Avis du vol entre Singapore et Newark en classe Affaires avec Singapore Airlines

Bonjour à toutes et à tous,
Poursuite de ce routing de novembre dernier avec ce vol entre Singapour et New York.
C'est lorsque je préparais ce voyage en début 2018 que j'ai reçu un email de Singapore Airlines m'informant qu'ils reprenaient en octobre les vols directs vers EWR.
J'avais déjà pris ce vol en 2013 ainsi que le vol retour (SQ21) qui n'est pas TPAC mais TATL : ces 2 vols constituent mon 1er tour du monde avec 1 seule escale.
On remarque d'autre part que le trace de ce vol sur le globe (vision grand arc) n'est pas conforme à la route réelle.
Ces vols s'effectuaient alors en A345 mono-classe, full J soit 100 sièges au total.
Pour des raisons économiques, ce vol fut arrêté en novembre 2013.
C'est donc un vol en mode "revival" que je vais vivre plus de 5 ans après.
Le SQ22 d'alors durait 18h30, durée effective ce 1er mai 2013 du fait d'un go around assez violent à EWR avec un tour gratuit de  NYC avant de finir par se poser.
Enfin, vous trouverez ici le FR de Pititom qui vous permettra de comparer et de compléter les 2 expériences. Je rajoute egalement le FR de Lagentsecret sur ce même vol effectué en version originale sur A345. 
Voici donc le routing complet, nous arrivons bientôt à la fin, courage !

C'est après une soirée bien joyeuse avec des amis de Singapour, et bien réhydraté, que je rejoins le T3 de SIN d’où partent les LC de SQ.
Je suis passé par le salon d'enregistrement des First : cet espace présente peu d’intérêts, les desks J étant d'une efficacité redoutable.
Ayant déjà enregistré mon sac dans l’après-midi en arrivant de Séoul, je ne retire donc que mon BP.
A droite, les portes donnant sur la dépose-taxi dédiée.
L'accueil y est aimable et pas obséquieux.

A la sortie de l'espace enregistrement, je me retrouve dans le hall du T3 avec son mur végétalisé.

Juste face à moi, la PAF dédiée parfaitement vide, ça passe vite.

La sortie de la PAF se situe face aux escalators qui mènent aux salons SQ.

Juste avant l’entrée dans le salon (je viens me doucher après une soirée dans la moiteur de Singapour) il y a cet espace fumeurs  en plein air.

Voici donc l’entrée des 3 salons SQ : après les cerbères, à gauche, le salon Business. A droite, un couloir qui mène au salon First, allons-y. il y a beaucoup moins de monde par là, le salon Business étant toujours bondé à cette heure de la soirée avec tous les vols à destination de l'Europe.

Voici donc ce salon avec son bar … et son barman.
L'endroit n'est pas éclairé par la lumière naturelle, les baies vitrées situées derrière moi donnent sur une salle d'embarquement en contrebas.
Une 2nde salle se situe sur ma droite, souvent moins remplie car plus éloignée des buffets.
Ah en parlant des buffets, ils sont situés dans une salle à manger derrière le bar (pas de photo, désolé mais j'ai à peine le temps de prendre ma douche).

Au fond de ce salon, une entrée mène à The Private Room, salon réservé aux passagers voyageant en Suite. Pas grand chose de plus qu'au salon First à part la qualité du champagne.

Photos volées en passant devant le bar. Dommage, j'aurais bien goûté le champagne.

Une dame passe avec sa table à roulettes pour distribuer des cocktails et des amuse-bouches situés dans la cage. Il ne s'agit pas de plats a base de canari ou de poussin : on y trouve des bouchées salées ou des petits fours sucrés et des salades de fruits.
Pour ma part, je passe en coup de vent.

Les toilettes & douches, c'est par ici.

L'endroit est très propre, une personne est dédiée à l'entretien de ces lieux.

La douche est autrement plus accueillante que celle du salon de GUM…enfin, je me comprends.

Différentes tables sont disposées avec des amenities.

45mn avant le départ, il faut y aller sachant que le PIF se situe en porte 15 et qu'il faut marcher un peu pour la rejoindre.

On peut y aller en skytrain, je privilégierai le parcours à pied plus rapide à mon sens.

Nous y sommes, il n'y a pas/plus foule.

C'est confirmé, il est l'heure d'embarquer.

Sur les ailes du temps, la tristesse s'envole. Ici, c'est plutôt la joie de retrouver ce vol qui me remplit.

Passé le PIF, nous sommes regroupés dans cette salle d'attente avant l'embarquement qui aura lieu quelques minutes plus tard.

Et hop, c'est parti !

Le détecteur de PAX enfiévrés : pas de silhouettes rougeoyantes, tout va bien.

Le jetbridge est parsemé de pubs à la gloire de la célèbre banque sino-britannique qui monopolise très souvent ces endroits.

Voici notre raton-laveur qui pointe son nez. C'est bien 1 A359 dans sa version ULR qui va nous transporter aujourd'hui. Il s'agit de 9V-SGC qui a 3 mois au moment du vol.

Le fuselage shot, pas facile avec les reflets.

L'instant porte pour l’esthète en la matière.

Ce sera donc mon espace pour les heures à venir. Je trouve le choix des couleurs plutôt réussi.

On remarque "l'oreille" de ce siège qui offre au PAX un peu plus d’intimité.

La cabine présente un beau volume du fait de l'absence de coffres à bagages dans la partie centrale.
A noter que le moodlighting n'est pas activé, une lumière blanche, crue baigne la cabine.

Faisons le tour de cet espace avec d'abord la télécommande avec écran de rappel tactile.

La boite à pieds qui d'apparence semble large mais qui est complètement désalignée avec le siège : en position full-flat en dormant de tout son long, elle sera très désagréable. En se tournant pendant son sommeil, les pieds coincent et je me réveillerai 3-4 fois, les pieds ne suivant pas le corps dans sa rotation. Pour mes 1,83m ça n'est pas une réussite.

Face à moi, un rangement fermé et une mini-tablette pour y déposer un verre (par exemple).

Sous l'ottomane, un espace de rangement permet de se débarrasser de ses chaussures. On peut remarquer la qualité du cuir au niveau du siège.

Le PAS est bon dans la partie basse et excellent si l'on étend ses jambes sur l’ottomane.

La ceinture est munie d'un airbag.

La boucle, non siglée, permet un bouclage standard, la ceinture 3 points n'est pas réapparue, ouf !
On note la qualité de la surpiqûre du cuir de l'assise du siège.

Sur la partie gauche du siège, un espace de rangement, un éclairage individuel et les prises habituelles.

Les prises sont standards avec l'apparition d'une interface HDMI.

Le spot individuel avec à côté la prise pour brancher le casque.

L'instant F-OITN avec ce plafonnier très dépouillé.

A droite, un autre espace de rangement protégé sous cette trappe : c'est là que le casque est positionné à notre arrivée.

Le casque que voici, à réduction de bruit. Pas d'innovation, il est identique à celui qui était fourni dans les anciennes cabines.

A droite également, on trouve l'ensemble des commandes permettant de régler le fauteuil ou l’éclairage.

Une autre série de loupiotes sont disponibles pour un éclairage individuel plus ou moins puissant.

Et enfin, la patère noster.

La carte de sécurité précise bien que ces consignes sont aussi valables sur un A359-ULR.

Le sac poubelle est également de la fête, paré de bleu marine chez SQ.

Avant de passer au menu, le sésame qui m'a permis de m'installer ici.

Voici donc le menu avec sa page de garde classique.

Il en ressort que nous aurons 2 prestations (souper et déjeuner) complétées d'en-cas, le tout se devant d’être épicurien.

La page suivante décrit le timing des 2 services.

Voyons tout d'abord la proposition de souper.

La carte du déjeuner.
Matt, chef australien, est aux manettes pour certaines spécialités…

La carte complète est donc la suivante :

Pour être honnête, aucun plat ne s'est imposé, il m'a fallu un peu de temps pour faire mon choix.
Les desserts et fromages, servis dans cet ordre chez SQ.

Une carte de snacks est également proposée. Elle est quand même un ton au-dessus de la junk-food servie couramment.

Pendant que je consulte le menu, un oshibori nous est distribué ainsi qu'un verre d'accueil. Ce sera champagne.

J'aurais préféré le flacon du salon, je me contenterai de celui-ci plutôt bon et rond en bouche.

Voici donc le trio d'experts qui a sévi pour créer cette carte.

Sur ce vol, c'est un Margaux qui est mis en avant, le Château Rauzan-Ségla 2006. Pas mal du tout…

1 champagne …

1 blanc australien (nous aurons le vin de la Margaret River sur ce vol) et 1 vin de Moselle allemand.

2 Bordeaux rouges et 1 cab-sav US.
1 porto plutôt jeune ferme le ban.
Une carte que je trouve un peu déséquilibrée avec de beaux rouges, des blancs plus faibles et un champagne très correct.
Le porto n'est pas à la hauteur à mon sens.

Je laisse à votre appréciation cette partie de la carte que je ne regarde jamais. A noter que le Milo est toujours présent chez SQ.

1 mocktail signature est disponible dans chaque sens. Pour nous c'est le Canyon Ranch Agave Lemonade.

Nous retrouvons ici les cocktails standards de la carte de SQ.

Enfin, les bières et spiritueux.

Suit la sélection de cafés, plutôt complète.

Et enfin les thés dont la liste est également impressionnante.

La passerelle se rétracte grâce à ce gamer passionné de Playstation.

Comme le remarquait Pititom, le plexiglas de protection de l’écran génère des reflets terribles et le rend mécaniquement non tactile. En tout état de cause, la géolocalisation nous indique que nous avons 15.353 km à parcourir. Le système est dans les choux, le bandeau du bas indique que nous n'avons pas quitté SIN (je suis plutôt d'accord avec lui) tandis que l’écran nous positionne en Thaïlande ou plus probablement au Laos.

Nous percevons alors notre paquetage constitué de chaussettes, d'un masque et de slippers. On peut regretter l'absence de pyjama sur un vol si long, QF en distribue sur son LHR-PER qui est légèrement plus court dont vous pouvez relire le FR à loisir ici.

A la place du pyjama, nous recevons cette trousse parfaitement inutile puisque les kits dentaires sont en libre-service dans les toilettes comme à l’accoutumée chez SQ. La photo est trompeuse, cette pochette est de la taille d'un portefeuille.

Elle contient 2 fioles. En clair, on arrive à NYC en sentant le fennec mais on a la ride détendue et les mains douces… c'est quoi ce délire Mme SQ ?

Pendant ce temps, les consignes de sécurité sont diffusées sur l'IFE.

Nous repoussons et roulons finalement en abandonnant notre voisin à son sort.

Je remarque alors que le wifi est disponible à bord ce que j'oublierai complètement par la suite.

Nous arrivons en pied de piste…

… et nous élevons au-dessus de Singapour.

Pas moins de 3 coussins ou oreillers sont disponibles.
Il est plus d'1h du matin à Singapour, le temps pour moi de mettre mes yeux à dormir.
La courte nuit précédente et la soirée à Singapour m'incitent à zapper le souper et plonger sous la couette

C'est ici que je me réveillerai après 8h30 de sommeil, un record pour moi… mais pas pour Pititom !
Nous sommes au large des aléoutiennes et nous approchons de l'Alaska. Il reste 7h30 de vol.

Un expresso sera le bienvenu pour me remettre sur pied. Excusez le foutoir, je n'ai pas eu le temps de refaire le lit avant votre arrivée.

Je reviens des toilettes en passant par le galley où j'attrape ce muffin.

La cabine J est dans le noir le plus total, quelques irréductibles résistent au sommeil.

Le galley central.

Et la cabine W en pleine lumière. Le schéma en 2-3-2 rend cette cabine plus spacieuse.

Le vol étant long, Esteban mérite son 2nd instant porte.

C'est environ 3h30 avant notre arrivée que le 2nd service est annoncé.

Comme d'habitude ex-SIN, c'est avec des satays que nous ouvrons le bal. Je les accompagnerai de champagne, le Heidsieck mentionné à la carte. Je le trouve toujours aussi agréable à boire.
Les satays sont un peu trop cuits et un peu secs mais la sauce masque tout cela.

La table est ajustable en hauteur ce qui est bien mais pas suffisant. Ce siège est décalé par rapport à la boite à pieds mais l'est aussi par rapport à la table : résultat, il faut se coller le plus possible sur la gauche du siège  ce qui n'est pas très agréable…

La table est disposée avec les couverts dans la serviette. Le beurre est dans une coupelle, c'est quand même plus esthétique et surtout plus pratique d'usage.

Les couverts positionnés que je trouve très élégants.

Arrive alors l’entrée : la salade de crabe. Le goût du crabe est bien présent mais le tout manque un peu d'une pointe de piment doux.
La salade semble un peu flétrie.
J'accompagne cela du chardonnay australien minéral, long en bouche mais manquant un peu de fruit. Pas si mal quand même.

Je prendrai par la suite les joues de bœuf qui seront bien tendres (heureusement) mais un peu trop cuites, comme toujours.
J'ai choisi ce plat car c'est celui qui accompagnera le mieux le vin. La carte ne me disait pas grand chose mais le Margaux, oui.

Le voilà donc dans toute sa splendeur. L’émotion a rendu cette photo floue.
Inutile d'en faire une description précise, je me suis régalé ! Même si ce n'est pas une grande année, ce vin est bien réussi.
La bouteille était là pour la photo mais elle n'a pas échappé à son sort…

Toujours sous prétexte de boire mon vin, je prends cette assiette de fromages très décevante notamment avec ce plastique batave dont la couleur dispute à la saveur le 1er prix du mauvais goût. KL, sors de cette assiette !

Pour finir, la Petite Patisserie tel qu’énoncée dans le menu.
C'est joli, c'est simple et c'est bon. Par contre, mettre 3 biscuits ensemble, ça devient roboratif et ça manque d’onctuosité : une petite crème brûlée/vanille ou une glace à la place de l'une de ces bouchées aurait été plus agréable. Bon, je chipote.

Un petit expresso fera l'affaire pour liquéfier tout cela.
J'ai trouvé ce repas assez moyen dans l'ensemble, mention spéciale pour le fromage. Champagne et vins étaient par contre de qualité.

Un oshibori vient clore les festivités. Il est temps d'aller me brosser les dents. Quand même bien pratique le full-access.

J'en profite pour regarder un film dont j'ai déjà tout oublié.

Le temps passe vite, il nous reste 1 heure de vol, nous sommes proches de Toronto.

Nous y sommes, EWR en vue.

En descente …

…et on touche à 5h37.

C'est avec les remerciements appuyés des PNC que nous quittons le navire par ce jetbridge sombre.

Dernier coup d’œil sur l’athlète qui vient de voler près de 18h sans s’arrêter.

Passage de la PAF ultra-rapide puisque nous sommes quasi seuls dans ce terminal. Voilà le secret d'une arrivée aux US avec moins de 2h à la PAF. Comme indiqué ici, no photo.

Bagages au carrousel 4.

J'ai maintenant plusieurs heures devant moi puisque je décolle pour FRA vers 20h, il est 6h.
Par contre, je décolle de JFK et je n'ai pas envie de me balader avec mon sac pendant 14h.
Je prends donc un bus direct pour JFK. Le matin, à 6h, ça roule bien.
Je trouverai un salon landside qui acceptera (contre paiement…) de me laisser prendre une douche et je mettrai mon sac en consigne jusqu'au soir.
Il est presque 9h mais je suis douché/changé, libéré de mon sac : je peux prendre le train pour aller me promener à NYC !

Merci d'avance de votre lecture et on se retrouve bientôt pour le dernier vol de ce routing !

Laurent