Avis du vol entre Chapecó et Sao Paulo en classe Economique avec GOL

Bonjour et bienvenue dans ce nouveau FR,
petite exclue pour un départ depuis l'aéroport de Chapecó, "grande ville" du sud ouest de l'état de Santa Catarina au Brésil.
Ce sont typiquement les vols que j'adore. Une mini-structure ou les habitués se connaissent tous, y compris le personnel au sol. Un embarquement à pied, une piste unique sans taxiway…. Après forcément les adeptes de structures aseptisées avec salons et autres bars ou lounge passeront ici un très mauvais moment.

 Petit rappel du début de mon périple:

Je me rends à Curitiba la capitale de l'état du Paraná. J'ai pour le retour le choix entre AZUL comme à l'aller, en passant par VCP Campinas ou GOL en passant par GRU Guarulhos, l'aéroport international de Sao Paulo. Je choisis GOL pour deux raisons:
1. Ce sont les moins chers, le tarif en last minute reste tout de même élevé dans les 170€. Surtout que j'ai le bagage gratuit chez eux avec avantage Flying Blue à partir de Silver. AZUL eut été 20€ plus cher plus le bagage.
2. L'horaire est moins tôt que AZUL et j'ai déjà une semaine bien pleine dans les pattes avec un décalage horaire.  
Ce vol me rapportera 2 fois 750 miles et 2XP Flying Blue. Bien plus que ce que 'aurais eu sur AZUL avec Mileage Plus derrière. 

Je commence ce récit par une n-ième tentative d'enregistrement en ligne. Je viens de remplir que je voyage sur passeport français et on me demande encore un CPF (asterix=obligatoire) que je n'ai bien-sûr pas!

Je vais donc aux comptoirs du check-in. Cela semble plein mais vu la taille du terminal c'est plein dès 10 personnes en attente^^
Pas de ligne prioritaire, comme je vous le disais, ici c'est à la bonne franquette. Seuls les Prioridade por Lei sont invités à passer devant.  

Les bagages sont à engouffrer dans ce petit espace et atterrissent dans le bureau derrière. Bien évidemment pas de screaning. 

Voilà une vue d'ensemble. L'aéroport ou les compagnies semblent suffisamment intelligents pour espacer les vols de chacune d'entre elles pour ne pas créer de goulet d'engorgement. 

Le seul bar restaurant à disposition… La propreté des WC à coté n'est pas le fort de ces aéroports. 

Mon collègue est lui toujours en train de rendre la voiture de loc, du moins de faire le plein avant de la rendre. Je vais donc faire un petit tour dehors. 

Cette station ne sert que les avions.

L'équipe de foot locale.

Je rentre et en faisant la queue pour la sécurité (2 personnes avant moi), j'essaie de me connecter au WIFI local.

Et bien niet malgré la technologie WIFI6 mise en avant et qui normalement émet toujours en 2.4GHz ce dont mon mobile a besoin. 

La salle d'attente.

L'arrière montre les fêtes de Chapecó. Je ne sais pas si ça vaut Bayonne.

Le tarmac est vide.

Les bagages sont chargés au fur et à mesure des arrivées. Le bureau dont je vous parlais est juste à côté.

L'embarquement montre les classiques de tout vol au Brésil. 

A ce moment là l'ambiance est encore bonne ^^

Mon vol de 11h00

Me donne une connexion à 13h20

Dehors un seul trafic ultraléger visiblement pour transport de dons d'organe.

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Sauf que 2min avant l'heure théorique de notre embarquement je regarde où en est notre vol… et il vient juste de quitter GRU. Encore plus d'une heure de vol

Effectivement tout s'écroule, une préposée appelle les passagers de plusieurs destinations au comptoir, vient nous voir et nous remet une nouvelle carte d'embarquement pour un vol à 18h de GRU à CWB. Mon samedi est foutu.

L'ambiance est tout de suite moins bonne, même quand mon second vol en MAX vient se parquer juste devant nous.

Embarquement dans la foulée.

Par l'avant ou par l'arrière 

Dernière vue de XAP aérogare, je ne pense pas y revenir de si tôt et même je n'espère pas car Passo Fundo est bien plus pratique dans mon cas (et desservi aussi par AZUL et GOL en des temps normaux).

Un MAX engine

L'instant porte rappelle toujours le partenariat avec Air France et KLM, mais pas encore celui avec American Airlines. 

La cabine est superbe. Ces sièges sont à la fois fermes (donc résistants je suppose) et confortables.

La cabine Premium devant le "rideau" offre un pitch grandement amélioré, un peu comme la KLM Economy Comfort.

Le siège possède le porte tablette et la prise USB a migré en hauteur ce qui est bien plus pratique.

La safety card a une nouvelle fois disparue…

Pour se connecter au WIFI (non gratuit, le passe messages coute 9R$)

Nous partons sans repoussage mais juste un virage, puis on prend la piste pour un demi-tour sur une surface faite à cet effet en bout de piste. La piste fait 2000m comme dans la plupart des aéroports secondaires.

Adieu Chapecó

L'ambiance cabine au décollage. J'aime toujours autant. Le vol n'est pas plein.

On repasse à toute vitesse devant l'aérogare.

Et on décolle face à un spotter local.

Ces petites villes brésiliennes font tout de même plus de 200.000 habitants !!!

J'aime toujours autant les couleurs locales. Le vol sera calme.

Je chope un opercule d'eau au passage d'un des stewards. C'est l'inique service disponible.

La descente arrive après 1h de vol. Ce retour m'a paru plus court que l'aller. Mon état de fatigue n'est pas le même non plus.

Toujours les même couleurs à Sao Paulo.

Nous sommes arrivés entre Campinas et Sao Paulo et un virage à droite nous fera arriver sur la plateforme par le Nord.

Quelques cités qui pourraient rappeler Garges les Gonesses aux lecteurs afficionados de CDG.

Puis atterrissage au moment du décollage d'un Passaredo que je voulais prendre pour Ribeirao Preto, son "hub", fin avril mais qui n'est pas disponible sur le site de réservation Amadeus de mon entreprise. Dommage j'aurais pu me faire un très vieil avion à hélices qui aurait ravi une très vieil ami Tante Joe.

Les long-courriers au loin.

Et un A350-900 Air France que je prends dans exactement 7 jours au parking.

Guarulhos est la base de LATAM (les numéros 1) et de GOL.

Nous nous parquons près de ce NG.

Il fait une chaleur folle dans la passerelle

Tout comme dans ce terminal. Je sens que l'attente va être longue…

A très vite pour la suite.