Bienvenue à vous, chers lecteurs, sur ce tant attendu dernier report de mon voyage en Estonie… Le retour de Bruxelles à Lyon, le lundi matin, pour filer au boulot dans la foulée… Sans doute le vol le moins agréable de mon routing avec cette perspective qui ne m'enthousiasme guère (encore moins que de passer la nuit à SVO !).
Routing et introduction
Pour ceux qui prennent la série en cours et ne sont pas intéressés par le premier épisode, voilà le résumé du routing :
Comme d'habitude, les contraintes étaient les suivantes :
- Voyager sur un week-end, sans avoir à poser de congés/RTT, en partant au plus tôt le vendredi à partir de 18h, et en rentrant au plus tard le lundi à 8h
- Optimiser au maximum le temps sur place avec Madame
- Ne pas avoir, pour pouvoir financer mon voyage, à appeler mon banquier pour un second emprunt inutile (le premier étant pour ma voiture)
Pour changer du LYS-AMS-TLL de mon premier voyage, et toujours dans l'optique de cumuler pour le Flying Blue Gold, je me lance sur une idée géniale offerte par la plus glorieuse des compagnies Skyteam, à savoir Aeroflot.
La compagnie nationale de la Родина-Мать, la Mère Patrie, propose en effet depuis la plupart des grandes villes européennes des vols "red-eye" permettant d'accéder aux correspondances du matin à l'aéroport de Moscou SVO.
Exemple des vols à l'arrivée le matin entre 3 et 4h à cet aéroport :
Le samedi matin, un vol Moscou - Tallinn permet d'arriver à 10h dans la capitale estonienne, avec un départ peu après 9h. C'est donc assez intéressant. Cependant, je suis face à deux petits soucis :
- C'est assez cher (selon les villes, 250 à 400€ l'aller simple).
- Les horaires donnent l'impression d'avoir été conçu par un ex-tortionnaire du KGB, avec 3 à 4 heures de vol selon la ville de départ, et une arrivée à Moscou entre 3 et 5 heures du matin, donc pas assez de temps pour dormir dans l'avion suffisamment, et beaucoup trop de temps à tuer dans l'aéroport de SVO que je ne connais pas mais qui ne doit pas respirer la joie de vivre ni être spécialement pensé pour une expérience "user-friendly" (il n'y a qu'à voir le site de l'aéroport, ça donne de l'urticaire à l'ergonome qui sommeille en moi).
Cependant, début décembre, je note une chute drastique des prix pour le premier week-end de février, où le billet AMS-SVO-TLL est proposé au tarif de 157€ au lieu de 260€ les autres week-ends. Bon, ça ne change rien au problème des horaires, mais comme je disais en introduction… Quand on a une idée géniale la nuit, toujours attendre le lendemain matin avant de conclure.
Pour rallier Amsterdam depuis Lyon le vendredi soir, je pars sur du classique KLM, pas d'autre choix de toute façon.
Pour le retour, je pensais partir sur mon classique Tallinn - Milan (départ 19h de Tallinn) avec Easyjet, et Milan - Lyon avec Hop! le lendemain matin, mais malheureusement, le vol Milan - Lyon est hors de prix ce jour là (350€ le billet open-jaw LYS-AMS/MXP-LYS). Peu d'autres choix pour le retour le soir, et je pars sur une autre solution : Similaire à l'idée de l'escale à Milan, mais par Bruxelles.
C'est donc sur un vol Nordica/Lot que je pars (départ le dimanche à 18h de Tallinn, arrivée 19h35 à Bruxelles), qui est à 90€, suivi le lundi matin du vol Hop! Bruxelles - Lyon, départ à 6h30 et arrivée juste avant 8h à Lyon, qui est tarifé en open-jaw LYS-AMS/BRU-LYS à 123€. On ajoute les 161€ du Sheraton à l'aéroport de Bruxelles (le seul hôtel au contact, et avec un vol à 6h30 le matin je n'ai pas envie de perdre de temps dans une navette bus), et on arrive à un total de 532€ le routing, ce qui est, nous sommes d'accord, tout à fait hors de prix, mais quand on aime, on ne compte pas (sauf sur son découvert).
Voilà pour le story-telling du routing, en résumé, nous avons cela :
1. KLM KL1416 : LYS – AMS (Economy, B737-700) le 2 février 2018 => La corpulence
2. Aeroflot SU2193 : AMS – SVO (Economy, B737-800) le 2 février 2018 => La souffrance
3. Aeroflot SU2106 : SVO – TLL (Economy, A320) le 3 février 2018 => La réjouissance
4. Nordica LO8177 : TLL – BRU (Economy, CRJ900) le 4 février 2018 => La réticence
5. Hop! A54311 : BRU – LYS (Economy, ERJ145) le 5 février 2018 => L'impatience (c'est ici)
Ce vol, à défaut de m'enthousiasmer, aura le mérite de me permettre de découvrir le circuit des départs à BRU. Forcément, si je n'ai jamais découvert le circuit des départs de BRU, cette liaison BRU-LYS est aussi une nouveauté pour moi… Mais aussi pour Flight Report, puisque la liaison n'a été reportée, quelque soit le sens, que sur Brussels Airlines ou Easyjet.
Le placement à bord a été choisi à l'OLCI, en rangée A le plus au fond possible, un choix stratégique, puisqu'à l'arrivée à LYS, il faut passer par la PAF, et que cela implique un trajet en paxbus. Monter en dernier permet de descendre en premier, puisque les portes sont ouvertes du côté droit pour embarquer les gens comme pour les débarquer à l'arrivée PAF des portes P du terminal 2. Mieux vaut donc se mettre en fond de cabine. Le rang A sur ERJ145 est bien évidemment à privilégier si l'on voyage seul, puisque l'appareil est configuré en 1-2.
J'évite toutefois le dernier rang, juste à côté de la porte des WC, pas forcément agréable… En plus il me semble que la vue est légèrement bloquée par le réacteur. Je laisse donc le 19F que m'avais affecté l'OLCI automatiquement, et me place en 18A, à l'avant-dernier rang de la cabine.
Debout !
Debout à 5h, après une nuit courte, mais réparatrice. On paie le prix fort au Sheraton, mais on y dort bien… Voire même un peu trop bien, je me suis légèrement rendormi et suit donc un peu limite niveau timing. Je sors en effet de l'hôtel 45 minutes avant la fin de l'embarquement. Et comme j'ai pu le constater la veille, il peut y avoir pas mal de marche à BRU. Ne sachant pas si le PIF est efficace, je me presse un peu.
Seul avantage du Sheraton, l'accès au terminal est on ne peut plus proche ! Photo prise juste à la sortie de l'hôtel…
Après avoir traversé l'ex dépose-minute qui, je le suppose, n'est plus accessible depuis l'attentat de 2016, me voilà dans le hall principal.
J'aime beaucoup ce panneau des vols au départ vintage ! La plus grosse plage de départ de la matinée semble être entre 9h25 et 10h. Je note ce vol TUI Fly Bruxelles - Naples - Zanzibar. Voilà une ligne des plus originales…
Mon beaucoup plus classique vol Hop! vers LYS est prévu à l'heure, avec checkin aux comptoirs 7.
Étant pressé par le temps, je passe récupérer mon billet à une borne auto plutôt que d'aller chercher ce comptoir, et je file aussitôt en direction du PIF.
L'heure matinale n'empêche pas la petite affluence au PIF… Ni l'irrespect total des passagers. Ainsi, alors que je sors mes trois bacs (pour le sac, le manteau, et les petites affaires) et les place sur le tapis, la dame qui était derrière moi me bouscule et… pose ses affaires dans mes bacs. Légèrement interloqué, je lui demande plus ou moins agacé ce qu'elle fait, en français, l'agente du PIF qui était à côté fait de même en anglais, lui prenant le bras pour arrêter son geste, mais elle se dégage et continue de sortir ses affaires dans "mes" bacs sans répondre ou lever les yeux…
Finalement, j'abandonne, je n'ai pas le courage de m'engueuler à 5h45 du matin. Je reprends deux autres bacs, repousse les "siens" à l'arrière du tapis, et met mes affaires, puis passe le portique sans sonner…
Je ressors du PIF une dizaine de minutes après être entré dans la file, score correct, sans plus.
Ma porte est affichée à 9 minutes de marche, il est 5h48, c'est bon, je suis dans les temps, même si je ne peux pas me permettre de flâner… Mais moi et le flânage, surtout à 6h du mat', ça fait 2.
BRU est un aéroport moderne, on est donc obligé de passer par le duty-free pour accéder aux portes…
En sortant du duty-free, les portiques anti-vol se parent de leur plus beau rouge, accompagné d'une douce sonnerie d'alarme… Je me retourne, le vigile me fait signe de le rejoindre. Bon sang, j'ai de la chance ce matin… Le bagage passe sans encombre au PIF, mais c'est au duty-free où j'aurais droit à une fouille en règle de mon sac…
Au final, je lui sors mon sachet du dutyfree de Tallinn, qui est le fautif : visiblement un antivol sur les cartouches de cigarettes n'a pas été enlevé. Ce petit épisode m'a fait perdre quelques minutes, rien de grave, et l'agent était très cordial, mais ça reste agaçant… Tellement agaçant que j'en oublie de prendre la fusée en photo ! Vous vous contenterez donc de cette nettement moins originale voiture, à la sortie de la zone duty-free.
La porte A60 semble bien loin ! Heureusement que ces tapis roulants sont larges et fonctionnels…
Ma porte est juste avant la ligne de contrôle PAF, qui n'est pas en fonction, les portes suivantes sont aussi en Schengen donc. A noter le petit snack-bar sur la gauche, heureusement qu'il y en a un peu tout le long du cheminement, pour ne pas obliger les passagers à revenir dans la zone commerciale… (au hasard, pas comme les portes G de Schipol).
Ma porte est juste avant. L’embarquement est prévu dans 5 minutes, une petite trentaine de passagers sont présents en porte, pour un appareil qui a une capacité de 50 places. Notez les prises électriques et USB disponibles entre chaque doublet de sièges.
Passage aux WC avant d'embarquer, c'est juste en face. Un distributeur de Kleenex est dispo, au cas où… Les WC sont petits, mais assez propres.
Quand je ressors, la queue s'est mise en place même si l'embarquement n'a pas été appelé… Comme pour tous les vols en ERJ145 chez Hop!, l'hôtesse de porte passe dans les rangs pour placer des étiquettes "Bagage à laisser et à récupérer au pied de l'appareil" pour tous les bagages un peu gros. Elle hésite pour mon sac à dos, mais je lui en demande un. Même s'il rentre dans le coffre, il faut tasser et ça prend la place de 3 personnes… Je préfère donc qu'il soit manutentionné pour moi.
Allez, l'embarquement est lancé à 6h10, soit 5 minutes avant l'heure de fermeture de l'embarquement initialement prévue… Plus de la moitié des passagers sont des Skypriority, visiblement beaucoup sont des habitués de la ligne.
Au final c'est un pré-embarquement qui nous attend, dommage. J'ai une sainte horreur des pré-embarquements sans annonce pour le préciser… Au moins, ça va vite, bien qu'il semble que l'appareil soit presque plein, ça n'est que 50 personnes après tout.
La zone d'attente n'est pas des plus adaptées au spotting : On est loin de la baie vitrée, et la structure métallique qui soutient cette dernière masque une bonne partie du tarmac. Malgré ça, notre ERJ est visible.
6h15, les portes de la passerelle sont ouvertes, et on s'élance. Embarquement à pied oblige, nous descendons au niveau du sol par ces escaliers.
Avantage de l'embarquement à pied : Il est possible de prendre en photo l'appareil sans problème. Inconvénient : Il fait très froid ce matin, et l'embarquement dans un ERJ est toujours un peu lent puisque la cabine est très étroite.
Au moins je peux constater qu'il s'agit de l'ERJ145 F-GRGK, livré en 2000 à Regional. Malheureusement pour mon logbook, ça n'est pas la première fois que je l'emprunte puisque je l'ai déjà pris l'été dernier entre Venise et Lyon avec Madame… Voilà qui ramène en mémoire d'agréables souvenirs pour terminer ce week-end !
Instant nez… On notera que la vitre du cockpit est légèrement givrée… Espérons qu'ils passeront un coup de gratte-vitres avant de partir !
Accueil courtois à bord, je file à mon siège. Le pitch est correct pour un appareil régional.
Encore quelques places libres… Mais elles ne le resteront pas longtemps, l'appareil est complet. Les sièges commencent à montrer quelques signes d'usure…
Mais quand on voit le dossier du siège de devant, on comprend vite qu'ils ne sont pas de toute dernière jeunesse. Ce marron-gris pour la tablette est sans doute un des pires choix de coloris, avec le gris-beige de la coque du siège, on fait difficilement plus terne et insipide…
Ce n'est pas le plafonnier qui va amener un peu de gaité et de modernisme à la cabine.
Mais c'est en partie ça que j'adore dans cet appareil, ce côté désuet ! Ca et sa petite cabine qui lui donne un petit air de jet privé (seulement un petit air, certes !)
L'embarquement est terminé à 6h25…
Le commandant prend la parole à 6h30 pour nous annoncer un temps de vol de 1h05 jusqu'à Lyon, avec décollage de la piste sud. Le départ est prévu dans 10 minutes, le temps de passer au dégivrage. Et ça ne sera pas de refus, vu comme les hublots sont givrés, les ailes sont sans doute dans le même état !
Poursuivons la découverte du siège… Tout est petit dans un ERJ145, même le cendrier !
Les consignes de sécurité, pas toute jeunes non plus vu les logos…
Bon, par contre, plus que dans tout autre avion, je n'aimerais pas devoir faire une évacuation d'urgence dans cet appareil, on a déjà un peu de mal à se déplacer dans le calme, alors dans la panique je n'ose pas imaginer ce que ça donne.
A 6h35, le camion de dégivrage arrive à notre niveau et commence son office.
Et puis… On attend, sans information. Heureusement, j'ai eu la bonne idée, pour une fois, d'enregistrer hors-connexion un peu de lecture !
Finalement, à 6h45, nous repoussons enfin. J'ai quelques doutes sur notre arrivée à l'heure à LYS désormais… Bon, j'ai un peu de marge, je dois arriver au travail à 9h30 au plus tard.
Le dégivrage n'a pas arrangé grand chose à ma visibilité…
Nous nous mettons en route à 6h48, pour un roulage assez long…
6h59, j'ai abandonné tout espoir d'être à l'heure lorsque nous nous alignons sur la piste 07R, au niveau où elle croise la 01. La copilote annonce le décollage imminent.
Nous décollons après un départ arrêté à 7h pile en direction de l'est. On retourne à Tallinn ? :D
La grande banlieue de Bruxelles est encore dans la pénombre…
… Mais alors que nous prenons de la hauteur en virant au sud (snif), les premières lueurs de l'aube commencent à paraitre.
J'ai beau l'avoir déjà vécu de multiples fois, je dois avouer que je suis toujours quasiment hypnotisé par ce spectacle, que mes photos mettent bien peu en valeur.
Le soleil s'apprête à sortir alors que nous survolons Saint-Trond.
Après une dizaine de minutes à regarder par le hublot, j'entends le trolley qui approche. Le service matinal est limité en boissons sur Hop!, on a le choix entre eau, boissons chaudes et jus d'orange, sans choix du solide.
N'ayant envie ni d'un jus, ni de chaud, me voilà donc en possession d'un verre d'eau et d'une tranche de cake citron.
De mémoire, malgré mes nombreux vols Hop!, je n'avais jamais eu le cake citron. Ce n'est pas mauvais, mais je préfère la madeleine… Le citron n'est pas assez marqué dans ce cake, et la texture un peu trop ferme.
Bon, j'avale quand même le tout avec plaisir en quelques secondes hein, ça reste bon, malgré ce goût de trop peu !
Le soleil est désormais bien levé, mais une mer de nuages cache la vue sur les territoires que nous survolons.
En me contorsionnant un peu, j'arrive à apercevoir le Rolls-Royce AE 3007 qui travaille dur ce matin !
Petit coup d’œil au magazine de bord… Ce mois-ci, la destination mise en avant ne tient sans doute pas du hasard, avec les JO qui commenceront quelques jours après ce vol…
La carte des destinations Hop! est particulièrement fouillis. J'y apprends malgré tout que Hop! dessert Hambourg au départ de Nantes (sans doute une bonne part de clientèle pro Airbus), et Düsseldorf au départ de Nantes et Bordeaux…
La flotte Air France/Hop!. Des 18 "modèles" différents d'appareils, je n'en ai pris que 10… Il va falloir que je travaille ça !
Allez, petit tour aux sanitaires. Contrairement à tout le reste de l'appareil, c'est le seul endroit où il y a de la place !
Par contre, l'évier est assez mal fichu, puisqu'il faut rester appuyer sur la manette "Push" pour avoir de l'eau… Compliqué de se laver les mains ainsi.
Un cliché qui se voulait un clin d’œil à une fidèle contributrice au moment de la prise de vue… Petit hommage à Mme Jack, grande voyageuse qui savait partager avec brio ses voyages aériens.
Retour à ma place, où il fait de plus en plus chaud, l'atmosphère en devient presque étouffante…
La descente est annoncée à 7h37, alors que la personne derrière moi ne tient plus et appelle la PNC pour ce problème de température. Cette dernière nous dit qu'elle va essayer de régler le problème… Il vaut mieux, même en bras de chemise je meurs de chaud.
Nous rentrons rapidement dans la mer de nuages…
Les nuages sont très denses, et sans turbulences aucune, ce qui donne cette impression très étrange de ne pas avancer… Ca durera pendant une vingtaine de minutes. Heureusement, la température baisse, visiblement notre hôtesse a réussi à faire quelque chose à ce sujet.
Nous sortons de la crasse quelques dizaines de secondes avant le toucher… Et surprise ! J'ai visiblement ramené la neige d'Estonie !
Toucher des roues à 8h12, après 1h12 de vol donc, avec de jolies traînées de condensation autour des ailes, malheureusement trop fugaces pour être photographiées…
Les terminaux sont à moitié dans la brume…
Une averse de neige commence à tomber alors que nous arrivons au niveau des portes Q.
Parking devant la jetée U du hub régional Hop!, avec 20 minutes de retard sur l'horaire prévu.
La neige tombe drue alors que le ballet des agents de piste se met en place autour de notre appareil…
Notre paxbus arrive rapidement, mais nous patientons quelques minutes le temps que les bagages cabine soient sortis de la soute.
Pendant ce temps, le cousin F-GVHD arrive en provenance de Nuremberg, en retard également. On devrait passer devant eux à la PAF, c'est toujours ça de pris !
Tiens, voilà mon sac qui se promène sur le dos de cet agent de piste ! Petit détail, toujours appréciable, je note que les agents sont assez soigneux avec nos bagages.
Aller, il est grand temps d'y aller, je sors quasiment en dernier de la cabine.
Vu l'empressement de mes co-pax à aller dans le paxbus, je suis visiblement le seul à apprécier cette météo… Le froid, la neige, j'adore !
Les bagagistes s'affairent dans la petite soute de l'appareil alors que le paxbus s'apprête à partir…
Nous partons, mais je remarque que nous ne prenons pas le chemin habituel des portes P… En effet, nous nous parquons dans une zone que je n'avais jamais explorée auparavant, les portes R du terminal 2, qui sont des portes paxbus uniquement, située à mi chemin entre le bâtiment principal du terminal 2 (portes P et Q) et le hub régional Hop! (portes S et U).
Je n'y ai que très rarement vu des vols… Et la zone a visiblement été "annexée" pour traiter les arrivées hors France de Hop!.
Malheureusement, contrairement aux portes P, c'est côté bâbord du bus que se trouvent le bâtiment, me voilà donc sorti bon dernier !
J'arrive à grapiller quelques places en marchant d'un bon pas, mais il reste quand même une bonne trentaine de personnes devant moi. Deux postes PAF sont ouverts, ça au moins, ça n'a pas changé. Un poste PAF est d'abord réservé aux correspondance (qui ont un cheminement dédié). Quand tous les passagers en connexion sont passés, il est ouvert à tous.
Derrière moi, un groupe de Belges s'offusque "C'est pas ça Schengen, c'est vraiment n'importe quoi !". Je suis on ne peut plus d'accord…
Bon, restons franc, les policiers sont très efficaces et souriants. En quelques minutes l'obstacle est passé. On passe ensuite dans un étroit couloir, que je ne connais pas, n'ayant jamais eu le plaisir de passer par les portes R.
Ce couloir débouche dans le cheminement des arrivées des portes S et U de Hop!.
Après quelques minutes de cheminement, me voilà sorti de la zone airside.
Pour aller au travail, je prends le Rhonexpress. Pour cela, il faut remonter au niveau des départs du T2…
… Et se rendre vers le centre de l'aéroport, à la jonction des terminaux 1 et 2.
Sur le chemin, passage aux WC pour me rafraichir. C'est propre, mais bondé, période de pointe matinale au hub Hop! oblige.
Après l'escale, c'est reparti direction la gare TGV via les trottoirs roulants.
La deuxième portion de trottoir roulant est toujours en maintenance. Derrière la palissade, j'aperçois au passage deux ouvriers, un qui se tient la tête entre les mains, et l'autre qui regarde un moteur (ou quelque chose d'approchant) en morceaux par terre, d'un air désespéré… Visiblement, un des deux vient de faire une belle connerie !
Je crois que je le dis à chaque FR, mais j'adore l'architecture de cette gare TGV…
Par contre, assez incompréhensible, pourquoi est-ce qu'il n'a pas été prévu à la conception de Rhonexpress de faire arriver les accès dans la gare plutôt que dehors ? Certes, ce n'est pas loin, mais c'est tout de même un peu dommage…
Notons derrière un Ouibus. Bien que je ne sois pas fan des cars longue distance, il faut bien avouer qu'ils ont permis d'améliorer grandement la desserte en transports en commun de l'aéroport… Malheureusement, pas encore de ligne entre ma ville et LYS !
Alors que je commence à descendre les escaliers, j'entends le "gong", signal du départ immédiat du tramway… Dommage, me voilà donc parti pour attendre 15 minutes de plus !
Le Rhonexpress suivant est ponctuel. Il me permettra de sauter de justesse dans un tram T4 à la Part-Dieu, j'arriverai à 9h30 pile à mon travail. Mission réussie !
Je conclus ce FR avec, comme d'habitude, la trace radar du vol.
Merci d'avoir suivi cette série, à très bientôt pour de nouveaux FR… Avec des photos de moins bonne qualité malheureusement, j'ai du rendre l'appareil de prêt qui me permettait de prendre des clichés corrects…
N'hésitez pas à commenter !
Merci pour le FR !
A 5h45, si l'on sort d'un vol en LC on peut etre en pleine forme malheureusement et forcer le passage...
Ahlala le Rhonexpress... Cette blague. Sinon sur Google Maps, une simple option "éviter les péages" permet de montrer le meilleur itinéraire pour ne pas payer :) et si vous avez le permis, pensez à Bluely avec sa station à l'aéroport...
Merci pour le commentaire !
Je crois que certaines personnes sont un peu énervées quelque soit l'heure qu'il est malheureusement ^^
Je connais bien les itinéraires sans passer par le péage, mais pour le voyageur qui n'est pas du coin, c'est trompeur... Surtout que ce n'est pas toujours le plus rapide, les autoroutes à péage.
Faudrait que je jette un oeil à Bluely tiens, pour voir si ca me couterait moins que le rhonexpress !
A bientôt !
Bonsoir,
Bon Fr. Le coût de chaleur dans la cabine, j'en ai eu connaissance aussi lors de mes vols RNS-AMS & AMS-RNS mais sans que ça atteigne un tel point.
A+
easyJet35 :-)
Merci pour le com' !
Ah, je n'avais jamais eu ça... Soucis récurrent sur le modèle visiblement ^^
Là ça en devenait irrespirable quasiment, on aurait presque cru que l'air des réacteurs sortait directement dans la cabine !
A bientôt ;)
Merci pour ce FR.
Les recadarges dans les règles et les paires de claques qui se perdent pour les malappris, c'est comme l'apéro : C'est toujours l'heure de le faire quelque a
part sur le globe. ;)
Rien de tel pour m'énerver que ces passages obligés par le duty free, et surtout si le passage en question est sinueux !
Moi aussi je les aime bien ces petits Embraers, ils donnent au vol un coté cosy.
A bientot.
Merci pour le commentaire Clément ;)
J'y penserai la prochaine fois... Je dois avouer que ça m'a bien démangé de devenir un peu plus violent, au moins verbalement, mais j'avais quelques doutes sur l'efficacité.
Le pire reste les odeurs de parfum particulièrement puissantes, à 6h du mat' c'est écœurant...
A bientôt ;)
Merci Robin pour cette suite et fin !
L'ER4 est un avion que j'ai toujours apprécié, comme tu le dis, c'est un peu comme un jet privé. Après c'est vrai qu'il vieilli mal chez HOP! c'est dommage.
Prestation standard HOP!, pas grand chose à signaler...
A bientôt !
Merci pour le commentaire Stephan !
Je ne sais pas s'ils ont prévu une rénovation des cabines des plus vieux appareils chez Hop!, mais ça va devenir urgent bientôt... A moins qu'ils ne veuillent s'en séparer.
Au moins, la prestation Hop! existe encore... En espérant que ça dure.
A bientôt !
Rien n'empêche d'être le dernier à descendre quand on est au premier rang !
Le sans-gêne de certains PAX n'a d'égal que leur créativité pour l'exprimer.
On ne dira jamais assez le caractère nocif des cigarettes, même dans leur emballage. ;)
Dommage que cette salle de pré-embarquement soit si spotter-friendly : on ne fait qu'apercevoir une livrée vintage KLM.
Ah, ce logo de caméscope, cela me rappelle ma jeunesse !
Belles photos au décollage, en effet !
Arrivée à 8h37 sur le quai, pour une arrivée avec 20 minutes de retard donc vert 8h15. Cela fait 22 minutes de cheminement (et d'attente à la PAF), quand même.
Merci pour le partage !
Effectivement, mais je me connais, j'oublierai une fois sur deux de ne pas descendre dans les premiers... ^^
Je suis plutôt content de ne pas avoir eu cette charmante PAX sur mon vol, je sens que ça aurait été un florilège...
Au moins, les cigarettes estoniennes sont un peu moins nocives pour le portefeuille de ma famille...
Es-tu sûr pour la livrée vintage ? Il me semblait que celle-ci n'était pas bleue dans la partie haute mais blanche.
J'ai eu le plaisir de connaitre dans ma jeunesse la fin de ces caméscopes... Avec les sessions de visionnage de films de vacances qui suivaient le visionnage des diapos sur écran blanc ^^
Les levers de soleil sont une des principales raisons qui me font adorer l'avion... :)
D'après l'horodatage de mes photos, arrivée en porte à 8h15, arrivée à la PAF à 8h23, sortie à 8h28, donc 9 minutes de cheminement jusqu'à Rhonexpress. Un peu long, mais quand même raisonnable...
Merci pour le commentaire :)
... arrivée "vers" 8h15 et non "vert" - ma faute de frappe me pique les yeux :(
Merci pour le chronométrage !
Merci Robin pour ce FR.
Positionnement pensé, mais en débarquant en premier on peut préempter une place près des portes. Après il ne faut pas en démordre !
Alors on vole dans les aéroports, c’est du propre ! A d’autres le coup du vendeur à Talinn qui n’a pas fait son job.
« Heureusement, j'ai eu la bonne idée, pour une fois, d'enregistrer hors-connexion un peu de lecture ! » voilà une saine lecture comme dirait mon ami Hervé !
On a cinq jours de retard dans la lecture à ce que je vois (moi c’est pire !)
« un des deux vient de faire une belle connerie ! » pas près de remarcher le travellator de LYS !
Un bon petit vol dans un module sympathique quasiment à l’ambiance familiale car je n’irai pas jusqu’à le qualifier d’avion privé;
Merci pour le commentaire Quentin !
Débarquer en premier n'est pas encore dans mes possibilités, pauvre FB Silver que je suis, les premiers rangs sont réservés à la crème de la crème même sur ERJ145 !
Réussir à voler des cigarettes avec emballage en estonien dans un aéroport belge, il faut vraiment vouloir le faire ^^
De quoi puiser l'inspiration pour rédiger le FR du vol, dans cette lecture... Malheureusement c'est bien pire, j'ai plutôt deux mois de retard si l'on prend en compte tous les FR. Mais j'essaie de me tenir assez à jour sur mes flight-reporteurs préférés !
Je vais être en mesure de vérifier l'état du travellator d'ici une paire d'heures... Malheureusement.
Voilà, ambiance familiale est un meilleur terme... C'est vrai qu'un avion privé, on est rarement entassés à 50 dedans.
Merci Robin pour cette suite.
Bon choix stratégique pour le siège, en effet en paxbus arriver dernier signifie en sortir le premier, mais la loi des séries en a décidé autrement.
Une dame malpoli au PIF, c’est toujours rageant les sans gênes.
Un avion qui n’est plus tout jeune.
Le cake au citron est pas mauvais, un peux léger en terme de quantité.
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire !
Echec sur ma stratégie, on peut pas réussir à tous les coups... ^^
Etre aussi malpoli dès le matin, certains humains m'impressionneront toujours...
Appareil plus tout jeune, prestation un peu limite, mais bon, ça reste convenable !
A bientôt :)
Merci Robin pour ce FR
Un vol très standard, ou l'on retrouve une malotrue qui donne envie de v.... Comme le dit Clément : Il y a des claques qui se perde
Très cher Rhône Express...
A bientôt !
Merci pour le commentaire Hervé :)
Vol européen standard, jusqu'à l'habituel(le) malotru(e) que l'on retrouve trop souvent...
Ah, ce Rhonexpress... En plus d'ici quelques semaines, plus de tarif réduit pour moi à bord !
A bientôt :)