Avis du vol entre Paris et Amsterdam en classe Economique avec Air France

Introduction

Ce récit est celui du premier segment d’un voyage dont le routing a été modifié, faute de « raison impérieuse » pour le maintenir tel quel.
Voici sa version initiale, réservée de longue date :

Selon voilà, presque un mois avant le départ jour pour jour, le Quai d’Orsay publiait cette mise en garde comminatoire. Les relations entre la France et l’Azerbaïdjan s’envenimaient sérieusement, ce dernier ayant été ulcéré par le soutien de la France à l'Arménie quand l'Azerbaïdjan a reconquis le Haut Karabakh.

L’information n’a pas tardé à arriver aux participants à ce voyage, qui en quelques échanges de messages décidaient de remettre la visite de Bakou à des jours plus sereins. Deux plans B ont été échafaudés, et voici celui qui a été retenu, avec un changement d’appareil aussi inattendu qu’inespéré sur l’A/R entre TBS et EVN (teaser !) :

Nous n’avons pas regretté la perte des billets d’avion sur J2, a.k.a Azerbaijan Airlines, car quelques jours plus tard, un Français qui avait eu la stupide idée de taguer une voiture du métro de Bakou, et l’idée encore plus stupide de s’en vanter sur des réseaux sociaux, était condamné à trois ans de prison, alors que ses deux compagnons, coupables des mêmes faits, mais d’autres nationalités, s’en tiraient avec une simple amende.

J’avais eu tout loisir pour choisir nos sièges pour le premier segment, acheté très longtemps à l’avance chez KLM : voici le plan de cabine qui m’était proposé :

J’avais choisi les 15A et 15B, affiché gratuit pour Mme (FB Explorer), et réduit de 12 à 0€ pour moi (FB - Silver)…

… mais comme rien ne devait se passer comme prévu, je recevais quelques temps avant le départ ce message de KLM :

Le vol s’est apparemment mieux vendu que prévu, et nous reculons de 7 rangs aux 22A + 22B : le confort n’allait pas changer, mais la fiabilité de la correspondance un peu, car je me souviens d’une correspondance ratée à AMS, en arrivant par ce même vol, à peu à ce même rang.

CDG avant l'aube

Arrivée à CDG-2F en VTC à un horaire qui pique beaucoup les yeux, avec quelques minutes de trajet de plus en raison de l’abaissement quelques jours auparavant de la limitation de la vitesse sur le périphérique de 70 km/h à 50 km/h.

Quand on n’a plus de statut Elite+, la mise en soute de son bagage est désormais en DYI, à ces bornes automatiques qui, en tout cas à cette heure-là, sont en nombre suffisant.

Enfin, le Do It n’est pas totalement Yourself, car le partage de code entre KLM et Georgian Airways ne semble pas aller de soi et je reçois ce bon pour un appel à un ami.

Lequel ami, à l’extrémité de la rangée d’automates, est disponible et a des super-pouvoirs que je n’ai pas, car aussi rapidement que cordialement…

… il me délivre nos BP et une étiquette bagage qu’il fixe à notre valise

On revient au stade DIY à ces rangées de dépose-bagage automatisés, eux aussi en nombre suffisant

Scan du BP, scan de l’étiquette bagage

… et la Marathonvalise, dont le poids était compatible avec la limite de 12 kg en vigueur chez AF/KL pour un bagage de cabine, mais pas le gabarit, part dans les entrailles de l’aéroport.

Le tout n’a guère plus de dix minutes, un chrono que je trouve très satisfaisant

Arrivée au PIF

A part le fait que mon PC a été tiré au sort pour une détection d’explosif, il ne se passe rien de particulier à cette étape, franchie en 15 minutes chrono.

Cheminement vers la jetée 2

Et arrivée à la porte F50, où les sièges sont bien occupés, mais en nous trouvons quand même deux contigus à la porte voisine. Il s’est écoulé 34 minutes depuis notre dépose par le VTC devant le terminal

Descente par des escaliers mécaniques à l’arrêt dans les deux sens, pour aller à des WC qui sont propres mais chichement dimensionnés : trois cabines seulement pour les hommes à cette extrémité de la jetée.

Un coup d’œil à un A220-300 Air France au contact

Étant encore FB-Silver, je peu embarquer en zone 3 (et Mme avec moi)

L’avion du jour

Descente dans la passerelle

Instant porte

Fuselage shot

Arrivée à notre siège, désaligné par rapport aux hublots, mais la vue reste correcte

La largeur entre accoudoirs est au standard AF en A32x : correcte

En revanche, à 22 cm, la distance entre la limite de l’assise et l’aumônière est à la limite inférieure de ce qui se fait en éco, et notamment inférieur à ce que j’ai mesuré chez easyJet.

Pire, le dossier du siège peut s’incliner de 6°, ce qui est certes modeste, mais est susceptible de réduire encore plus un espace déjà réduit.

L’avion est équipé de prises USB en extrémité d’accoudoirs

Elles sont alimentées dès l’embarquement

La fiche de sécurité, recto verso

« Bienvenue dans cet A321 d’Air France… » : la CdB semble avoir autant de difficultés d’identification d'avions que moi. Elle nous annonce un petit retard causé par 7 no-show dont on décharge les bagages (et effectivement, j’entends des bruits évoquant le déplacement de conteneurs en soute).

Repoussage à 7h22, soit STD + 12’.

OK pour le départ !

737-800 Royal Air Maroc à l’aube…

… stationné à côté de CN-MMH, un Gulfstream G650 gouvernemental marocain

L’éclairage tricolore du Terminal 1

L’idéogramme 爱 dans a livrée de cet appareil Air China signifie « aimer / amour », ce qui laisse plusieurs interprétations possibles sur qui aime qui (ou quoi)

Sans surprise, le décollage aura lieu sur le doublet nord, piste 9R…

… après cet A321 AF

Décollage

Des nappes de brouillard traînent ici et là dans le paysage

Virage vers le nord, au large de Dammartin en Goëlle

Vue très médiocre de CDG après le virage pour prendre le cap d’AMS

Lever de soleil sur les sièges côté droit

Une légère couverture nuageuse masque le sol

La prestation à bord est limitée à une petite galette et une boisson – un café pour moi.

Soleil levant sur l’aile en virage

C’est dans l’espace aérien néerlandais que le sol apparaît : le port de Vlissingen

Les ouvrages du Plan Delta

L’avant-port de Rotterdam

Champ d’éoliennes en mer

La campagne embrumée

Mauvaise nouvelle : on est montés beaucoup trop au nord avant de tourner vers la terre, ce qui est signe précurseur d’une arrivée sur la Polderbaan

Le brouillard matinal à contre-jour

Ça se confirme pour la Polderbaan : voici le Nordzeekanaal

La Polderbaan, c’est la piste 18R (à l’atterrissage) / 36L (au décollage), la plus éloignée du terminal, qui demande typiquement 17 longues minutes de roulage pour atteindre ce dernier

Elle a sa tour de contrôle dédiée

PH-BXO, un rare 737-900 KLM

Passage au-delà de l’extrémité de la piste 09

Le parking des Embraer KLM

… avec quelques intrus du même gabarit

… comme G-CLYU, un E190 Eastern Airways

PH-HXG, un 737-800 Transavia

A320ceo Lufthansa

Arrivée en file indienne d’appareils KLM

Et arrivée au contact à côté de PH-BGH, un 737-700 KLM

14 minutes se sont écoulées depuis le posé sur la Polderbaan, quelques minutes de moins que d’habitude, mais à ce temps de roulage s’est ajouté le temps vol additionnel pour s’aligner plein sud sur AMS.
Nous ne sommes pas exactement les seuls dans l’aéroport : la correspondance va être difficile !

Merci de m’avoir lu, à suivre !