Avis du vol entre Amsterdam et Lyon en classe Economique avec KLM

Bonsoir, chères lectrices, chers lecteurs !
On continue à remonter dans le temps. Début 2019, la technologie de la photographie n'était pas très perfectionnée, ne vous étonner donc pas si les clichés se font rares ou flous sur ce FR (et d'abord, est-ce que ça change beaucoup de mes autres FRs ?)… Mais avant tout, le rappel du routing :

Le routing prévu ressemblera donc à ça :

Quoi de plus banal pour moi qu'une navette AMS-LYS, si ce n'est une navette CDG-LYS ? Dur de trouver une exclusivité, que ce soit pour moi ou pour la BDD… Mais bon, si on ne devait reporter que de la nouveauté, le site serait bien triste (et bien peu utile aussi).
Allons-y gaiement donc, vers une redécouverte d'AMS, du salon Crown Lounge, de LYS, du 737-700, du rang 11 de ce même 737-700 qui a l'avantage chez KLM d'avoir un pitch amélioré sans avoir à payer un siège en issue…

Navettons !

Nous nous étions laissés au passage de la PAF, après être sorti de mon vol en provenance d'Edinburgh, légèrement retardé… Il me reste cependant encore 16mn avant le début de l'embarquement, 41 avant le départ, je suis serein.

D'autant plus serein que devant moi, un couple n'ayant que des cartes d'identité, et donc inéligible au contrôle automatique du passeport, se fait assez peu élégamment prier de quitter la file par les employés. Je gagne donc deux places dans la file, et sort finalement victorieux de cette épreuve cinq minutes après.

Il me reste dix minutes donc, et j'embarque en porte D60… Un passage au salon se tente, non ? Direction l'étage de la jetée D donc !

Pour ceux qui ne connaissent pas les lieux, juste après l'escalator, le salon est sur la gauche, derrière les baies vitrées… Il ne semble pas blindé, allons-y donc !

Bon, ça n'est pas vide non plus hein, mais il n'est pas trop difficile de trouver une place libre…

Je n'ai pas vraiment le temps de faire le tour du buffet (enfin, théoriquement, si, mais j'aime embarquer en premier, donc du coup non), mais voilà une vue générale. Comme d'habitude, c'est un peu léger, avec charcuteries, fromage, fruits, et 4 plats chauds, servis par un employé derrière le comptoir !

Je m'installe à une table à proximité du bar, et je tente les pâtes, servies avec le sourire par l'employé ! J'accompagne le tout d'un jus de fruit, je n'aurais rien contre un verre de vin, mais celui servi au salon ne me fait guère envie… (Plus que 6 minutes avant l'embarquement !)

Les pâtes sont clairement trop cuites, mais au moins ça remplit l'estomac ! En 2 minutes, c'est terminé (et je vous vois venir : La bière n'est pas de moi, elle était déjà là avant !).

Le temps de passer aux WC (qui sont propres dans le salon, alléluia), et me voilà dehors. Plus qu'à rallier ma porte, en deux minutes, ça devrait être bon !

… Tant qu'elle n'est pas trop loin, quoi.

Genre, pas à l'autre bout du monde quoi…

Forcément, il fallait que la porte D60 soit celle tout au fond de la jetée, à 800 mètres du salon d'après une mesure au pied levé sur Google Maps !

L'âme en peine devant mon échec au défi personnel que je m'étais donné, je descends à l'étage inférieur… J'arrive juste à temps pour la fin de l'embarquement prioritaire, en me faufilant tel un éléphant parmi les pauvres hères qui attendent l'embarquement "normal" !

Je passe comme une lettre à La Poste le contrôle du BP, et me voilà dans la passerelle. Diantre, "Gate closed" ! Va-t-il falloir rebrousser chemin ?

Heureusement, non, notre avion est bien là, et il y a la queue pour y monter !

Tentons un fuselage shot à travers la passerelle, le résultat n'est pas trop immonde… Bon, il faudra quand même me croire sur parole quand je vous dit qu'il s'agit du 737-700 PH-BGG, livré neuf en 2009 à KLM, et dénommé "Eider royal" !

L'oiseau a une porte, que voici !

Confirmation de l'immatriculation avec la plaque vissée sur le chambranle (et chevelure foisonnante du mec devant moi surtout)…

Après un accueil sympathique, notamment par un PNC francophone, comme souvent sur KLM, je m'installe rapidement à ma place habituelle en 737-700, la 11C, pendant que l'embarquement continue tranquillement…

Le pitch, comme prévu, est très bon ! Vraiment un bon plan le rang 11, si le hublot ne vous est pas indispensable (puisque les sièges en A et F sont inexistants)…

La tablette n'est pas verrouillée, malgré le fait que nous sommes en issue. Dessus, les consignes de sécurité des issues. A gauche, sur l'accoudoir relevé, les restes de l'antique IFE audio (l'appareil n'a pourtant que 10 ans…), et à droite, l'embarquement qui se poursuit avec le cauchemar de tout voyageur : Un groupe de vingt enfants ! Heureusement une fois le décollage réalisé, ils ne seront pas trop bruyants… Du moins, je ne les entendrais pas trop, comme ils sont en fond de cale…

Le plafonnier, classique des 737 NG…

Alors que l'embarquement se termine, à 20h30, un PNC vient pour réaliser l'habituel speech aux issues. Ce dernier est particulièrement lacunaire, puisqu'il consiste uniquement en une question "Vous connaissez la procédure aux issues ? Oui ? Parfait, et bien bon vol alors". Un peu léger… Bon, on va repérer la porte, c'est toujours ça de pris. Elle est là !

On repousse à 20h39, avec 4 petites minutes de retard, les démonstrations de sécurité sont réalisées, en anglais uniquement, comme d'habitude sur KLM. Voilà de quoi les accompagner : La notice de sécurité recto…

… Verso…

… Et la double page centrale ! En cas d'amerrissage, les portes arrières ne sont pas utilisables.

A 20h50, nous décollons de la piste 24 (Kaagbaan)… Une voyageuse utilise son ordinateur, il me semble que c'est interdit pendant les phases de décollage et d'atterrissage, non ?

Pour nous occuper pendant la montée, intéressons-nous au magazine de bord !

Commençons, une fois n'est pas coutume, avec la carte de Schiphol ! En vert, la porte où je suis arrivé en provenance d'EDI, et en rouge, celle d'où nous venons de partir…

Du plus classique, avec le plat de spaghettis mondial KLM…

… Puis celui européen !

La flotte, heureusement nettement plus claire et lisible…

Bon, ma photo est honteusement ratée (étonnant, non ?), mais j'aime beaucoup le cliché de cet Embraer mis en avant sur la page de droite…

Le service commence rapidement, et arrive à ma hauteur 20 minutes après le décollage. Nous avons droit sur ce vol à un wrap fromage salade tomate épinards !

La boîte contient également une capsule d'eau…

Je prends également mon habituel verre de jus de pommes… Je constate cependant, un brin désapointé, qu'il s'agit d'un jus à base de concentré, et avec seulement 50% de fruits dedans. Il n'y a pas de petites économies…

Comme le sandwich du vol précédent, le wrap me servira de casse-croûte au boulot le lendemain ! Il est plutôt bon, mais curieusement, c'est la moutarde que l'on sent le plus, alors que ça n'apparait pas dans les ingrédients principaux…

Le reste du vol sera principalement composé d'une sieste… Je me réveille peu avant l'atterrissage, qui a lieu à 22h04 ! Mon voisin italien, sympathique mais un peu encombrant de par sa corpulence, en profite pour rallumer son téléphone… Je ne loupe pas grand chose en n'ayant pas de hublot, il fait nuit noir !

A 22h07, nous sommes en porte, avec quelques minutes d'avance. 7 minutes plus tard, me voilà dans la passerelle, sponsorisée par les jeux de mots moisis de Sixt !

A mon plus grand plaisir, on emprunte le parcours domestique, pas de PAF pour ce soir !

Plus qu'à traverser le hall de récupération des bagages…

… Le hall des arrivées…

… Et me voilà dans l'ascenseur menant au parking ! La route est fluide, j'arriverai chez moi à 22h55, soit seulement 50 minutes après l'atterrissage !

Pour finir, l'habituel trace radar du vol, avec une altitude de croisière plutôt élevée pour ce vol !

Merci de m'avoir suivi sur ce court récit, et sur ce routing ! On se retrouve dès que possible pour la suite de mes FR en retard !
A bientôt :)