Me voici de retour avec un FR relativement court, puisqu’il s’agit d’un vol d’1h45 entre Asahikawa et Tokyo Haneda.
Mes compagnons de voyages : 8 adolescents vietnamiens âgés de 13 à 15 ans ( hé oui sur ce trip j’étais là en qualité de chaperon pour une école d’ho Chi Minh City. J’ai accompagné ce groupe pendant leur périple japonais) et un enseignant vietnamien de leur école.
Bienvenue à l'aéroport régional d'Asahikawa sur l'île d'Hokkaido.
L’enregistrement s’est fait très rapidement, déjà parce qu’AKJ est un très petit aéroport ensuite parce que le service « groupe » de JAL est efficace. Pendant que 2 agents s’occupaient de notre enregistrement, nous avons pu tranquillement terminer nos cartons débutés sur le trottoir en plein vent et avec 6 degrés !
Qui connait l’Asie et voyage dans cette partie du monde, a sans doute constaté que sur les tapis à bagages on voyait quelquefois plus de cartons que de valises. JAL nous autorisait 2 bagages en soute, j’ai été très surprise de constater qu’au départ, mes petits voyageurs n’avaient qu’une valise. ça m’a semblé d’autant plus étrange que dès le premier contact, j’ai eu beaucoup de questions sur le programme « shopping » ! C’est donc à l’aéroport que j’ai enfin compris : le carton c’est beaucoup moins lourd qu’une valise, c’est entre 7 et 9 kg de plus pour des achats !!! J'avoue, la grande voyageuse que je suis n’a jamais considéré cet aspect, p our moi, le plus important c’est que tout soit en sécurité dans ma valise et tant pis pour le poids…j’ai aussi toujours trouvé que les cartons éveillaient plus de suspicion à l’arrivée dans certains pays mais je pense que je vais reconsidérer les choses.
Bonus les cartons épisode 1 : sous le vent…
Vérification des reçus bagages : on est bien de bout en bout jusqu’à SGN.
Une fois les boarding pass et les passeports rendus, les bagages sont passés un par un au rayon X, petit autocollant « sécurité » apposé , puis chacun les remet à l’agent au comptoir.
Quelques photos de l'aérogare avant le passage du filtre sécurité.
Il y a une terrasse pour aller observe les avions, mais je n'ai pas vraiment eu le temps de faire du plane spotting, de toutes façons, après le départ du vol d'Air DO, il n'y avait que le nôtre.
La dernière fois que je suis repartie de Tokyo Haneda, il y a 3 ans, les restos et boutiques avaient fermés très tôt, vers 22h/23h30. Notre accompagnante Japonaise, qui reste sur AKJ ne sait pas si nous aurons la possibilité d’acheter des bentos à Haneda et comme il n’y a qu’un service « boisson » sur ce vol, elle nous a conseillé l’achat de bento avant le départ. Malheureusement à 19h20, toutes les boutiques ont été dévalisées, il ne reste plus que des biscuits et autres chips et snacks, même chose côté salle d’embarquement. Ce n’est pas pour déplaire à ma petite bande néanmoins l’idée de les voir s’alimenter de cochonneries et de, peut être devoir attendre le petit déjeuner sur le vol suivant, ne m’enchante pas.
Finalement, nous avons décidé de commander des repas dans le seul resto encore ouvert de l’aéroport. Il a fallu presque 30 mn d’attente pour obtenir nos « take away » et j’ai commencé à sérieusement stresser, le vol étant prévu à 20h15. Je savais bien qu’ils ne partiraient pas sans nous, mais c’est une situation incollable pour moi. Finalement nos bentos sous le bras, nous avons passé le filtre sécurité et constaté que le vol était en retard ! L’appareil n’étant même pas encore arrivé. Bref j’ai stressé pour rien.
La petite troupe a décidé de consommer son repas et de ne pas attendre d’être à bord. Certain ont même eu le temps d’aller s’acheter une dernière glace d’Hokkaido (très réputée au Japon pour son bon lait de vache et donc de sa glace onctueuse).
Notre porte, un distributeur de cigarettes et un des petites magasins de la salle :
Et puis ma "trouvaille" du soir dans les toilettes : la changing board !!! J'ai mis un peu de temps à capter à quoi elle servait. Mais c'est vrai que ça peut être pratique pour éviter de sauter d'un pied sur l'autre quand on veut se changer.
Toutes les 5mn, les agents faisaient une annonce pour s’excuser du retard. Retard total de 25 minutes. Notre vol suivant étant à 1h15 du matin, là franchement je n’ai pas stressé du tout. Je savais qu’on l’aurait.
L’appareil s’est enfin posé et la débarquement a été assez rapide, tout comme l’embarquement.
Les joies du voyage de groupe : alors qu’on aurait du tous être placés à l’arrière, je découvre que j’en ai 2 au rang 19 quand nous sommes tous au 47/48 ième rangs. Les 2 filles en question étant plus matures que certains garçons du groupe, ça ne pose pas de problème mais j’aurais préféré les avoir à l’oeil. Je leur avais demandées de rester à leur place et de descendre en même temps que nous, mais bien sur, à HND c’est en salle que je vais les retrouver…
L’appareil est un 767 comme à l’aller. Il n’est pas équipé de télé individuelle, de ce fait les consignes de sécurité sont exécutées par les PNC. Les télés installées au plafond ne diffuseront pas de film sur la sécurité, juste le « PA announcement » tout le temps de la démo.
Il y a un petit sachet contenant des écouteurs sur le siège si jamais on a envie d’écouter en boucle les messages publicitaires qui seront ensuite diffusées sur les télés.
Le siège est confortable. J’aime bien les couleurs de la cabine.
J'ai mon hublot et je peux m’attarder à regarder ce qui se passe au sol. Je ne sais pas pourquoi, mais la « courbette » et les grands « au revoir » des personnels au sol quand l’avion s’ébranle doucement , me fascinent toujours autant. C’est aussi comme ça à Séoul et à Saigon.
Une hôtesse annonce qu’il y aura des turbulences en montée. Chouette….finalement il n’y en aura pas, merci de m’avoir généré un stress. C’est devenu pavlovien chez moi : j’entends le mot "turbulence" et c’est la transe (dans le mauvais sens du terme) .
On est en retard, alors c’est presque « à fond » jusqu’à la piste de décollage, dernier virage et on s’élance directement. Les réacteurs font vraiment, mais vraiment beaucoup de bruit. Généralement après la poussée des moteurs, j’enclenche ma musique de décollage, mais là, même à fond, ça ne couvre pas le bruit.
Il est possible d'utiliser le wifi gratuit une fois en phase de croisière. Je n'avais pas essayé de me connecter à l'aller car j'étais coincée entre 2 élèves et qu'il fallait montrer l'exemple. Je n'ai personne à côté de moi, la droguée du wifi a repris le dessus et tente de se connecter…mauvaise surprise il aurait mieux fallu que je crée un compte Gogo avant le départ. Au final j'aurais principalement accès aux cartes et à la position de notre appareil. C'est râpé pour le Facebook live et faire ma show off ;)
Plus d'infos sur le site de JAL vol domestique
Le service de rafraîchissement a débuté très rapidement après la montée. Les PNC présentent des menus écrit en japonais et anglais, une page recto/verso. Il y a le choix entre thé (jasmine, vert), café (les 2 pouvant être servis chaud ou froid), soda, eau et jus de fruits.
Ca sera un thé vert chaud pour moi.
Et en dessert un "warabimochi" que j'avais acheté en début d'après midi lors d'une pause dans un Family Mart. C'est vraiment mon coup de coeur de ce voyage. C'est à base d'amidon de fougère et de poudre de farine de soja grillé (kinako). Je vous le recommande.
L’annonce du CBD me paraît bien longue. En anglais ça sera la même chose et je n’ai pas bien compris ce qu’il raconte à part le fait de s’excuser pour la millionième fois du retard. Il y a une histoire de turbulences qui vont débuter à 21h45 (hein ! quoi ! comment ?). En fait je comprendrais plus tard, qu’à 21h55, la consigne « attachez vos ceintures » sera enclenchée car ce sera le début de descente et qu’il y aura surement des turbulences car la région de Tokyo est sous de fortes pluies. Ce qui est assez « marrant » c’est le fait d’insister sur l’horaire auquel le signal sera « on » et de répéter (ça, ce sont les PNC qui le font) qu’une fois la consigne allumée c’est terminé les voyages au wawas et qu’il faut vraiment, mais vraiment y penser avant. J’imagine une version française sur les compagnies françaises…
Pendant le reste du vol, les hôtesses repassent avec des carafes d’eau et des gobelets en carton.
A l’horaire annoncé par le CDB, la consigne « attachez vos ceintures » s’allume. Il y a pas mal de turbulences, on sent qu’il y a du vent et on va « taper » assez fort. Le freinage également me parait assez long, la piste étant bien détrempée.
La dernière annonce de la chef de cabine principale est une fois de plus pour s’excuser du retard et bien entendu remercier d’avoir choisi JAL.
Nous sommes au terminal domestique, il nous faut maintenant nous diriger vers le terminal interntational. La signalétique est quasi inexistante. A la sortie de la passerelle, il y a bien un papier sur un tableau blanc mobile indiquant qu’il nous faut prendre la navette verte mais aucune indication de l’endroit où la trouver exactement. Profitant de la pause « restrooms » de plusieurs enfants du groupe, j’ai donc demandé des précisions à une des agents présentes dans le terminal. Il faut aller au rez de chaussée, skipper le salle de livraison bagage et se rendre en porte extérieure 8.
Je trouve que c’est assez mal indiqué. Finalement on trouve notre arrêt de bus et la troupe se précipite dans la navette verte sans voir le papier inscrit à la main et stipulant que cette navette verte n’était pas celle pour le terminal international mais le T2 domestique ! Allez on fait redescendre tout le monde et 5mn plus tard, nous nous installons dans la bonne navette, direction l’international….
La suite du voyage vers SGN c'est ICI.
Merci pour ce FR,
Un moment assez insolite avec la trouvaille pour se changer!
Cabine confortable et il est toujours agréable de faire un MC en B767!
Bonne après-midi
Merci Benoît pour le com.
C'est appréciable d'avoir un" gros" sur court. On est vraiment à l'aise surtout si comme moi, on n'est un peu à la limite de la claustrophobie.
Merci pour le partage !
Donc moi aussi je viens d'apprendre ce qu'était cette planche, j'ai quand même du m'y reprendre à deux fois avant de comprendre les instructions et l'utilité du truc.
Une bien jolie cabine sur ce bon vieux 767.
A bientôt !
Merci Esteban pour le com.
L'utilité de la planche, il va falloir que j'en discute avec les copines japonaises. Ils sont sans doute plus regardants que ns en Europe sur la propreté des sols et donc mettre un pied par terre même en chaussette ça doit pas se faire. Je vais enquêter...à suivre ;)
Merci pour le partage ! Je ne pensais pas qu'ils envoyaient de si gros avions à Asahikawa, mais peut-être était-ce la haute saison ?
Merci pour le com AK.
Je n'ai pas vraiment fait attention aux autres pax lors de notre vol aller, si c'était genre famille ou plutôt homme seuls qui rentraient. J'ai l'impression que sur Hokkaido il y a toujours qqhose été comme hiver, et que le flux touristique n'est pas cantonné à une période. Nous étions en pleine période du festival d'Yosakoi à Sapporo. Peut être que les vols étaient plein sur cette destination d'où des avions plus gros vers AKJ. Mais dans cette zone, ils ont aussi pas mal de touristes qui sont là pour les champs de fleurs, le lac bleu etc...
Merci pour votre FR.
Un vol dans les standards des lignes intérieures japonaises.
J’aime beaucoup les nouvelles cabines de JAL pour ses vols intérieurs qui sont visuellement très réussies et confortables.
C’est dommage qu’il n’y ait pas un service de restauration plus important sur les lignes intérieurs japonaises chez JAL comme chez ANA.
A très vite !
Merci Moonlin pour le com.
Quoi ! Y a plus à manger sur Ana !!! Bon va falloir que j'aille tester. Malheureusement, je ne sais pas quand j'aurais l'opportunité d'y retourner. Le second groupe qui est resté 15 jours et pas 10 comme nous, a voyagé ANA.
La synthaxe de ma phrase n'était pas claire. Je voulais dire que la restauration est faible chez JAL mais aussi chez ANA pour les vols domestiques !
Désolé pour le faux-espoir ^^
A bientôt
A Taïwan, le personnel de piste s'incline de la même manière à la fin du repoussage.
La dispersion du groupe dans l'avion justifie à elle seule cette note médiocre des services à AKJ.
Merci pour le partage !
Merci pour le com Marathon.
J'ai relevé les notes "divertissement "et "restauration" qui plombaient la moyenne. Effectivement c'était un peu dur car au global c'était un bon vol et c'est ma faute si je n'ai pas capté qu'il fallait installer l'app gogo avant de décoller pour réellement profiter du wifi gratuit en vol.
Ah le Japon, un super pays pour les AvGeeks avec de nombreux gros-porteurs sur des lignes domestiques ! Merci pour le partage !