Enchainement de vols
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- 13Kirkwall → Inverness (John O'Groat Ferries)
- 14Inverness → Londres-Euston (Caledonian Sleeper)
- 15VY 8773 - Londres-Gatwick → Paris-Roissy en A320
CONSTRUCTION DU ROUTING (RAPPEL)
Puis le temps a passé, j'ai raté les derniers vols en Trislander d'Aurigny et j'étais bien décidé à rattraper cela en prenant du BN Islander, son petit frère ! C'est alors que je me suis souvenu de ces vols inter-iles aux Orcades et j'ai poussé les recherches en ce sens.
————- Construction des vols inter-îles ————-
Tout d'abord, je suis tombé sur le programme des vols inter-îles et autant dire qu'il faut bien s'y accrocher quand on ne connait pas encore la géographie des Orcades !
(voir ici : https://static.flight-report.com/media/photos/846/1539339551QXSU/orcades-1.jpg)
- 1e information : notez que les horaires ne sont pas cadencés à 5min comme partout ailleurs dans le monde de l'aérien, mais à la minute près !
- 2e information : on y apprend que les réservations se font uniquement par téléphone à l'ancienne (exception pour la ligne Kirkwall->Shetland également opérée en BN Islander).
- 3e information : Loganair est fière d'opérer le plus court vol commercial au monde (homologué par le guinness book) entre Westray et Papa Westray : 2min de vol !
Différents tarifs sont proposés en fonction des îles desservies.
Mon but est de pouvoir survoler le maximum d'îles tout en payant le moins possible et en pouvant faire un A/R dans la journée depuis Kirkwall, pour simplifier mon hébergement.
Parmi les tarifs proposés, 1 seul retient mon intention :
- Kirkwall <> North Ronaldsay ou Papa Westray à 36£ A/R.
Non seulement c'est le tarif le moins cher, mais Papa Westray et North Ronaldsay sont les 2 îles les plus éloignées et nécessitent selon les jours plusieurs escales, ce qui permettrait de pouvoir se poser sur presque toutes les îles du réseau.
Je rentre de vacances avec ma chérie le 25 juillet et je la retrouve au Pays Basque le 4 août. J'ai donc une bonne semaine devant moi pour effectuer ce voyage, en visant le week-end pour les vols inter-îles. Au vu du programme des vols, les jours les plus intéressants sont le dimanche et le lundi :
- le dimanche : le vol pour North Ronaldsay passe par Papa Westray à l'aller et par Sanday et Stronsay au retour.
- le lundi : le vol pour Papa Westray permet d'effectuer à 2 reprises le plus court vol commercial du monde via Westray.
J'appelle donc le bureau des opérations de Loganair à Kirkwall afin de réserver ces 2 vols. A l'issue de l'appel, je recevrais un mail avec la confirmation des vols. Il ne reste maintenant plus qu'à trouver un moyen pour s'y rendre !
————- Construction du trajet aller ————-
>> Se rendre à Kirkwall.
Malheureusement, les solutions aériennes pour se rendre à Kirkwall sont juste hors de prix : Loganair a le monopole et tous ses vols depuis/vers l’Écosse sont à plus de 200€ l'A/S. Dommage car en Saab 340, cela aurait été très intéressant. Voyons donc les solutions maritimes. Elles sont simple et compliquées à la fois car il y a toujours le problème de l'accès entre le port et le centre ville et aéroports éventuels.
Je finis par tomber au hasard d'une page sur une offre de la compagnie John O'Groat Ferries qui propose une offre combinée bus + ferry entre Inverness et Kirkwall, pour 50£. Je ne pense pas pouvoir trouver mieux comme offre, à la fois pratique et en même temps économique et qui permet de bien profiter du paysage.
>> Se rendre à Inverness.
Du côté aérien, là encore ce n'est pas folichon. Que des tarifs élevés et des aéroports desservis peu pratique en venant de France.
Je regarde donc du côté des trains et là encore, si c'est moins cher que l'avion, les tarifs oscillent tous entre 80 et 120£ l'A/S depuis Londres. Même si l'amateur de trains de nuit que je suis aimerai volontiers découvrir le Caledonian Sleeper qui relie Inverness à Londres, celui-ci est beaucoup trop cher pour ce que je souhaite dépenser lors de ce voyage.
Ne reste plus donc que les bus et l'unique liaison depuis Londres est un trajet de la muerte : 13h de voyage de nuit. Cependant, le prix proposé (26£ A/R) vaut bien l'inconfort lié à une nuit possiblement blanche et j'opte donc pour cet A/R chez National Express à défaut d'autre chose.
>> Se rendre à Londres.
Du côté aérien, rebelote, tout est trop cher, que ce soit par les airs ou par l'Eurostar. Mais là pour le coup, la solution du bus m'attire davantage car elle permettrait avec un peu de chance de traverser la manche en Ferry, ce qui est plutôt agréable comme voyage. Je recherche donc un trajet qui aurait des arrêts à Calais et Douvres, ce qui permet d'avoir une plus grande chance de prendre le Ferry plutôt que l'horrible Shuttle et c'est également un trajet de nuit que j'opterai depuis Paris. Cela tombe bien, il me fera partir le 25 juillet au soir, pile le jour où je reviens à Paris. On ne peut faire mieux. Je partirai avec Ouibus qui, pour un trajet de nuit, me garantit un bus moderne et confortable avec un choix de place assise à l'avance, et un respect des horaires qui comprend les temps de repos pour le conducteur (ce qui n'est pas le cas chez une autre concurrente). Le tout à 25£ A/S. Il n'y a guère à hésiter !
————- Construction du trajet retour ————-
Afin de combiner les tarifs les plus avantageux, j'opterai pour 2 A/R Londres-Inverness et Inverness-Kirkwall. Il ne reste donc plus que le retour Londres-Paris à trouver et mon attention se focalise sur le vol le moins cher, à défaut d'en trouver un plus avgeek : un LGW-CDG avec Vueling à 36£. Cela sera une bonne occasion de voler pour la première fois à bord de cette low-cost espagnole bien connue.
Le routing est donc terminé mais toute certe organisation millimétrée ne saurait subir quelconque changement et au cours du voyage, j'abandonnerai finalement le retour Inverness>Londres en bus au profit du Caledonian Sleeper, mais j'y reviendrai en temps voulu !
AU REVOIR KIRKWALL…
Bonjour à tous ! Le précédent opus relatait le dernier vol en Islander du périple. Il est maintenant temps de rentrer chez soi et le voyage retour sera intégralement relaté dans ce présent opus.
Attention, la partie "travelgeek" sera un tantinet longue encore une fois, et elle sera placée avant la partie "avgeek". Pour les lecteurs désirant directement se rendre sur la partie "vol", vous pouvez cliquer sur "De Londres à Paris" dans le sommaire en tête du FR.
Pour la 3e et dernière fois, je me rends de l'auberge de jeunesse au Travel Center à pied en passant par la place Saint-Magnus et sa cathédrale.

Pas grand monde ce matin pour prendre les bus locaux. Par contre, nous sommes nombreux à attendre le(s) car(s) à destination de Burwick.

L'attente ne sera ennuyeuse car un jeune garçon s'installe pour jouer de la cornemuse.

Il s'agit en effet d'accueillir au mieux les passagers d'un paquebot en escale au large de Kirkwall. Une série de bus commence ainsi à débarquer devant nous les croisiéristes. Puis les 3 cars à destination de Burwick arrivent, pour nous permettre de rejoindre également notre "paquebot" - "navire"- "coque de noix" - "ferry" - "radeau de la méduse" (rayer les mentions inutiles).

DE KIRKWALL à INVERNESS
Et voilà, c'est parti pour 5 heures de voyage en trois étape. La première : direction Burwick, sur l'île de South Ronaldsay.


Nous passons d'îles en îles au gré des digues artificielles. Au loin, les collines se dévoilent sous un temps particulièrement calme et agréable, mais toujours bien frisquet !

Ici, pas de rouleaux de foin mais des tas en pyramides !

30 minutes suffisent pour rejoindre l'extrémité sud des Orcades. Place à la 2e étape, maritime cette fois.


La visibilité est très bonne, ce qui permet d'apprécier encore mieux les îles alentours.


Le "continent" (si on peut dire !) est visible au loin.

L'emblématique phare de Duncansby veille sur nous.

Le même vu de près !


Nous passons au large de Stroma…

…et de ses phares, ancien et actuel !

40min de traversée, cela passe trop vite ! John O'Groat est maintenant en vue.


Curieusement, par endroit le vent se renforce, ce qui créée des zones très agitées sur un périmètre très réduit qu'évite soigneusement notre pilote, quitte à faire un détour.

L'entrée dans le petit port de John O'Groat est cependant beaucoup plus calme.

Gros plan sur les maisons multicolores emblématiques du village.

Puis c'est au tour de la dernière étape vers Inverness : 3h de trajet sur les jolies routes escarpées du nord de l’Écosse.

Nous longerons ainsi la longue côte, tantôt plate, tantôt vêtue de grandes falaises.


INVERNESS, capitale des Highlands
La fatigue me vaincra pendant le reste du voyage et je me réveillerai directement à notre arrivée à Inverness.

Il me reste encore plus de 5h à patienter avant le prochain voyage, alors j'en profite pour visiter les endroits où je n'ai pu passer à l'aller, comme le Victoria Market.


Quelques informations concernant ce marché historique.

Ne remarquez-vous pas quelque chose d'étrange au-dessus de vos têtes ?

Il s'agit d'un petit réseau de train-modélisme placé au-dessus des allées.

Peut-être que BESMRS saura retrouver ces modèles de voitures et wagons ;)

Continuons la visite d'Inverness !

Au gré de mes déambulations, je tombe devant cette "Jonction Church".

Inverness est coupée en deux par le Ness. Si on remontons ainsi le cours, nous arriverions alors dans le célèbre Loch Ness, avant de poursuivre sur la River Oich, puis le Loch Oich. De là, nous emprunterions le caledonian canal pour déboucher dans le Cean Loch, puis le Loch Lochy, la River Lochy, le Loch Eil, le Loch Linnhe et là seulement, nous arriverions en plein océan, mais côté ouest. Sur une carte, cette séparation aquatique semblant creusée d'un coup de hache est plutôt remarquable de part son axe régulier sud-sud-ouest <> nord-nord-ouest.


Afin de franchir le Ness à l'abri d'un éventuel monstre, rien ne vaut mieux que d'emprunter le très romantique Greig Street Bridge.


Celui-ci fut inauguré à la fin du XIXe siècle.

En son centre, voici ce qu'on peut y admirer du côté nord-est…

…puis du côté sud-ouest.

J'adore particulièrement ce temps, lorsque les nuages effleurent les sommets des collines aux alentours.

Quelques autres vues du Grey Street Bridge, avec "the jonction church".


Le château d'Inverness trône fièrement au-dessus de la ville.

Et terminons la visite par le quai de la rive gauche.

THE CALEDONIAN SLEEPER - D'INVERNESS à LONDRES
Passons maintenant au bonus tant attendu par Joël !
Vous souvenez-vous, j'avais au départ opté pour un A/R Londres <> Inverness en car avec National Express car le train était beaucoup trop cher. Mais c'était sans compter 2 évènements qui ont quelque peu bousculé le routing : un voyage nocturne éreintant à l'aller (certes largement compensé par le magnifique paysage à l'arrivée), mais également un problème dentaire déclenché la veille et qui me provoque un mal de tête épouvantable. Rien pour me soulager, si ce n'est attendre le retour en France dans 2 jours pour régler le problème. Cependant, 2 jours à tenir comme cela, c'est long, voire très long.
Alors je ne me voyais vraiment pas en état de supporter un nouveau trajet de la muerte en car de nuit et une nouvelle nuit blanche, tout en ayant une tête en pièces détachées, surtout que les horaires dans ce sens ne laisseront guère le temps d'admirer le paysage avant le crépuscule.
Me voici donc prêt à faire chauffer ma CB pour emprunter mon premier train de nuit non francophone, et pas n'importe lequel : The Caledonian Sleeper. Au final, je remercie mon mal de tête car sans lui, j'aurai à nouveau dû repousser la découverte de ce train à une autre occasion probablement lointaine.

Le billet est minimaliste. Pour un billet à la dernière minute, le tarif ne semble pas si cher, sauf que même en s'y prenant à l'avance, il est impossible d'avoir une cabine à moins de £80 A/S, sauf promotions éphémères. A rajouter les £16 non remboursables du car, évidemment impossibles à récupérer. Le prix est aussi à mettre en relation avec le confort proposé à bord puisqu'il s'agit de voitures lits et non de voitures couchettes.


Je suis impatient de découvrir l'intérieur de ces voitures au gabarit britannique, bien plus petit que nos trains français (BESMRS en parlera bien mieux que moi !).


Le Caledonian Sleeper comporte 2 types d'aménagements : des voitures lits et des voitures équipées de places assises en compartiment, économiques mais peu aptes pour passer une bonne nuit ! Et il faut ajouter à cela la "lounge coach".


Préférez-vous ce train-ci ? …

…ou ce train-là ? ^^

Dans celui-ci, au moins il y fera moins froid ;)

Instant spécial BESMRS avec cette Class 67 qui nous tractera sur toute la section de voie non électrifiée à venir.

Le chef de train ouvre une à une les portes des voitures, je vais enfin pouvoir découvrir l'intérieur…

Ces portières façon automobile sont surprenantes et ne semblent pas automatiques. Et que dire de la procédure d'ouverture depuis l'intérieur des voitures !

Le couloir est étroit, ce qui est tout à fait commun avec le matériel que je connaissais déjà. Par contre, la finition des portes annonce clairement la nette différence qualitative avec une voiture-couchettes.

Je vous laisse découvrir cette cabine, certes étroite mais n'accueillant que 2 personnes maximum (avec possibilité de communiquer avec la cabine voisine si l'on voyage à 4).

Mais le must est bien sûr d'avoir un véritable lit bien moelleux !

Un lavabo est même disponible pour la petite toilette du matin.

Parmi les services proposés, on peut commander son petit déjeuner en laissant ce carton sur la poignée extérieure.

Enfin, chaque passager bénéficie d'une serviette (qui s'est étrangement retrouvée dans mon sac ^^), un kit de confort (masque, bouchons d'oreille, savon et chaussettes) et un crayon (pour remplir la fiche).

Découvrons maintenant la Lounge Coach ! On peut y diner mais l'accès à la partie restaurant est d'abord réservé aux passagers munis d'un billet first, ce qui n'est pas mon cas. La partie bar (où il y a les canapés) est par contre en libre accès, mais la place est limité !


Seuls les voyageurs en first on la liberté de réserver une table.

Je m'installerai dans la partie bar au début du voyage. Un maître d'hôtel assure le service à la place.

Pour faire honneur à Clément, je teste mon tout premier whisky. Mon hydratation étant majoritairement plus hydraulique qu'alcoolique, je ne garde cette dernière catégorie uniquement pour les grands événements, et ce soir, c’en est un. Impossible de quitter l’Écosse sans goutter sa célèbre spécialité, n'est-ce pas ? ;)


Quoi de plus relaxant que de déguster un whisky tout en observant la paisible Écosse défilant à grande vitesse…


Il est temps d'aller dormir !


Le lendemain matin, je suis réveillé vers 7h par le chef de bord qui m'amène le petit déjeuner. Outre une boisson chaude (café en l'ocurrence), j'ai opté pour un plat chaud au pif. Je suis tellement HS par la douleur et fatigué que même une confiture de béton armé, je l'avalerai, rien que pour tenir.

J'avoue qu'à 7h du matin, c'est peut-être pas le truc que j'aimerai spécialement manger, mais vu mon état de fatigue et la douleur, je mangerai strictement n'importe quoi du moment que ça tienne au corps ! Et puis, je ne suis pas venu au Royaume Uni pour sa gastronomie ! ;)

Puis nous arriverons à Londres-Euston sous un franc soleil et… la chaleur ! Il fait déjà 19°C à 8h, pour un peu, je me croirais au débarquement d'un long-courrier sous les tropiques. ^^


DE LONDRES à PARIS.
En sortant du train de nuit, j'avais alors tout une journée de libre dans Londres mais là, je n'ai qu'une envie, me poser quelque part pour récupérer un peu de ma fatigue accumulée. Alors, je décidais de me rendre à l'aéroport de Gatwick en mode tranquille, et j'opte pour Easybus qui offre une liaison Victoria <> Gatwick toutes les 30min à un tarif surprenamment bas. Dans mon cas, j'opte pour un départ à 10h30 qui m'aura couté 3,44€ seulement !
Il n'y a plus qu'à se rendre à Victora depuis Euston en bus à impériale.

En guise d'Easybus, me revoici à bord d'un… bus National Express, sous-traitant d'Easybus sur cette ligne. Heureusement cette fois-ci, pas d'horaires de la muerte !
Par contre, les bouchons sont légions à Londres et il nous faudra près de 2h pour rallier Gatwick (contre 1h40 théoriques), mais cela ne me dérangera nullement, vu que je ne suis guère pressé. J'en profite même pour prolonger ma nuit !

A 12h30, nous y sommes !

Direction le terminal sud d'où partent les vols Vueling.


En ce premier jour d'août, le terminal est bondé !

Je file au premier étage et tombe sur un restaurant particulièrement sympathique !
Outre que sa carte est alléchante, comme vous pouvez le constater avec cette magnifique et excellente salade ci-dessous ; outre qu'il y ait des prises électriques disponibles pour charger mon portable…

…je puis manger tranquillement en regardant tout le trafic à l'atterrissage devant moi. Si ce n'est pas du luxe !

Pas beaucoup de variété à observer, comme ce 737-800 (ou MAX-8) TUI…

…ou encore ce 737-800 Ryanair.

Je demande au serveur s'il y a la possibilité de rester toute l'après-midi, le lieu étant calme et agréable. Ma requête est d'emblée approuvée, les clients n'étant pas nombreux. J'en profiterai pour lire et regarder les atterrissages : je ne peux être mieux !
3h avant l'embarquement, je me décide à passer airside. J'affronte donc la longue queue du check-in pour y déposer ma valise.


L'attente est longue… Heureusement que j'ai une avance très confortable !

Chez Thomas Cook, on imite les ferries avec la classe "pont" ! Le problème du surbooking est désormais résolu ! ;)

Les autres compagnies desservant le terminal sud sont les suivantes :

Mon bagage étant maintenant en bonne voie, je puis me rendre au PIF…

…situé à l'étage.

On y est presque !

Le PIF sera franchi rapidement et je me retrouve dans l'inévitable royaume du circuit duty-free.

Une indication attire immédiatement mon regard. En effet, quoi de mieux pour patienter qu'une quiet zone !

Petit coup d’œil au FIDS en passant. Comme tout bon aéroport britannique, la porte ne sera affichée que 45min avant le départ.

J'irai ensuite chez Mr Smith pour y prendre ma pitance du soir.

Puis je me dirige vers cette fameuse quiet zone…

…que voici ! Je ne pouvais espérer mieux !

Là encore des prises électriques sont disponibles. Ce genre d'endroit calme manque cruellement dans nos aéroports français.

Après une bonne sieste, je rejoins la porte 14 d'où partira l'ultime vol de ce voyage.


Comme pour beaucoup d'autres low-cost, Vueling pratique le pré-embarquement afin d'accélérer au maximum l'embarquement proprement dit.

Au moins ici, la salle de pré-embarquement est équipée de nombreux sièges, ce qui n'est pas le cas partout.

Ce soir, ce sera mon tout premier vol avec Vueling, à bord de l'A320 EC-MCU "né" en 2009, un avion récent mais pas de première main vu qu'il vola d'abord pour Wataniya Airways (Kuwait) entre 2009 et 2011, puis RAK Airways (EAU) entre 2011 et 2014.


Sur le tarmac, il y a beaucoup d'attente au décollage, tandis qu'un 787 TUI Airways se pose.

L'embarquement sera initié à l'heure, ce qui laisse augurer un départ ponctuel. Cela m'arrange d'autant plus puisque j'ai réservé un VTC à CDG et un retard risquerait d'être problématique.
Instant Esteban ;)

Les premières rangées sont réservées aux clients premium et ayant opté pour des sièges plus, proches de la sortie avant.

Pour ma part, j'ai opté pour le 25F, afin d'être du bon côté pour admirer le crépuscule.

Mais avant de m'installer, je profite que la cabine soit encore vide pour effectuer un arrêt technique au lieu d'aisance.
Au passage, petit aperçu du galley.

A nouveau un instant pour notre cher modérateur, mais depuis l'intérieur cette fois-ci, en version gauche…

…et droite ;)

Vue générale de la cabine encore vide.

L'avantage de ne mesurer qu'1m 65 est de pouvoir s’accommoder du pitch le plus modeste soit-il !

Le test Marathon est concluant.

Instant bibi ;)

Instant patère rétractable ;)

Inspectons le contenu de l'aumônière avec 2 magazines disponibles, 1 carte pour le menu du BOB et la safety card.

Pour les curieux ;)


Pendant que notre avion se remplit, jetons un coup d’œil dehors.

L'effigie de notre voisin scandinave (mais immatriculé au Royaume Uni) m'est évidemment très familier ;)

> Pour le plaisir, ne passons pas à côté de la symphonie n°1, des 5 pièces pour piano op.3, ou encore de l'incontournable et magnifique concerto pour flûte (1er mouvement et 2e mouvement par Emmanuel Pahu)
Par contre, je ne connaissais pas cette auteur dont le portrait a visiblement souffert au gré des voyages.

Nous repousserons finalement avec une vingtaine de minutes de retard, sous un magnifique crépuscule.

Nous devrons patienter encore 5min avant le décollage.

Ce superbe A350-900 China Airlines passera juste avant nous.

Puis ce sera à notre tour de s'aligner.

Let's go !

Maintenant, direction le sud-est vers le continent.

Lorsqu'on décolle depuis Gatwick, le rivage de la Manche n'est pas bien loin. La côte éclairée apparaît déjà.

Nous pouvons voir au loin le Solent, avec Portsmouth et l'île de Wight.

Au-dessous de nous, nous pouvons observer Brighton et Worthing. En continuant la côte, on retrouve la pointe de Selsey et l'île de Wight.

Vue plus générale avec un magnifique crépuscule en toile de fond.


Certes, le paysage est magnifique, mais ça ne calme malheureusement pas mon fichu mal de tête, qui augmente encore d'un cran avec l'altitude.
Je presse donc le bouton appel PNC.
"Ding" me répond celui-ci en s'allumant en bleu (pour les mélomanes, l'appel PNC déclenche un ré, afin de se différencier de l'allumage/extinction des seatbelts qui lui fait un si. Un appel venant du cockpit fera quand à lui "ré si")
La PNC du galley arrière spontanément et s'enquiert de ma requête. Je lui demande d'abord en anglais s'il est possible que je puisse avoir de la glace, en rajoutant en espagnol que je souffre d'une "violento dolor de cabeza" (j'avais cherché la traduction avant le décollage pour être certain que mon interlocuteur éventuel comprennent bien ce dont j'ai besoin !).

Une minute plus tard, la PNC revient avec un sachet de glace en me priant de solliciter l'équipage si cela ne va pas mieux.

Pendant ce temps, notre A320 continue son vol et nous voici maintenant en approche face à l'est pour un circuit main droite piste 27 droite.

Survol de CDG aux chandelles ^^

En dernier virage, on distingue bien le doublet nord, avec la rampe d'approche illuminée ainsi que le PAPI juste à droite du seuil de piste.

Pas de photos ni de vidéo de l'atterrissage à cause de la saleté de la vitre :(
Le temps de vol est impressionnant par sa durée : 39min ! (en grande partie grâce à un vent favorable).

On se retrouve donc directement au débarquement, non sans avoir été remercier la PNC qui s'est très aimablement occupée de moi. Nous avons quasiment rattrapé tout notre retard, voilà qui est parfait !

Je ne suis pas dans le champ de vision des cerbères, alors j'en profite ! ;)


Le trajet en paxbus sera ensuite très rapide. Étant dans les premiers à descendre, j'expédie le passage de la PAF en quelques secondes.

Il n'y a plus qu'à attendre ma valise sur le carroussel.

Les lieux sont déserts et pour cause, nous sommes le dernier vol de la soirée à l'arrivée.

3 minutes d'attentes, tout va bien je vais pouvoir attraper mon VTC.

D'ailleurs, si j'ai choisi de rentrer chez moi en VTC, ce n'est pas par goût de luxe mais bien parce que je n'ai plus le choix.
En effet, le dernier RER B partant à 23h44 de Roissy, je n'aurai évidemment pu l'attraper avec une arrivée théorique à 23h25, plus le bagage à récupérer, et les 10min de marche entre le terminal 3 et Roissypôle. Au-delà du dernier RER, Roissybus assure encore la liaison pendant une heure mais pour se rendre en banlieue sud, il va me falloir ensuite prendre 3 noctiliens pour arriver au domicile à près de 3h du matin ! C'est hors de question vu mon état.
N'étant pas fan d'Uber et souhaitant utiliser une platteforme respectueuse de ses chauffeurs, j'ai opté pour Marcel qui propose un tarif de 67€ pour 45min de trajet. Cela me va. De plus le conducteur viendra directement me chercher au terminal, un petit plus qui fait toute la différence.

Mon conducteur est très sympa, me confirmant que Marcel est la plateforme "la moins pire" du marché pour eux, mais que les conditions de leur métier restent difficiles. Nous discutons donc VTC, Taxi, mais aussi musique ou encore aéronautique. Le temps du trajet passera ainsi extrêmement rapidement.
En guise d'épilogue, un passage chez le dentiste le lendemain réglera définitivement le problème et c'est avec soulagement que je pus entreprendre ma dernière étape à destination du Pays Basque pour y rejoindre ma chérie.

La fin de ce voyage fut mouvementée mais les merveilleux souvenirs des paysages de l'Ecosse, des Orcades, de la traversée de la Manche aux aurores et évidemment de tous les micros-vols exceptionnels en Islander compenseront largement les quelques désagréments subits. Un magnifique voyage qui me donne qu'une envie : recommencer ! ;)
Merci infiniment pour votre lecture fidèle de ces 10 opus dans les hautes terres
La suite sera moins fraîche mais tout aussi sympathique ! ;)
A bientôt ! :)
Merci pour ce FR et la série.
Il fallait bien un petit whisky pour se requinquer ! ^^
Le retour fut aussi longuet que l'aller avec bus, ferry, train, avion et voiture cumulés !
Il manque juste une partie du parcours en vélo pour que ce soit vraiment complet. ;)
A bientôt.
Merci Clément ! :)
Si le whisky était bon contre les maux de tête, j'aurai sifflé la réserve de whisky de tout le train ;)
Le combo tout modes de transports n'était pas volontaire ^^ Mais cela enrichi le voyage !
A bientôt !
Hello Cyrille !
Merci pour ce flight report où l'intérêt principal est finalement le comment arriver au ... flight report.
Quelle épopée (et avec une rage de dents, je te tire mon chapeau ! j'ai dû un jour écourter un séjour professionnel à Timisoara pour cette raison, et les 8H de voyage retour ont été un enfer, je n'ose imaginer ce que c'est pendant deux jours !). Le Caledonian Sleeper est délicieusement rétro, ça m'aurait beaucoup plu !
Seule déception ce petit déjeuner affreusement mal présenté et peu engageant !
Sinon rien à dire sur Vueling, ils ont fait le job. Merci aussi pour les dédicaces portes :)
Pour finir le méchant instant vilain modérateur : la photo de couverture doit représenter le vol au sens strict, la photo du whisky n'est donc malheureusement pas appropriée, tu peux la changer s'il te plait ?
A bientôt !
Merci Stephan ! :)
"Quelle épopée (et avec une rage de dents, je te tire mon chapeau ! j'ai dû un jour écourter un séjour professionnel à Timisoara pour cette raison, et les 8H de voyage retour ont été un enfer, je n'ose imaginer ce que c'est pendant deux jours !). " > C'est une horreur que je ne souhaite pas revivre en effet ! Mais 8h d'avion avec une rage de dents, je te tire mon chapeau également car avec l'altitude, les douleurs dentaires augmentent par rapport au sol !
"Seule déception ce petit déjeuner affreusement mal présenté et peu engageant !" > Exactement, mais vu mon état, j'aurai pu manger du béton armé ^^ De toute façon, la gastronomie britannique n'était pas la raison n°1 de ce voyage !
"Pour finir le méchant instant vilain modérateur " > Le penaud instant auteur a changé la couverture ;)
A bientôt ! ;)
Merci Cyrille pour ce FR.
Bravo pour avoir tenu ce long trajet avec une rage de dents.
Le Caledonian Slepper a un cachet fou, il faudra que je teste un de ses jours.
Un vol classique en LCC avec un équipage réactif à ton souci de santé.
A bientôt
Merci Valérie ! :)
"Le Caledonian Slepper a un cachet fou, il faudra que je teste un de ses jours." > A tester en effet, mais pas en urgence car le matériel roulant va bientôt être renouvelé. Ce train a donc encore de belles années devant lui ! Encore un exemple que le voyage de nuit sur rail est loin d'être has been comme voudrait le faire croire notre société nationale de chemins de fer préférée ! ^^
A bientôt ! :)
Merci pour ce report et plus généralement pour tous ces vols en Islander !
Le Caledonian sleeper me rappelle de bon souvenirs puisque jusque en 2008 je faisais Paris-Rome en train de nuit... Toute une aventure ! Le wagon restaurant en tout cas me fait vraiment envie... Quoi de mieux que de siroter une bonne boisson confortablement assis dans un train ?
Pour le vol, du classique Vueling agrémenté d'un très beau coucher de soleil. Dommage que la douleur ait gâché ce moment mais heureusement les PNC ont bien réagi.
A bientôt !
Merci beaucoup ! :)
Paris-Rome en train de nuit ! Voilà quelque chose que j'aurai aimé faire. Je me rattraperai sur le Paris-Venise ^^
"Quoi de mieux que de siroter une bonne boisson confortablement assis dans un train ? " > Absolument !
Les PNC ont été au top !
A bientôt !