face, la cathédrale orthodoxe Alexandre Nevski, construite à la toute fin du XIXe siècle, alors que l'Estonie est sous la domination de l'Empire Russe. Elle a ainsi longtemps été considérée comme le symbole de l'oppression russe sur le peuple estonien (qui est devenu indépendant en 1918), et devait même être détruite en 1924. Faute d'argent, elle est restée debout, mais a subi les affres du temps jusqu'en 1991, année de l'indépendance de l'Estonie.
Depuis, elle a été totalement restaurée… Mais certaines estoniens ont toujours du mal à apprécier cette cathédrale, tant à cause de son architecture qui gâcherait la colline de Toompea que parce que sa présence juste en face le parlement d'Estonie ravive toujours les tensions entre russes et estoniens… (tensions qui, et c'est là une opinion toute personnelle, ne vont pas aller en diminuant si le discours du gouvernement, et celui qui est inculqué aux jeunes estoniens, reste aussi nationaliste qu'actuellement).

Derrière la cathédrale, un morceau des fortifications, qui ont également été restaurées.

D'une plateforme à proximité on a un joli panorama sur la ville basse, avec au centre la flèche de l'hôtel de ville. A l'arrière-plan, quelques Immeubles de grande hauteur, qui ont bien poussés depuis la chute de l'URSS.
Seul l'immeuble le plus à gauche (blanc, entre la tour de l'hôtel de ville et la girouette du toit au premier plan) date de la période communiste : Il s'agit de l'hôtel Viru premier IGH d'Estonie, qui abritait au 23e étage une salle d'écoute du KGB, qui leur permettait de surveiller les hôtes étrangers…

En se tournant un peu sur la gauche, on aperçoit Oleviste kirik, l'église Saint-Olaf, qui domine la ville basse du haut de ses 124 mètres. Certains prétendent qu'elle aurait atteint les 159 mètres suite à une reconstruction au 16e siècle, lui permettant d'être à l'époque le bâtiment le plus haut du monde. Mais les sources semblent bien faibles pour corréler ce record.
Ce qui est par contre avéré, c'est que le clocher a servi de point de surveillance et de tour radio au KGB (décidément, ce secteur était plein d'opportunités !).

Repartons au nord de Toompea, où la vue est nettement moins médiévale… Le bâtiment gris à droite est Baltic Jaam, la gare centrale de Tallinn. A gauche, c'est le siège des chemins de fer estoniens (Eesti Raudtee), qui gère le réseau ferré estonien, ainsi que le transport de fret. Le transport de voyageurs est lui géré par la société Elron (possédée, comme pour Eesti Raudtee, par le gouvernement estonien).

A quelques pas de ce point de vue se trouve la cathédrale Sainte Marie, qui appartient à l’Église évangélique-luthérienne estonienne. Construite en 1240, il s'agit de la plus ancienne église d'Estonie continentale (la plus ancienne église d'Estonie se trouvant sur l'île de Saaremaa). Il s'agit également du seul bâtiment qui a survécu à l'incendie qui a ravagé Toompea en 1684 (elle a tout de même été gravement endommagée par les flammes).

Derrière la cathédrale, quelques rues plus tranquilles, avec des habitations basses et moyennement entretenues, comme on en trouve beaucoup en Estonie…

On a rapidement fait le tour de Toompea, il ne reste plus qu'à redescendre dans la ville basse alors que le soleil se couche… Au pied de la colline se trouve Niguliste kirik, l'église St Nicolas.
Fondée au 13e siècle, elle a subi de lourds dommages lors du bombardement soviétique de mars 1944. Les bombes et l'incendie qui suivit détruisirent quasiment entièrement l'édifice. La reconstruction débuta en 1953 et s'acheva en 1981. En 1982, un nouvel incendie détruisit une bonne partie de l'église, qui fut à nouveau reconstruite en 1984, pour en faire un musée et une salle de concert…

A proximité, juste à la limite entre le centre historique médiéval et le reste de la capitale, se trouve la place de la Liberté, avec au fond la Colonne de la victoire de la guerre d'indépendance, qui commémore depuis 2009 l'indépendance de l'Estonie, déclarée le 24 février 1918 (il y a tout juste un siècle donc, ça a d'ailleurs été l'occasion de grandes célébrations il y a 10 jours de ça maintenant), mais réellement gagnée après 2 années de guerre entre 1918 et 1920, face aux soviétiques qui remplaçaient l'empire russe comme occupants, puis face à la Baltische Landeswehr, les forces armées du duché balte (puis de la toute jeune république lettone).
Au sommet de la colonne se trouve une représentation de la Croix de la Liberté, distinction militaire créée pendant cette guerre…

Pour terminer cette promenade dans Tallinn, un dernier passage, de nuit, sur la place de l'hôtel de ville et son sapin illuminé…

J'espère pouvoir, après mon prochain passage dans la capitale estonienne, vous montrer quelque chose de plus original que cette visite guidée du centre. J'espère toutefois que cela vous aura intéressés, si vous avez l'occasion d'y passer, n'hésitez pas, le pays vaut le détour… ;)
Merci pour votre lecture, n'hésitez pas à commenter ! Je m'excuse par ailleurs de mon manque d'activité sur le site, je ne lis plus que très sporadiquement les FR actuellement, suite à un grand manque de temps et un manque d'envie (qui n'est que passager, et est d'ailleurs lié au manque de temps libre). J'espère toutefois pouvoir trouver le temps très bientôt de vous lire à nouveau…
On se retrouve de toute façon bientôt pour le dernier opus de ce trajet, qui me ramènera de Bruxelles à Lyon !
Bonsoir merci du report.
Trois détails ont retenus mon attentions :
Un CRJ par contact en porte ??? Du jamais vu pour moi.
Concernant le Catering que du liquide ? Même pas de Bob ? Parce que à 18h on commence à avoir faim surtout si comme moi dans les lieux de transports ou dedans je n’arrête pas de manger.
Le dernier point que vous avez bien relevé : trois classes dans un CRJ ??? (Business/eco plus, prenium ou confort/eco pur et dure?).
Quoi qu’il en soit le vol avait l’air encore correct pour le prix payé.
Merci et bonne soirée
Merci pour le commentaire !
C'est effectivement la seule compagnie sur laquelle j'ai vu des CRJ au contact avec passerelle pour le moment (bon, je n'ai pas fait beaucoup de compagnies qui en possède cela dit) ! On y gagne en simplicité d'embarquement ce qu'on perd en simplicité à faire des photos de l'appareil ^^
Il y a bien un BoB, mais j'ai zappé de l'illustrer... J'ai un peu mieux précisé sa présence dans le report du coup ;)
Trois classes, même si la différence ne se fait que sur le service ! Mais sur le site de Lot, j'ai du mal à trouver la Business commercialisée... Je ne sais pas si cette configuration tri-classes va perdurer.
Ca reste effectivement correct, pour un vol si long, le prix payé est raisonnable :)
A bientôt !
Bonjour Kethu et merci pour ce report une nouvelle fois très complet et très agréable à lire. Nordica semble réussir où Estonian avait échoué souhaitons lui une bonne réussite. Cela dit la compagnie à l'air d'être réfléchit à voir si l’extension du réseau sera un succès.
CRJ avec passerelle on se croirait aux Etats Unis. Pour le Bob sur une pseudo major pour un vol de 2h30 c'est un peu fort de thé ... la note s'en ressent.
Bon vols
Merci pour le commentaire !
Le partenariat avec Lot est sans doute l'élément clé qui permet à la compagnie d'assez bien s'en sortir... Espérons que ça perdure !
Le réseau est assez bien pensé, je ne sais pas si la base à Groningen marche bien, mais au moins ils tentent vraiment d'augmenter leur présence dans le ciel européen.
La passerelle pour le CRJ est très appréciable, surtout vu les températures négatives et le vent qui souffle souvent à Tallinn !
Le BoB devient la norme en Europe, c'est vraiment dommage. Un petit snack (Prince Polo par exemple) serait déjà un petit plus ! Dommage car le reste du produit est bon, avec des tarifs intéressants...
A bientôt ;)
Merci Robin pour ce FR,
"Nordica, la nouvelle compagnie "porte drapeau" estonienne" => comme tu l'indiques dans la suite de ton FR, cette compagnie s'est faite englobée par la LOT, et celà devient la meilleure stratégie de survie dans le féroce marché européen.
Le thé d'AF ou autre me parait dur à juger :-)
Mis à part en J, je ne pense pas que les compagnies fassent de gros efforts à ce niveau là.
Espérons que Nordica ne suive pas la réputation de sa grande soeur. Comme dirait les polonais, LOT = later or tomorrow!
Bonne journée à toi
Merci pour le commentaire Benoit !
Sans Lot, je vois mal comment la compagnie pourrait survivre effectivement... J'espère juste qu'elle ne se fera pas manger entièrement par la grande soeur polonaise, ça serait dommage... Je ne sais pas trop la réputation qu'à Nordica, mais de ce que j'en ai vu c'est assez fiable !
Dur à comparer effectivement, mais les compagnies de l'Est semblent faire les choses un peu mieux qu'à l'Ouest, avec plus souvent du thé préparé à bord plutôt que de l'instantané... J'aurais bien aimé pouvoir comparer Nordica sur d'autres aspects de son service, mais il est tellement limité que c'en est compliqué ^^
Bonne journée !
Merci Robin pour ce FR.
"s'exprimant uniquement par geste ou par mimiques" voilà qui n'est pas commun.
Un bon vol qui crie tout de même un peu famine. Pour cette durée, le siège en issue de secours est clairement un plus.
Merci pour le com' Quentin !
J'espère pour cet agent qu'il prend tout de même la parole lorsqu'on lui pose une question, sinon la communication risque d'être plus compliquée que dans mon cas, qui se limitait à récupérer un billet...
Je me suis consolé en me permettant un fast-food d'origine belge à l'arrivée... Mais un petit sandwich à bord n'aurait pas été de refus !
A bientôt
Salut Robin
L'aéroport est joliment décoré par les dessins d'enfants.
A bord, j'aime bien ce siège qui a l'air confortable, le pas est très bon aux issues
Nordica applique le catering de LOT, BoB, eau et café à l'oeil... C'est que SN
Le Sheraton est une bonne alternative lors d'un transit, mais les tarifs font tousser...
Tallinn est dans mes tablettes, mais plutôt à la belle saison
Merci pour ce FR et son bonus, à bientôt.
Merci pour le commentaire Hervé !
L'aéroport de Tallinn est très agréable... Et bien conçu pour le trafic qu'il attire actuellement : ni trop petit ni trop grand.
La cabine est bien confortable, surtout avec le pitch XXL, le trajet passe sans douleur... Mis à part celle du ventre affamé ^^
Avec un départ à 6h30 le lendemain, j'ai préféré sacrifier un peu plus d'argent pour avoir un hôtel au contact... Guère envie de me lever plus tôt pour prendre une navette bus à 5h du matin.
L'hiver à Tallinn offre une certaine ambiance, un peu "esprit de Noël" dans le centre médiéval. Mais l'été ça doit être tout aussi agréable... Surtout que quand le vent marin souffle, en ce moment, on gèle rapidement !
A bientôt !
Merci Robin pour le partage !
J'ai pour commencé appris une chose : il est possible de caser un galley arrière dans un CRJ900.
Ensuite que des hordes d'Egyptiens pouvaient envahir l'Estonie en hiver (moi j'aurais plutôt vu des hordes d'Estoniens envahir les plages de la Mer Rouge. Je les vois bien, les Egyptyens entrain de faire des pyramides de sable sur les plages de la Mer Baltique en Janvier ^^).
Triste catering se limitant à un thé... mais au moins, la cabine est jolie.
A bientôt !
Merci pour le commentaire Steph' !
Galley est peut-être un bien grand mot, puisqu'il s'agit plus de la paroi face aux WC qui est équipée de quoi faire chauffer de l'eau et de quelques rangements ^^
Qui sait, peut-être que le charme des plages enneigées de la mer Baltique a conquis les Egyptiens ? :P
J'ai du mal à appelez ça un catering... Bon, au moins, pour un vol sec aller simple qui permet de traverser l'Europe, le tarif reste raisonnable ce qui me fait pardonner à moitié l'absence d'une offre solide, même minimaliste... Mais je préfèrerais payer un peu plus et avoir un vrai service à bord.
A bientôt :)
Merci pour ce FR sur un "vrai" vol Nordica et pas sur un affrètement LOT comme certains, y compris moi-même, l'ont déjà reporté. On doit du coup faire sans le célébrissime Prince Polo mais le code LO est quand même bien là, sous la série 8000 attribuée avec bienveillance à cette jeune compagnie estonienne. Pour être complets à propos des codes, c'est bien ça sur la Russie : Nordica doit utiliser EE car nous sommes encore dans un cadre bilatéral strict avec les pays de l'UE, et le pavillon polonais n'a donc rien à faire là. Merci du partage.
Merci pour le commentaire !
J'en conclus donc que les vols entre Tallinn et Varsovie sont plutôt à classer dans la catégorie des affrètements Lot, étant donné qu'on y trouve des Prince Polo ?
Merci pour la précision sur le code EE pour la Russie ! Mes connaissances sont assez limitées à ce sujet là, j'espérais bien réussir à en savoir un peu plus en en parlant dans mon FR...
A bientôt ;)
Merci pour ce FR :)
Le tram est un bon moyen pas cher et efficace de rejoindre l'aéroport.
La déco de l'aéroport est plutôt réussie tout en restant sombre j'adore les dessins d'enfants c'est une chouette idée je trouve ça change des pubs qu'on trouve partout
Proposer juste une besoin comme service est moyen un biscuit aurait été le bienvenue
Bonne journée :)
Merci pour le com' Sara !
Le tramway est arrivé à l'aéroport depuis septembre dernier seulement, c'est un gros plus pour l'accessibilité effectivement !
J'aime beaucoup aussi la déco de l'aéroport, c'est un peu scandinave, assez jolie mais sobre... Malheureusement les dessins d'enfants ont disparu, dommage, c'est effectivement bien plus sympas que des bâches ou des pubs, et c'est dans l'esprit de l'aéroport !
Nordica offre le service minimum à bord... Sinon c'est du payant. Bien loin du catering de Turkish ! Mais par rapport à l'autre acteur majeur de Tallinn, airBaltic, c'est déjà un peu mieux, et c'est équivalent à ce qu'on a sur Finnair ou SAS (qui sont aussi très présentes à TLL)... La région est avare niveau catering ^^
Bonne journée aussi :)