Je vous livre ici le dernier segment de mon routing canadien. À cause de la grève de la SNCF, mon épouse et moi avons été obligé de reporter du train vers l'avion notre retour en Provence. Le choix le plus évident : MRS…or l'aller simple pour deux coûtait 600€…non merci! Vint alors une idée "lumineuse"! Pourquoi ne pas regarder les tarifs vers MPL. Après tout, ce n'est pas si loin…et là, le tarif tombe à 300€. Cela reste une escroquerie mais nous sommes pressés de rentrer à la maison…alors soit…c'est parti! Le tout est réservé par l'intermédiaire de l'application Air France simple et facile d'utilisation.
L'OLCI est effectué sur l'application. Bien entendu, AF est clémente avec moi et me laisse le choix d'un siège côté hublot…je précise bien, un siège…pas deux! Ai-je vraiment le choix du coup? Après un vol transatlantique depuis YYZ accusant un certain retard, nous devons rallier le T2F d'où part notre vol intérieur d'Air France. Pour allier l'utile à l'agréable, ce vol sera opéré en A318, un avion que j'aime beaucoup.
TRANSIT
Après une longue marche depuis le T2A, nous arrivons au niveau de la gare TGV et de l'entrée de l'hôtel Sheraton. C'est l'occasion d'une petite pause car nous voyons des SSK esseulés qui nous délivrerons cartes d'embarquement et étiquettes bagages.
Allez, c'est reparti vers le T2F.
Nous avons le temps et c'est agréable de marcher après un long vol.
Nous entrons à l'intérieur du T2F.
Les comptoirs de dépose bagages ne sont pas vraiment bien organisés et l'attente sera assez longue. Bien entendu, on fait tout nous-même! C'est à la mode.
Pas mal de monde en ce mardi matin mais la clientèle semble être composée de personnes peu habituées aux voyages en avion.
Plus d'accès n°1 pour nous mais attente minimal et personnel sympa au PIF.
Nous nous dirigeons vers la jetée la plus à l'Est.
Cette jetée est vraiment sublime, une vraie réussite architecturale.
Un petite vue sympathique prise au bout de la jetée : TU en B736, EB en B744 alors qu'un A319 AF est stationné.
Je me retourne et la vue sur cette jetée est vraiment sublime.
Nous subirons un changement de porte. L'attente n'a pas été pénible, ce terminal est assez confortable.
LE VOL
L'embarquement est lancé légèrement en retard et une file d'attente se forme au milieu du passage (là encore). Les priorités seront respectées mais bien peu d'habitués semble-t-il.
Nous nous engageons dans une agréable passerelle vitrée qui nous mènera jusqu'à notre avion nos paxbus.
Ah…ces merveilles de l'industrie aéronautique…
Pour rejoindre nos paxbus, il faut emprunter des escaliers. C'est pas très plaisant.
Deux concurrents dos à dos…U2 à gauche et AF à droite…seul un intrus Star Alliance fera office d'arbitre.
Petit tour du tarmac.
Tout un symbole…un A320 JN passe devant le siège social d'Air France.
L'embarquement est autorisé et nous pouvons fouler le tarmac pour rejoindre notre A318.
Escaliers mobiles pour embarquer.
Un fuselage shot dégagé, il n'y aura pas d'accueil en porte. A318 oblige, ce sera une configuration La Navette qui nous conduira vers l'Hérault.
Le pas bien connu de la communauté. Le siège est suffisamment confortable pour un vol intérieur de ce type.
Le vol sera complet.
De la lecture bien complète.
Le hublot sera propre, chic!
On démarre rapidement après la fin de l'embarquement.
Roulage vers le doublet Sud.
On passe au niveau du T2G.
Sans attente, nous sommes autorisés à nous aligner sur la 26R.
On entre sur la 26R.
Plein gaz sans attente là encore.
Décollage et taux de montée élevé.
On prend de l'altitude et nous pouvons observer le circuit Carole en forme de coeur.
L'aéroport de Paris Le Bourget (LBG/LFPB).
Le port de Gennevilliers et la Seine.
On vire pour contourner Paris.
Paris sous une nappe de pollution.
La base aérienne de Villacoublay (VIY/LFPV).
L'aéroport de Paris Orly (ORY/LFPO) s'offre à nous.
Nous prenons de la vitesse au-dessus du département de l'Essonne.
La base aérienne désaffectée de Brétigny sur Orge (LFPY).
Nous sommes maintenant en croisière au-dessus de la campagne française.
La très sympathique collation sera distribuée avec efficacité par des PNC qui sont le stéréotype des PNC AF légèrement hautaines et plus intéressés par les potins et leurs histoires personnelles que par délivrer un service de qualité aux clients (sans parler de l'extrême impolitesse de raconter sa vie privée à voix très haute devant des clients)…bref…
Dehors, c'est bouché.
Nous entamons assez rapidement notre descente.
On passe la couche nuageuse.
Les reliefs au Nord de Montpellier se dévoilent.
Le Sud, évidemment les nuages se dissipent.
Le bois de Valène, dans la banlieue de Montpellier.
Nous survolons la ville de Montpellier, la vue est juste sublime.
Nous longeons l'aéroport de Montpellier (MPL/LFMT).
La ville de Pérols au bord de l'étang de l'Or.
On casse notre vitesse avec la Grande Motte en arrière-plan.
Grande boucle au-dessus de la Méditerranée pour s'aligner sur la piste 30R.
Le pic Saint Loup est visible au loin.
La vue est magnifique sur les étangs palavasiens.
Survol de la D62 et de Solignac, en finale.
Carnon-Plage alors que nous sommes en courte finale.
À quelques mètres du seuil de piste.
Posé et sortie des aérofreins alors que 3 avions de tourisme patientent pour s'engager sur la piste.
Nous passons devant un tarmac bien vide sauf…
Un étonnant Antonov 26 des forces aériennes hongroises est stationné à MPL. Que fait-il ici?
On libère la piste.
Roulage vers notre point de stationnement.
MPL est vraiment un aéroport de petite taille. Bien peu de trafic à cette heure.
Débarquement par passerelle. Étant assis au fond de l'avion, cela prendra un peu de temps.
ARRIVÉE
L'architecture est agréable, bonne première impression à MPL.
Pas de doute, nous sommes bien au bon endroit.
Cette grande baie vitrée me fait penser (de loin) à LYS, Terminal 1.
Finie la modernité, nous entrons dans une partie encore dans son jus des années 80-90.
L'organisation de l'aéroport fait qu'il ne semble pas exister de parties Schenghen/Non-Schenghen distinctes. Il faut savoir partager en Hérault!
La salle de livraison des bagages, ceux-ci seront livrés rapidement.
Nous nous retrouvons landside : c'est vieux et pas très beau.
Néanmoins, le curbside est très agréable et donne une ambiance de vacances.
Le retour vers Avignon s'effectuera rapidement grâce à des proches qui sont venus nous chercher. Au final, le temps de trajet fut à peine plus long que si nous étions arrivés à MRS.
C'était donc le dernier volet de ce routing canadien. J'espère que vous aurez apprécié mes aventures canadiennes. J'espère revenir vers vous bientôt!
N'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir.
À bientôt pour de nouvelles aventures flight-reportesques!
LYSflyer
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Verdict
Air France
6.1/10
Cabine6.5
Equipage5.0
Divertissements5.0
Restauration8.0
Paris - CDG
6.9/10
Fluidité7.5
Accès5.0
Services7.5
Propreté7.5
Montpellier - MPL
6.9/10
Fluidité7.0
Accès8.5
Services6.0
Propreté6.0
Conclusion
Un vol agréable malgré la couverture nuageuse mais l'approche est vraiment très belle à MPL. CDG - Assez désorganisé côté enregistrement, le PIF sympathique et l'architecture grandiose du T2F font oublier tous les petits tracas. Il manquerait cependant une offre de restauration accessible à toutes les bourses (seule la boulangerie Paul l'est actuellement). MPL - Un aéroport agréable et efficace mais qui mériterait d'un bon coup de jeune. AF - Prestation correcte pour ce vol intérieur. La cabine "La Navette" est indécente en terme de confort et les PNC mériteraient d'être plus "customer-oriented".
8 LIKESLIKER POUR REMERCIER L’AUTEURMERCI ! FLIGHT-REPORT LIKÉ
Un copié-collé de mon dernier FR, publié aujourd'hui lol. CDG-MPL est une destination à la mode dira-t-on!
Nous nous rejoignons en plus sur la conclusion du vol : le service est souvent trop rapide sur ces lignes, pas de relationnel et des sièges inconfortables.
Vol classique qui fait le job, merci la SNCF évidemment pour toutes ces grèves...
Les 318 à CDG ont quasiment toujours droit à un embarquement en bus... Je n'ai jamais compris pourquoi sachant qu'il reste la plupart du temps des passerelles de libre au 2F, et que ça met en retard les vols (le coût des retards est bien supérieur à celui des économies faites en embarquant en bus).
Dommage pour les PNC, c'est une attitude en effet assez récurrent et pas professionnelle.
"La cabine "La Navette" est indécente en terme de confort": je vous trouve un peu fort ! Certes ça n'est pas l'idéal mais les vols opérés en 318 sont court, et ça permet de dégager de la place au niveau des jambes. C'est mieux que bon nombre de compagnies en Europe.
La logique dans la gestion des passerelles à CDG est incompréhensible. J'ai le souvenir d'un CDG-SVO effectué il y a quelques années. On partait du T2E et notre 319 était stationné en passerelle au T2F...frustrant de prendre un paxbus pour monter en passerelle! Quant à mon commentaire sur le confort des sièges. C'est mon côté sudiste à toujours exagérer! Mais plus sérieusement, il n'y a rien de bon avec cette configuration : petite tablette, sièges inconfortables... À bientôt!
Pour les aller simple au dernier moment sur AF/KL/JN etc.; il faut parfois essayer de prendre un aller retour avec un retour dans 3 mois qui sera perdu. Le prix baisses souvent (typiquement de 300 € l'aller simple à 120-150 € l'aller-retour !). Rentable même si le second segment est perdu.
Si le billet SNCF était combiné avec les vols (TGV'Air) alors il pouvait être envisageable de demander un rerouting vers AVN via le Royaume-Uni... Sinon il faut voir si l'assurance de la carte de crédit couvre ce genre d'annulation... :o)
Bonjour! C'est vrai que j'aurais dû regarder les tarifs en aller-retour. Concernant le billet en continuation, ayant réservé CDG-YYZ-CDG en exploitant l'error fare d'Air Canada, j'étais donc en "self-connecting" à CDG. Du coup, étant donné que mon train était annulé pour cause de grève, le remboursement à 100% du prix du billet était autorisé. On jette souvent la pierre au service client de la compagnie ferroviaire nationale mais je trouve qu'ils se sont vraiment améliorés en cas d'IRROPS. Après, s'ils pouvaient être moins souvent en grève, ça m'arrangerait!
Merci pour ce FR agréable à lire. Bien vu d'avoir changé d'aéroport mais compter sur un train Montpellier Marseille en période de grève est aussi prendre un risque !
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13 Commentaires
Un copié-collé de mon dernier FR, publié aujourd'hui lol. CDG-MPL est une destination à la mode dira-t-on!
Nous nous rejoignons en plus sur la conclusion du vol : le service est souvent trop rapide sur ces lignes, pas de relationnel et des sièges inconfortables.
A bientôt !
Promis, je n'ai pas recopié ton FR! À bientôt!
Vol classique qui fait le job, merci la SNCF évidemment pour toutes ces grèves...
Les 318 à CDG ont quasiment toujours droit à un embarquement en bus... Je n'ai jamais compris pourquoi sachant qu'il reste la plupart du temps des passerelles de libre au 2F, et que ça met en retard les vols (le coût des retards est bien supérieur à celui des économies faites en embarquant en bus).
Dommage pour les PNC, c'est une attitude en effet assez récurrent et pas professionnelle.
"La cabine "La Navette" est indécente en terme de confort": je vous trouve un peu fort ! Certes ça n'est pas l'idéal mais les vols opérés en 318 sont court, et ça permet de dégager de la place au niveau des jambes. C'est mieux que bon nombre de compagnies en Europe.
A bientôt !
La logique dans la gestion des passerelles à CDG est incompréhensible. J'ai le souvenir d'un CDG-SVO effectué il y a quelques années. On partait du T2E et notre 319 était stationné en passerelle au T2F...frustrant de prendre un paxbus pour monter en passerelle!
Quant à mon commentaire sur le confort des sièges. C'est mon côté sudiste à toujours exagérer! Mais plus sérieusement, il n'y a rien de bon avec cette configuration : petite tablette, sièges inconfortables...
À bientôt!
Pour les aller simple au dernier moment sur AF/KL/JN etc.; il faut parfois essayer de prendre un aller retour avec un retour dans 3 mois qui sera perdu. Le prix baisses souvent (typiquement de 300 € l'aller simple à 120-150 € l'aller-retour !). Rentable même si le second segment est perdu.
Si le billet SNCF était combiné avec les vols (TGV'Air) alors il pouvait être envisageable de demander un rerouting vers AVN via le Royaume-Uni...
Sinon il faut voir si l'assurance de la carte de crédit couvre ce genre d'annulation... :o)
C'est vrai que j'aurais dû regarder les tarifs en aller-retour. Concernant le billet en continuation, ayant réservé CDG-YYZ-CDG en exploitant l'error fare d'Air Canada, j'étais donc en "self-connecting" à CDG. Du coup, étant donné que mon train était annulé pour cause de grève, le remboursement à 100% du prix du billet était autorisé. On jette souvent la pierre au service client de la compagnie ferroviaire nationale mais je trouve qu'ils se sont vraiment améliorés en cas d'IRROPS. Après, s'ils pouvaient être moins souvent en grève, ça m'arrangerait!
Un service expédié par des PNC peu interessés...
Cela rend le vol très terne^^
Excellente soirée à toi et à bientôt!
À bientôt.
Dommage de voir un service expédié comme ça.
A bientôt !
Oui, la qualité du service n'est pas à la hauteur...
Bien vu d'avoir changé d'aéroport mais compter sur un train Montpellier Marseille en période de grève est aussi prendre un risque !
Un proche est venu nous chercher à MPL...il est évident que la SNCF n'était même pas une option pour le retour sur Avignon!
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