Bonjour à tous,
Après un bon petit week end en Italie - un jour à Rome et un jour à Pérouse pour profiter du Umbria Jazz Festival et d'un concert d'Ola Onabulé et de Diana Krall - il est temps de rentrer dans le noooord de Londres, à Milton Keynes, pour le train train quotidien. Pérouse est une ville très agréable et très mignonne, et un jour est loin de suffire pour profiter. Un petit Bonus Touristique est proposé en fin de FR.
En parlant de FR justement, ce FR est mon premier FR sur FR (Ryanair), et inutile de vous dire que je FRétille à l'idée d'effectuer mon baptème sur Boeing 737.
Rappel du routing:
- LTN-FCO, Airbus A320, Economique, 08 Juillet, Easyjet - EZ2211.
- PEG-STN, Boeing 737-800, Economique, 11 Juillet, Ryanair - FR4953. C'EST ICI
Après 20 minutes de taxi depuis la ville de Pérouse, me voici donc aux environs de 8h30 à l'aéroport Sant Edigio avec pas mal d'avance. Le Terminal est petit et ne paie pas de mine.
N'ayant pas grand chose à faire, un petit de spotting s'impose, attiré par quelques jets privés au départ. La TWR de PEG.
Pas grand chose à faire aujourd'hui, quatre rotations passagers sont prévues. Seuls ces quelques jets privés et quelques appareils de Loisir viennent épaissir le programme. Voici les jets privés en question.
Un Gulfstream IV immatriculé N888PM, qui s'apprête à partir.
Un vue générale.
Un Gulfstream V immatriculé aussi aux USA. 'Murica en force.
Un fois au roulage, il dégage la vue sur ce Dassult Falcon 7X. VQ-XXX correspond aux… Bermudes. Exotique.
Et enfin un autre Gulfstream IV pour conclure cette courte séance Spotting.
Le Terminal n'est pas forcément ce qui se fait de plus joli mais les tons rouges ainsi que sa petite taille le rendent relativement agréable.
Le personnel invite les passagers présents à se rendre en salle d'embarquement une heure (!!) avant l'embarquement. N'ayant rien à faire dans ce terminal, c'est parti. Les filtres sont passés en moins de cinq minutes, et le personnel est bien plus sérieux qu'à Luton. Il est 10h, et l'avion n'est pas encore arrivé. Le Tarmac est vide et seuls deux Jets privés et un Cessna 172 en tours de piste entretiennent l'animation.
La salle d'embarquement est belle et lumineuse, mais s'avérera largement sous dimensionnée pour un Boeing 737-800 plein comme le sera le notre.
L'appareil du jour arrive vers 11h10, l'embarquement sera bientot appelé. Un tour aux toilettes s'impose. Si le terminal est assez agréable et propre, ce n'est pas le cas des toilettes. L'odeur est bien présente.
Avant que je ne me rende compte que mon prédécesseur avait oublié de fermer le robinet…
L'embarquement est appelé à 11h20. Dans la file d'attente j'étais loin de m'attendre à rencontrer… Ola Onabulé, du concert de la veille à Pérouse. Un homme fort sympathique, originaire du Nigéria, que je recommande aux amateurs de Jazz/Funk.
Ayant un embarquement prioritaire, j'embarque parmi les premiers, par définition. Pas de passerelles à Pérouse, et c'est sous un forte chaleur et un temps magnifique que je marche vers notre appareil du jour.
Il est immatriculé EI-EFN. C'est un Boeing 737-800NG de 7.1 ans. MSN 37538, il a effectué son premier vol le 27 Juin 2009 et est équipé de moteurs CFM International CFM56, tout comme l'A319 de la concurrente orange de l'aller.
J'embarque par la porte avant, me permettant de profiter succintement d'une belle vue de la bête.
L'accueil est sympathique, bien plus enthousiaste qu'à l'aller.
A mon siège, 07F, je découvre les vestiges du vol précédent.
Les sièges sont en cuir et sont assez confortables. Ils laissent une meilleure impression que les sièges en tissus vieillissantes de l'A319 de l'aller.
Le test horati… Oh wait.
Je trouve le pitch un peu meilleur qu'à l'aller. Et pour cause, il n'y a plus les pochettes avant. Cela donne plus d'espace pour les jambes, mais elles sont bien pratiques quand on a un magazine et une bouteille d'eau en main. D'autant plus quand le sac à dos est déjà rangé dans le coffre.
Plus de pochettes avant, donc ou déposer les consignes de sécurité ? Tous les moyens sont bons pour faire des économies: elles sont simplement collées sur le dossier du siège d'en face. Tot ou tard les yeux tombent nécéssairement dessus. Ce n'est pas un mauvais point pour autant.
La ceinture fait bien quelques années.
La tablette, qui au passage est bien plus stable que celle de l'A319 EZ de l'aller, porte elle aussi les traces des passagers précédents.
Le plafonnier est plus large que celui du Babybus du LTN-FCO, et les coffres sont plus profonds également.
L'avantage de ce siège est la vue parfaite qu'il propose sur le CFM56 du 737, bien qu'un peu contrariée par l'état du hublot, qui me ruinera quelques belles occasions de photos plus tard.
L'embarquement est terminé à 11h40, le commandant nous annonce que nous avons manqué notre créneau. Je suppose qu'il parlait de l'arrivée à STN, car le traffic à PEG n'est pas bien effrayant.
Nous démarrons les moteurs à près de 11h55. Pas de repoussage à PEG, nous faisons demi-tour, ce qui me permet de voir l'autre traffic de cette matinée, un ATR 72-500 de Mistralair en partance pour Tirana.
Au revoir PEG!
Il nous faut moins de deux minutes pour rejoindre le seuil la piste 19.
Pleins gaz sur freins, et c'est parti!
Les moteurs du 737-800 étant les mêmes que ceux qui ont poussés le vol aller, je ne trouve que peu de différence en termes de bruit. Un peu plus bruyant certes, mais cela est certainement du à la proximité du moteur.
Nous atteignons rapidement une altitude suffisamment confortable pour quelques belles prises de vue. Ici, le lac Trasimeno avec son Parc Régional. La ville sur la photo est Passignano Sul Trasimeno.
Avec plus de détails.
Une ville inconnue, qui doit être Arezzo compte tenu de notre route.
Environ 30 minutes après le décollage, les PNC passent avec le BOB et je commande un Panini. Les prix sont raisonnables et c'est sensiblement le même que pour le sandwich de l'aller.
En me tendant le Panini, l'hotesse, charmante, qui a du remarquer par mon accent que je suis Français entame la conversation pour la finale de l'Euro ce même jour.
"Are you going to watch the match tonight ?
-Absolutely! Are you ?
-Of course! I'm Portuguese, I hope Portugal will win!
-No way! I'm French haha."
On connait tous la suite…
J'ai beaucoup aimé sa spontanéité. Par contre, le jeune, qui semblait débuter vues les instructions qui lui sont données par la chef de cabine, semblait à des années lumière de cette enthousiasme et semblait s'emm*rder comme un rat mort.
Quoiqu'il en soit, le Panini est très bon.
Le tout est terminé alors qu'on passe la frontière Autrichienne et qu'on commence à survoler les Alpes. Après beaucoup de tentatives infructueuses à cause de l'état du hublot, je suis parvenu à quelques clichés potables. La superbe météo sur la route a beaucoup aidé.
Il m'est par contre impossible de reconnaitre les sommets que j'ai photographiés.
Probablement les deux meilleurs clichés que j'ai pu faire des Alpes Autrichiennes.
Toujours en Autriche, les lacs Plansee et, plus près, Heiterwanger See.
Le winglet, signé Ryanair.
La ville de Reutte, non loin de ces deux lacs.
Peu après la frontière Germano-Autrichienne, voici le lac Forggensee et la ville Allemande de Füssen.
Le paysage est désormais beaucoup plus plat.
L'aéroport d'Allgäu.
Non sans mal j'ai pu identifier le terrain suivant. C'est un aéroport militaire, comme en témoigne la présence d'avions… militaires en majorité. C'est la Ramstein Air Base près de Kaiserslautern.
Le survol de l'Allemagne touchait à sa fin, juste avant l'arrivée au-dessus du Luxembourg puis de la Belgique. Les nuages sont rapidement apparus, comme pour me dire "Welcome back". Le reste du vol se passe sans histoire. Lors du dernier passage des PNC pour le ramassage des papiers et autres déchets, l'hotesse Portugaise me sert la main en me lancant un "Good luck for tonight!!".
L'arrivée à Stansted se fait par l'Est et sous la pluie.
Dernière photo de la cabine avec les tons Jaunes caractéristiques de Ryanair, et que j'aime bien, finalement.
On s'aligne rapidement en finale vers Stansted.
Touché tout en finesse!
Mais freinage brusque.
Il y a bien quelques beaux oiseaux à Stansted, un C-17 Globemaster Qatari et un B777F de FedEx notamment, mais le temps et le hublot…
…m'interdisent toute tentative. Le reste est horriblement classique et low-cost: A319, A320, A321, 737-800, Easyjet, Ryanair et WizzAir à la pelle. Seul un Embraer de BACityFlyer sonnait la révolte.
Ponctualité parfaite, départ avec quasiment une demi-heure de retard, mais arrivée à 12h56, soit quatre minutes d'avance! Un aperçu de la route du jour, merci FlightAware. Un jour plus tard, je perdais le détails du vol.
Débarquement à pied pour une dernière vue sur le 737. Fort heureusement, la pluie a cessé à ce moment.
Il faudra encore 45 minutes (!!) pour rentrer au Royaume-Uni. Seules quatre ou cinq machines fonctionnaient pour les controles, et quand plusieurs vols arrivent quasiment en même temps… Luton est à des années lumières de Stansted, et c'est peu de le dire, en termes d'espace, d'aération et de propreté. Un aéroport digne du R-U, enfin!
BONUS TOURISTIQUE
Le Bonus Touristique est essentiellement centré sur le conert en lui-même, ayant eu relativement peu de temps pour bien profiter du centre historique de la ville.
Un beau cliché du croissant de Lune depuis la Arena Santa Giuliana ou se déroulait le concert, et avec le clocher de l'église du même nom.
Qui occupe la plus grande partie des pages de publicités diffusées sur les écrans aux cotés de la scène ? Hein ? Qui à votre avis ? Il ne faut pas chercher loin pour trouver la réponse.
Hello tomorrow!
Pour un vol en Première sur A380 Emirates, ce ne sera peut être pas si "Tomorrow" que ça.
En attendant l'arrivée de la belle Diana Krall et ses musiciens.
La voici sur son Piano, accompagnée du contrebassiste Robert Hurst.
Le très bon Karriem Riggins à la batterie et le très connu et excellent guitariste Anthony Wilson.
L'équipe au complet.
Le Umbria Jazz Festival se déroule à peu près dans toute la ville, qui donne un peu l'impression d'être le centre de l'Italie à cette période tant il y a de monde. Une autre scène sur le chemin vers l'Hotel.
Il y avait encore de nombreux concerts qui se pousuivaient à ce moment un peu partout. La ville en elle même est superbe de nuit:
Comme de jour:
Une perle que je recommande fortement pour un bon petit séjour au beau milieu de l'Italie.
Merci pour ce FR au départ de cet aéroport méconnu et félicitations pour ce premier vol Ryanair.
Effectivement STN est un aéroport low-cost plutôt confortable par rapport à LTN, mais il y a beaucoup de monde et une fluidité qui peut être mauvaise.
Un vol Ryanair classique, j'aime bien l'affiche low fares made simple à l'avant de la cabine, je ne l'avais jamais vue.
Tu es à égalité avec moi pour le nombre de vols Ryanair cette année^^
Merci pour ton commentaire!
Oui je m'en suis rendu compte de ce manque de fluidité^^ Mais je préfère encore STN, malgré ce défaut.
On verra si le compteur reste sur un d'ici la fin de l'année.
C'est bizarre mais j'ai immédiatement pensé à toi pour le premier commentaire de ce FR^^
Merci et à bientot!
Merci pour ce fr, il est vrai que l'un des avantages de FR est la desserte de petits aéroports vers les grandes métropoles. Du low-cost pure et simple, j'aime bien.
Un immense avantage qui permet parfois des économies de transport!
Merci pour le commentaire!
Merci pour ce FR fort bien rédigé et ce bonus tout en musique.
PEG fait partie des aéroports hors des sentiers battus comme PMF qui assure la desserte de villes qui valent la visite.
Bien de le chance de vivre à Londres qui permet d'accéder à ce maillage si dense !
Merci beaucoup pour le commentaire Mogoy!
Oui et d'ici à ce que je revienne en France, il faut en profiter :)
Bonjour,
Merci pour ce FR inédit au départ de cet aéroport méconnu qu'est PEG. Le terminal bien que petit est confortable et agréable au visuel .
L'activité est pas folle, heureusement que les jets privés sont là pour accroitre les revenus de l'aéroport avec les redevances et taxes d'atterrissage ^^.
Un vol avec RYR classique mais rendu agréable avec l'échange avec la PNC sur l'EURO :)
A bientôt
Merci pour le commentaire!
Oui bien résumé.
Et malgré les jets privés, l'ennui pointait le bout de son nez!
Merci pour ce report et ton excellent bonus!
Toujours marrant de voir comme le sport peut créer des échanges même à bord!!
A bientôt!
Merci pour le commentaire Benoit!
Oui, et surtout quelle coincidence d'avoir eu un hotesse Portugaise pour entamer un tel échange!