Avis du vol entre Paris et Porto en classe Economique avec Air France

LE RETOUR

Mon dernier passage en tant que rédacteur remonte au 2 mars avec un vol en A330Neo avec Air Senegal. Depuis, le Covid est passé et mon séjour en Russie n'a pas eu lieu. Je fais aujourd'hui mon grand retour avec une longue série de vols aux Açores. Je dois remercier Lmion qui m'a donné envie de découvrir les Açores ^^
Évidement mon routing a été réservé bien avant cette histoire, et jusqu'à quelques jours du départ rien n'était joué, les vols réguliers d'Azores Airlines ne reprenant complétement que le 1er juillet. Au moment de la rédaction de ce FR je n'en suis qu'au début du voyage, mais afin de maintenir (et aussi grâce à une belle journée de pluie) un peu de rythme sur Flight-Report j'ai décidé de publier petit à petit mes différents FR. Cette série sera l'occasion de remplir la BDL de  Flight-Report de plusieurs exclusivités et de plein de premières pour moi. Dont mon premier vol en turbopropulseur, il était temps.
Un bonus aura lieu dans chaque FR, sauf celui-ci, afin de partager le plaisir des voyages en plus.

Le routing

Depuis Paris, il n'existe aucun vol en direct depuis et vers les Açores. Au moment de ma réservation seul la TAP en partenariat avec Azores Airlines proposait des vols en correspondance. Depuis Air France propose aussi un partage de code. Cependant, afin de pouvoir profiter d'un vol "gratuit" entre les îles des Açores (plus de détails dans un prochain FR) je n'opte pas pour cette solution. Pour le choix des compagnies, je détaillerai cela dans chaque FR attenant.
Ici, je suis à la recherche d'un A/R me permettant d'arriver à Porto, ville que je souhaite découvrir, et repartant de Lisbonne. Je peux donc opter pour la TAP,  Air France, Transavia ou Easy Jet. Le tout avec deux bagages en soute.
Lors de ma première recherche la TAP offre des prix canon, à 160€ l'AR avec un bagage en soute. Hélas, préparer un séjour aux Açores est toute une aventure pour se déplacer entre le îles avec des jours sans vol, ou sans bateau etc. Je dois donc tout régler au millimètre. Au moment de réserver la TAP est passée à 260€ depuis Orly, Air France est à en gros 240€ et Transavia à 232€ et EasyJet à 224€.  J'opte donc pour Air France qui me fera cumuler des miles et qui en cas d'incident (la Covid 19 en sera un) propose un service clientèle bien plus sérieux que Transavia ou EasyJet. Par contre le nombre de vols opérés chaque jour par Transavia est impressionnant. Initialement nous avions réservé un départ le lundi 6 juillet pour un retour le jeudi 30 juillet, retour qu'on pourra décaler gratuitement au vendredi 31 juillet, un bon point pour Air France, afin de mieux assurer notre correspondance depuis les Açores.

Comme vous pouvez le voir, moi qui n'avait jamais mis les pieds dans un avion à hélices, j'y plonge en force ahah.

l'aeroport

Après cette longue intro, direction le FR en lui même. Une ligne qui n'a pas été beaucoup FRisé avec Air France. Pour souvenir elle faisait partie des lignes transférées à Joon dès le lancement de cette dernière. Je vais plutôt gagner au change ou pas avec l'apparition du Covid. Pour ce vol je n'ai jamais eu trop d'inquiétudes, il a été relancé au moins de juin avec une grande régularité et le Portugal, malgré un reconfinement localisé à Lisbonne, a rouvert ses frontières. Pour les Açores c'est une autre histoire, mais l'explication dans le prochain épisode.

Notre valise est prête, le code réglé sur notre modèle d'avion du jour.

On nous propose de nous emmener à CDG en voiture, le RER B doit être bien triste mais avec nos valises c'est plus pratique. Nous partons, classiquement, du 2F. Une seule porte d'entrée, pas très malin car ça fait plein de monde au même endroit …

Le FIDS qui n'est pas ridicule en terme de destinations.

On arrive dans la zone d'enregistrement automatisée des bagages, mais il y a une queue monstre car les tapis sont en pannes … Aie aie. Mais à notre arrivée ça repart et donc nous ne patienterons pas plus qu'une vingtaine de minutes. Ah comme je déteste l'enregistrement où l'on doit tout faire tout seul, désagréable au possible et franchement lent car la plupart des personnes n'arrivent pas à utiliser les machines correctement, le personnel est débordé de demandes agressives. Sans compter que tout le monde touche les mêmes écrans etc … Niveau Covid Safe c'est le désastre. Quand on sait que le contact (pas que physique) est essentiel chez les mammifères, cette automatisation à tout va ne me fait pas rêver.
En sortant on croise des policiers sur des Segway … Le petit gyrophare à l'avant vaut le détour ahaha

Pas grand monde au PIF, on le passe très rapidement avec un personnel plutôt agréable dans l'ensemble. Ni une, ni deux je débute directement ma séance de spotting. Reprise on ne peut plus classique avec un A320. Je ne vous cache pas que c'est une étrange situation, j'ai presque l'impression d'être un privilégié comme si les événements récents m'avaient laissé imaginer que je n'étais pas prêt de reprendre l'avion. Malgré le masque, et les conditions bizarres je suis tout de même très enthousiaste.

Visite du terminal, toujours pas pratique mais beau pas de doute.

Les journaux ont été remplacés pas un stand de distribution de boissons déjà consommées.

Par solidarité FRiste de ceux qui ne voient plus d'avion, spotting !
Le stationnement de A à Z d'un A318 Baby Bus, on en profite car j'ai peur qu'il ne fasse pas long feu chez Air France.

En un peu plus grand on trouve l'A319, ex-modèle star des low-cost.

Ce n'est pas la taille qui compte, mais clairement cet A321 gagne le combat de la longueur, le tout avec une antenne Wifi tout sauf élégante.

La nouvelle couleur du wingtip, très bonne idée. Mais une "crevette" des deux côtés ça aurait été un plus je trouve car là c'est plutôt bizarre.

Du blabla AirOne, mais est-ce que l'on va enfin passer aux choses sérieuses ? Des mois à t'attendre pour cette pauvre brochette et un wingtip bleu ?
Cadeau :

Eh oui, un Boeing 787 c'est tout de suite plus vendeur pour l'AVGeek qui dort en nous. J'adore cet avion, moins ses batteries, alors pas de commentaire ahah ^^

Bien sûr il y a ceux qui aiment les modèles qui font du bruit, et le roi pour le bruit c'est lui le bon vieux et vaillant Boeing 777-300er qui m'a fait voyager à travers le monde.

le vol

Je retourne m’asseoir sagement, nous partirons en F41 ce qui veut dire paxbus. Bizarre car les passerelles sont libres. A l'heure théorique de l'embarquement, mon appli m'annonce 10 minutes de retard. Nous descendons donc 10 minutes plus tard. Comble de l'horreur avec cette image :

L'embarquement d'un vol pour Nâples a lieu, le notre n'a pas commencé. Nous remonterons directement car l'ambiance bétaillère très peu pour nous. Le plus drôle, les messages automatiques annonçant qu'il faut garder ses distances. Je ne sais pas qui il faut blâmer entre Air France et ADP mais cette situation était aussi ridicule qu'elle pourrait favoriser la transmission du Covid …
Au bout du bout, l'embarquement débutera avec 40 minutes de retard car il fallait attendre les bus, qui ne peuvent embarquer que 25 passagers au maximum pour respecter les distances qui ne seront pas respectées une fois dans l'avion … C'est parti pour un tour en bus.

Un E-190 Hop! avec l'ancienne livrée (eh oui déjà).

On stationne devant cet A321 que j'imagine être notre destrier.

Bingo !

Un 757 de passage.

Voici le nez de F-GATM, un A321 de plus de 17 ans qui a une peinture toute neuve car il était sous pavillon Joon et il se prénomme désormais Calvi. J'ai oublié l'instant porte, honte sur moi !

J'attrape un A350 Ethiopian.

Petit nettoyage de rigueur. Le commandant de bord s'excuse pour le retard et prendra le temps de tout expliquer, l'avion revient de Tunis d'où l'utilisation des paxbus et du retard engendré.

La vue depuis le hublot. Pour l'enregistrement, ce fut le bazar. La veille en ligne, les places du milieu semblent neutralisées par AF. Mais en fait non l'avion est quasi full et les gens sont séparés par d'autres qui se retrouvent au milieu ralala. Bon vol quasi plein, vous l'aurez compris les distances c'est fichu mais les masques sont bien portés.

Un simple détail mais qui fait beaucoup,  c'est très élégant. Je suis fan.

Un fan d'Oslo a profité du béton frais pour sévir ?

Si même les Swiss volent à nouveau.

Toute à l'heure j'ai fait une belle place au 787, mais je sens que cela pourrait faire des histoires. Pas de jaloux avec cet A350 Air France.

Pas mal lui aussi. D'ailleurs lui aussi semble avoir un winglet tout bleu.

Dans la série décollage je voudrais avoir un A320 avec winglets et wifi. Bravo AirOne c'était ça :

Rho y en a marre des Airbus.

On recule, avec quasiment une heure de retard. Il ne faut pas qu'on traine trop car j'ai un test Covid à effectuer le soir même à Porto. Un A350 comme voisin, mais avec cette livrée One World je trouve le résultat hideux.

Zoro est arrivé, pas fan du masque Air Canada sur le 787.

Blu Tack (les vrais comprendront).

Un A330-200 au parking.

Il est toujours là lui.

Grand moment de tristesse au moment de l’accélération. J'adorais le côté démesuré de cet avion… Dernière fois que je le vois sous la livrée Air France.

On se console comme on peut.

Beurk.

Fuyons pendant qu'il est encore temps.

Quelle agréable sensation que de reprendre "l'air".

Ce n'est pas donné à tout le monde avec les avions parqués en dessous de nous.

Je voleeeeeeee.

Fan de Tetris ?

A la recherche du soleil.

Petit tour du propriétaire, une cabine Smart mais avec un instant F-OITN pas si récent que ça.

Le pas standart mais correct pour ma taille. Le vomito bag et les consignes à l'image d'Air France.

Le wifi, qui ne sera jamais activé. Mon téléphone n'a jamais trouvé de réseau. Pas grave, je suis suffisamment en manque d'avion pour que l'IFE naturel me suffise ^^

Sympa de retrouver le ciel ^^

Bonjour les petits moutons.

Le service débute, à priori on est sur un protocole en évolution douce. Désormais niveau boisson ça ressemble un peu au service petit-déjeuner avec jus d'orange, de pomme, thé, café et/ou eau. A voir à mon retour si les choses auront encore changé.

Je suis mauvais en identification, même si je miserai sur une plage de la Vendée.

Je vous ai parlé du nouveau wingtip ?

Parce que je l'aime vraiment beaucoup !

Vraiment vraiment beaucoup ;)

Alors qu'on approche doucement, mais sûrement des côtes du Portugal. Un événement retenti, nous devons remplir une fiche sanitaire pour notre arrivée au Portugal.

Ni une, ni deux je dégaine mon magnifique stylo JR (obtenu contre mon consentement à un long questionnaire sur les trains JR au Japon) pour remplir le formulaire. On peut observer la patère de la cabine B&B dans le reflet sur mon Xperia.

Cette fois on y est.

Quelques nuages récalcitrants osent stationner au dessus du Portugal.

Il est temps de ralentir notre A321.

J'imagine que c'est le grand stade de Porto.

On cherche la piste.

Le Douro est en dessous de nous, c'est bon signe.

Enfin, c'est encore un peu à droite (je fais confiance au pilote et à son co-pilote).

On est dans l'axe de la piste.

Charmante vue.

Ça va toucher devant ces avions parqués là pour un moment hélas.

Le choc a été vraiment très rude, niveau douceur on repassera.

Un irlandais.

Un cargo ASL, compagnie qui doit apprécier d'avoir une grosse partie Fret en ce moment.

De l'ATR.

Un magnifique A330Neo qui ne va pas bouger tout de suite, sniff…

Pas le même porte monnaie.

Les avions de la TAP que l'on a croisé à l’atterrissage.

Terminus pour nous. Nous avons rattrapé 25 minutes sur notre heure de retard. Pour l'instant, je dois pouvoir passer au logement déposer les valises avant de faire le test Covid.

Un dernier regard sur notre A321 que j'ai eu grand plaisir à prendre.

Eh ohhhhhhhh …

Nos bagages arriveront au bout de 20 minutes, mais pour sortir il faut passer devant une caméra thermique donc 25 minutes de plus. On force le pas pour acheter un ticket de métro à 2€, la machine ne fonctionne pas.  On en change, on monte sur le quai et là on voit le métro partir. Le prochain est dans … 30 minutes. Bref, pour le test Covid c'est bon mais pour déposer les bagages c'est cuit.

Merci pour votre lecture et à bientôt !