Avis du vol entre Auckland et Bangkok en classe Affaires avec Thai Airways

Bonjour à tous,
C’est la fin des vacances et il est temps de rejoindre le vieux continent. Après quelques jours à visiter la région volcanique de Rotorua et le village des Hobbits, l'heure du retour sonne !
Il y a également un bonus sur l'île du Sud à la fin de ce FR. Je ne vous proposerai rien pour l'île du Nord car j'ai visité les même lieux qu'Hervé (Chevelan) qui lui a fourni un bonus dans ses FR lors de son voyage "down under".
Mais avant toute chose, je me permets de vous rappeler le routing ci-dessous. Pour ceux qui nous rejoignent maintenant, sachez que vous trouverez un explicatif du voyage dans le premier FR de la série.
Le dernier vol ne sera pas reporté par manque cruel de photos et la fatigue de votre serviteur n'est pas étrangère. Mais vous trouverez tout de même, un bref condensé sous forme de bonus à la fin de ce récit car il s'en est passé des choses sur ce vol à destination de Milan.
12/04/2018 MXP-BKK, TG941, classe business, Airbus A350-941, Thai Airways
13/04/2018 BKK-AKL, TG491, classe business, Boeing 777-2D7/ER, Thai Airways
14/04/2018 AKL-ZQN, NZ623, classe économique, Airbus A320-232, Air New Zealand
24/04/2018 HKK-CHC, NZ8831, classe économique, Bombardier DHC-8-311 Dash 8, Air Nelson
24/04/2018 CHC-WLG, NZ350, classe économique, Airbus A320-232, Air New Zealand
24/04/2018 WLG-ROT, NZ8276, classe économique, Bombardier DHC-8-311 Dash 8, Air Nelson
27/04/2018 AKL-BKK, TG490, classe business, Boeing 787-9, Thai Airways - C'est ici
28/04/2018 BKK-MXP, TG942, classe business, Airbus A350-941, Thai Airways - Ne sera pas reporté
Vous remarquerez qu'après la déception du vol aller concernant l'appareil, celle-ci continuera car entre temps, plus aucun 787-9 n'ira à Auckland. Mais fort heureusement, ce n'est point un horrible 777-200/ER avec des recliners mais un 777-300/ER qui assurera notre vol et qui nous permettra de bénéficier d'un confort agréable même si c'est un vol de jour.
D'ailleurs, pendant mes vacances, j'ai lu sur Airlineroute.net que tous les vols sur AKL du mois de mai allaient être opérés par des 777-300/ER en remplacement des 787-9. Mais ce changement s'est avéré être effectif quelques jours avant.

Après une dernière nuit de sommeil en Nouvelle-Zélande, nous déposons notre voiture auprès de notre loueur peu après 10h30 en face du terminal domestique. Elle nous a amené à bon port et nous lui avons ajouté 500 kilomètres à son compteur, ce qui porte à un total de 3500 kilomètres que nous avons parcouru pendant ces 2 semaines en Nouvelle Zélande.

Ensuite, nous nous dirigeons vers les bureaux du loueur pour rendre les clés. L'opération est rapidement effectuée.

Ayant fait l’expérience en sens inverse à notre arrivée à Auckland, nous décidons de prendre, cette fois-ci le shuttle qui relie le terminal domestique au terminal international. Nous sommes à l’endroit de prise et dépose des passagers.

Or, en presque 20 minutes, rien ne se passe en aucun bus à l’horizon. Ayant une patience qui frise le zéro, je commence vraiment à me tendre. Donc nous décidons de prendre des chariots à l'intérieur du terminal domestique et d’aller à pied à ce terminal international. Nous sommes jamais mieux servis que par nous-même !

Le cheminement est simple pour rejoindre le terminal international, il suffit de suivre la ligne verte.

Nous voici devant l'entrée du terminal pour les vols internationaux.

Voici le terminal vu de l'intérieur

Un rapide coup d’œil au FDIS nous informe que le check-in a lieu en zone B que voici !

La file économie est bien remplie !

Fort heureusement, j’en ai cure car je voyage en J !

Le check-in sera vite expédié après que la personne devant nous ai terminé d’enregistrer son commerce. L'agente demandera tout de même si nous souhaitons envoyer nos valises directement à Milan. Bien sûr que oui, pour 4 heures de connexion à BKK, on ne va pas s'amuser à sortir de l'aéroport.
Une fois cette étape de terminé, nous montons les escaliers pour rejoindre le duo PIF/PAF.

Avant d’aller plus loin, il faut remplir la fiche de sortie ici.

La voilà

Puis, après nous franchissons directement la PAF puis le PIF qui seront déserts. Comme tout aéroport moderne, une fois le PIF franchi, nous arrivons au duty-free qu’il faut traverser.

Pour nous ce sera l'occasion d'effectuer quelques derniers achats. Surtout à base de miel de Manuka !

Juste après ce duty-free, se trouve le temple ANZ. Mais il faut passer ce couloir d’hôpital pour le rejoindre.

En chemin, nous croisons notre destrier du jour qui est arrivé en même temps que nous à l’aéroport.

Il y a également du local dans les parages avec ce 787

Le salon se situe à l'étage, il faut naturellement monter les escaliers.

Nous arrivons à l’accueil et celui-ci sera cordial. Nous sommes admis et le salon est bien rempli proche des buffets, c’est la raison pourquoi je ne ferais que peu de photos de ceux-ci. Pour une vue détaillée de ce qui est proposé, je vous renvoie au FR de Chevelan ou de Frednyon.
Voici la place, située un peu en retrait, ce coin est calme.

Et les alentours immédiat de mon siège

Le salon est, tout de même, vaste !

Il y a même un bar pour les assoiffés, situé proche de la baie vitrée…

D'ailleurs, la vue sur le tarmac est agréable ici ! Il y a quelques avions qu'on ne voit pas souvent par chez nous comme cet A320 Air Calin !

Mais l'offre nourriture est disposée par ici !

Vu qu'il n'est pas encore midi et ce n'est donc pas l'heure de manger, je me sustente comme il se doit par du blanc local.

Je profite de l'instant pour tester le wifi du salon qui est gracieusement offert ! Il s'avèrera efficace.

Preuve en est, je peux vous sortir la Une du moment !

Je ne vous ai pas présenté les documents de voyage, les voici !

L'heure tourne et à midi pile, l'offre chaude est mise à disposition au buffet. Tel un rapace, je me jetterai en premier dessus. Voici ma sélection avec une Corona pour arroser le tout !

Après un agréable moment au salon, il est temps de rejoindre la porte d'embarquement. Nous avons un vol à prendre. Il faudra tout de même marcher un peu pour rejoindre notre porte et nous passons vers ce vaste espace en travaux.

Puis, il faut monter un peu pour arriver au niveau des portes.

Encore des boutiques !

De la moquette, serait-ce Changi aéroport ? Non, un aéroport d'Auckland en travaux, je dois suivre le reste de la foule pour accéder par une porte dérobée à ma porte.

J'y suis presque, il faut descendre ces escaliers !

Enfin ! Nous arrivons en porte environ 5-10 minutes avant que celui-ci commence. Il y a déjà beaucoup d’agitation et les passagers à mobilité réduite seront invités à monter à bord dans un premier temps.

Le personnel est déjà présent en porte, prêt à lancer le procédé. Des files se forment pour embarquer alors qu’ils n’ont pas encore annoncé le début de l’embarquement. Cerise sur le gâteau, un policier accompagne 3 jeunes personnes à bord…

Les larges baies vitrées permettent d’apprécier le museau de notre appareil du jour ! Il s'agit d'un Boeing 777-3AL/ER qui a été livré à la Thai Airways en avril 2013 (5 ans au moment du vol). Cet appareil qui est immatriculé HS-TKN est loué auprès de Boc Aviation.

Finalement, l’embarquement sera lancé avec le respect des priorités et je serai accueilli comme il se doit à bord, c'est à dire chaleureusement à la version Thaï. Je retrouve mon siège sans difficulté.

Nous avons préalablement sélectionnés nos sièges sur internet et nous nous sommes mis de façon à être contre le hublot chacun et de manière à garder ce côté privatif de la configuration. Voici la rangée complète.

Vue générale de la cabine en arrière depuis mon siège. Cette cabine est très porche de celle qui équipe les A350 de la compagnie.

A peine installé, une hôtesse vient à ma rencontre pour me demander ce que je souhaite boire, ce sera champagne Rosé ma chère ! Mais, ils me serviont d'abord un oshibori proche de la température de fusion.

Voici enfin la coupe ! Il s'agit d'un Canard-Duchêne Léonie Rosé Brut.

Maintenant, intéressons-nous aux choses qui me sont mises à disposition pour ce vol. Tout d'abord, un coussin de qualité honorable.

Mais il y a également une couverture sous blister et un autre coussin.

Il y a des mules aussi.

Et le casque audio que je n'utiliserai pas car j'ai le mien ! Il restera sous blister et je le mettrai dans un coffre à bagage.

La trousse de courtoise est aussi sous blister. Eux, ils ne récupèrent pas les trousses non utilisées des précédent passagers.

Elle est assez jolie et cette fois-ci, c'est pas une trousse au rabais comme le segment aller où il manquait la moitié des éléments…

…c'est assez complet et fidèle à ce que j'ai eu sur les 2 autres segments (MXP-BKK et BKK-MXP) !

Le 777-300/ER est large et l'espace entre le siège et le fuselage est important.

Les hublots sont aussi propres, sans raie !

Et voici ce qui m'est donné de voir par le hublot… Un bout de l'A350-900 de Cathay Pacific qui se prépare à retourner à la maison.

Le plafonnier est typique d'un 777 de cette génération.

Bon, passons au siège et voyons ce qu'il a à nous offrir. Tout d'abord, les commandes du siège avec la télécommande de l'IFE.

Dont voici l'IFE…

Juste à gauche de l'IFE se trouve la tablette.

Il y aussi un petit crochet pour y laisser sa veste.

La prise électrique est située au bas du siège.

La boîte à pied semble agréable…

…et elle l'est !

À ma gauche, se trouve un compartiment de rangements. C'est le seul et un autre serait bienvenu car il devient vite encombré !

Concernant la documentation de bord, la fiche de sécurité se trouve sous la tablette en face du passager. Je rassure les lecteurs, elle ne tombera pas dans mon sac.

Alors que le reste de la littérature se situe derrière moi à ma gauche.

D'ailleurs, il y a le menu et il est temps de s'intéresser à celui-ci.

Voici l'offre solide !

Le liquide est identique aux autres vols malheureusement. Pas de bonne (ou de mauvaise) surprise de ce coté là !

L’embarquement sera terminé en temps et en heure et nous quittons notre place de parc avec 10 minutes de retard sur l’horaire. Ceci n’aura aucune incidence sur la ponctualité du vol.

Pendant le roulage, les IFE sont déverrouillés et je mets mon programme préféré !

D'ailleurs, le roulage ne sera guère long et l'alignement sera presque sans attente sur l'unique piste de la plateforme, un ATR-72 aux couleurs d'Air New Zealand passera avant nous.

Le décollage sera immédiat.

Rapidement, nous passons la couverture nuageuse pour retrouver le soleil !

Ce sera même dégagé après avoir prit le large de la Nouvelle-Zélande

Une fois les PNC libérés, le service début rapidement par la distribution de noix (pas chaudes) et d’un verre de Château Fontesteau 2014 que j’accompagnerai également par un verre de Château La Pompe.

En attendant le service, j’écoute un peu de musique depuis mon Iphone et je me mets au diapason de mon pays de domicile.

Le service va bientôt débuter, il est temps de déployer la tablette.

Celle-ci peut pivoter pour permettre au passager de sortir de sa place pendant le service.

On se crois presque chez EK avec ce bois. Cachons ça !

Et la serviette transmise au passager avec l’espace pour l’accrocher à la chemise, mais je voyage comme un touriste, donc cela ne m’est d’aucune utilité !

Alors que sur mes vols précédents, la serviette servait à enrouler les services, cette fois-ci, c’est différent. Mais cela n’empêche pas à avoir un service au plateau.

J’arrange cela un peu mieux. Pour l’entrée, il s’agit du Lamb Shank Terrine with Beetroot and Horopito Relish.

Cachez-moi ce plateau que je ne saurais voir !!!

Le pain est proposé au panier, en toute logique, je tombe à nouveau sous le charme du Garlic Bread ! On ne change pas une équipe qui gagne et celui-ci est particulièrement bon !

Pendant le service, le crochet de la tablette accueillera mon casque Bose.

L’entrée était pas mal mais les tomates trop jeune. Le vin est en marée basse ainsi que l’eau. Malheur, c’est pile à ce moment que le CDB demande d’interrompre le service, en effet, nous traversons une zone de fortes turbulences et moi je suis condamné à rester assoiffé !

Autant regarder à travers le hublot pendant cette interlude !

Heureusement, les turbulences ne dureront pas sempiternellement et le plateau avec le repas principal m’est apporté.

La PNC ne s’adaptera pas à mon envie de manger sans plateau et las de ce combat, j’accepte celui-ci et mangerai tel quel mon plat. Il s'agit de l'option Thaï. Vue en détail des éléments.

Accompagné par du riz

Le tout sera excellent et j’en ferai qu’une bouchée.

Comme les vols allers, je ferai l’impasse sur le duo fromages/desserts. Mais une bouteille d’eau nous sera distribuée pour la traversée.

En plus, en fin de service, un autre oshibori pipping hot est distribué avec un Ferrero Rocher.

La cabine est ensuite plongée dans le noir, enfin presque. Je garde 2 hublots ouverts…

Ce qui me permet de photographier ça. À ce moment là, nous sommes proches de Brisbane

Mais je commencerai également à écrire ce FR à bord de l’avion.

Tout en regardant à travers le hublot

Puis, je vais regarder successivement quelques films, à commencer par Jumanji.

À la fin de celui-ci, nous survolons les paysages désertiques de l'Autralie.

4 heures avant l’atterrissage, la cabine est gentiment rallumée. Étrange…

En fait, le service de la deuxième prestation est proposé. Je la refuse pour le moment car le dernier repas n'est guère digéré. À plusieurs reprises, les PNC me demanderont si j’ai besoin de quelque chose ou je souhaite avoir mon repas. Je stipule que je prendrai mon repas 2 heures avant l’atterrissage. En attendant, les vues sont toujours très agréables à travers le hublot.

Pendant ce temps là, les hôtesses assurerons la deuxième prestation à l'entier de la cabine. Elles viendront plusieurs fois me demander quand je désire prendre mon repas. Je sens un peu les Moniques qui ont envie de faire qu'un service ! Moi j'en ai cure !
Pile deux heures avant l’atterrissage, la PNC apporte le plateau repas. Tout d'abord, on remets la nappe !

Je ne ferais pas de résistance et garderai ce plateau cantine pour manger. Pour le plat principal, il s'agît Stir-fried Pork with Basil, Chili and Garlic, Steamed Jasmin Rice and Fried Egg.

Il y a également des Seasonal Fresh Fruits pour accompagner…

Et voici un zoom sur la Chocolate Mousse with Chocolate Cookie Crumble and Raspberry Ragoût. Je n'y toucherai pas à ça, je suspecte que c'est trop sucré pour ma ligne !

Une fois le repas terminé, je demande une nouvelle bouteille d'eau qui me sera apportée sans soucis.

Une fois ce plateau repas fini, il nous reste pas mal de temps de vol. Mais dehors, au dessus du Vietnam, il y a des cellules orageuses et je m'essaye à photographier quelques unes. Mais c'est pas évident de déclancher son appareil au même moment que l'éclair…

L'approche débutera dans les temps et les premières lumières sont visibles.

Mais suite aux orages, nous irons faire un bon détour. Notre approche s'effectuera par le nord et nous irons assez loin faire demi-tour pour s'aligner sur la piste.

Cela ne nous empêchera pas de nous poser à l'heure à l'aéroport de Bangkok sous un déluge.

Arrivé en porte, l'instant Danette peut débuter

Et bonne surprise, c'est un débarquement par jetbridge. C'est tout de suite mieux avec cette météo !

C'est ici que je vous laisse pour le vol proprement dit. Pour ceux que cela intéresse, il y a 3 suppléments aussi divers que variés !
Les menus Gluten-Free de la TG en J

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Le collègue de voyage avec qui j'ai effectué ce périple est intolérant au gluten. Lors de la réservation, sur le site de la Thaï Airways, j'ai pu sélectionner sans problèmes ses préférences alimentaires. Celles-ci ont été respectées et il n'y a pas eu de "Oh, je suis sincèrement désolé, mais votre plat n'a pas été chargé par le personnel au sol…".
Donc voici quelques photos de ses plats qui ont tous été servis sur le vol reporté ci-dessus.

Je vous laisse maître de juger la qualité de ces plats même si votre jugement n'est que visuel. Lui, a moyennement apprécié que c'est toujours la même chose dans l'ensemble (chicken or pasta ?)

Récit du vol BKK-MXP

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Je ne ferais pas de FR sur le vol reliant Bangkok à Milan car je n'ai pas assez de photos, le vol était de nuit et j'étais fatigué. Mal m'en a pris car ce vol a viré à la catastrophe pour certains.
Après avoir passé par le salon Eva Air pour prendre une douche, puis par le salon SQ pour se restaurer, puis par le salon TG pour patienter, nous nous rendons à la porte à l'heure dite de l'embarquement. Or celui-ci débutera sans aucune explication du personnel non moins de 30 minutes après l'heure théorique. De plus, la salle d'embarquement était bondée, sans place pour s'asseoir. Cela annonçait un vol plein. Toutefois, les priorités seront respectées et nous serons transportés vers l'Italie en Airbus A350, pas de lézard de ce coté là !
Tout se passera sans problèmes et après le repas servi à bord, je débute ma nuit pour arriver frais à destination car j'avais environ 4 heures de route qui m'attendait. Lors d'un passage au toilettes au dessus de la Géorgie, je croise un PNC avec une bouteille d'oxygène. Cela ne présage rien de bon mais je retourne m'asseoir et je regarde un film. Une heure plus tard, alors que nous sommes au dessus de la Turquie, l'équipage fait une annonce pour savoir si un médecin est à bord. Je ne sais pas si l'appel aura été fructueux mais en règle général, quand ce type d'annonce retenti, c'est que la situation n'évolue pas dans bon seni. Alors que nous avons passé la Turquie et que nous sommes au-dessus de la Bulgarie, je vois l'équipage passer devant mon siège avec un défibrillateur. Le couperet ne tardera pas à tomber, le commandant annonce que nous devons nous dérouter d'urgence car un passager est inconscient. Je suis à ce moment là, les manœuvre de l'appareil via la caméra.

J'ai mal compris l'aéroport de dégagement, mais en consultant les environs à l'aide de la géovision que le voisin a mis, nous allons nous diriger vers Belgrade qui est proche de notre position et qui peut nous accueillir.

Nous nous posons sur Belgrade sans avoir eu besoin de larguer du carburant. D'ailleurs, je ne sais pas si cela est possible sur les A350 de la Thaï Airways.

Nous remontrons au pas de course le taxiway pour nous garer proche du seuil de piste d'où nous avons atterri. 2 escaliers sont immédiatement mis en place et l'ambulance est également là. La médicalisation du patient commence sur place, soit au niveau de la porte 2L et 2R (En J, nous sommes entre la 1 et la 2)

Le commandant donnera des nouvelles de la situation fréquemment (pas celle du patient, mais celle qui concerne notre retour en l'air). Ils sont 4 au poste de pilote et ils feront régulièrement des allers et venues entre le tarmac et le poste pour régler les détails administratifs. D'ailleurs, ils nous annoncent que les bagages du passager et de son accompagnant doivent être déchargés. En plus de cela, on doit donner à boire à notre appareil. Cela donne le ton, le retard sera assez conséquent mais nous n'avons pas de correspondance et encore moins une liaison sur un billet séparé. (Dédicace aux AVgeek avec de 737 d'Aviolet qui passe en arrière plan)

C'est donc après presque 2h30 sur le tarmac Serbe que nous reprenons les airs pour rejoindre Milan Malpensa.

Nous arriverons avec 3 heures de retard à Milan. Le passage de la douane sera dépourvu de passagers et nous y passerons en un temps éclair. Les bagages seront également restituées aux passagers dans un délai raisonnable et nous rejoindrons nos domiciles respectifs en passant à nouveau par le col du Simplon.
Pour la fin de l'histoire, étant un peu curieux, j'ai tout de même cherché sur internet, le destin du passager débarqué à Belgrade. Après une recherche Google "Thai Airways Beograd", j'ai trouvé un journal local qui parlait du déroutement de notre vol. Google traduction a fait le reste et j'ai appris que le médecin n'a pu que constater le décès de la passagère italienne de 82 ans.
En réalité, lors du service repas entre Belgrade et Milan, nous avons senti les visages marqués du personnel de bord. On ne se faisait guère d'illusions surtout quand on a vu le défibrillateur passer devant nos yeux avant le déroutement. Ces moments là ne sont pas facile à vivre pour le personnel de bord qui est resté très professionnel et j'adresse mes félicitations à l'équipage et à toutes les personnes qui sont amenées à gérer des cas particuliers comme celui-ci. Nous, les 2 passagers en classe J, n'avons à aucun moment vu le patient et nous n'avons pas été marqué par l'événement mais cela m'a permis de prendre compte que quelqu'un n'est pas rentré ce jour à la maison et il y a une famille qui est en deuil.

Bonus de la région de Mont Cook

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La région du Mont Cook est certainement un des points fort de notre voyage, d'autant que la météo aura été clémente. Enfin presque.
Après une nuit à Dunedin, nous roulons presque 300 kilmètres pour arriver dans les environs du lac Tekapo.

Puis nous prendrons de l'altitude pour faire cette photo depuis l'observatoire du Mt John de l'université du Canterbury.

Mais le but était le Mont Cook. Mais avant cela, il faut longer le lac Pukaki

Malheureusement, le Mont Cook est dans les nuages et nous décidons d'aller voir le lac de Tasman où il y a(vait) le glacier du même nom.

Avec de la chance, le ciel se dégage et le Mont Cook est visible (à gauche de la photo)

En fin d'après-midi, nous reprennons la route en sens inverse pour aller dormir à Twizel car les hôtels étaient très cher au sein du parc. Bien nous en a pris, le Mont Cook s'st dégagé et nous arrivons à dresser son portrait malgré la luminosité décroissante.

Le lendemain, la météo bien différente mais nous retournons dans le parc pour approcher le Mont Cook en effectuant une marche la Hooker Valley Trail

La marche n'est pas difficile (env. 1h30 aller simple) et nous arrivons au Hooker Lake, de nouveau un lac qui a remplacé un glacier avec le Mont Cook en toile de fond.

À bientôt pour un nouveau routing !