Bonsoir à tous !
On se retrouve pour l'avant-dernier segment de mon périple illogique, avec un vol Volotea qui n'était pas prévu au programme !
Avant d'expliquer pourquoi (mon explication finale de routing sera publiée en 3 tomes chez La Pléiade), l'habituel récap des explications déjà données sont cachées ci-dessous :
Tout commence avec un énième avoir Volotea (à force de m'annuler des vols à tour de bras et à me rajouter des montants "cadeau" sur les avoirs, je ne sais plus d'où ils sortent), d'une valeur de 25€.
Comme d'habitude, je commence à regarder des vols logiques, mais rien ne me plaît.
Et soudain, je flashe sur un Madrid - Toulouse, un lundi soir (20 juin), à 28€ avec choix du siège et bagage cabine inclus (pas juste le petit bagage sous le siège). Je n'ai rien à faire à Madrid à ce moment-là, je n'ai rien à faire à Toulouse à ce moment-là, et je suis censé travailler ce lundi-là. Donc forcément, je prends le billet sans plus tarder.
Pour compléter cela, je profite d'une offre Air France à 40€ le vol aller simple pour prendre un Paris - Madrid le samedi 18 juin, et un Toulouse - Lyon le mardi 21 juin en soirée.
Plus tard, étant soudainement pris d'une envie d'aventures avgeek (que je détaillerai plus tard), un mois avant le départ, je modifie le Paris - Madrid en un Lyon - Barcelone, en J pour tester la Business européenne post-Covid d'Air France, profiter du bonus d'XP avant sa fin, et parce que le tarif restait pas trop cher, ie. dans les 300€, au lieu de 5 à 600 habituellement (je suis d'accord que ça reste trop cher pour ce que c'est mais passons).
Deux semaines avant le départ, une nouvelle pulsion avgeek me fera rajouter deux vols entre le départ à Barcelone et le retour depuis Madrid. Mais est-ce que je repartirai vraiment de Madrid ? Peut-être, peut-être pas, peut-être qu'une énième annulation de Volotea ajoutera un peu de piment à tout cela…
[Suite du récap]
Deux semaines avant mon départ, alors que je sors d'une rude période au travail, très chargée, je décide de ne pas faire un week-end de visite à Barcelone, qui ne serait pas très reposant (je ne sais pas ne rien faire dans une ville inconnue), mais de me forcer à me délasser. Et quoi de plus reposant que des découvertes avgeek ? (Oui, vous savez, ces découvertes qui forcent à se lever à 4h du matin pour aller prendre un avion qu'on n'est même pas sûr d'avoir au final ? Ah, le repos…)
Bref, comme d'habitude dans ce genre de cas, j'applique ma fameuse technique "Wikipedia", à savoir, aller sur la page Wikipedia anglaise de l'aéroport de Barcelone et regarder dans les destinations desservies ce qu'il pourrait y avoir de sympa. Et là, parmi tout un tas de choses alléchantes, une ligne attire immédiatement mon œil averti : Singapore Airlines propose en effet une liaison vers Milano MXP.
Je n'avais pas suivi l'apparition de ce nouveau vol en 5e liberté en Europe, avec la commercialisation depuis mi-janvier 2022 du segment Milan <> Barcelone de la liaison Singapour - Milan - Barcelone, qui existe elle depuis 2006 !
Voler sur Singapore Airlines étant dans ma to-do list avgeek, c'est une occasion parfaite d'y parvenir à moindre coût, avec en prime le plaisir de voler en widebody sur une liaison européenne.
Les horaires proposent un départ à 10h40 dans le sens Barcelone - Milan, ou 7h40 pour le Milan - Barcelone. J'opte pour la seconde solution, avec un départ le lundi 20 juin au matin, qui me permettra d'enchaîner sur la suite de mon voyage de manière assez fluide (sauf si le vol a plus de 1h30 de retard, auquel cas le timing deviendrait serré). L'historique des vols sur Flightradar est assez rassurant à ce sujet, le vol est généralement ponctuel, et les rares retard n'ont presque jamais dépassé l'heure.
Le vol est réservé au tarif plutôt correct de 70€ en Eco, qui semble être le tarif plancher sur cette liaison. Cela inclut un bagage en soute, je n'en ai pas besoin, mais c'est toujours intéressant à noter. Les tarifs en Premium Eco étaient dans les 175€, et en Affaires environ 300€ (de mémoire). Trop cher pour un simple vol de 1h35, d'autant plus le matin où le catering me décevra forcément (je ne suis pas très petit-déjeuner).
Je décide de partir à Milan dès mon arrivée en provenance de Paris, histoire d'avoir le dimanche totalement libre, pour tout de même avoir ce côté repos.
Sur cette liaison BCN-MXP, la concurrence est rude, et principalement low-cost : En effet, hormis Singapore, c'est Ryanair, EasyJet ou Vueling. Ou DHL, mais cette dernière option est rapidement écartée, la logistique à mettre en place pour me faire passer pour un colis express étant un peu trop complexe, bien que cela m'aurait permis de voler en 757.
Ryanair est aussi écartée : L'horaire ne convient pas (un seul vol avec un départ le matin). EasyJet est également mise de côté : J'ai eu ma dose de déboires avec la compagnie orange lors de mon voyage à Londres en mars dernier (aller ET retour).
Et de toute façon, à force de lire les FR de Nico ou Moritz (entre autre) sur Vueling, j'avais bien en tête d'ajouter cette compagnie à mon logbook si l'occasion se présentait !
La low-cost du groupe IAG propose à ma date 3 vols, un le matin (donc pas possible), un à 15h35, ne laissant que peu de marge en cas de retard de mon vol CDG-BCN (qui arrive à 14h25), ou 18h50.
Logiquement, je pars sur ce dernier vol, avec un tarif "Timeflex" qui offre plusieurs avantages qui m'intéressent :
- Le choix du placement à bord gratuit (hors places avec legroom amélioré)
- L'emport d'un bagage cabine en plus du sac à glisser sous le siège de devant
- La possibilité de changer gratuitement, le jour du départ, pour un autre vol s'il y a de la disponibilité (pratique si mon vol AF est à l'heure et que le vol de 15h35 n'est pas plein !)
- L'annulation ou le changement sans frais du vol (dans le cas d'un pépin ou d'une autre urgence médicale, toujours plus simple que de faire jouer les assurances AMEX)
Dans le plus anecdotique mais toujours bon à prendre, on a également :
- L'embarquement prioritaire
- Le fast-track à BCN
Le tarif "de base" est à 60€, le tarif "Timeflex" monte à 97€. Un peu cher, mais ça reste acceptable, pour un vol réservé deux semaines avant.
[Deuxième suite]
Comme dit en début de pavé, après avoir réservé un simple vol AF Paris - Madrid (et un retour Madrid - Toulouse sur Volotea), je modifie un peu mes plans en allant sur Barcelone au lieu de Madrid.
Pourquoi cela ? C'est tout simple : L'envie de prendre un des nombreux vols court/moyen-courrier en widebody espagnols, qui est vraiment le pays parfait pour les amateurs d'appareils long-courrier sans le budget pour partir à l'autre bout du monde tous les 4 matins.
C'est donc tout simplement sur un des vols Air Europa entre Barcelone et Madrid effectué en Boeing 787 que je compte voler !
L'horaire du vol de fin de matinée est bon, avec un départ à 11h50 et une arrivée à 13h20, ça se cale parfaitement dans ma journée de travail du lundi (parce que, oui, je travaille tout en faisant mon périple avgeek). Le vol Madrid - Toulouse partant à 17h40, ça me laisse aussi amplement de la marge en cas de retard du vol.
Deux mois à l'avance, le tarif est à 50€, un tarif raisonnable pour ce vol. Le tarif n'inclut pas le choix du siège, mais Air Europa a le bon goût de proposer tous les sièges Eco gratuitement aux membres FB Gold, pas de surcoût à prévoir pour sécuriser un hublot donc.
Petites précisions sur l'appareil prévu, qui a évolué durant les deux mois entre la réservation et le vol :
Initialement, le vol était prévu en 787-8. Par la suite, le vol est modifié en 787-9, mais avec un plan cabine assez curieux, avec une "Business" en 2-3-2.
Après quelques recherches, je comprends qu'il s'agit d'un 787 loué à Air Europa par Norse Atlantic Airways (la nouvelle "Norwegian" long-courrier). Voilà qui ajoute un certain piment au vol !
Malheureusement, deux semaines avant le vol, on revient sur un plan cabine plus classique, mais toujours en 787-9. En effet, les appareils Norse devaient arriver en location chez Air Europa début juin ont été retardés d'un mois. On est donc repassés sur du 787 Air Europa, mais en version plus allongée qu'initialement prévu.
Promis, c'est la dernière modification du routing !
Alors, d'où vient cette énième modification du voyage ?
Et bien, comme d'habitude, Volotea a un planning de vol toujours aléatoire… Et mon vol Madrid - Toulouse est annulé environ un mois avant le départ.
Comme c'était la base du voyage et que les autres vols tournent autour, je suis quelque peu ennuyé. La solution évidente serait de prendre un vol Iberia Madrid - Toulouse à la place, mais c'est un peu la solution de facilité.
A la place, je regarde ce que Volotea propose comme vols pour Toulouse, histoire de réutiliser l'avoir majoré de 120% récupéré suite à l'annulation. Et la, bim, je tombe sur un Malaga - Toulouse, qui part le 21 juin à 12h40. Ça me laisse 4h30 de correspondance à Toulouse avant mon vol pour Lyon.
Il me faut juste aller de Madrid à Malaga, et remplacer la nuit d'hôtel à Toulouse par une à Malaga.
Et comme je suis également ferrovipathe, la solution est toute trouvée : Tester les AVE, c'est à dire les trains à grande vitesse de la RENFE, entre Madrid et Malaga. Voilà qui est parfait, un petit périple en plus !
Le routing, final et définitif, est donc le suivant :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6V72409 - Economique - Malaga → Toulouse - Airbus A319
- 7AF1647 - Economique - Toulouse → Lyon - Bombardier CRJ1000
A nouveau de l'inédit pour la base de données, la liaison AGP > TLS de Volotea n'a jamais été reportée (dans ce sens, Cliper31 l'a faite en sens inverse en juin 2021) !
Pour moi, et bien ça sera une sympathique découverte de l'aéroport de Malaga (et donc de la ligne AGP-TLS), et un retour à Toulouse quasiment 3 ans après mon dernier vol sur les terres d'Airbus…
Avec le tarif que j'ai choisi, je peux prendre une place dans les premières rangées de l'appareil gratuitement, je pars donc sur le 03A, en espérant ne pas avoir de voisin !
Petit préambule madrilène
Finissons-en avec le suspens du vol précédent. Je vous avais laissé devant le T2 de l'aéroport de Madrid, où les taxis se klaxonnent et s'engueulent mutuellement. Voilà quelque chose que l'on partage avec CDG.

Si j'attendais devant le terminal, c'était bien évidemment pour prendre le bus pour la gare d'Atocha : Je ne sais pas si c'est le moyen le plus rapide ou le moins onéreux, mais pour 5€, on a le plaisir de découvrir la ville sans faire de correspondance, et on peut passer devant quelques modestes bâtisses.
Par contre, la ponctualité n'est pas là, il faudra attendre quasiment une demie heure pour avoir un bus, alors que la fréquence annoncée est de 15 minutes.

Le bus nous dépose à côté du parking, avec cette entrée qui massacre un peu la beauté originelle de la gare.
Un petit moment étonnant, avec le tarif du parking à la minute précisé au centième de centime. Je ne sais pas si c'est habituel en Espagne mais c'est… Surprenant.

A l'intérieur, là où auparavant se trouvaient les quais, on trouve désormais depuis 1992 un étonnant jardin tropical. C'est charmant, mais moins que les trains !

Les trains sont accessibles par une salle d'embarquement peu accueillante, accessible après un PIF réduit (pas besoin de sortir les liquides et tout). L'accès au quai n'est possible que lors de l'affichage du train, on ne profite donc que très peu de l'architecture de la gare moderne. Dommage… On perd la fluidité et le charme du ferroviaire, si c'est pour se retrouver avec encore plus de contraintes que dans l'aérien, autant prendre l'avion !

Après un trajet de 2h30 (où j'aurai principalement passé mon temps à dormir), je rejoins l'hôtel Ibis au centre de Malaga où je passerai la nuit !

Direction AGP (ce code IATA d'aéroport me perturbera toujours)
C'est seulement à 8h30 que je quitte l'hôtel en ce mardi matin (une belle grasse matinée pour un avgeek), direction l'aéroport, via les trains régionaux "Cercanías Málaga".

C'est délesté de seulement 2€30, et après 30 minutes de trajet (donc 10 de marche et 5 d'attente) que j'arrive à la gare de l'aéroport.

Le cheminement extérieur (couvert, pour protéger de la pluie, et surtout du soleil) offre une vue sur les pistes, et sur ce parking désaffecté. Le bâtiment du terminal fait très "carré" !

Je trouve l'arrivée devant le bâtiment assez impressionnante, la hauteur des piliers et du terminal est imposante.

A l'intérieur, je tombe directement devant le PIF, les comptoirs d'enregistrement sont situés à droite et à gauche.

Le FIDS est assez chargé, même si on n'est pas encore en pleine saison. Le premier vol de la liste est pour "Lyon Satolas", AGP a 22 ans de retard !

Le contrôle semble assez fluide, ça avance vite dans les filoguides.

Et effectivement, en huit minutes c'est plié. Par contre, c'est assez mal organisé : S'il y a beaucoup de files ouvertes, il n'y a aucun agent pour guider le flux de passagers, du coup c'est un peu confus (et certains se croient sur une autoroute à changer de file dès qu'une place se libère).

Ici, contrairement à Barcelone, pas d'échappatoire, le duty-free est un passage forcé, et il est grand !

On débouche sur une zone de restauration, avec un étage pour encore plus de nourriture !
Sur le pilier à droite, un panneau indique la direction à suivre pour les vols pour le Maroc. Y aurait-il des contrôles spécifiques pour ce pays ?

Ce n'est pas tout ça, mais j'ai une matinée de travail chargée, avec des entretiens individuels à réaliser avec les membres de mon équipe. Il s'agit donc de trouver un coin tranquille… Et ce n'est pas gagné : L'aérogare est très chargée, avec même des personnes assises par terre.

Réunions au salon
C'est donc fort logiquement que je prends la direction du salon, pour quémander un accès payant, en espérant y trouver un coin calme.

Et me voilà accepté, moyennant 35€95, ce qui semble être le tarif de tous les salons gérés par Aena. Le salon semble bien grand (photo prise juste derrière le comptoir d'entrée).

La baie vitrée à gauche offre une vue sur le tarmac, avec un ATR72 Air Nostrum, un A321 Vueling, et un A320 Iberia Express qui sont parqués.

Au fond du salon, les sanitaires (propres), et à gauche, deux petites salles de réunions. Parfait pour moi si le salon devient trop bruyant !

Vue sur le salon depuis l'autre extrémité : Au centre, de nombreux espaces adaptés aux familles ou groupe avec de larges canapés, et de chaque côté, des coins plus tranquilles avec des sièges en solo, duo, ou club quatre. Le buffet est au fond à gauche, et l'entrée au fond à droite.

A côté des sanitaires, un espace de jeu est prévu pour les enfants, avec des télévisions, des tables et chaises, des jeux de construction (rangés donc pas visible ici), et des tapis avec circuit voitures. C'est plutôt bien pensé !

Je m'installe dans un siège solo à proximité du coin enfants, il n'y a ni enfants ni voisins. Derrière moi (enfin, derrière la baie vitrée derrière moi), un vaste jardin zen. Je ne sais pas s'il est visible depuis une autre partie de l'aéroport, si ce n'est pas le cas, c'est un peu dommage !

Il me reste une quinzaine de minutes avant la première réunion de la matinée, j'ai le temps de faire un tour du buffet. Ici, le choix en softs et en bières, assez varié.

Les alcools forts et le vin rouge, ici aussi avec du choix.

De l'autre côté du buffet, des yaourts, jus de fruits, du lait…

Fin du liquide avec la machine à café. A côté, l'offre sucrée est diversifiée mais en quantité limitée.

A côté, une machine pour faire cuire ou griller son pain à sa convenance. Si l'idée est bonne, elle souffre de deux problèmes :
1/ Une seule machine, c'est beaucoup trop peu
2/ Si on veut un pain un tant soit peu cuit, il faut faire passer ses miches (de pain hein) au moins 5 fois dans la machine.
Du coup, je me contenterais de pain pas assez cuit du tout.

La sélection de cold cuts est assez variée elle aussi. Au bout, un choix de céréales et de tartinables (à condition d'avoir du pain cuit).

Et pour finir ce tour d'horizon du buffet, les alcools au frais, les jus de fruits, les salades de fruits, et les fruits tout court.

Voilà ma petite sélection pour m'accompagner pendant ma matinée de travail, avec ces pains à la cuisson parfaite (non).

Un peu avant midi, c'en est fini des réu et entretiens, je file vers ma porte d'embarquement. Au passage, un petit coup d'oeil sur l'offre du déjeuner : Des sandwichs et des salades, toujours avec une bonne variété. Je ne prends pas le temps de tout regarder, mais ça semblait correct. Pas certain toutefois qu'il y avait du chaud.

Note pour le futur : Toujours regarder l'état du vol avant de quitter le salon
Il fait un peu chaud dans l'aérogare, je ne sais pas si elle est climatisée. Au plafond, d'immenses ventilateurs brassent de l'air, j'ai toujours un doute sur l'efficacité de ces engins.

Le terminal est toujours aussi fréquenté, et on n'est que mi-juin. Je n'ose imaginer ce que ça donne fin juillet/début août ! Pas mal de commerces sont disponibles, et c'est globalement propre.

Malheureusement, le terminal n'est pas très spotter-friendly, et la plupart des vitres ont des filtres qui empêchent une belle vue sur le tarmac. L'une des rares vitres vierges me permet toutefois d'admirer ce magnifique A320 Neo d'une compagnie que j'adore (me demandez pas pourquoi je l'adore, je n'en ai aucune idée), avec ce vol SAS qui part pour Göteborg.

J'arrive en porte à l'heure prévue de l'embarquement, l'appareil n'est pas encore là…
Des files sont délimitées, mais aucune indication pour dire laquelle correspond à quoi. Un agent viendra éclaircir tout cela, la file de droite est celle des passagers prioritaires, celle de gauche pour le reste. Il fait le tri parmi les passagers.
Et là encore, comme à Barcelone, des passagers prioritaires essaient de venir se placer devant tout le monde parce que, je cite encore un couple de français "La queue est trop longue" (sic). Heureusement, l'agent les remet en place et se montre inflexible.

Un coup d'œil sur Flightradar m'informe que mon appareil n'est plus très loin, mais il est parti en retard, et il a en plus fait de l'hippodrome en approche sur Malaga… On ne devrait pas embarquer de suite !

En attendant, comme j'ai repéré l'immatriculation de l'appareil, faisons les présentations !
Je volerai aujourd'hui à bord de l'A319 EC-MTF. Il a commencé sa carrière en 2005 chez Air Malta, avant de passer chez Volotea en 2017.
Petite anecdote, il a effectué dans la journée, avant sa rotation pour Malaga, le vol retour de la liaison "Airbus" entre Toulouse et Hamburg Finkenwerder. Je me demande quel est le service à bord, ou même s'il y en a un tout court !

L'appareil arrive finalement en porte à 12h35, le débarquement est lancé, et notre pré-embarquement commence. Des passagers non-prioritaires tentent de passer, mais l'agent reste toujours attentif et inflexible. Dans le couloir d'attente, des passagers se bousculent et essaient de doubler… On dirait des collégiens faisant la queue à la cantine, désespérant.

Dès que le débarquement est terminé, à 12h45, on avance en tête de passerelle avant de patienter à nouveau.
On aperçoit le début du nom de baptême de l'appareil, "Oh Vole Mio".

A côté de nous, un A320 Vueling qui passe sa journée à faire des rotations sur Tenerife vient d'arriver en porte.

Seulement trois minutes après le débarquement du dernier passager, on peut monter à bord ! Je suppose que le nettoyage a été plutôt sommaire.
Je privilégie l'instant console à l'instant porte, la caméra qui permet de positionner plus précisément la passerelle et/ou en voir les environs est restée allumée :)

Nous sommes les bienvenus à bord, tout comme le divertissement.

Une cabine harmonieuse, une vue crasseuse
Après un accueil souriant par l'équipage cosmopolite de ce vol (une Allemande, une Espagnole et un Italien au moins), je m'installe à mon siège en 03A, la cabine est plutôt sympathique, malgré les sièges gris clair, les têtières colorées ajoutent une touche de peps agréable !

Les sièges sont des sièges slim, mais plutôt confortables.

Le pitch est très bon aux premiers rangs, l'absence de rangement en partie basse, remplacé par ces élastiques, permet de gagner un centimètre ou deux.

Vue sur le dossier du siège dans la globalité, avec une publicité pour Megavolotea et le QR Code du BoB en partie haute, la notice de sécurité collée au dos de la tablette en mode Ryanair, et mon sac entre mes pieds. Il s'agit de siège Acro XS, je ne sais pas quand a été produite cette gamme, mais elle fait datée. Il n'y a notamment pas de prises électriques ou USB (ou bien je les ai loupées, contrairement aux apparences, je ne suis pas totalement parfait).

Les safety instructions de plus près. Elles ont été collées sur une ancienne version, sans que l'ancienne version soit enlevée. Elle est bien visible par transparence, on pourrait presque essayer de trouver toutes les différences.

Petit coup d'oeil au dehors, Vueling est toujours là… Mais le hublot est très sale, une pellicule jaunâtre le recouvre, en mode "sable du Sahara". Désolé donc, les photos de l'extérieur laisseront un peu plus à désirer que d'habitude.

C'est dommage pourtant, quelle vue on pourrait avoir !

La boucle de ceinture n'est pas siglée, mais par contre, la bande est accordée à mon pantalon, délicate attention de la part de Volotea.

El Plafonniero, plutôt classique.

A 13 heures retentit enfin le "Boarding complete", ce qui signifique deux choses :
- Tout comme le débarquement, l'embarquement aura été efficace, l'appareil n'est arrivé en porte qu'il y a 25 minutes.
- Je n'ai pas de voisin direct ! L'occupant du 03C et moi-même occupons donc l'espace libre au sol pour nos sacoches respectives.
Le vol étant affiché complet quelques dizaines de minutes encore avant l'embarquement, cette place est probablement un bien opportun no-show qui permet à votre humble serviteur de voyager confortablement. C'est une des très rares places qui restera libre.

La porte est fermée à 13h05, et nous repoussons à 13h10, soit un temps au bloc de 35 minutes (et 30 minutes de retard). Le PNC italien nous souhaite la bienvenue à bord et annonce un temps de vol de 1h50. Me voilà bien déçu, c'est le temps bloc à bloc que vous nous dites là mon brave ! J'aime savoir la durée exacte pendant laquelle on s'enverra en l'air moi !
A côté de nous, un petit-Suisse arrive de Zürich. C'est un vieux pépère qui a dépassé le quart de siècle, il a commencé sa carrière chez Swissair.

Après les démonstrations de sécurité, l'équipage sécurise les derniers éléments dans le galley avant… Ici, pas de rideau, et un simple bulkhead pour travailler sans être dérangé par ces satanés passagers !

Notre roulage nous fait passer le long de la passerelle 68, qui est en travaux, avec une grue qui la soulève. Au fond, derrière l'aéroport, la Cañada del Lobo, qui offre à priori un sympathique point de vue sur Malaga (et son aéroport donc), à une altitude de 550 mètres.

Ici, Vueling ne règne pas en maître, et doit composer avec Austrian, Air France, Easyjet ou encore Lufthansa…

Je jette un œil à mon voisin (comme je fais toujours, pour vérifier si je ne monopolise pas trop le hublot avec mes clichés). Il me semble à première vue assez désintéressé par le vol, mais en y regardant de plus près… Il est en fait en train de suivre notre roulage sur une application affichant le plan détaillé des taxiways, etc ! Je veux définitivement la même chose.

On approche de la piste, un petit jet privé nous suit de près…

La tête dans les nuages
On s'élance à 13h22, alors que l'A321 Teuton repousse pour Frankfurt.

L'appareil parvient à décoller avant d'atteindre la fin de la piste, c'est le genre de décollage que j'apprécie.
Tout en bas du cliché, juste à gauche de l'autoroute, on peut distinguer des appareils exposés au musée de l'aviation de Malaga, dont un Convair CV-440 Metropolitan repeint aux couleurs de Kar-Air, une compagnie finlandaise ayant opéré de 1947 jusqu'à son incorporation dans Finnair en 1996. Pourquoi cette obscure compagnie me direz-vous ? Et bien tout d'abord, permettez-moi de vous dire qu'il s'agit là d'une excellente question, et que je vous remercie de me l'avoir posée.
En fait, la réponse est simple : Le premier vol international à avoir posé ses roues sur le tarmac de Malaga est un CV-440 Metropolitan de cette compagnie finlandaise, le 20 octobre 1959. Ce premier vol symbolise un peu le début du tourisme de masse à Malaga, qui attire désormais chaque année un nombre incalculable de touristes scandinaves, allemands, britanniques, et d'autres nations en manque de soleil et de chaleur…
Pour finir ce petit aparté historique, le musée de l'aviation prend place dans l'ancien terminal de l'aéroport, justement celui en service en 1959 ! Tout est lié :)

Rapidement, la côte est atteinte, au-dessus de la plage nudiste de Guadalmar (je vous jure que je ne fais pas exprès de survoler ce genre de plages à chaque report). Au fond, Malaga, que je n'aurai pas eu le plaisir de visiter, mais je compte bien corriger ça un jour :)

On vire ensuite vers le nord, la vue sur Malaga et l'aéroport aurait pu être très belle, sans la brume et le hublot sale. Je savais qu'on aurait du passer à Total Wash avant de partir.

On revient rapidement au-dessus de la terre ferme après le survol de la baie de Malaga, mais on n'en verra pas beaucoup plus…

Quelle vue ! Sur les nuages.

Toute la montée est très turbulente (la croisière le sera aussi un peu), les PNC doivent rester attachés et feront une annonce pour s'excuser de la gêne occasionnée. Ils pourront finalement se détacher vingt minutes après le décollage, et le chef de cabine présentera chaque membre de l'équipage.
Le cockpit ne prendra par contre pas la parole du vol.

Peu après, une autre annonce suit : Le catering n'a pas pu être chargé à bord à l'aller à Toulouse ou à l'escale de Malaga, aucun service ne peut donc être réalisé sur le vol. Bon, je ne comptais rien prendre, mais pour un vol sur le temps de midi, avec un temps de vol raisonnable, c'est dommage. Dans un monde idéal, j'aurais apprécié un SMS de Volotea pour prévenir de la situation (histoire de prévoir de se restaurer avant le vol).
Sinon, pendant ce temps, la seule et unique vue que je pourrais faire de l'Espagne pendant la croisière, à proximité de la ville de Tudela, en Navarre, avec l'Ebre qui serpente paresseusement, avant d'atteindre Saragosse dans une centaine de kilomètres.

Aucune vue des Pyrénées non plus, ça sera la crasse intégrale pendant la croisière. La descente commence un peu avant la frontière franco-espagnole, avec un atterrissage prévu à 14h38. C'est seulement 5 minutes avant l'heure de poser prévue que l'on perce à nouveau le plafond nuageux pour retrouver la riante campagne garonnaise, avec Grenade au fond (non, pas la ville en Espagne à côté de Malaga, mais la petite ville à côté de Toulouse. C'est à n'y plus rien comprendre).

C'est ensuite Merville que l'on peut admirer au travers de la crasse du hublot, et au fond, la Garonne qui serpente paresseusement avant d'atteindre Agen, dans une centaine de kilomètres (on me dit dans l'oreillette que je me répète un peu dans mes tournures de phrases pseudo-poétiques).

Aussonne ensuite, dernière ville avant Blagnac. On y trouve le Biergarten Hans'l et Bretz'l, qui me semble être une adresse toute trouvée pour un dîner Flight-Report en clin d’œil à l'une des grandes contributrices du site, à quelques kilomètres de TLS, d'Airbus et du musée de l'aéronautique ^^

En parlant d'Airbus, en voici quelques hangars, qui semblent être en charge de la fabrication d'avions (oui, je ne suis pas un spécialiste de l'usine Airbus, donc je ne me mouille pas trop).

Bienvenue à Airbusland !
Et on touche le tarmac de la piste 14R à 14h36, après donc un vol plutôt court de 1h14. Ce n'est que la deuxième fois que je me pose ici (j'en ai déjà décollé 2 fois)…

Le terminal apparaît au loin, avec Ryanair à l'extrémité gauche, Air France à celle de droite. La distanciation sociale est bien respectée.

On approche de notre point de stationnement en passant subrepticement derrière ces A321 Air France. Celui de droite part pour Roissy, celui de gauche part pour Orly (mais quinze minutes plus tard).

Et parking à 14h41 ! On a bien rattrapé le retard avec ce vol rapide, seulement +11 minutes à l'arrivée, 19' de rattrapées depuis AGP.

Les PNC prennent la parole pour nous souhaiter la bienvenue à Toulouse, et demandent que tous les passagers restent assis le temps que la porte soit ouverte. Le résultat immédiat est le suivant :

Le débarquement se fait rapidement. Toulouse ne propose pas de presse dans la passerelle, par contre, un ordinateur, une imprimante, et des ramettes de papier listing sont disponibles.

La salle de livraison des bagages est rapidement traversée, elle est curieusement peu éclairée au niveau des tapis sur la gauche (ça n'est pas qu'une impression due à la photo).

Et me voilà arrivé en porte 4 !

Un dernier effort pour ce report, monter un escalator pour atteindre le niveau des départs, où je vous laisse jusqu'au prochain opus !

La route suivie par notre vol, très directe et avec une altitude de croisière à 38.000 pieds et des vents qui nous ont portés, avec une vitesse en croisière toujours juste sous les 500 nœuds.

Merci à tous pour votre lecture et vos commentaires ! Et désolé du retard dans ma lecture de vos FR/réponse aux commentaires, le temps est une ressource trop rare ces jours-ci ^^
A bientôt pour le dernier opus de ce voyage !
mais quel routing ! le ton du FR est agréable. le mutisme du cockpit remarqué aussi sur TLS/AGP. Le 21/6 j'etais au bord de la piste mais qu'à compter de 15h45 j'ai donc loupé ton arrivée de peu, sinon il y aurait un petit film !
Héhé, le routing est pour le moins incongru, je l'admet ^^
Dommage que Volotea n'insiste pas auprès de ses équipages techniques pour accueillir les passagers, ça ne coûte rien et c'est toujours agréable...
Ah, dommage ! Et je suppose que vu la météo dans la soirée tu n'es pas resté jusqu'à mon départ pour Lyon à 20h ^^
A bientôt :)
Merci Robin pour cet exercice littéraire.
Après Voyage au bout de la nuit?
Difficile de s'engueuler si on est seul.
Saint-Exupéry est juste après ton routing dans la Pléiade et ça lui suffit.
Pour ceux qui auraient des doutes sur le sérieux de l'évaluation...^^
Et pendant ce temps, impossible de procéder aux entretiens individuels de ses subordonnés.^^
Citation extraite des œuvres complètes de Marc Dorcel publiées chez... La Pléiade.
Sinon, même au vu de ce qui précède, c'est moins efficace.
Quelle endurance !
Le terme précédent l'antépénultième est redondant dans ce FR.
Malheureux ! J'en connais qui sont inflexibles sur ces sujets majeurs !
Merci de procéder aux accords réglementaires, sinon point de la Pléiade.
De quoi booster la note "divertissement".
Un guide sur le sujet est en préparation?
La ville ou la sus présentée plage?
Vu l'état du hublot, il était aussi bien que le vol se passât au-dessus des nuages.
Un rattrapage du retard digne des coureurs de la Jumbo Visma. Mais cela se paye par l'absence de pain (se) et d'eau.
C'est vrai que la salle de livraison de bagages de TLS est glauque.
La fin permet de rappeler le champ lexical principal de cette œuvre.
A bientôt !
Malheureux ! J'en connais qui sont inflexibles sur ces sujets majeurs !
Robin est tout pardonné, ses FR sont toujours un moment de plaisir (de lecture, je m'entends ^^) / Et je ne dis pas que les tiens ne le sont pas ^^
Merci Franck pour ta lecture assidue et ton commentaire :D
Ou après Les Mille et Une Nuits, le côté interminable de mon voyage s'en rapproche également :)
... Tu marques un point.
Hâte de voir l'aéroport de LYS renommé en "Lyon Kethu Airport" du coup.
Tu noteras qu'aucun alcool n'est présent dans ma sélection au salon, tout de même ^^
C'est là qu'est l'os... J'ai du manger du pain blanc pour le bien-être de mon équipe, quel manager dévoué je fais.
La Pléiade se modernise définitivement bien vite dans ses choix de publications.
Voilà un homme bien endurci.
Il est vrai que je devrais varier mon vocabulaire, on finirait par croire que je ne vit que pour cela.
Encore et toujours ces personnes rigides sur les règles...
Voilà qui est fait, cela avait échappé à l'équipe de relecture.
A défaut de Wifi gratuit ou d'IFE naturel on s'occupe comme on peut.
Tu ne crois pas si bien dire !
Les deux, quoique l'une m'attire plus que l'autre (je laisse les mauvais esprits choisir laquelle est laquelle)
Pour une fois ça m'aurait fait une bonne excuse pour des clichés de qualité moindre, pourtant.
A croire que Volotea pratique le dopage mécanique.
Merci de noter mon effort de constance dans ce récit !
A bientôt :)
Merci Robin pour ce FR !
Avec le supplément aéroport ce doit être le même prix que le métro. Par contre tu as les cercanias (RER local) directes entre l'aéroport et Atocha et pas chères du tout :)
Certes mais l'Espagne a malheureusement connu des attentats dans ses trains...
Pour le reste un vol Volotea efficace, l'absence de BOB est quand même un problème car le vol n'est pas très court non plus.
A bientôt !
Hello Nico, merci pour ton commentaire !
Je note pour une prochaine fois ! Le bus était sympathique, mais il ne faut pas être pressé (et le risque d'être debout est grand)...
C'est vrai que j'avais oublié cela...
Volotea aurait bien fait le job sans ce problème de BoB oui :)
A bientôt !
Merci Robin pour ce partage !
Rendre un vol V7 aussi intéressant à lire, c'est du grand art, je m'incline :)
Comme quoi il est aussi possible de passer du temps au salon en travaillant, même si ce n'est pas l'endroit que je préfère pour travailler en toute sérénité.
Je suis tout à fait d'accord, une annonce aurait pu être faite de prévoir au moins de l'eau, parce que sur une telle durée, ça peut faire soif ^^
A bientôt !
Merci Stephan pour ta lecture et ton commentaire !
Haha, merci pour le compliment :D
Avec un casque pour réduire les bruits ambiants, je trouve qu'on y travaille très bien... Mais c'est sûr qu'on n'a pas le confort habituel, le double écran est un peu dur à mettre en place au salon ^^
J'espère qu'il y avait quand même de l'eau au cas où à bord, en tout cas ça n'a pas été indiqué...
A bientôt !
Merci pour ce FR complet et pour la narration de qualité! Concernant les vols vers le Maroc il s’agit surtout de la zone de départs des vols hors zone Shengen qui concerne surtout le Maroc et la GB dans cet aéroport
Merci pour le commentaire et le compliment !
Il devait en effet s'agit de la zone non Schengen, l'indication sur le poteau était cependant bien peu visible ^^
A bientôt :)
Merci Robin pour ce FR.
Autant je pensais bien au vol Air Europa en 787 pour la suite après SQ autant là je n'aurais pas pensé à celui là.
Le train est une bonne option pour rejoindre Malaga.
Heureusement que le salon était tranquille et qu'il y a deux petites salles de réunions (contrairement au 2F) car personnellement je déteste devoir y télétravailler lorsque cela concerne des éléments ou je suis liée par le secret professionnel, et que je suis obligé d'appeler un client.
Du pain blanc non cuit, beurk...
l est en fait en train de suivre notre roulage sur une application affichant le plan détaillé des taxiways, etc ! Je veux définitivement la même chose. => lui as-tu demander le nom de l'application ?
A bientôt
Merci Valérie pour ton commentaire !
J'aurais bien poursuivi sur un autre grand classique des vols en widebody européens avec du MAD-LHR, mais il faut bien rentrer à la maison un jour ^^
Le train permet de changer un peu de l'avion, et surtout, de voir les paysages espagnols au niveau du sol... N'ayant quasiment jamais quitté les villes en Espagne, c'était un peu une première :)
C'est sûr que le salon ne se prête pas à tout type de télétravail, je n'aurais pas tenté le coup du "on va voir si je trouve un coin calme" si j'avais eu une réunion confidentielle... C'est d'ailleurs un manque assez régulier, les coins pour s'isoler phoniquement pour travailler dans les salons, assez curieux vu le nombre de personnes qui y travaillent, justement.
Je l'ai quand même fait passer un peu dans la machine pour qu'il soit un minimum croustillant et "cuit", mais en effet, c'était loin d'être bon...
Non, je me suis dit que je lui demanderai une fois le décollage passé et... J'ai bêtement oublié ^^
A bientôt !
SAlut Robin et merci pour la suite du périple dit illogique mais néanmoins avgeek
ahaha et ça s'arrête là, MAD n'a pas la grisaille de CDG XD
Je ne suis jamais descendu à attocha, sympa ce jardin.
Y'a une telle disparité entre tous les Trains espagnols, entre les ICE et les TGV..
Ou sinon ils se sont dit que finalement ça sonnait hispanophone c'était pas plus mal!
40eur pour le salon c'est "convenable" si l'on compare aux prix des sandwichs à l'aéroport.
Au moins c'était bien fourni
Ouais il y a peut-être plus d'effet placébo qu'autre chose
Ah la rencontre avec les arrogants franchouillards encore et toujours
Lufthansa si tu nous écoutes...
Sympa le fait de ne pas avoir de voisin, félicitations te voilà propulsée en J d'après les standards européens ahah
Je me demande si c'est pas navigraph?
Ah les fameux merci de votre compréhension
Hello Chris, et merci pour ton commentaire !
Il est vrai que le climat madrilène est un peu plus accueillant qu'à Paris (même si parfois on pourrait dire que ça devient étouffant ^^ ).
La flotte des trains à grande vitesse espagnole est en effet nettement plus variée qu'en France... On a de l'Alstom, du Siemens, du Bombardier, du Talgo, du CAF... Moins redondant que par chez nous (mais peut-être plus coûteux en maintenance du coup :P )
Je suis sûr qu'en cherchant un peu, il y a moyen de trouver des origines espagnols à ce cher Antoine de Saint-Ex ^^
Le prix du salon est correct mais un peu cher quand même, 30€ eut été plus raisonnable. Mais pour avoir le calme nécessaire, c'était de toute façon un peu la seule solution pour moi...
Je suppose que ça permet d'aérer et de faire circuler l'air, mais l'impact ressenti doit être proche du néant.
Pour notre défense, j'ai cité le couple de français, mais des néerlandais ont tenté la même manoeuvre, sauf que mon néerlandais se limitant à "Ik hou van jou" (histoire de conclure à Amsterdam), je n'ai pas compris leurs propos :D
Lufthansa semble parfois mettre un point d'honneur à faire dans le déprimant, niveau visuel... C'est l'Allemagne, c'est sérieux, on ne rigole pas, on ne se divertit pas.
Une J européenne sans service par contre ! Un peu comme la J domestique d'Air France (oups, me voilà médisant à nouveau).
Possible, je ne connais pas bien... Il y avait une option de géolocalisation qui lui permettait d'avoir notre position exacte, orientation, vitesse...
Avec à la fin du vol le classique "Nous espérons que vous avez passé un excellent vol" :)
A bientôt !