Lectrices, lecteurs, bonjour !
On continue notre périple ukrainien, avec pour ceux qui aurait sauté le peu passionnant premier épisode, un petit retour sur la création du routing dans le bonus ci-dessous :
Avec dix jours de voyage prévus, on se prépare un petit programme permettant de visiter Lviv, Odessa et Kiev, avec forcément des vols intérieurs sur la fameuse Motor Sich, et ses antiquités d'ex-URSS dans sa flotte. S'y ajoute également un trajet en train de nuit, car je suis travelgeek avant tout, et passer à côté de cette expérience me semblait très dommage…
Pour rallier l'Ukraine, je n'hésite pas trop, Air France proposant de bons tarifs à mes dates (en même temps, qui va en Ukraine en janvier), et un très bon service, la compagnie nationale française me transportera donc jusqu'à Kiev. Pour les vols intérieurs, je choisis finalement de faire le Kiev - Lviv avec Motor Sich, vol prévu en Antonov AN-24, et Odessa - Kiev, vol prévu en Antonov AN-140, mais en général effectué en AN-24 ou Yakovlev Yak-40 (un seul Antonov AN-140 est encore en état de vol chez Motor Sich, et ses sorties sont plutôt rares, donc l'avoir sur ce vol me semblerait peu probable… Mais on ne sait jamais !). Entre Lviv et Odessa, ça sera donc un train de nuit qui me transportera (le trajet fera évidemment l'objet d'un petit bonus).
Le routing prévu ressemblera donc à ça :
Enchainement de vols
- 1
- 202/01/2019 - Air France AF1752 - Économique - Paris CDG → Kiev KBP en Airbus A320
- 303/01/2019 - Motor Sich M9263 - Économique - Kiev IEV → Lviv en Antonov AN-24 (Cliquez ici)
- 405/01/2019 - Ukrainian Railways (Укрзалізниця) 012 Л - Kupé (2de classe) - Lviv → Odessa en Sleeper train (rénové)
- 508/01/2019 - Motor Sich M9251 - Économique - Odessa → Kiev IEV en Antonov AN-140 (Cliquez ici)
- 612/01/2019 - Air France AF1753 - Économique - Kiev KBP → Paris CDG en Airbus A320 (Cliquez ici)
- 712/01/2019 - Air France AF7648 - Économique - Paris CDG → Lyon en Airbus A321 (Cliquez ici)
On passe déjà là sur un vol plus intéressant ! Kiev est une destination inédite pour moi, ça sera donc déjà une découverte. J'aurais aussi le plaisir de tester pour la première fois le service d'Air France sur moyen-courrier "long", donc avec repas complet servi en économie. Et avec un départ du hall L, ça sera aussi découverte de ce hall et du salon AF qui va avec !
Pour le placement à bord, dès la réservation, je choisis pour Madame et moi-même le 6D et le 6F, suivant là deux astuces de Maître Marathon : 6e rang pour un hublot bien aligné sur A320, et siège du milieu laissé libre pour optimiser les chances d'avoir une rangée pour nous deux. Le matin-même, on a encore le siège libre, on croise les doigts pour que ça reste comme ça jusqu'au décollage. Je suis assez confiant sur ce point, puisque le vol, prévu en A320 lors de l'achat du billet, est passé en A319 peu après. Mais le matin même, il est repassé en A320, il y aura donc probablement des places libres.
On nous propose également un surclassement, à 89€ lorsque le vol était prévu en A319, passé à 79€ depuis le passage en A320, puisque la cabine J est passée de deux à quatre rangées. Malgré cette baisse de tarif, ça reste peu intéressant pour moi : On a déjà, en Y, un repas complet, et sans doute une rangée pour deux. Payer 79€ principalement pour avoir un repas un peu plus conséquent et de meilleure qualité, ça me semble trop cher payé !

En route pour le froid !
Je vous avais laissé devant les écrans des correspondances du terminal 2F, sortant tout juste de mon vol en provenance de Lyon. Le vol pour Kiev est annoncé en porte L33, à 25mn de trajet d'ici d'après l'écran.

On prend le couloir des correspondances pour les terminaux 2A, 2C, 2D, 2G, et 2E-L et M. Encore une fois, outre les détours engendrés par cette signalétique (le 2D est quand même exactement derrière, et accessible à pied), je trouve qu'elle est assez peu jolie, et en plus, elle casse l'architecture sobre du couloir inférieur du 2F, que j'aime beaucoup…

Au bout du cheminement, on arrive au contrôle PAF pour les terminaux 2A, 2C, 2E-L et M. Un agent contrôle que les passagers se dirigent bien vers un des terminaux précités, et redirige vers l'accès n°1 ou non. Accès n°1 ou pas, il n'y a la queue dans aucune des files, et les sas PARAFE sont activés.

L'obstacle est donc passé en quelques dizaines de secondes. Les accès aux terminaux autre que le 2E-L se font par bus à gauche, pour le 2E-L c'est tout droit, par une passerelle.

C'est bien calme, et la vue est très dégagée sur le tarmac à gauche.

On trouve en porte au terminal L, outre des classiques 777 Air France, un très joli A350 Vietnam Airlines.

On arrive dans le terminal L, 9mn après avoir quitté le panneau des correspondances. La porte L33 est à 5mn grand max, les 25 minutes affichées étaient assez larges. Mais mieux vaut prévoir large dans un aéroport, donc c'est pas si mal…
Ce terminal est en train d'être réaménagé, avec donc de nombreux travaux. Ca rend les indications moins lisibles, et évidemment, le terminal moins agréable visuellement. Toutefois, pas trop de bruit, donc ça n'est pas plus gênant que ça…

Une fois passé la zone de travaux (qui se situe au niveau de la sortie du PIF), on arrive dans la zone d'attente, qui comporte également quelques boutiques, et un stand PS4 pour les joueurs. Si les sièges semblent présents en quantité suffisante, je trouve que le volume offert dans ce terminal est beaucoup plus réduit que dans le hall K, l'attente doit y être moins agréable…

Tiens, Joon est présent en porte ! Avec l'A340 F-GLZP, qui vient d'arriver en provenance de Mumbai, et qui repartira dans quelques heures à Fortaleza au Brésil. Le temps des A340 dans la flotte Air France comme celle de Joon étant visiblement compté, j'espère pouvoir en emprunter un dans le courant de l'année… Si possible sur Joon, histoire de tester le produit LC de cette compagnie mort-née…

Après avoir tiré un peu d'argent, pour avoir de quoi changer à l'arrivée, on fait machine arrière pour revenir vers le salon, dont l'accès se fait par escalier ou ascenseur vers la sortie du PIF. Un long couloir mène à l'espace d'accueil…

L'accueil y est cordial, bien qu'un peu bourru, et on part s'installer au fond du salon, où l'on trouve de nombreuses places libres.

On élit provisoirement domicile ici, le long des baies vitrées, avant de changer de place, un voisin trouvant visiblement judicieux de faire profiter tout le monde de sa conversation téléphonique à 7h30 du matin… Les différentes assises testées sont assez confortables, et heureusement, le son ne porte pas loin (grâce au plafond bas ?).

Un grand espace de restauration est situé au fond du salon, et un autre, plus réduit, se trouve au milieu. L'offre, de bon matin, est à peu près la même aux deux endroits. L'espace principal comporte un coin cuisine ouverte, mais qui est fermé.
L'espace secondaire est bien achalandé en boissons "softs", avec également une vraie machine à café, et en solide des viennoiseries, snacks, pains et confitures.

Dans un petit bar en face les boissons, on trouve l'offre froide, un peu limitée à mon goût, avec deux fromages, deux charcuteries, du beurre, quelques yaourts, salade de fruits, compote et fromage blanc (il y avait peut-être autre chose que j'ai loupé, j'étais en mode zombie…).


On trouve enfin trois cloches pour plats chauds, avec bacon, saucisses, et omelette. Là encore, ça manque de variété je trouve (oui, je n'ai pas pris toutes les cloches en photo, ma principale priorité sur le moment étant de retourner m'affaler dans mon fauteuil).

Notre sélection, très raisonnable quand je vois ce que certains arrivent à emmagasiner lors d'un passage au salon !

Après une heure et quelques de somnolence, petit passage aux sanitaires avant de quitter les lieux. C'est propre…


… Et il y a une double patère !

On quitte donc le salon pour notre porte d'embarquement. La sortie est différente de l'entrée, ce que je n'apprécie pas forcément, j'aime bien saluer les employés de l'accueil en partant… On arrive après quelques minutes de marche à notre porte, la L33, à 9h10, l'heure prévue d'embarquement.
Juste après notre arrivée, une annonce retentit, notre vol sera retardé de 20 minutes pour "permettre la préparation de la cabine". L'appareil est arrivé avec 7 minutes de retard en provenance de Londres, le retard annoncé me semble bien long…

Finalement, à 9h20, l'embarquement est lancé, donc avec 10 minutes de retard. Les premiers passagers de la file Skypriority, habillés en hommes d'affaire, passent sans problème. Quand vient mon tour et celui de Madame, avec nos sac à dos et nos habits bien peu classes, on a droit à la remarque "Passager Skypriority uniquement !". Ah, le contrôle au faciès…
Mais bon, je ne jette pas non plus la pierre au personnel d'embarquement, qui doit voir passer de nombreux "resquilleurs", volontaires ou non, et tente de fluidifier l'embarquement en repérant un peu en amont. Le sourire et la politesse étaient là, c'est le principal !
Nous voilà donc dans cette passerelle, agréablement non aveugle ! La vue sur notre appareil est assez limitée, vous serez donc forcés de me croire sur parole (ou de vérifier sur Flightradar ou assimilé…) si je vous dis qu'il s'agit de l'A320 F-GKXS, en livrée Skyteam, et qui a été livré en 2009 à Air France. Ce n'est pas la première fois qu'on se croise, puisque je l'ai déjà emprunté sur un vol Hamburg - CDG en septembre 2017. J'y avais d'ailleurs déjà eu un employé doutant de mon éligibilité à la file Skypriority à l'époque… C'est peut-être lié à l'appareil en fait !

L'accueil à bord est très souriant, on s'installe sur notre rangée 6 DEF. A côté de nous, l'A320 F-HEPH qui se prépare à partir pour Edinburgh.

C'est une des premières fois sur Air France que je suis si près du rideau de séparation des classes sur Air France !

Intéressons nous un peu à la cabine, qui est une cabine de type "Smart & Beyond", donc avec des sièges assez confortables, avec têtières réglables… Le pitch au rang 6 est correct pour un vol moyen-courrier.

Bien que ça ne soit indiqué nulle part officiellement (du moins à ma connaissance), le pitch est meilleur dans ces A320 Air France avant les issues plutôt qu'après. Preuve en est, sur le vol Hamburg - Paris précité, et donc dans le même avion, mais au rang 20, le pas était nettement plus serré (avec pourtant un magazine de moins dans la pochette du siège !).

Comme d'habitude, la ceinture est siglée…

… Et le plafonnier est classique

Les prises USB présentes dans les accoudoirs sont alimentées, et une patère est présente sur chaque siège (mais peu visible sur le cliché).

L'embarquement est annoncé terminé à 9h45, l'heure prévue du départ, et il n'y a personne en 6E ! La technique du siège milieu vide a bien fonctionné. D'autres rangées sont encore plus vides d'ailleurs, l'hôtesse prendra donc soin de proposer à certains passagers de se déplacer pour améliorer le confort de chacun.

Le commandant, assez amusant dans sa façon de parler, prend la parole pour nous souhaiter "la bonne année". Il poursuit ensuite pour prévenir d'un petit retard au départ car il faut décharger des bagages de passagers n'étant pas montés à bord. Il y aura 6 membres d'équipage à bord, et "On en aura pour 2h50 de vol pour rallier Kiev, on sera au parking de Kiev à et 10, le petit quart d'heure de retard quoi, on ne pourra pas faire mieux aujourd'hui". Ça a le mérite d'être clair et franc !
Dehors, F-HEPH est parti, et derrière nous se glisse un autre A320 en livrée Skyteam, F-HEPI, qui part pour Bucarest.

Ce petit retard est l'occasion parfaite pour consulter le magazine de bord, qui est un peu dépassé dans cet appareil puisqu'il s'agit de celui de décembre.

La carte du réseau Europe Asie, avec tant de destinations qui me font envie…

Notre route, de manière un peu plus précise sur la carte du réseau Europe.

Et la flotte, qui était un peu en avance sur son temps puisqu'elle n'indique qu'un seul A340 dans la flotte Air France alors qu'en décembre il y en avait encore deux.

Pendant ce temps, la chef de cabine réalise les fameuses salutations platiniumesques. Une fois cette tâche terminée, je l'intercepte pour lui demander si elle peut m'apporter un coussin pour Madame, qui dort déjà appuyée contre le hublot, souhait exaucé sur le champ.
Les démonstrations de sécurité sont ensuite lancées, réalisées comme d'habitude sur Air France manuellement, avec texte en français et anglais. L'occasion de présenter la notice de sécurité, qui est déjà prête pour l'arrivée du Wifi dans les mois et années à venir.



On repousse à 10h, avec un quart d'heure de retard donc, l'occasion de contempler ce joli 767-300 de Delta, qui partira d'ici peu à Salt Lake City, ainsi que le terminal 2E-K…

Le roulage démarre, alors qu'un A320 AF s'élance de la 26R tandis qu'un A319 atterrit sur la 26L.

On s'aligne sur la 26R à notre tour quelques minutes après, avec vue sur le hall M, monopolisé par Air France (dont 3 A380), mis à part un intrus américain.

On s'élance à 10h10, longeant les halls L et M.

On s'élève rapidement, devant les terminaux 2A et 2C, avec deux mérous moyen-orientaux, pas mal d'américains encore, deux saoudiens, un grand-breton, un malgache et un indien…

Le terminal 1 ensuite, avec la zone de travaux, Roissypôle à droite, la zone cargo au premier plan.

On passe au large de Goussainville, et en bas à gauche, la bifurcation entre la ligne classique SNCF, et la ligne à grande vitesse Paris - Lille.

C'est ensuite la traversée de la couche nuageuse, avant d'enfin atteindre le ciel bleu. Magnifique paysage…

Les PNC sont libérés, et ferment rapidement le rideau séparant J et Y. Pour ma part, c'est le signal pour sombrer dans le sommeil !

Je suis réveillé une demie-heure plus tard par l'arrivée du trolley à côté de moi. Je secoue un peu Madame, juste à temps pour réceptionner le plateau repas que voilà. Je demande un vin rouge pour accompagner cela, c'est un classique vin du Pays d'Oc. Notons qu'une passagère encartée Gold, qui ne souhaite pas manger un repas complet, recevra de la part de la PNC un petit lot de snacks sucrés et salés de Business.
On a donc entrée, plat chaud, fromage, dessert, et petit chocolat, accompagné de pain, sel, poivre, sucre. Les couverts sont en plastique.

Détaillons un peu ce plateau repas, en commençant par l'entrée. Il s'agit d'une salade de boulgour accompagnée de légumes et fruits. Je n'aime pas ce genre de salades, mais c'était très frais et avait du goût, une réussite donc ! (Madame, qui est moins difficile que moi parait-il, a beaucoup apprécié)

Passons au plat, qui est un "Poulet sauce tomate et riz aux légumes". La portion est petite, mais je trouve que c'est bien dosé, il y a pas mal de poulet, et le tout est bien cuit. Le vin est par contre assez moyen, un peu râpeux…

Le fromage, un morceau de camembert Président. Ça n'est certes pas un fromage de grande qualité, mais ça reste bien mieux que de l'emmental ou du cheddar industriel que l'on peut voir ailleurs et qui n'a aucun goût. Le qualifier de "plâtre" comme je peux le voir ici où là, c'est bien mal connaître la maçonnerie !

Échangé de bons procédés, vous avez pu constater sur le cliché précédent que j'avais récupéré le fromage de Madame, je lui donne donc mon dessert. Il s'agit d'une sorte de clafoutis, bourratif mais pas trop sucré.

C'est encore les fêtes, en plus de l'habituel carré de chocolat Valrhona, on a donc droit à une papillote !

Le repas est terminé une vingtaine de minutes après avoir été servi, preuve que bien que le plat paraisse petit, c'est tout de même consistant (ni Madame ni moi-même ne sommes du genre à prendre notre temps en mangeant). Je trouve que pour l'Europe, où la réduction du service est partout présente, avoir un plateau repas aussi complet est vraiment très appréciable, d'autant plus que les tarifs sont souvent peu chers.
Notons également que le service sera très agréable et prévenant, l'hôtesse prenant le temps de demander si tout va bien et si l'on désire quelque chose pendant que l'on mange, un service un peu "Business" donc. Je n'ai pas vu si cette attention particulière était pour tous les passagers, ou uniquement pour les premiers rangs où se concentrent les membres Plat et Gold, mais c'est très appréciable.
Bref, tout cela nous amène à l'étape que tout un chacun attend : Le marathonage des déchets, avec les deux plateaux à la fois. Au final, c'est assez aisé, puisque les emballages des plats et des entrées s'empilent bien, le plat sert de poubelle qu'il suffit de refermer avec le papier alu d'emballage, et il reste de la place pour la bouteille et les couverts.

Avant que la cabine ne finisse le repas et que le ramassage ne commence, je file aux WC, qui sont classiques des Airbus, et propres.

Votre dévoué serviteur.

Vue de la cabine, affairée à se sustenter.

De retour à ma place, monsieur 5D se dévoue pour vous montrer l'inclinaison, assez symbolique, du siège. Le ramassage des déchets est effectué, puis thé et café sont proposés, alors que des turbulences secouent bien la carlingue. Là encore, l'hôtesse propose aux passagers visiblement habitués de la ligne les thés de la J plutôt que le thé de Y. Malgré tout, celui de la Y n'est pas mauvais !

C'est ensuite un retour dans les bras de Morphée, on passe donc de suite à 13h30 (heure de Kiev), quand le cockpit reprend la parole pour nous annoncer le début de la descente, et un arrivée au parking avec "seulement 5 minutes de retard, c'est pas cher payé finalement !". J'aime décidément beaucoup la façon de parler de ce pilote !
Une vingtaine de minutes plus tard, nous voilà dans une belle purée de pois…

On perce finalement la couche nuageuse, le paysage a furieusement changé par rapport à Paris ! Cette étendue blanche nous fait oublier la fatigue…

On se pose très délicatement à 13h54 heure locale, le freinage est assez doux également.

On termine le roulage guidé par une voiture Follow me, tandis qu'un 737-800 de la compagnie locale atterrit, en provenance de Riga.

Alors que l'on patiente, le temps que Brussels Airlines repousse et libère notre porte, KLM s'apprête à passer au dégivrage.

On atteint finalement la porte à 14h03, avec 8 minutes de retard, à cause du repoussage tardif de nos amis belges.

La passerelle est rapidement mise en place, et quelques minutes plus tard, nous voilà dehors !

Le débarquement s'effectue également par l'arrière de l'appareil, mais les passagers sont dirigés vers un bus. Curieux, ces deux méthodes de débarquement bien différentes !

Le passage de la frontière prend une dizaine de minutes, on hésite à remplir une immigration card, ce qu'on ne fait finalement pas, bien nous en a pris puisque ce n'était visiblement pas nécessaire. L'agent est assez cordial avec moi, et me souhaitera la bienvenue en Ukraine, tandis que Madame le trouvera moins sympathique. Peut-être que le visa russe présent dans son passeport l'a refroidi !
On arrive dans la salle de livraison des bagages 19mn après l'arrivée en porte, petit passage aux WC (propres), et direction la sortie.

On slalome entre les rabatteurs pour les taxis, direction la gare qui a ouvert il y a peu !

Pour la modique somme de 80 UAH par personne (un peu moins de 3€), payable en cash ou par carte à un guichet dans la gare, on rallie la gare centrale de Kiev en un peu moins de 40 minutes.

Le service est effectué par des rames Pesa 620M en unité simple, la disposition est en 3+2 (disposition habituelle sur l'écartement russe).

Le départ est ponctuel, le contrôleur récupère les billets de tout le monde, impossible de frauder, pour les petits rigolos qui en auraient l'idée !

On file ensuite à une vitesse raisonnable à travers la campagne ukrainienne, et ses gares désertes…

Et on arrive finalement en temps et en heure à la gare centrale, après un arrêt intermédiaire ! La gare est vraiment belle, et met de suite dans l'ambiance du Noël orthodoxe, qui a lieu le 7 janvier. Par contre, les nombreux militaires en armes qui patrouillent dans la gare mettent dans l'ambiance d'un pays qui était en loi martiale jusqu'à il y a quelques jours…

Notre hôtel Mercure est situé un peu loin d'ici, mais on y accèdera facilement grâce au "tramway express", qui n'a d'express que le nom : Il circule bien entre les deux voies d'une route express, mais à la vitesse d'un marathonien de 85 ans…

Pour terminer ce voyage aller jusqu'à Kiev, l'habituelle trace radar du vol.

A bientôt, n'hésitez pas à commenter !
Merci Robin pour le partage !
Sur les vols les plus longs la proposition d'AF en terme de catering est largement au dessus de la concurrence.
Par contre la cabine elle, même si elle est jolie, n'est pas confortable avec son pitch minime et son inclinaison homéopatique.
A bientôt !
Merci Stephan pour le com' !
AF est trèsbonne sur ces MC ni trop longs ni trop courts, le produit est vraiment bien adapté...
La cabine ne m'a pas gêné, le pitch est réduit mais encore correct en tête de cabine. C'est autre chose à l'arrière, où c'est vraiment trop serré. Après, je dors très bien sans inclinaison, ça aide sans doute ^^
A bientôt :)
Merci Robin pour ce FR.
ce que certains arrivent à emmagasiner lors d'un passage au salon ! => je suis toujours scotchée (et envieuse) de pouvoir autant manger (mon métabolisme n'étant pas compatible avec)
En effet le plateau repas est "de bonne facture", certain se contenterait de fournir juste un sandwich.
La gare de Kiev est très jolie,, on est déjà dans l'ambiance du pays.
A bientôt
Merci pour ton commentaire Valérie !
Fut un temps où je pouvais avaler une quantité impressionnante de nourriture sans problème, mais je me fais vieux, je cale vite maintenant ^^
Comparé ) Lufthansa où seul un petit sandwich est proposé (car seulement 2h30 de vol) et un plateau repas complet, mieux vaut faire escale à CDG et utiliser AF si on veut profiter d'un bon service à bord !
On est très vite dans l'ambiance du pays, dès la gare et surtout le trajet en tramway, avec l'équivalent des employés "poinçonneurs" dans la station de tramway ^^
A bientôt :)
A bientôt :)
Merci Robin pour ce FR :)
Bon choix d'AF sur cette destination, la prestation est largement au-dessus de la concurrence. Plateau repas de bonne facture également.
Combien de jours sont-ils nécessaires pour visiter Kiev ? (en admettant que je suis plutôt rapide)
A + !
Salut Nico, merci pour ton commentaire :)
AF a sans doute la meilleure offre des compagnies ouest-européennes sur cette destination... Dommage que ce service disparaisse sur d'autres lignes (ARN notamment).
Pour visiter Kiev, je pense que 3 jours est pas mal pour voir la majorité des grands sites et choses à visiter, à la limite en deux jours pleins tu peux voir le principal (mais en passant à côté de beaucoup de choses, forcément).
A+
Merci Robin pour ce FR !
”Un voisin trouvant visiblement judicieux de faire profiter tout le monde de sa conversation téléphonique” : encore un qui ne connait pas la discrétion, et c’est d’autant plus désagréable à une heure matinale et dans un salon ou le calme est de mise
Aucune raison de se surclasser en business quand on bénéficie de l’accès au salon, des petites attentions de l’équipage et d’un siège neutralisé grâce à la fameuse technique du sandwich
En parlant de sandwich, le catering est plutôt bon pour pour un vol de ce genre et semble être au dessus de ce qu’offre la concurrence
”Vue de la cabine, affairée à se sustenter” : tout le monde se sustente sauf le pax tout à gauche de la photo qui semble être un instrument de musique
Vu les tensions entre la Russie et l’Ukraine ces derniers temps, le visa Russe n’est pas un atout pour renter dans le pays ^^
A bientôt
Je confirme!
Une amie russe habitant à Kiev à mis 3 heures pour passer la PAF, des formulaires supplémentaires étant demandés aux citoyens russes certes, mais même ceux résidant à Kiev!
Merci pour le com' Hugo :)
On trouve beaucoup trop souvent dans les salons de sans-gêne qui se croient tout permis sous prétexte qu'ils voyagent en J ou sont encartés Gold...
La seule différence qui m'aurait intéressé en J, ça aurait été les boissons de meilleure qualité, pour le reste, pas de différences pour moi, je ne suis pas difficile niveau bouffe à bord ! Et avec un plateau repas complet, + un passage au salon avant, je n'aurais pas pu manger bien plus de toute façon ^^
Bien vu, je n'avais pas vu passer ce passager clandestin ressemblant furieusement à une contrebasse :P
Les tensions avec la Russie se font pas mal ressentir en Ukraine, alors ce visa n'est pas une très bonne idée ^^
A bientôt :)
Merci Robin pour ce FR sur l'une de mes navettes!
Le service est bien correct quand on prend en compte la longueur du vol mais la cabine serait limite pour une durée plus longue comme les PAX gagnant la Géorgie ou l'Arménie.
Une gare intéressante si l'on se rend exactement au centre-ville, je t'avoue que le prix des chauffeurs n'est pas trop élevé non plus.
Donc l'Ukraine a tenu parole et les délais!
Bonne soirée à toi et à bientôt
Les militaires sont là suite à la promulgation de la loi martiale mais également avec l'approche des éléctions en avril avec nombre de candidats dont Yulia qui tente une nouveau retour^^
Merci Benoit pour ton commentaire (et pour tes nombreuses navettes qui m'ont motivé à choisir l'Ukraine :) )
Pour les vols MC vraiment longs, c'est vrai que l’exiguïté de la cabine doit bien se faire ressentir, la cabine est plutôt prévue pour des vols de 3h max.
Les tarifs des chauffeurs sont bien accessibles, mais j'aime beaucoup prendre les transports en communs, ça met dans l'ambiance du pays, on voyage avec les locaux... Et comme l'hôtel était facilement accessible en tram (ou métro) depuis la gare, c'était plutôt rapide.
Je n'avais pas tilté qu'il y avait ces élections en avril, ça explique sans doute aussi l'atmosphère un peu "tendue" dans les gares et autres lieux (j'ai trouvé les patrouilles vraiment plus impressionnantes que nos Vigipirate en France).
A bientôt :)
Merci Robin pour ce FR riche et joliment narré.
Un passage au salon convenable, un peu gâché par la propension à l'impolitesse de certains de nos congénères...
Un espace à bord opportunément accru par madame Chance.
Pour le reste, un vol rendu agréable par les PNC qui ont su être attentionnés.
Le plateau repas paraît visuellement petit mais est correct au final.
A bientôt !
Merci pour ton commentaire Franck :)
L'impolitesse a cela de beau qu'elle est présente partout dans le monde, dans tous les milieux sociaux... Heureusement que le salon est grand !
Avec un siège libéré au milieu, c'est de suite plus confortable, et plus intime. Le repas est petit, ça nous a calé, mais on l'a mangé à 11h et après avoir petit-déjeuné... Peut-être que si c'est servi à 13h sans accès salon, on peut rester un peu sur sa faim.
A bientôt !
Belle prestation AF, avion confortable et vrai repas pour un vol de trois heures, avec le circuit SP l'accès au salon et le siège du milieu inoccupé. Je te confirme que le look business man rend facile la gruge à l'embarquement...
Il n' pas l'air de faire chaud sur le quai en attendant le train, brrr... mais la gare à l'air très belle.
Merci pour ce FR, j'attends la suite des vols domestic avec impatience.
A bientôt.
Merci pour ton commentaire Michel :)
AF sait proposer de beaux produits quand elle veut... Dommage que sur d'autres lignes ce soit plutôt du genre "régime minceur" ^^
Il faisait frais mais encore supportable à notre arrivée à Kiev, quelques degrés sous 0... C'est en fin de séjour où c'était plus dur, avec -12 à -15 !
La suite devrait arriver... Un jour ! Un peu de mal à avancer l'écriture en ce moment.
A bientôt !
Merci Robin pour ce FR.
Toujours sympa d'avoir accès à un salon long courrier quand on ne prend qu'un moyen courrier (KBP) ou mieux encore un court courrier (LHR).
Moins sympa, la discrimination dont vous avez été victimes mais il faut se rendre à l'évidence, c'est un mal pour un bien.
Et je ne reprocherai pas aux agents les préjugés qui font gagner beaucoup de temps. Le contrôle à l'aspect vestimentaire ne date pas d'hier.
En fait, le mieux est qu'il y ait une voie "d'évacuation" qui soit organisée pour refouler les pax indélicats après le contrôle du BP.
Le fait de rebrousser chemin sous les yeux des pax éligibles devrait en calmer plus d'un, dès la première fois. S'ils ont un minimum d'amour propre quand même.
Service attentif, un bon point pas souvent vérifié même sur ce type de longs vols.
Merci pour ton commentaire Quentin :)
C'est là qu'on est heureux que l'espace Schengen ne se développe pas plus loin en Europe en effet... ^^
Je ne jette pas la pierre aux agents en effet, ils doivent fluidifier au mieux l'embarquement avec des timings un peu serrés en général. Ca reste peu agréable, mais je préfère ça plutôt que de laisser passer tout le monde... Je constate de plus en plus souvent des "refoulages" de pax non éligibles, un bon point, ou bien un pré-contrôle en entrée de file prioritaire (mais qui nécessite un agent de plus, ça améliore la fluidité, mais pas les finances de la compagnie si c'est effectué sur tous les vols).
La longueur du vol joue peut-être en effet dans l'attention portée aux passagers... Quand on lit les FR sur KBP, il y a plus souvent des très bons équipages qu'ailleurs visiblement, donc ça doit jouer !
A+