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Et bien le bonjour tout le monde !
Bienvenue dans cette suite de week-end pour fuir la canicule ! Rappel de l'astuce de Kethu : Pour lutter contre les effets du dérèglement climatique, prenez l'avion tout le week-end et passer le reste du temps dans des endroits sur-climatisés.
Sur ce, avant de se lancer dans le récit, je vous glisse l'explication détaillée du voyage dans le spoiler ci-dessous :
Après les deux segments aller, nous en sommes là dans le routing :
Malgré l'achat en dernière minute, il reste heureusement un siège Business "solo" disponible dans la cabine ! Les A220-300 n'ont en effet pas hérités de la désagréable habitude d'Air France de ne pas bloquer un siège dans les rangées de deux en J, comme sur les EJet.
Ca sera donc au 05F que je voyagerai, avec la certitude de ne pas avoir de voisin. C'est parfait pour le misanthrope que je suis !
Encore une fois, on peut constater que la J est bien remplie, Air France réussit à bien vendre ses cabines avant pendant l'été.
Je tiens enfin ma découverte de l'A220-300 (puisqu'il faut l'appeler ainsi désormais) chez Air France ! Un bel ajout à mon logbook, avec aussi en inédit chez moi la liaison MAD > CDG, et la découverte du T2 de l'aéroport madrilène dans le sens des départs.
Pas mal pour mon 220e vol (toutes compagnies confondues) :)
Sur ce, partons à la découverte de Madrid en 3 photos, avant de passer au report !
Après une délicieuse nuit dans une chambre climatisée, je profite de la fraîcheur matinale pour découvrir un peu Madrid. L'ambiance est pour le moins calme, pas l'ombre d'un chat dans les rues… Une petite impression d'avoir la ville rien qu'à soit.
Dans le Parque de la Montaña, on trouve un curieux vestige… Un temple égyptien, dédié à Amon.
Construit au deuxième siècle avant notre ère, il a été offert à l'Espagne par le gouvernement égyptien en 1960, pour remercier le pays de son aide dans la sauvegarde des sites archéologiques allant être englouti par la construction du grand barrage d'Assouan.
Le soir, la vue sur le soleil couchant doit être très belle depuis ce temple sauvé des eaux…
Mais en matinée, la vue est tout aussi belle sur la capitale espagnole, avec ici le Palais royal et la cathédrale de la Almudena. J'ai hâte d'aller visiter cela plus en détail…
Mais pour l'heure, il est temps de se rendre à l'aéroport ! (Il fait déjà bien chaud, et crapahuter avec mon sac n'a pas aidé, j'ai donc hâte de retrouver la climatisation de l'aéroport)
Après un trajet en métro au calme (je voulais prendre le train, mais les distributeurs Renfe étaient HS à la gare de Principe Pio…), me voilà arrivé au T2/T3.
Comme l'indique ce panneau, il existe un accès direct pour les passagers possédant déjà leur carte d'embarquement et n'ayant pas de bagage en soute (bref, qui n'ont pas besoin de passer aux comptoirs d'enregistrement).
L'accès débouche sur un PIF assez petit, sans file prioritaire, mais il n'y en a pas besoin vu le peu de monde.
Et en effet, en une poignée de minutes, c'est plié, avec un personnel souriant. L'embarquement est prévu dans 2h15, de quoi profiter un peu du salon et de l'aéroport !
A la sortie du PIF, duty-free, et les indications pour les portes. Comme le passage que j'ai emprunté est situé dans le T3, les portes du terminal 1, tout au sud, sont à une bonne trotte, 28 minutes de marche annoncées ! Ca fait les mollets.
Pour moi, c'est vers le salon que je me dirige, et donc vers les portes E et F à proximité. L'aérogare est large et lumineuse, et on retrouve les indications très claire d'Aena (le gestionnaire de la plupart des aéroports espagnols, comme BCN).
En porte E69, Air Europa embarque pour Majorque. Ca n'est pas la destination du jour (mais bientôt, bientôt… #teaser). Pour moi, c'est à l'étage : Le salon est situé au-dessus de la porte, derrière cette baie vitrée arrondie.
Et voilà l'entrée du Lounge Puerta Del Sol. Il me semble que le lounge Puerta de Alcalá, lui situé dans le T2, est aussi accessible avec mon billet.
Les hôtesses à l'accueil du salon sont très sympathiques et souriantes, et m'invitent à aller me détendre au salon.
Mais avant cela, mon devoir de FRiste, avec la visite du salon ! A droite du comptoir d'accueil se trouve la zone de restauration, mais j'y reviendrai plus tard. Prenons plutôt à gauche du comptoir, où se trouve une zone avec quelques assises ayant peu de succès ce matin. Au fond à droite, le couloir d'accès aux sanitaires. Et au premier plan à droite, devant les présentoirs à magazines vides, on trouve un petit couloir un peu caché qui mène à… (suspens)
… Une salle de réunion, un élément très appréciable dans un salon.
Derrière cet espace de travail, une autre zone d'assises, totalement déserte puisqu'assez cachée. La vue des baies vitrées donne sur le tarmac, du côté ouest de la jetée E/F. Un endroit à retenir quand le salon est blindé !
Revenons sur nos pas, juste après l'entrée du salon (oui, c'est la même photo qu'un peu plus haut, mais comme ça c'est plus clair). Vous noterez une petite porte sur la paroi vitrée sur la gauche…
… Il s'agit d'une salle de télévision, avec quelques fauteuils pour la regarder. Encore un espace intéressant que l'on ne trouve pas dans tous les salons.
Derrière cette salle, on trouve un espace de jeux pour enfants, avec ces poteaux verts.
On continue de faire le tour de la zone centrale (où, si vous avez un bon sens de l'orientation, on trouve l'accès et la salle de télévision), avec de ce côté une vue sur le tarmac du côté est, et des sièges le long des baies vitrées.
On peut d'ailleurs admirer un charmant Boeing 737-800 KLM en porte, et un ERJ-195 d'Air Europa Express.
Le voilà qui arrive en porte quelques instants plus tard, avec au fond un 787 de la maison-mère.
Reprenons notre tour (c'est bientôt fini promis), avec la vue sur l'espace principale, avec des fauteuils type "Crown Lounge" à gauche, à droite des petits sièges le long de la baie vitrée, et au fond la zone de restauration et les buffets.
Et ma sélection pour me restaurer en bas à gauche, vu que je ne mets pas les photos dans l'ordre (oui, j'ai fait le tour des buffets avant de visiter le salon, comme toute personne sensée le ferait).
Allez, direction le buffet ! On a une belle vue plongeante sur le terminal en arrière-plan. Des verres, de l'eau citronnée, des tranches de citron et d'orange, des glaçons, et des sauces pour préparer vos meilleurs cocktails sont à disposition ici.
A côté, deux larges frigos pour accueillir un large choix de boissons froides, softs comme bières (9 bières différentes tout de même !), et dans celui de gauche, tout un choix de yaourt, ainsi que des sandwichs et snacks salés sous cellophane.
Du côté des boissons, un bon choix de boissons fortes, et du vin effervescent, du rouge et du blanc, avec là encore un vaste choix (8 vins différents).
Sur l'îlot central, on retrouve une kawateuse, de quoi se faire un petit-déjeuner sucré : céréales, confitures, miel, etc…
A côté, des petits gâteaux et des donuts…
Des viennoiseries et du pain (encore une fois, avec du choix).
Sur les plaques réfrigérées, du lait de différentes sortes, des cold cuts (et des jus de fruits à droite hors champ).
A côté, des fruits, du taboulé et des sandwichs triangles.
Et voilà pour le tour exhaustif du salon ! Pas d'offre chaude, mais l'offre froide et liquide est très bonne. Ma sélection une fois terminée (c'est moins passionnant hein ?), avec le classique pain-fromage-jambon, viennoiseries et petit muffin chocolat.
80 minutes plus tard, deux charmants appareils sont arrivés, un A320 Lufthansa en provenance de Münich, et notre bel oiseau Air France, qui est arrivé avec un peu d'avance. A noter que LH semble embarquer par l'avant et l'arrière.
Il est donc temps de quitter le salon, avec auparavant un petit passage aux sanitaires, qui sont propres (et avec vue sur le tarmac).
Les mêmes appareils, mais vus d'en bas !
La jetée est un peu plus animée qu'au matin. On peut noter un nombre de places assises assez conséquent, plutôt appréciable pour patienter.
Mon vol embarque de la porte E74, située sous le salon, je n'ai donc pas trop à marcher. La signalétique est clairement en place, et l'heure d'embarquement affichée est à 11h40, contre 11h50 sur le BP.
L'embarquement est lancé avec quelques minutes de retard par rapport à l'affichage en porte, mais quelques minutes avant l'heure sur le BP (vous suivez ?). Les priorités sont respectées, les PMR d'abord, puis les UM (au bout de la passerelle), puis les passagers Skypriority.
Et voilà le nez du Bombardier CS300 du jour, F-HZUF, entrée en service juste avant Noël 2021, et dénommé Saint-Tropez. Son premier vol commercial était d'ailleurs une rotation Paris <> Madrid. Un petit retour au source pour ce brave pépère !
L'instant porte, avec une trappe ouverte sur la porte, si quelqu'un sait à quoi elle sert, je suis preneur. Je suppose que ce n'est pas la boîte aux lettres de l'appareil.
Instant Crevette, pendant que le chef de cabine donne des instructions aux UM, notamment de ne surtout pas hésiter à appeler l'équipage à l'aide s'ils ont le moindre soucis ou si quelqu'un les embête. Il finira par leur demander s'ils ont des éventuelles allergies, le tout en français et en espagnol. Plutôt appréciable et rassurant :)
J'en profite aussi pour prendre en photo la plaque comportant le numéro de série de l'appareil.
Deux curiosités : La date est du 30 décembre 2020, soit quasiment un an avant le premier vol de l'appareil, et le "BACI PSN" correspondant au numéro de série de l'appareil est le 55139, qui correspond à un autre CS300 (F-HZUB). L'étiquette blanche dessous semble corriger cela en indiquant 55149, soit le numéro de série de cet appareil. Bref, je passe trop de temps à lire les étiquettes.
C'est finalement mon tour d'entrer à bord, l'accueil est souriant, et je découvre pour la première fois cette cabine, qui rend très bien visuellement.
On peut noter que, s'il y a les crochets pour, il n'y a pas de rideau séparateur des classes.
Voilà ma place, avec ces grands hublots lumineux !
La rangée de l'autre côté, encore vide.
Le pas est bon, c'est une nette amélioration par rapport aux A320.
Le plafonnier, avec le moodlighting orangé, et la malheureuse absence d'IFE miniature.
Des prises USB et USB-C sont présentes dans le dossier du siège…
Le haut du dossier comporte également un repose-tablette, dommage qu'il n'y ai pas de tablette distribuée pour combler le manque d'IFE.
Détail de la patère…
Petit défaut : Un boitier prend de la place au niveau des pieds de ce côté.
Le cuir du siège voisin est tâché de blanc, ça fait… tâche. J'ai tout donné pour ce jeu de mots.
Pas encore de photo de la ceinture, puisque l'avitaillement en carburant est en cours. A côté de nous, toujours Lufthansa, et derrière un 737-800 avec l'ancienne livrée Air Europa, qui arrive de Majorque.
Retour à l'intérieur, avec la têtière réglable en hauteur et ajustable pour tenir la tête.
Test de l'inclinaison. Siège relevé…
… Et baissé au maximum. C'est convenable.
Notons un petit sketch avec mes voisines au 5D et 5F, qui voyagent avec deux valises énormes, d'une épaisseur de 45cm au bas mot. Forcément, ça ne passe pas du tout dans les coffres… Et elles s'en plaindront à l'équipage, comme quoi "En Business ça devrait passer". Alors… Non. Vous avez droit à plusieurs bagages cabines, mais pas à une valise soute. S'en suivra une séance de déballage de la valise pour tout fourrer dans un sac papier AF (utilisé habituellement pour les déchets), gentiment apporté par une hôtesse, afin de pouvoir faire rentrer la valise.
A l'extérieur, un Lufthansa s'en va, un autre arrive… Ici en A321 depuis Frankfurt.
Et le camion-pompe étant parti, je peux enfin me réjouir de cela ! Oui, une ceinture siglée sur un appareil récent Air France, avec donc le nouveau logo ! J'en ai la larme à l'œil.
Au passage, notons l'étrange façon de convoyer les bagages chez Groundforce Madrid : Au lieu des classiques chariots, les bagages sont entassés sur un camion-plateau sans le moindre rebord (ici en position de chargement chez LH). Il y a intérêt à ce que le conducteur ne prenne pas ses virages trop vite…
La porte est fermée à 12h12, le commandant prend la parole pour nous annoncer un temps de vol de 1h35, et un départ proche, qu'il espère avec quelques minutes d'avance.
Jetons donc un œil à la safety card !
La teinte de rouge choisie s'intercale entre celle des A320 et celle des A318/319, logique vu la capacité de cet A220.
On repousse finalement à 12h17, l'occasion de voir les fameux camions-plateaux en action. Je suis content de ne pas avoir mis de bagage en soute…
Deux 737-800 Air Europa, et un KLM qui se cache, sont en porte au bout du terminal. Le tout blanc part sur Ibiza, tandis que le deuxième, avec un sticker Panama, part sur Lanzarote.
Je remarque que l'intégralité du roulage se fait moteur gauche éteint, pour économiser du carburant, ce que j'ai assez rarement vu, à part sur des turbopropulseurs.
Passage au large du T4-S, avec deux appareil AA (non Chris, pas ton association, juste American Airlines), et derrière une brochette ibérique.
De l'autre côté, c'est Avianca qui est présente. Je pensais que le T4 était monopolisé par Oneworld, mais visiblement, des incursions Star Alliance sont possibles.
Et que serait un passage à Madrid sans une photo d'un A340 Plus Ultra ?
Après avoir pris soin d'allumer le moteur gauche, ce qui est plus pratique pour décoller, le commandant s'aligne sur la 14L. Derrière, un camion poubelle tente vainement de faire la course avec nous…
Mais lorsque l'on s'élance à 12h32, on le rattrape bien vite !
Et on décolle dans le ronronnement des moteurs Pratt & Whitney, plus silencieux que les CFM56 des A320, mais avec moins de charme.
On commence à virer vers le nord au-dessus de Torrejón de Ardoz, avec sa base aérienne toute proche. Les riverains doivent être ravis, avec deux aéroports encadrant la ville !
A gauche, Cerro del Viso, la colline de Viso, qui dépasse le paysage environnant de 200 mètres environ. C'est sur cette colline que s'est établie la cité romaine de Complutum au Ier siècle de notre ère, au croisement de plusieurs axes de communication, et dans une région fertile arrosée par la rivière Henares.
Instant crevette devant Torrejón de Ardoz, l'aéroport de Madrid au fond, difficilement reconnaissable vu que tout est cramé…
Quelques minutes plus tard, alors que l'on monte plein Nord, on passe au large de la vallée de la Puebla, avec le vaste lac du réservoir El Atazar. Non, rien à voir avec l'ami sud-américain de Tintin, il s'agit d'une des principales sources d'eau pour la région de Madrid.
On survole ensuite la chaîne de montagnes de Guadalajara, au nord de Madrid, avec des sommets culminants jusqu'à 2.000m.
Une dizaine de minutes plus loin, c'est la Sierra de Cebollera que l'on survole, située entre Burgos et Saragosse. La différence entre le massif montagneux encore assez vert et les plaines presque désertiques est flagrante.
Le galley s'anime à l'avant, profitons-en pour jeter un oeil au Wifi, qui est bien fonctionnel à bord. Le récapitulatif du trajet est bien fait, si l'on omet le terminal fantaisiste affiché à CDG (à moins qu'AF n'ai décidé de migrer au terminal 1 sur un coup de tête).
Le prix des forfaits Wifi, que je trouve un poil élevé pour un vol pas si long : Forfait Stream à 20€ pour 2h de vol, alors que j'avais payé 30€ pour 7h30 entre Paris et Montréal.
Le chariot arrive enfin à ma hauteur ! Le champagne est débouché et est bien en vue. A noter que la distribution de la serviette rafraîchissante n'a pas été réalisée, oubli de la part de l'équipage ou absence de stock, je ne sais pas.
L'occasion de déplier les tablettes, qui coulissent. C'est beau la technologie !
Et voilà le plateau tel qu'il est servi !..
Ca ne vous rappelle rien ?
Eh oui, c'est l'exact même plateau froid que j'ai eu la veille entre Genève et Paris. Je demande au chef de cabine s'il n'aurait pas un autre choix par hasard, il s'excuse platement, pas d'autre plat en stock dans l'appareil. Il me confirme qu'il y a un choix assez limité de plateau, que ça change chaque semaine (il me semble), et donc de fortes chances de retrouver le même si l'on voyage plusieurs fois en J à des périodes rapprochées.
Pour changer un peu, j'accompagne le plat d'un gin tonic, au lieu du vin. Et un peu de poivre sur le poisson pour tenter d'avoir d'autres saveurs.
Contrairement au vol GVA-CDG, le filet de cabillaud froid est ici plus tendre. La portion est par contre bien légère, pour un vol de plus de deux heures.
Pendant que je mange, le commandant réalise une sympathique annonce :
"J'espère que vous êtes bien installés à 12 kilomètres au dessus de la surface de la Terre. Nous quittons les côtes espagnoles avec San Sebastian à gauche, et dans quelques minutes à droite vous pourrez apercevoir Biarritz. Nous devrions arriver avec 5mn d'avance à Paris."
San Sebastian, donc !
Au revoir, charmante contrée beaucoup trop chaude !
La tarte à l'abricot en dessert est accompagnée d'un petit cognac, servi par le chef de cabine qui passera régulièrement s'assurer que tout va bien pour tout le monde pendant tout le vol.
Il invitera d'ailleurs le père d'une jeune femme à la rejoindre une fois le repas terminé (le père voyage en Y, sa fille a eu un surclassement en J en porte). Je suppose donc que la Y est complète, et la J l'est presque, à une place près.
Santé à tous les FRistes !
Dehors, on a rejoint les côtes françaises, avec l'estuaire de la Gironde, annoncé par notre pilote, Royan à droite, et l'ile du plateau de Cordouan à l'embouchure de l'estuaire, en forme de feuille de Ginkgo Biloba (oui, c'est précis), un banc de sable qui s'est formé pendant les années 2000.
L'île d'Oléron ensuite…
Puis l'île de Ré et La Rochelle.
Le PNC, me voyant faire des photos, viendra discuter quelques minutes avec moi sur la beauté des paysages vus du ciel. "15 ans que je fais ce métier et je ne m'en lasse toujours pas". Je le comprends…
Mais ce qui le marque le plus est la sécheresse des sols… Il est vrai qu'on a du mal à différencier l'Espagne de la Vendée…
Niort, et les méandres de la Sèvre Niortaise qui traverse la ville. Le tout toujours annoncé par le pilote qui joue au guide touristique pendant ce vol !
Que serait la découverte d'un nouvel appareil sans la découverte des sanitaires ? Ceux-ci sont propres et modernes, notamment avec cette lampe intégrée dans le miroir, parfaite pour se repoudrer le nez. Par contre, toujours pas de petits plus spécifiques à la Business. Ca ne coûte pourtant pas grand chose de mettre un petit machin-chose de soin pour la peau, ou à la limite une fleur.
Une pensée à Katia, toujours… Et une patère sur la porte.
La confluence de la Loire (à droite) et de la Vienne (qui vient d'en bas), et Chinon juste en amont sur la Vienne, charmante cité d'où est originaire une partie de ma famille.
Pendant notre descente, le commandant reprendra la parole :
"J'espère que ce petit vol touristique vous est agréable, notre arrivée est toujours prévue avec 5 minutes d'avance. Nous avons consommé 2,77L/100km par passager avec cet A220, soit près de 25% de moins qu'avec les anciens appareils."
Oui, il a été fort agréable, ce vol ! J'en redemande des comme ça :)
On passe à l'est de Dreux un peu après.
La suite logique est Mantes-la-Jolie, le long de la Seine. A droite, on peut distinguer la centrale thermique de Porcheville et ses grandes cheminées, où eu lieu l'explosion d'une turbine de plusieurs tonnes en 1977. Des débris ont même traversé la Seine et ont atterri sur l'autoroute A13 à 600 mètres de là (c'était l'anecdote du jour sur une centrale EDF).
Au centre de l'image, le long de la Seine, l'usine Renault de Flins… L'approche est très paisible, sans turbulences, et avec le régime moteur réduit, c'est parfait !
Quelques minutes plus tard, CDG est en vue, avec deux appareils long-courrier Air France tractés depuis le parking vers le 2E.
Un 777-200 attend l'autorisation de décollage en 08L
Et on se pose tout en douceur sur la 08R, avec un A380 de Qatar qui repousse. Il est 14h04, soit un temps de vol de 1h32 !
On se fait rattraper par le 777 qui décolle pour Denver, une ligne que j'aimerais beaucoup tester !
C'est parti pour le roulage, à nouveau sur un seul moteur. AU 2E-M, deux A350 partent coup sur coup pour Boston et Chicago. Un PNC nous souhaite la bienvenue à Paris CDG.
Delta part pour JFK en A330-200…
Le T2-F est enfin en approche !
Et nous voilà au bloc avec pas moins de 13 minutes d'avance ! Le chef de cabine prend la parole une fois arrêté pour nous souhaiter à son tour la bienvenue à Paris, et une très bonne fin de journée.
La passerelle est rapidement mise en place, et après avoir bien remercié le chef de cabine et le commandant, je suis les co-pax de J (dont ma voisine avec son sac Air France bien rempli).
Pour le salon, c'est à l'étage que ça se passe…
Mais avant, un petit coup d'œil sur ma correspondance. Mon vol est prévu à l'heure, et en porte F32, je devrais éviter le paxbus cette fois, ouf !
Et me revoilà au salon, moins de 22 heures après l'avoir quitté. Ca va finir par être ma résidence secondaire…
C'est ici que je vous laisse, comme d'habitude ! La trace radar de ce vol touristique, avec une croisière à 36.000 pieds et un trajet très direct.
Merci encore pour votre lecture, vos commentaires, n'hésitez pas à vous abonner à la chaîne ! (Ah mince, on n'est pas sur Youtube ici)
A bientôt pour le dernier vol de ce voyage !
Un vol en mode découverte de l'A220-300 d'Air France, où l'impression finale est encore une fois mitigée : Si l'équipage était parfait, entre le CC aux petits soins et le commandant de bord qui nous fait un vol touristique (je conçois que ça puisse déplaire à certains, mais, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je suis plutôt amateur de ce genre de vols), le reste est un peu décevant. Le repas tout d'abord, toujours froid et sans variété. Et retomber sur le même repas que la veille est particulièrement agaçant.
Ensuite, l'appareil... S'il est plus confortable que les A320, avec un pitch amélioré et les mêmes accessoires (le repose-tablette en plus), on ne peut que regretter l'absence d'IFE collectifs, qui sont pourtant la marque de fabrique de ces appareils. Vraiment dommage d'être passé à côté de ça...
La découverte des terminaux 1 à 3 de Madrid est assez bonne, avec un PIF express quand on arrive du métro, et des terminaux assez vastes et lumineux, qui semble confortables pour patienter. On n'est pas au niveau du T4, mais ça reste très agréable.
Et le salon est aussi une belle surprise : Il est très vaste, bien équipé (salle de réunion, espace pour les enfants), et l'offre de restauration est bonne. Dommage qu'il n'y ai pas de choix chauds, mais la variété de boissons rattrape bien le coup.
CDG est comme d'habitude, efficace tant qu'on n'a pas à y aller depuis Paris.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 44 avis concernant 7 compagnies sur la ligne Madrid (MAD) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est LAN Airlines avec 7,9/10.
La durée moyenne des vols est de 2 heures et 23 minutes.
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10 Commentaires
Le salon comprend une salle avec des consignes pour les bagages (dans le couloir qui part de ma salle vidéo et file vers les WC).. fort pratique :)
Damned, mon tour n'était donc pas exhaustif ^^
Il faudra que j'y repasse pour terminer ma visite du coup !
A bientôt :)
Tout le monde quitte Madrid en août, il fait bien trop chaud. Dans mon entreprise, presque tout le monde pose ses vacances en août et même ceux qui travaillent partent et télé-travaillent depuis les maisons de leurs familles en Galicie, Asturias, ou Andalousie ^^
Vue incroyable autour de Septembre/Octobre et Avril où le soleil se couche dans l’axe du temple.
Ces A220 ont une jolie cabine et j’aime bien la configuration en 2-3. J’espère voler dessus un de ces jours.
Il y a aussi les compagnies qui partagent leurs codes avec Iberia. Avianca a un codeshare avec IB, tout comme Air Baltic, Bulgaria Air, Boliviana de Aviación ou LATAM. Puis ensuite il y a quelques compagnies qui ont sont pour d’autres raisons comme Emirates, El Al ou TAAG Angola.
La sécheresse sur la Vendée et la vallée de la Loire est impressionnante sur les photos. Autant autour de Madrid c’est ainsi tous les ans mais là..
Merci pour ce FR
En effet, ils ont bien raison je pense, vu la chaleur qu'il faisait dès 9h du matin... Il ne doit y avoir que les touristes pour venir à Madrid en aout ^^
Je note les périodes, je compte bien revenir dans la capitale espagnole, le petit aperçu m'a donné envie d'en voir plus !
La config en 2-3 me fait penser aux vieux Fokker... Ca permet de voyager en couple sans individu perturbateur sur la rangée !
Merci pour le détail sur les incursions non Oneworld ! J'aurais en effet du penser aux codeshares :)
L'Espagne était presque plus verdoyante que la France...
A bientôt !
un nouveau type c'est toujours sympa!
merci pour les jolies photos madrilènes.
Le salon a l'air chouette, et bien complet en offre froide (mais pas la chaude dommage). Qu'en est-il niveau boisson tu n'as pris que de l'eau?
Qui sait les avions transportaient du courrier avant ahah
merci pour l'info sur le numéro de série je n'avais jamais remarqué!
C'est un peu dommage et moche.
Mais la cabine est très classe... Je regrette meme les protège têtières rouges d'avant.
Tu fais de très belles photos de la cabine! C'est très lumineux comme tu le dis
Surtout en J ça serait un argument supplémentaire.
Et ça m'a bien fait rire ahah
Le sketch des débutants de la J qui s'attendent à avoir un jet privé pour avoir payé 150 balles de plus que la Y ahah
L'hôtesse a été sympa mais ces pax repartiront en pensant qu'ils avaient raison.
LEs forfaits payants sont chers tu as raison mais heureusement qu'AF propose le pass gratuit.
C'est rigolo le siège se rapproche énormément de ce que j'ai vu sur blue air*
Le plat est bien présenté mais il faut aimer le poisson, comme lors de ton premier tronçon!
Sympa ce gâteau
Oui, surtout avec un peu de modernité, j'aime bien les A320 ou 737, mais on s'en lasserait presque !
Eau et jus d'orange ! Un peu tôt pour boire de l'alcool en arrivant, et je n'aime pas trop boire juste avant de décoller, ça me remue parfois un peu ^^
J'ai tendance à passer beaucoup trop de temps à regarder tous les détails de tout :P
Oui, laisser les crochets mais ne pas mettre le rideau est assez curieux...
Ca compensera un de mes FR à suivre qui est un gros échec sur les photos de la cabine, sur une découverte d'un ERJ E2 x)
Oui, et ça serait innovant, vraiment, pour une fois :)
Tant mieux si mon humour vaseux fait mouche parfois :P
C'était tout un sketch... Il aurait été bien dur de leur faire entendre raison je pense.
Sur un vol récent ou déjà reporté ? Que j'aille voir ça !
Oui, pas trop sucré, pas non plus trop fade... Parfait pour un gourmand comme moi :)
A bientôt !
Je ne suis clairement pas fan de la partie ancienne de l'aéroport de Madrid bien que ta porte de départ est été située dans la partie la plus agréable. Salon correct.
A bord on retrouve un montée en gamme dans le hard product avec cette cabine de l'A220 qui semble bien agréable surtout sur les duo en J. Le plateau gagnerais à proposer un plat chaud (sic les fours sur A220 chez AF) il me semble que c'est le cas en J chez IB...
La terre vue du ciel est toujours un plaisir à regarder, même si dans ce cas l'aridité saute aux yeux.
Bon vols !
L'excursion a été un peu écourtée, mais au moins ça m'a convaincu que la ville valait le détour :)
Il faudrait que je passe dans le reste des terminaux de l'ancienne partie du coup. Mais ça ne vaut clairement pas le T4.
Le duo (enfin solo) en J est vraiment top pour le confort... Et oui, le hard product a bien progressé, même si l'absence d'IFE (et de fours ^^) est regrettable.
Chez IB on a en effet du chaud qui est proposé, sauf exception !
Je n'aurais jamais cru voir la côte Atlantique aussi aride...
A bientôt !
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