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44 avis
Suite du périple italien, sur les traces de la "défunte" Alitalia.
Après quelques heures passées à flâner à Fiumicino, il va être temps de repartir vers Paris. Mais avant, trois vues de cette exposition temporaire sur le 170e anniversaire de la Police d'état et de ces deux antiques Guzzi.
Le personnel toujours avec les élégantes tenues Alitalia.
Mon objectif de voyager à bord d'un avion aux couleurs d'Alitalia ayant déjà été accompli de Turin à Rome, c'est donc avec l'esprit tranquille que je voyagerai sur ce segment. Si l'A320 est aux couleurs d'ITA, ce serait même un plus.
Dès l'annonce entendue, je me présente. Je serais le premier debout, le premier servi. Une agent d'ITA Airways me demande si j'ai un autre masque. Heureusement, j'avais prévu le coup et acheté la veille à Milan deux FFP2, voyant que dans les transports publics, 95% des usagers portaient ce type de masque. Ceci fait, et après un contrôle du pass sanitaire, je suis le premier à accéder au jet bridge… avant d'être arrêté quelques minutes avant la dernière ligne droite.
Ce sera donc un bleu, aux couleurs d'ITA Airways, en la personne d'EI-EIE.
Airbus A320 - MSN 4536 - EI-EIE
Numéro de série 4536
Type 320-216
Date premier vol 09/12/2010
Immatriculation d'essai D-AXAL
Age de l'avion 11.4 ans
Moteurs 2 x CFMI CFM56-5B6/3
L'instant porte. Pour le fuselage, c'était trop à contre-jour.
Accueil sans fioriture. Je suis initialement placé à la 30D et je croise encore les doigts pour qu'il n'y ait personne en 30F. Les têtières sont avec la nouvelle signature. il en est de même pour les accoudoirs.
Il reste quand même le fameux "A" d'Alitalia.
L'instant F-OITN que j'avais misérablement oublié sur le premier segment. Il va falloir que je me fasse une check list dorénavant !
Une mamie veut me passer sur le corps, étant sans doute placée à la 30F. Mais un éclair de lucidité lui a fait changer d'avis, elle s'est ravisée et assise à la rangée 29. Ouf ! Mon intégrité physique sera épargnée. À moi le hublot !
Le contenu de la pochette.
En ce qui concerne le pas, c'est identique au vol Turin - Rome. Les Italiens ne sont pas réputés pour être si petits que ça ?
Les passagers se placent très rapidement. Le vol est rempli à 70% environ. On va partir à l'heure et c'est tant mieux vu qu'un TGV m'attend rapidement à Roissy. Nous sommes stationnés entre cet A319 qui va rejoindre Milan et cet A320 qui reliera Bruxelles. La livrée ITA Airways me fait vraiment penser à une canette de Pepsi.
C'est l'heure du repoussage, avec quelques minutes d'avance. C'est parfait !
Nous laissons de côté cet A330-200 (EI-EJK) qui traversera l'Atlantique vers JFK…
… puis ce 777-300 ER A6-ENX dont l'embarquement vers Dubaï a déjà commencé.
Le bleu commence à s'imposer.
Nous longeons le "cimetière" Alitalia où l'on peut observer des 777-200 sans moteur. Vraiment triste. Quel avenir pour ces oiseaux de métal ? Désolé pour la qualité, mais impossible d'avoir plus net, la mise au point a pour le moins buggé.
Wizz Air et son A321 HA-LXH qui arrive de Nice.
Puis nous rejoignons le seuil de la piste 25 pour un décollage sur la Méditerranée.
Le survol de la péninsule italienne sera ponctué par un passage aux abords des trois lacs volcaniques, respectivement Bracciano, Vico et Bolsena.
Firenze (Florence) vu d'en haut.
Dans la région de Parme, les méandres du Taro, un affluant du Pô.
Le service à bord, avec par rapport au premier vol, du solide en plus du liquide. Les biscuits seront un peu fades.
J'ai essayé de prendre discrètement l'hôtesse pour que l'on voit mieux son chemisier brodé "Alitalia". Malheureusement, son avant-bras masque l'inscription.
Puis c'est le survol des Alpes, à la frontière Italie / Suisse. On peut observer les lacs de retenue de Mauvoisin et de la Grande-Dixence qui produisent une partie de l'énergie helvète.
Puis on survole le fameux coude du Rhône, à Martigny, dans le Canton du Valais. Dommage, on passe à l'aplomb du Mont-Blanc.
La fin de la partie haute du Rhône, quand il se jette dans le Lac Léman.
Le Lac Léman et ses rives françaises et suisses.
Lausanne et au fond le Lac d'Yverdon.
La Lac de Joux, Canton de Vaud, Suisse.
Besançon au loin…
Patchwork entre Côte-d'Or et Haute-Marne.
Les lacs d'Orient, d'Auzon-Temple et d'Amance (Aube).
Puis un terrain d'aviation bien connu pointe son nez. Au premier plan, on peut voir les travaux de la plateforme ferroviaire du CDG-Express.
Ce sera donc une approche côté ouest, ou face à l'est.
Saint-Denis, Gennevilliers, Bezons et Argenteuil, Maisons-Laffitte et Sartrouville, Dugny et l'aéroport du Bourget.
Les travaux de la sortie du souterrain de la la future ligne 17 du métro qui sera aérienne à partir de ce trou (Triangle de Gonesse).
Puis c'est un kiss landing sur la 08R et un taxiing assez rapide jusqu'au 2F. Retour en (Air) France.
Je ne traîne pas trop à bord bien que je sois à l'arrière de l'appareil (30F). Je demande à Cheffe de cabine l'autorisation de faire son badge en photo. L'ultime cliché, pas net malheureusement. L'émotion après cette belle journée ?
Paris vous aime, etc. etc. Contrôle de la PAF juste à la sortie du jet bridge plus un suivant aux guichets. L'Italie n'est plus Schengen ? J'ai raté un épisode ?
Dernier coup d'œil, non, il ne faut pas que je regarde ça !
Quelques minutes après, je suis surclassé par ma collègue à bord du TGV qui me ramènera vers Lyon. Le pas est meilleur, mais c'est une autre histoire…
Le diagramme de mon vol.
Rome - Fiumicino : rien à redire, c'est impeccable si ce n'est l'état des vitres. La mer n'est pas très loin et les embruns expliquent peut-être cela.
ITA Airways. Personnel un peu froid à bord. Prestation correcte, sans plus. Par contre le pas entre les sièges, c'est pas normal.
CDG : Surpris par ces deux contrôles d'identités à quelques mètres près. Sinon, c'est propre et fluide. Pas de bagage en soute, je ne jugerai donc pas le délai de livraison. Quand on connait bien les installation, le trajet 2F - gare TGV se fait très rapidement.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 61 avis concernant 6 compagnies sur la ligne Rome (FCO) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 2 heures et 6 minutes.
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7 Commentaires
Un vol qui ressemble pas mal à Alitalia (pas que à cause des logos encore présents...). On dirait néanmoins que les équipages sont plus sympa qu'à l'époque ?
Superbes photos en vol du Val de Bagnes et de la vallée du Rhône :)
A bientôt !
N’ayant pas connu Alitalia en son temps, je serai bien embêté de porter un jugement ou de dire « c’était mieux avant ».
Ce que j’ai vu de prestation est à peu près décrit plus haut. C’est correct mais sans plus. Je ne conserverai pas un souvenir éternel du service même si c’était un vol en mode avgeek, avec pour objectif explicite de voler avec cette compagnie.
Pour les photos, j’ai fait l’erreur de voyager trop léger. Je n’avais que mon IPad professionnel pour shooter et c’est pas toujours bien adapté à ce genre de pratique.
Ce coup ci la nouvelle livrée, l'aller retour est donc rentabilisé :)
La prestation est quand même bien faiblarde sur ce vol sommes toutes assez long.
Etrange qu'ITA laisse porter les insignes Alitalia à ses équipages. Quand je travaillais pour Crossair et que nous sommes devenus Swiss, il était strictement interdit de porter un insigne Crossair ou un insigne Swissair sur les uniformes. Seul le badge Swiss était admis.
A bientôt !
Oui, carton plein pour la question des livrées. Objectif accompli avec pas mal de chance. Il ne fallait pas trop traîner je pense.
La prestation aurait pu être meilleure mais je pense que cette satanée crise sanitaire a été une sacrée opportunité pour bien des compagnies pour réduire le niveau de service. C’est vraiment dommage.
Quant aux tenues, c’est vraiment surprenant. Repeindre des avions doit coûter bien plus cher que de changer des tenues et pourtant la priorité est ailleurs. Mais quand je pense que ma carte d’embarquement imprimée chez moi comporte encore le logo Alitalia, je me pose la question s’il y a une volonté réelle de tourner la page ou d’entretenir encore le « mythe ».
Je ne jugerai pas les PNC. La terrible purge subie par le personnel d’Alitalia a dû profondément marquer les esprits et la « nouvelle » compagnie n’a peut-être pas eu tous les moyens humains, techniques et financiers pour se relancer. Ce nouveau départ après bien des vicissitudes n’est sans doute pas perçu comme un renouveau mais plus comme un énième sursis ce qui est d’ailleurs peut-être vrai.
Le résultat est que le personnel est sûrement un peu blasé. Ce ne sont pas de simples nouvelles couleurs sur une carlingue sans un réaménagement significatif de l’intérieur et/ou une nouvelle politique commerciale et de service qui créeront le rebond nécessaire pour relancer la compétitivité nationale italienne.
C'est vrai que le costume est très classe je trouve
ET le bleu rend très bien pour ledit instant!
Au final il pourraient le garder, ils ont acheté la marque, autant s'en servir.. Je verrais bien le magazine de bord renommé Alitalia.
ça fait toujours un petit pincement au coeur quand on passe à FCO c'est vrai.
Le service de bord toujours gratuit mais reste un petit peu maigre, j'ai le souvenir qu'AZ distribuait deux paquets de biscuits avant covid.
Très belles photos des alpes.
Très sympa qu'elle t'ais l'aissé prendre son logo en photo!
Le pas est carrément meilleur en TGV par contre pas de bol tu as eu la vieille cabine TGV et il te manquait la tablette!
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