Avis du vol entre Sao Paulo et Doha en classe Affaires avec Qatar Airways

Bonjour, 

C'est avec grand plaisir que je vous présente ce São Paulo - Doha, premier opus de mon retour en Europe. 

São Paulo étant la ville qu'elle est, mon père préfère ne pas trop conduire passé minuit/1h. Nous partons à 23h pour arriver environ 40mn plus tard.

Le check in est agréable et c'est en grande partie grâce à un agent très sympathique. Il note sur ma réservation que je suis en transit à Tunis et que je n'ai donc pas d'adresse à mettre en Tunisie. Il en profite pour vérifier si Qatar Airways a des accord avec Tunisair pour peut être pouvoir envoyer ma valise jusqu’à Nice. Je sais que ce n'est pas possible mais c'est aimable de sa part de vérifier. 
Il me rappelle que j’ai 8h25 de transit à Doha et que je suis donc éligible à une chambre d’hôtel et me dit d’aller voir le transfer desk en arrivant à Doha.
Il ajoute que QR utilise le salon American Express mais que celui de LATAM est maintenant ouvert 24h/24, au cas où je serais intéressé, et m’averti qu’à l’inverse de l’American Express, aucune annonce ne sera faite dans le Lounge LATAM.
Ma valise part dans les tréfonds de GRU et l'agent me souhaite un bon voyage.

Je dis au revoir à mon père et pour une fois nous allons nous revoir dans seulement quelques mois.

Tous les contrôles sont rapides, il y a peu de vols à cette heure là. Le Emirates part bientôt et ensuite il ne reste plus que nous et le Turkish Airlines pour Istanbul, un vol que j'ai pris en 2014 seulement quelques heures après la victoire de l'Allemagne en coupe du monde.
Les deux agentes au contrôle de passeport ont un peu de mal avec tous les tampons brésiliens du début du mois ( à Iguaçu). “- Numéro 5, c’est la frontière terrestre? - Oui, je crois bien”. Puis elles partent dans une petite discussion que je n’ai pas la force d’écouter jusqu’à ce que l'une d’elle se tourne vers moi et me demande:
“- Tu parles portugais?
- Oui, un peu
- Zut, il a compris!”
Zut! J’aurais du écouter.

Je récupère mon passeport tamponné pour la 4e fois par les Brésiliens depuis le 2 septembre et direction le lounge.

Aucun risque de rater le lounge American Express

Mais je préfère me diriger vers le lounge de LATAM pour plusieurs raisons. 
- J’aime bien ce lounge et LATAM.
- Ce sera plus calme car il n’y aura pas les passagers d’Emirates (dép. 1h25). Seuls quelques passagers de Qatar Airways au statut Sapphire ou plus, et plus tard arriveront des passagers LATAM pour Lima (dép. 3h50). Tranquille donc.

L'accueil est agréable et on tombe de suite sur un FIDS, le code wifi et des bouteilles d'eau en libre service. 

La presse. Je rappelle qu'il est minuit et que le prochain vol LATAM est à 4h, il est donc normal que l'offre soit un peu plus limitée qu'à son habitude. 

En prenant la première à gauche on tombe sur le bar. A peine entré, une hôtesse vient me voir et m’indique que les toilettes du lounge sont fermées jusqu’à 5h du matin pour des travaux mais qu’il y en a juste à l’extérieur. Elle s’excuse pour la gêne et repart.

A droite on a l'espace de restauration. 

Puis plein de fauteuils et de canapés. 

Une salle de jeu

Une salle de meeting

Un autre endroit où s'installer

Il y a une zone de repos mais je ne suis pas allé voir. 

Je vais voir le buffet

Plusieurs mini-frigo tout le long du buffet avec des boissons en libre service.

Pour ce qui est de la nourriture, un peu de charcuterie, des fromages, du pain, des salades, des yaourts

Des salades, puddings, flans

Un mélange de noix, et encore plus de charcuterie et de fromage ainsi que des sandwichs

Quelques snacks chaud comme de la quiche, des genre d'empanadas et mes préférés, les pão de queijo

Des glaces et plus de pão de queijo

Pour ce qui est des vins, il y a un bar en libre service au milieu de la salle.

Des bulles Chandon?

il s’agit d’un mousseux fait au Brésil par la maison Moët & Chandon. 

Je m'installe avec un verre et tente de rettraper mon retard de lecture de FR.
Les prises de courant sont au format Brésilien (N) qui est compatible avec le format Européen (C). Par contre c'est du 220v au lieu de l’habituel 110v.

Le lounge est très tranquille et je trouve l'offre plutôt correcte sachant qu'il n'y a pour le moment aucun vol LATAM et que ce lounge n'est donc ouvert que pour quelques passagers à statut OneWorld qui partent sur Qatar Airways. 

Je quitte le lounge une quinzaine de minutes avant l'embarquement pour me dégourdir les jambes avant ce vol de 15h.
On voit le salon Star Alliance qui est en ce moment occupé par les passagers du vol Turkish Airlines pour Istanbul. 

Je jette un coup d'oeil furtif au salon American Express et je ne crois pas avoir raté quoi que ce soit. En face il y a un spa payant avec des massages de 30mn pour 145BRL (32€)

Il est très tard et on trouve les passagers du vol Qatar Airways et du Turkish Airlines éparpillés dans toute la longueur du terminal, profitant des quelques cafés et magasins encore ouverts. 

L'avion du soir est en porte, un beau B777-200LR immatriculé A7-BBA. Il a 10 ans, c'est le premier des 9 B777-200LR reçus par Qatar Airways et un des deux seuls à avoir un nom: Alhuwal. 
Et je ne sais pas ce que ça signifie. 

L'embarquement commence à l'heure

Je retrouve cette magnifique cabine!

J'ai sélectionné le 10K pour ce vol

Par contre, il lui manque une fenêtre. 
Heureusement que j'ai profité du survol du Sahara lors du vol aller.

La couverture et la trousse de confort

Les contrôles et une tablette de rangement qui permet de garder les menus, son téléphone ou un petit livre à portée de main. 
Il y a un bouton DND (Do not disturb) qui permet de signaler à l'équipage qu'on ne veut pas être dérangé.

Un autre rangement, très pratique, permet de vider ses poches et même plus. On y trouve la bouteille d'eau et le casque de Qatar Airways.

Les véritables sièges hublot (A et K) sont dans le sens inverse de la marche. Pour être dans le bon sens, il faut choisir ces sièges: 

Natalia vient se présenter et me donner un pyjama ainsi que les menus.  

Elle me propose aussi une boisson et un oshibori. 
J'étais très fatigué en embarquant mais d'un seul de coup je retrouve de l'énergie. Je demande un champagne et décide d'explorer le menu et de manger quelque chose avant de dormir.

Repoussage à l'heure

Nous partons pour 14h36 de vol. 

Un petit LATAM

Natalia passe prendre les commandes du « breakfast, light option, snacks, whatever you feel like ». Je pioche parmi les snack platters, histoire de grignoter un peu avant de dormir. Plusieurs attirent mon attention.
J'en sélectionne trois mais elle m'assure que les snack platters sont très petits et me propose de faire un mélange de tous. Je décline mais j'ajoute les crevettes. 

Pour ce qui est des boissons, il y a deux champagnes

3 vins blancs et 3 vins rouges

Deux vins de dessert

Les autres boissons alcoolisées

Boissons non-alcoolisées

Je profite du décollage pour fouiller l'offre de l'IFE. Je trouve deux films qui tombent à pic puisque que je voulais les voir au cinéma. 

J'en commence un de suite

Décollage a 03:10. La montée est très lente, c’est assez inhabituel, mais les PNC sont vite libérés et les portes sont débloquées. La plupart des passagers décident de dormir.

Voyons voir ce que contient la trousse de confort. Je n'aime pas les produits de cette marque et celui qui a eu l'idée de faire un masque de couleur clair mérite deux claques.

Natalia me propose de faire le turn-down service mais je préfère après le repas. Par contre je pars enfiler le pyjama pour être plus confortable.
Les brosses à dent et les rasoirs sont en libre service dans les toilettes. Je chipe une brosse à dent pour mon transit de 8h. 

De retour à mon siège Natalia me sert les snack platters que j'ai demandé ainsi qu'un verre de vin blanc.
J'ai pris: Tuxedo sesame shrimp, beef brochette, asian chicken potstickers et chocolate éclair.  

Natalia avait raison, les snack platters sont vraiment petits. Mais c’est excellent et je ne veux pas plus avant de dormir.

Tout est rapidement débarrassé et pendant que je me brosse les dents Natalia prépare le lit avec le surmatelas et la taie d’oreiller.

C'est l'heure pour moi de me blottir sous la couverture, finir mon film et dormir. Il reste 13h30 de vol. 

Fatigué je décide de terminer mon film plus tard et je passe le siège en position lit. 

La porte fermée, je pars rejoindre morphée. 

Je me réveille au nord de Dakar. Il reste 8h de vol, ce qui veut dire que j’ai dormi quelques 5h30. 

Nous survolons le Sahara mais le hublot manquant et la vue obstruée par le réacteur m'empêche de bien en profiter. 

J'appelle un PNC pour le petit déjeuner, en commençant par un cappuccino vraiment pas fameux.

A ma plus grande surprise, je note un vrai plat sucré comme plat principal: Chocolate pancakes. 
Les deux meilleurs petits déjeuners que j'ai eu à bord d'un avion ont été avec Qatar Airways. Des gaufres qui me font encore saliver sur un Tokyo - Doha et des french toasts divins sur un Doha - Singapore. 
Trop souvent je dois me contenter d'un petit déjeuner continental trop basique parce que je ne digère pas les oeufs et les plats trop salés le matin. 

Je commence par le greek yogurt, mixed berry compote and toasted granola with nuts

Choix de confiture, beurre, sel et poivre.

Chocolate pancakes. Délicieux. 

Je m'arrête la pour le moment et on m'amène un oshibori et des menthes. 

Dehors le Sahara continue de défiler. 

Je sors mon ordinateur pour écrire un FR en offline. 
Qatar Airways a le wifi à bord et 1h est gratuite pour les passagers business.  

Pour les autres il faut payer mais à 10USD le vol c'est pas cher, surtout quand le vol dure 15h

Nous sommes au dessus de l'Algérie et il reste 6h de vol. 

J'ai noté sur le menu la présence de crème de cassis et de champagne. Je demande à Natalia un kir royal mais elle ne sait pas ce que c'est. Je lui explique, c’est plutôt simple, mais elle n'a pas l'air d'avoir totalement compris le dosage…

Qu'est-ce que je suis bien ici!
Mais malheureusement ça commence à sentir un peu mauvais dans la cabine. Il y a un serial-péteur. Beurk. Puis j’entends un passager crier dans la cabine: « Come on, there’s a toilet near”. 
Peu après cette remarque l’odeur se dissipe et n'est plus jamais revenue.

Après le Kir Royale, je préfère retourner à quelque chose de plus simple. Je suis en train d'écrire le FR du vol aller et nous sommes au même endroit, qui est aussi l'endroit où ce voyage a débuté: La Tunisie.

Nous arrivons au dessus de Malte, je range l'ordinateur et décide de dîner. 

Avec un autre verre de vin pour accompagner la lecture du menu. 

Je jette un coup d'oeil aux light options et je note la présence de la Feijoada, plat typique Brésilien. Avec farofa en plus!

Mais c'est le menu du dîner qui m'intéresse. Pas de mezze? Pas de saumon en entrée? De la moqueca, plat typique du Brésil, en plat principal? Pas de plat indien? Suis-je vraiment sur Qatar Airways? 
Pour le plat principal j'arrive malheureusement après la bataille. Natalia me dit qu'il ne reste plus que le poulet et le bœuf. Je me rabat sur le poulet, bien que j’aurais voulu la moqueca.

Le soleil commence à disparaître et la vue est belle

Je lance un nouveau film

Un verre de vin en apéritif

La table est dressée avec son amuse-bouche. Natalia m'annonce qu'elle a trouvé une dernière moqueca. Génial!

J'aime bien la vaisselle de Qatar Airways, la bougie inspirée de Turkish Airlines rend bien.

L’amuse bouche est composé de canard avec des fruits en gelées. C'est très bon et ça ferait une bonne entrée.

On peut choisir parmi un choix d’huiles d’olive.

En entrée je prends les Marinated Grilled Prawns. Elles sont très bonnes et le tartare de mangue est un excellent accompagnement.

Natalia me propose des condiments pour le plat principal et je prends de la moutarde et du tabasco.

La Fish moqueca est simple mais excellente. Le Tabasco ajoute juste ce qu’il faut de piment pour équilibrer le plat.
On ne va pas se mentir, ça ne vaut pas une moqueca du Nordeste au sol mais ça s’y approche.  

Pour le dessert, je choisi léger. Fresh berries with orange blossom syrup. 
C'est parfait pour clôturer ce repas. Exactement ce à quoi je m’attendais, aucune surprise, aucune déception, juste des fruits mûrs avec du sirop de fleur d'oranger. 

Un verre de vin de dessert Autrichien pour accompagner le dessert. L’Autriche est à l’honneur sur ce vol et ça tombe bien, c’est ma prochaine destination.

Le repas se termine avec un oshibori. Natalia retire la table et me demande jusqu’où je vais. Elle s’étonne que j’aille à Tunis sans y rester mais s’amuse de mes effort pour prendre ce vol entre Doha et Sao Paulo.

Le wifi n'est maintenant plus disponible

Et pour cause, nous survolons la Syrie. 

L’hôtesse passe ensuite distribuer à nouveau des bouteilles d’eau.  

Nous approchons de Doha. J'aurais bien aimé que le vol soit plus long.

Je vais retirer le pyjama au niveau de Kuwait, il reste 1h30 de vol mais comme ça je n’aurais pas à faire la queue pour les toilettes. Puis ensuite je fais une petite sieste et me réveille à l’annonce de l’approche. Le temps de ranger mes affaires et voilà qu’il faut s’assoir, il ne reste que 10mn de vol.

Arrivée à Doha à 23:40.

Au revoir 10K.

Un couple était installé au 7E-F et ils ont utilisé la fonction lit-double de ces sièges centraux. La banquette centrale a été ajouté pour cet effet. 

Dernière vue de cet avion dans lequel j'ai passé 14h30 exceptionnelles. 

J'arrive au niveau des contrôles et souhaite rejoindre le transfer desk mais on m'empêche. Les passagers doivent passer le contrôle et ensuite on verra. Le passage du contrôle de sécurité est parmi les plus stricts que j'ai vu et je ne l’ai jamais vu aussi strict à DOH.
On me force à passer le contrôle alors que je dois aller au transfer desk. Je passe le contrôle habituel en enlevant les chaussures (une première à Doha). Puis je passe par un low-body-X Ray dans une énorme machine que je vois pour la première fois. Puis des chiens reniflent les bagages. Et enfin nous sommes autorisés à rejoindre le terminal.

Bien évidemment de l’autre côté il n’y a pas de transfer desk et on me dit d’aller à celui avant le contrôle de sûreté. Ça semble bizarre, l’ambiance est un peu bizarre et les contrôles bien plus stricts que d’habitude me décourage alors je préfère rejoindre le lounge pour demander.

J'arrive au Al-Mourjan, la superviseure s’occupe de mon cas et m’indique que je dois retourner vers le contrôle de sécurité et le transfer desk. Elle m’explique que c’est normal de devoir passer ces contrôles poussés pour le vol en provenance de São Paulo parce qu’ils considèrent que c’est une destination à risque.

Je fais donc marche arrière et on me fait repasser de l'autre côté des contrôles. Au Transfer Desk on prend mes informations, je reçois ce papier et on me dit de me diriger vers l'immigration. 

J’arrive à l’immigration à 00:20 et je dois être de retour à l’aéroport dans 6h. Il y a une queue immense et je commence à désespèrer, prêt à faire demi tour et retourner dormir dans le Al-Mourjan.
Puis une employée me voit, note ma carte d'embarquement business et me dirige vers les panneaux “Al Safwa and Al Mourjan Lounge”. J’y rentre et on me scanne ma carte d’embarquement avant de m’envoyer vers des comptoirs. Je passe rapidement et à l’extérieur je trouve un agent avec un écriteau Oryx Rotana. Il m’invite à m’asseoir pendant qu’il appelle un transfert. Ça devrait prendre 10-15mn. 

00:50, un chauffeur vient chercher les 6 passagers pour le Oryx Rotana Hotel.  

N'ayant qu'un petit sac, j'arrive le premier au check in. Je récupère rapidement ma clé et planifie un appel pour me réveiller à 5h40. 

À 1h05 je suis dans ma chambre. Le réveil est prévu pour 5h40 et un départ pour l’aéroport à 6h15. A ce moment là je n'avais aucune idée que je n'allais pas dormir de la nuit mais ça c'est pour le FR suivant. 

Merci d'avoir lu ce FR et à bientôt pour la suite.