Bonjour à tous,
Merci d'avoir cliqué sur ce report ô combien alléchant et qui vous emmènera dans le plus septentrional des États baltes, l'Estonie bien connu de Kethu notamment.
Bien évidemment, vous connaissez maintenant mon attrait pour la Star Alliance et après consultation de misterfly.com, je réserve un itinéraire comme suit :
- 19/04/2019 : CDG-WAW en Embraer 195 LOT Polish Airlines,
- 19/04/2019 : WAW-TLL en Bombardier CRJ-900 Nordica (+bonus touristique sur Tallinn),
- 21/04/2019 : TLL-KDL en Jetstream 32 TransAviaBaltika,
- 21/04/2019 : KDL-TLL en Jetstream 32 TransAviaBaltika (+court bonus touristique sur Kärdla),
- 22/04/2019 : TLL-WAW en Bombardier CRJ-900 Nordica (+bonus hôtelier Swissôtel Tallinn),
- 22/04/2019 : WAW-CDG en Boeing 737-400 GetJet affrété pour LOT Polish Airlines.
Restez bien attentifs car je vous réserve une petite surprise (ou semi-exclusivité si vous préférez) en cours de routing! Les paris sont lancés!
Bref, cet itinéraire est réservé peu de temps avant le départ et les tarifs en Y sont peu intéressants comparés au tarif en J. De plus, quand on voit quel produit est offert par LO en CC/MC en Y, je décide de me faire plaisir en choisissant la classe avant…
Pour la petite histoire, je reçois mon PNR peu de temps après avoir vu mon compte bancaire s'alléger et je peux donc consulter et compléter ma réservation sur l'application Android de LOT. Celle-ci est efficace et permet de sélectionner un siège au préalable. Si j'avais un reproche à faire : on doit s'identifier (PNR, Nom,…) à chaque fois que l'on consulte cette app…dommage.
EN ROUTE VERS L'AÉROPORT
N'habitant pas Paris et vu le départ matinal (pour ne pas dire de la muerte), je décide de passer la nuit précédant le départ dans un hôtel situé à proximité du fameux Terminal 1 de CDG.
Pour rejoindre CDG et compte tenu de mon horaire d'arrivée à Paris, je décide de faire simple et direct. Ce sera donc le bien nommé et onéreux Bus direct que j'emprunterai au départ de la gare de Lyon. Attention, l'arrêt est utilisé dans les deux sens (Paris-CDG mais également CDG-Paris) ce qui peut être source de confusion quand on est pas habitué ou français (mais soyez rassuré, Paris vous aime alors ça va).

Nous serons 4 à embarquer à cet endroit et 6 passagers au total pour l'un des derniers bus de la journée à destination de CDG. Je suis assez surpris qu'il n'y ait pas d'annonce préenregistrée informant les passagers (non-francophones notamment) d'autant que le chauffeur, assez mal luné, ne parle pas un mot d'anglais.

SEMI BONUS HÔTELIER : IBIS PARIS CDG AIRPORT
Néanmoins, le trajet passe assez rapidement avec un trafic peu dense en cette fin de soirée. Le T1 est le premier arrêt de ce bus et c'est prestement que je débarque pour m'engouffrer dans le CDG VAL afin de rejoindre mon hôtel, l'Ibis Paris CDG Airport.

À peine entré, je suis surpris par le gigantisme de cet hôtel. C'est une vraie ruche avec une longue file d'attente pour le check-in. Néanmoins, je récupère rapidement la clé et le personnel sera très courtois mais le volume de clients qu'ils doivent traiter (désolé, je n'ai pas pensé à faire de photo du lobby).
Je me retrouve rapidement dans un chambre Ibis classique mais propre et bien insonorisée.


Ce n'est pas tout mais je dois me lever tôt alors je vous retrouve directement le lendemain matin…
Le check-out est effectué rapidement et malgré l'heure bien matinale (je compte visiter le salon afin de remplir mon devoir de FRiste), il y a déjà pas mal de monde dans le lobby. La "clé" de ma chambre rendue, je me dirige donc vers la station du CDG VAL.

Pour la navette à destination du T1, c'est à gauche.

Le hall de la gare RER/VAL est vaste et bien désert. Même si l'architecture semble dater, je trouve que c'est plutôt esthétique. Notez qu'il y a pas mal de travaux autour de cette gare.

Le métro automatique arrive et celui-ci est majoritairement emprunté par des employés de l'aéroport.

Bon, le LF n'est pas fou non plus…en tout cas, il y a de l'espace me direz-vous!

Le trajet se passe rapidement et les fauves sont lâchés au terminus de la ligne.

À L'AÉROPORT
Le chemin n'est pas bien compliqué et c'est comme le Port-Salut…

Petit coup d'oeil au FIDS pour voir où se situe l'enregistrement. C'est que je ne suis pas trop habitué à CDG. En tout cas, mon vol est le troisième de la journée.

J'emprunte les escalators pour rejoindre le hall d'enregistrement.

LH et LX s'enregistrent pas là et pour LO, ce sera un tout petit peu plus loin.

Ce n'est pas la foule des grands jours aux comptoirs LO. Une personne devant moi au guichet réservé à la J et mes bagages seront rapidement enregistrés jusqu'à leur destination finale par un employé assez peu loquace mais très courtois.

Ce n'est pas tout, mais j'ai envie/besoin d'un petit déjeuner. Prestement, je me dirige airside en empruntant les fameux tubes de plexiglas qui font la particularité du T1.

L'enchevêtrement de tubes sont clairement l'identité de ce terminal.

Je continue mon cheminement vers le satellite d'où part mon vol mais également où est situé le salon Lufthansa.

Je m'apprête à passer ces fameux passages sous les pistes.


Peu de monde, le chemin est agréable mais il ne faut pas être pressé.


Le passage du PIF est assez poussif. D'une part car il n'était pas clair que je sois autorisé à emprunter la file Accès n°1 et d'autre part, à cause des 2 seuls postes ouverts alors que l'ensemble des passagers des vols matinaux LH, LX et LO semblent s'être donnés rendez-vous à cet endroit et à ce moment particulier. Néanmoins, il est à noter que le personnel était très courtois et professionnel, un bon point. Je me retrouve cependant airside et je découvre un salle d'embarquement regroupant plusieurs portes et quelques maigres échoppes. L'offre n'est pas du tout à la hauteur d'un aéroport international, principale porte d'entrée de la France.

Ce n'est pas tout mais j'ai un salon à visiter.

SALON LUFTHANSA BUSINESS
Bon, ce n'est pas une surprise mais apparemment, les vues seront plus que limitées dans ce salon.

L'entrée est simple, claire et efficace. L'accueil sera très agréable avec une dragonne encore tout endormie (comme moi et la plupart des autres passagers).

De part et d'autre du couloir, de nombreuses photographies historiques d'avions LH. C'est très avgeek, j'adore.

Peu de monde face aux buffets du coup, c'est clair et assez agréable. On en oublierai presque le manque de vitrage.

Le buffet permet de se préparer un petit déjeuner honnête.

Je m'installe dans un recoin du salon. Il y a de la place, autant en profiter.

Petite visite des lieux d'aisance fort bien tenus.

Après m'être restauré, il est temps pour moi de refaire surface car j'ai un vol à prendre quand même!
LE VOL
Je retourne dans la salle d'embarquement qui est bondée.

L'embarquement est annoncé avec un strict respect des priorités. Bien évidemment…je suis un boulet…je n'arrive plus à retrouver mon BP papier. Je dégaine alors mon téléphone pour montrer mon BP électronique. Cependant, l'agente chargée de l'embarquement aura été particulièrement gentille et proactive en imprimant un nouveau BP en deux temps trois mouvements. Merci madame! Passé cet instant #shame, j'arrive à glaner un cliché d'un brésilien timide. Il s'agit d'un Embraer 195 immatriculé SP-LNB qui détient le numéro de série 444. Seul incident connu à ce jour, un problème de volets lors d'un atterrissage à DUS en avril 2018.

Je m'engouffre dans une nourrice aveugle, précédé par un môssieur à haute contribution semble-t-il.

Je ne suis pas un professionnel des instants portes, le lysflyer s'en excuse platement.


Mais mon fuselage shot est, lui, réussi avec une belle lumière matinale. Le tour avion est en cours mais le CdB ferait mieux de tenir fermement son chapeau au risque qu'il ne s'envole et se retrouve ingéré par un sèche-cheveux géant.

L'accueil en porte est assez désintéressé et le chemin jusqu'à mon siège est le plus court possible. Je vous présente furtivement la cabine avant qu'elle ne se remplisse. Du classique 2-2 assez confortable avec des hublots bien grands comme on les aime mais dommage que ceux-ci ne soient pas mieux alignés.

Le siège n'est pas à la hauteur d'une J classique mais il est parfaitement acceptable et confortable pour une eurobusiness.

Qui dit siège en bulkhead, dit un pas géant (je ne suis pas bien grand ceci dit).

La cloison du bulkhead est joliement logotée.

Instant F-OITN avec un PSU classique des brésiliens volants.

Les sièges opposés montrent bien le pas et l'alignement du hublot qui nécessite de bien s'avancer pour pouvoir regarder dehors. Les couvres têtières rouges sont la seule différence entre J et Y+/Y.

En parlant d'extérieur, l'aube est magnifique sur la plate-forme de CDG qui semble être sponsorisée par une certaine banque.

Assis au premier rang, la tablette est donc située dans l'accoudoir.


Cela me permet de vous présenter le lot de bord ultra-classique et bien marqué aux couleurs de la compagnie.

L'embarquement touche à sa fin et une PNC en profite pour apporter la boisson d'accueil. Ce sera eau ou jus d'orange.

La passerelle est retirée en avance sur l'horaire publié. L'embarquement fut rapidement expédié car l'avion semble plein, je dirais 90-95%.

On repousse alors que le soleil se lève.

LH et SN au parking avec les travaux d'agrandissement du T1 en fond.


Le T1 se réveille avec une grosse présence de la Star Alliance encore au parking.

C'est alors que se dévoile un magnifique et luxueux Boeing 747-8i transformé en palace volant. Notez qu'un Boeing 787-8 United semble être déjà arrivé, quand je vous disais que le T1 était un repère de la Star Alliance (à quelques curieuses exceptions près…).


On tourne direction la 09R avant la zone de maintenance et, plus loin, le hub fret de FedEx.

Pas d'attente avant de pouvoir s'engager sur la piste active.

Dernier virage avant de s'envoler.

On accélère et le dépôt de carburant de Chennevières-lès-Louvres se dévoile.

Rotation et décollage face à cet Airbus A380-800 Qatar Airways qui conclut son vol en provenance de DOH.

[/url
Prise d'altitude et magnifique lumière sur la baleine volante et le village d'Epiais-lès-Louvres.


Les paysages agricoles se dévoilent alors que nous fendons les cieux français.

Peu de temps après, Reims est survolé par le Sud.

C'est à ce niveau qu'une serviette rafraîchissante est distribuée, annonçant le début du service.

Une nappe en tissus et logotée est alors mise en place. J'aime bien.

La nappe est aux couleurs de la compagnien, le service s'annonce de qualité…

En attendant d'être servi, nous survolons l'ancienne base de Bitburg (BBJ/EDRB) qui fut démilitarisée au départ des américains .

Rapidement, la base aérienne américaine de Spangdahlem (SPM/ETAD) se dévoile avec quelques gros porteurs (impossible à identifier malheureusement) sont visibles.

C'est alors que la prestation est distribuée. Au menu, viennoiseries chaudes et caoutchouteuses, feuilleté nature avec de la confiture d'abricot et un incongru mélange de crudités. J'ai failli oublier, une saucisse sèche dans un emballage plastique que je n'oserai pas ouvrir. On peut dire qu'il y a de la quantité mais pour la qualité, on repassera. Une offre très décevante et, en tout cas, pas adaptée à mon palais.

Très bon point, un petit menu sera distribué et repris à l'issue du service.

La vue est magnifique au-dessus de l'Allemagne.

Petite visite aux toilettes strictement réservées aux passagers J et Y+. C'est propre.

Nous atteignons le territoire polonais et survolons l'aéroport de Zielona Gora (IEG/EPZG).

Passage par le Sud de Poznan où son aéroport est visible (POZ/EPPO).

Ce même aéroport un peu plus détaillé.

Quelques kilomètres plus loin apparaît la base aérienne de Powidz (EPPW) qui abrite un escadron de C-130E notamment.

La Vistule se dévoile à proximité de la ville de Plock.

L'altitude de vol diminue peu à peu et nous mettons la cap pour contourner l'agglomération varsovienne par l'Ouest et le Sud.

C'est embrumé mais l'approche offre une belle vue sur Varsovie et ses immeubles.

Notre vaillant Embraer effectue une boucle au Sud de l'aéroport ce qui nous emmène à survoler ce carrefour de voies ferrées assez distinctif à la hauteur du village de Bronislawow.


La banlieue de Varsovie défile sous la trajectoire de notre avion et la petite ville de Piaseczno apparaît.

Des travaux routiers inachevés…

Nous survolons enfin l'enceinte de l'aéroport baptisé en l'honneur du compositeur polonais Fryderyk Chopin.


Nous dévalons finalement la piste 33.

Celle-ci est rapidement libérée.

W6 opère de nombreuses lignes ici (à l'instar de bien d'autres aéroport en Europe centrale) avec ces 2 A321.

Une zone de maintenance de l'aéroport avec de nombreux appareils LO et un E190 BA bien loin de ses lignes habituellement opérées.


Plus que quelques mètres avant l'arrivée à bon port aux côtés de cet E75 LO.

Le comité d'accueil est déjà présent et la passerelle prête à être connectée.

ARRIVÉE À L'AÉROPORT
Bon, et là, c'est le drame…pas de passerelle…pas de navette réservée aux passagers J. Le débarquement s'effectue par l'intermédiaire de paxbus mais c'est un peu le bazar.

Le véhicule pompe à c*c# est déjà en pleine action.

Le débarquement bat son plein sous un beau et franc soleil.

Bon, finalement, il y avait bien une navette réservée pour les passagers J mais celle-ci est arrivée après les paxbus et elle était bien mal indiquée. Trop tard et dommage. Après tout, je ne suis pas pressé.

Ah! Le plaisir so vintage de l'Europe centrale et ces petites pépites aéronautiques en la matière de ce petit Yak-40 de l'armée de l'air tchèque.

Après un court mais paradoxalement long trajet en paxbus, nous débarquons au rez-de-chaussée dans un grand hall assez austère mais qui fait le job.

La couleur préféré de WAW, le orange! Pour les correspondances, c'est en haut que ça se passe.

C'est ici que je vous laisse et vous donne rendez-vous au prochain épisode.
J'espère que vous aurez apprécié ce FR, n'hésitez pas à commenter et à liker!
@ bientôt
LYSflyer
Bonjour et merci pour cette contribution à destination d'une ville que j'adore (et je sais que je ne suis pas le seul ici :))
J'ai hâte de lire votre bonus sur le Swissôtel de Tallinn, j'avais adoré cet hotel!
Horaires aussi bien à l'arrivée sur CDG qu'au départ qui réduisent pas mal le temps de repos!
Je ne suis pas fan de l'architecture du T1, ou alors je n'y suis pas habitué... Quoiqu'il en soit, le cheminement semble bien long.
Le lounge vide permet d'en profiter, et l'offre pdj parrait toujours correcte.
Belle photo de l'appareil dans cette livrée retro!
Bien que le siège soit le même que derrière, cette config en 2-2 sur un 195, qui plus est avec siège couloir neutralisé en J, est une excellente chose! Le pitch complète le tout de fort belle façon.
Boisson d'accueil post boarding, dressage d'une nappe, ici aussi la concurrence est à la traîne... En revanche, sur le catering, et pour ce que j'en connais, AF sort vainqueur avec un plat chaud de qualité proposé sur la ligne.
Bien dommage à l'arrivée cependant de devoir se coltiner un bus... qui plus est avec un raté au niveau des véhicules réservés...
Merci encore pour ce FR très bien écrit et servi par des photos de belle qualité!
Bonjour et merci pour le commentaire!
Je ne peux que comprendre cet attachement à cette ville.
J'avoue qu'après une (certes courte) semaine de travail, la fatigue s'est faite sentir au réveil. Mais le plaisir des voyages en avion donnent des ailes (et ce n'est pas une pub pour une certaine boisson autrichienne).
En effet, l'architecture circulaire du T1 est assez particulière et pas vraiment adaptée au cheminement des passagers mais cette originalité est aussi reconnaissable entre milles!
Rien à dire, c'était un très bon séjour au lounge LH. Je serais bien allé au lounge Star Alliance mais il ne m'a pas semblé qu'il soit indiqué.
Merci!
Je trouve les cabines des Embraer particulièrement agréables et le 2-2 bien mieux qu'un 3-3...
Certainement et, en tout cas, la prestation n'était vraiment pas à mon goût. Mais tout le reste était vraiment mené de bien belle façon.
Pour le raté, c'est de ma faute mais l'organisation n'était pas à la hauteur dans l'ensemble.
Merci, ce site mérite que l'on fasse tout pour rendre les FR le meilleur possible.
À bientôt pour la suite (et le bonus sur le Swissotel!)
Merci pour ce FR.
Un bon prix avec LO pour une classe avant, autant se faire plaisir.
Etonnant catering mais qui bizarrement m'aurait bien plu niveau originalité des plats.
A bientôt pour la suite
Bonjour et merci pour le commentaire!
Exactement! Et le Prince Polo...non merci!
J'aurais bien donné ma part. La "fried torilla" était sèche et froide. Quant aux légumes en conserve, à part les tomates, je passe mon tour. Le croissant n'était pas mauvais pour un croissant industriel.
À bientôt!
Merci pour le partage !
L'instant porte est très bien, pas de problème :)
Le catering lui ne m'aurait pas plus du tout, pas fan :(
A bientôt !
Merci pour le commentaire!
Ça fait plaisir!
On en regretterait presque la bonne vieille omelette de compagnie aérienne.
À bientôt!
J'adore ce FR, merci bcp !
Merci, content que cela ait plu!
Merci pour ce FR
L'IBIS de CDG est extrêmement bien situé, c'est une usine bien pratique, chambres aux standards de la chaîne, j'y ai dormis deux fois.
Ah le fameux tubes du terminal 1, mythiques !
Le salon fait son office, il y de quoi faire.
La meilleure place à bord de cet Embraer...
Catering décevant, mais ça ne m'étonne pas vraiment.
Vol sous le soleil de bout en bout
Chopina est un aéroport très fonctionnel, dommage qu'aucun transport dédié au pax J ne soit proposé.
Merci pour cette contribution.
Merci pour le commentaire.
Du Ibis pur jus. On sait à quoi s'attendre.
On aime ou on n'aime pas, ces tubes sont reconnaissables entre milles.
C'est exactement le qualificatif approprié.