Bonjour la communauté (et les autres)!
Voilà arrivé le terme d'un charmant weekend dans la capitale estonienne. Ce dernier segment est particulier car opéré par un Boeing 737-400, avion de plus en plus rare dans les cieux européens. En effet, suite à l'interdiction de vol des Boeing 737 MAX 8, LOT Polish Airlines s'est vu obligé d’affréter bon nombre d'avions afin de continuer à assurer son programme de vols. Ainsi, ce vol est assuré par la compagnie GetJet Airlines, une obscure compagnie charter lithuanienne dont je n'avais jamais entendu parler.
Pour mémoire, voici un rappel du routing :
- 19/04/2019 : CDG-WAW en Embraer 195 LOT Polish Airlines,
- 19/04/2019 : WAW-TLL en Bombardier CRJ-900 Nordica (+bonus touristique sur Tallinn),
- 21/04/2019 : TLL-KDL en Jetstream 32 TransAviaBaltika,
- 21/04/2019 : KDL-TLL en Jetstream 32 TransAviaBaltika (+court bonus touristique sur Kärdla),
- 22/04/2019 : TLL-WAW en Bombardier CRJ-900 Nordica (+bonus hôtelier Swissôtel Tallinn),
- 22/04/2019 : WAW-CDG en Boeing 737-400 GetJet affrété pour LOT Polish Airlines.
TRANSIT À L'AÉROPORT
Je vous avais laissé fraîchement débarqué d'un court vol bien matinal en provenance du plus septentrional des États baltes. La "gare" des paxbus se situe bien logiquement au rez-de-chaussé, il faut donc remonter pour retrouver le niveau des départs.

Décalage horaire oblige, il est encore bien tôt et quelques échoppes sont encore fermées malgré l'affluence. Nous sommes dans une vague de correspondances du hub de WAW. De toutes façons, je n'ai pas le temps de flâner, je ne souhaite pas rater mon vol. Ce sera donc un bon power walking pour moi.

Le terminal est assez agréable et fonctionnel avec ses larges couloirs et baies vitrées. Ce sera à droite pour moi, vers les portes 8 si ma mémoire est bonne.

Je continue ma marche forcée. Je dois avouer que le cheminement est simple et efficace. WAW est bien adapté aux correspondances courtes.

Toute de verre et d'acier, l'architecture du terminal est moderne.

Un Transfert Desk LOT est positionné à peu près au milieu du terminal. Peu de personnes, c'est bon signe!

À partir de cet endroit, les portes semblent être à double usage Schengen/Non-Schengen. C'est malin et pratique.

Je me permet un peu de spotting en chemin, je ne suis plus très loin du but. Au premier plan, un Embraer 195 LOT qui partira pour NCE et mon futur destrier albinos tandis qu'un Boeing 737-800 Blue Air affrété pour LOT est au roulage. Sans compter les Embraer et Bombardier de LOT à leurs points de stationnement.

Le problème avec ces portes à double usage c'est qu'il est impossible de contourner celles-ci. L'embarquement du vol pour NCE bat son plein et les passagers pour CDG doivent se frayer un passage pour rejoindre leur porte.

LE VOL
Je réussi quand même à me faufiler afin d'atteindre mon objectif. L'embarquement est en final call mais je ne suis pas le dernier…ouf! Je m'engage donc dans la passerelle, content d'avoir pu effectuer mon transfert en un temps record.

La passerelle est vitrée pour mon plus grand plaisir. À cela s'ajoute la joie de pouvoir voler à bord d'un 737 Classic.


Instant porte tout flou et tout mal cadré…je m'en excuse platement avec honte et regrets!

L'accueil en porte est très courtois par un PNC de la compagnie GetJet. Il semble que l'équipage est GetJet avec juste une chef de cabine LOT. Je rejoins rapidement mon siège, je trouve que la cabine, bien que datée (c'est logique), est spacieuse. Mon siège est en bulkhead et il n'y a pas de séparation en la J et la Y.

Détail de mon siège qui a visiblement quelques milles nautiques sous les ailes. La cabine est bien vétuste. Il me semble qu'il s'agit des sièges NEK utilisés par LH à l'époque du 737 chez eux. Avis aux spécialistes!

Les tétières sont différenciées selon la classe de voyage. Le remplissage n'est pas fou sans être honteux non plus.


Par contre, la cabine est en bien mauvais état apparent.


Un PSU vintage qui ravira le fétichiste de la buse d'aération, F-OITN.

Nous attendons quelques retardataires. Bien que les correspondances soient aisées à WAW, il semble que la LOT soit un peu ambitieuse dans son programme de vols avec des correspondances un peu trop courtes (n'est pas MUC ou ZRH qui veut).

Le remplissage des soutes touche à sa fin…ma valise a-t-elle réussit à être transférée? Suspense…ou pas! En attendant, notre voisin pour la Côte d'azur est toujours là.

Un peu de lecture sur mes genoux. Rien que du classique.

La boisson d'accueil est servi par un charmant PNC lituanien. Point de bulle, il est toujours l'heure du petit déjeuner…Santé!

La porte est fermée avec quelques petites minutes de retard sur l'heure publiée, certainement pour attendre quelques retardataires.

Nous repoussons avant notre voisin prêt lui aussi.

LOT est l'acteur dominant à WAW.

Le roulage commence rapidement.

Les gros porteurs et autres vols hors zone de libre échange européenne sont relégués au bout du terminal.

Airbus A330-200 Air China auparavant arrivé de PEK.

Une zone de maintenance semble-t-il.



On est autorisé, sans attendre, à emprunter la piste 15.

Nous sommes prêt à prendre notre envol.

L'accélération est franche et nous dévalons la piste en service.

Notre vieil oiseau blanc prend son envol dans les cieux polonais.

Le village de Jaworowa alors que nous prenons de l'altitude, quelques secondes après avoir quitté le plancher des vaches.

On passe une première couche de stratus.

Après un virage vers l'Ouest, nous mettons cap vers la France. L'altitude de croisière est rapidement atteinte.

Le PNC GetJet Airlines est très attentionné et m'installe cette tablette car mon siège n'en dispose d'aucune intégrée. Bon, l'intention est louable mais l'installation n'est pas droite et je me vois obligé de tenir le verre de Château Atlanta pétillant, un autre signe de la vétusté de la cabine.

Au-dessus de la campagne polonaise, le temps devient de plus en plus clément au fur et fur que nous volons vers l'Ouest.

Le petit-déjeuner est servi et là, je suis agréable surpris d'obtenir une prestation différente. Et enfin, elle est à mon goût! La crêpe au fromage blanc et confiture sera particulièrement bonne.

La planète défile sous nos ailes.

Après m'être restauré et satisfait d'une bonne collation, un petit tour aux lieux d'aisance est requise. Les WC baignent dans leur jus (sans jeu de mot ou allusion scabreuse) et ont conservé la marque de l'ancien propriétaire : la défunte Transaero Airlines. En tout cas, c'est vieux mais propre.

Instant WTF : je suis à bord d'un avion GetJet Airlines opéré pour LOT Polish Airlines mais le savon est Croatia Airlines…marque d'un leasing précédent certainement mais déroutant!

Un air-to-air avec un Boeing 737-800 Norwegian.

Peu de repère visuel au sol mais nous sommes au-dessus de la Tchéquie.

Je me retourne et là, j'aperçois vraiment que les sièges mériteraient de partir à la casse ou d'avoir un nouvel habillage.

Petite correction de trajectoire à la verticale du village d'Egra en Tchéquie.

Passage à proximité de la ville de Schweinfurt.

Frankfurt-am-Main apparaît peut de temps après.

Bien évidemment, cette ville est surtout connue pour son aéroport international, principal hub de Lufthansa (FRA/EDDF).

En plan large à travers un hublot à bout de souffle.

La ville de Mainz, à la confluence entre le Main et le Rhin.

L'aéroport low-cost de Frankfurt, Hahn (HHN/EDFH) situé à plus de 100km de la ville qu'il est censé desservir…lol.

La base aérienne américaine de Spangdahlem AB (SPM/ETAD) où sont basés des chasseurs F-16.

Nous sommes maintenant au-dessus de la France. Ici, la ville de Charleville-Mézières.

L'agriculture est un secteur prolifique en Picardie, la descente est commencée depuis pas mal de temps.

L'ancienne base aérienne de Laon Couvron qui fut utilisée par l'armée américaine durant les années 50.

Bien évidemment, la ville de Laon apparaît tout de suite après.

Puis viens la ville de Compiègne.

La ville de Creil avec, au premier plan, la base aérienne de Creil (CSF/LFPC) dont la plate-forme aéronautique est aujourd'hui fermée.



Cergy se dévoile alors que nous mettons cap à l'Est pour s'aligner sur CDG.

Bon, ce n'est pas flagrant mais nous effectuerons notre approche finale en parallèle avec ce Boeing 787-8 American Airlines.

Conflans-Sainte-Honorine et la confluence entre l'Oise et la Seine.

La trajectoire nous fait longer l'autoroute A15.

On peut constater l'immensité de l'agglomération parisienne.

Montmorency à quelques kilomètres du seuil de piste.


Nous survolons le point de départ de la LGV Nord.

CDG se dévoile enfin avec la zone fret occupée par Federal Express. On peut distinguer de l'ATR 42/72F, du Boeing 757F, du Boeing 777F et du MD-11F.

Quelques 777 Air France en zone de maintenance alors que nous survolons le seuil de piste. Notez l'Airbus A320 utilisé pour entraîner les pompiers de l'aéroport et toujours notre ami américain qui va se poser sur le doublet Sud.

Nous voilà posés sur la piste 09L.

La décélération est franche et nous perdons rapidement notre énergie.

On quitte la piste, prêts à rejoindre notre point de stationnement.


Un curieux A330 tout de blanc vêtu est roulage devant nous. Je ne sais pour qui il opère.

Un camarade germanique prend son envol, il s'agit d'un Airbus A320-200 Lufthansa en partance pour FRA ou MUC (étonnant, non?)

Un Boeing 777F FedEx complète son vol depuis MEM (juste une intuition).

Le maître des lieux à CDG est bien évidemment Air France avec l'un de ses représentants en l'espèce de cet Airbus A320-200.

Virage pour rejoindre nos camarades de la Star Alliance regroupés au Terminal 1 : Thai en Airbus A380-800 pour BKK, Eva Air depuis TPE en Boeing 777-300ER, un Airbus A320 Lufthansa pour MUC pour FRA et un Swiss qui fait le timide en ne montrant que le bout de sa queue.


Le bataillon de lutte anti-neige et glace semble être basé ici! Ils sont actuellement, et pour de longs mois, au chômage technique.

Nous avons droit à un tour gratuit (je ne sais pas pourquoi) du T1, non pas que je m'en plaigne…je n'ose imaginer le prix de cette merveille de Boeing 747-8 en configuration BBJ. Il me semble que le propriétaire (bien discret au demeurant) est l'État du Qatar.

Moins luxueux, un vénérable Airbus A310-300 servant sous les drapeaux au sein de l'Escadron de transport 03.060 Estérel administrativement basé à Creil.

Désolé pour le cadrage mais voilà 2 raretés en l'espèce d'Airbus A340-200 du même escadron et rachetés à la Austrian il y a maintes années.

À contre-jour, l'architecture particulière du Terminal 1 se dévoile. On peut voir le passage des passagers entre le bâtiment principal et l'un des satellites.

United en Boeing 777-200ER au roulage. Je ne sais pas si cette belle bête part ou arrive. J'ai hâte de voir ce type d'appareils dans la nouvelle livrée UA.

Nous stationnons finalement après cette visite touristique. Une jolie vue sur un satellite vide d'appareil et, au fin fond, un Airbus A380-800 Singapore Airlines venant de SIN.

ARRIVÉE À CDG
La prise de congé est rapide, je serai le premier pax à fouler la passerelle, emboîtant le pas à la chef d'escale (?).

Ce vénérable destrier a bien fait le job. Si la cabine est clairement mal entretenue, c'est un ravissement de pouvoir voler sur un avion qui se fait de plus en plus rare (je n'avais volé qu'une fois à bord d'un -400, un vol LGW-MRS sur British Airways en 2012).

Je ne suis pas pressé et je marche tranquillement dans le parcours "arrivées" de CDG T1.

Difficile de se perdre, c'est bien indiqué et pas d’échappatoire possible.

Le fameux passage aveugle reliant le bâtiment principal aux satellite. Amis lecteurs, vous êtes gâtés, vous avez mon gros doigt en guest star.

Ces passages sont aveugles mais l'éclairage est agréable.

Divers endroits de France sont mis à l'honneur.


La lumière au bout du tunnel et pour les distraits, on vous rappelle que vous êtes toujours au T1.

C'est un peu désert mais du coup, c'est fluide! Pas de PAF à passer, ça me va!

Bon, on doit monter d'un étage pour récupérer les bagages.


Instant suspense sponsorisé par Total : vais-je retrouver mon bagage?

La livraison est en cours mais le tapis est bien vide…vous le voyez venir le train de mer*e?

Bon, je pense que c'est clair. La récolte a été maigre sur le tapis.

Ni une ni deux, je me dirige vers le comptoir des réclamations avant que les autres passagers ne pensent à faire de même. Je suis rapidement reçu par une employée qui aura besoin du manager pour CHACUNE des tâches qu'elle devait faire pour prendre ma réclamation. Néanmoins, en tant que client, je suis satisfait de la réponse (faute de mieux) : mon bagage sera chargé sur le vol du soir (pourquoi celui-là et pas le vol de l'après-midi bref) et me sera livré le lendemain à l'adresse où je doit passer la semaine. Bon, ça me va…

Je me dirige vers la sortie pour me retrouver landside sans mon bagage. Quelque part, ce n'est pas plus mal, je serai plus léger pour retourner à Paris et prendre le train. Pas grand monde, ce n'est pas l'heure d'affluence au T1.

Prenons la direction du Bus Direct pour retourner à Paris Gare de Lyon.

La station de bus du T1, c'est par là.

Un bus est en station mais celui-là s'en ira vers l'aéroport d'Orly.

Une jolie vue sur les satellite avec du Turkish Airlines (Airbus A330-300 sûrement), du United en Boeing 787-8 et du Thai en Airbus A380-800.

Un splendide Airbus A320-200 d'Aer Lingus nous fait un petit défilé. Cette livrée est magnifique.

J'aperçois mon destrier qui s'en repart vers WAW avec ces magnifiques A310 et A340-200 en arrière-plan.

C'est sur cette dernière image que ce routing se termine. J'espère que vous en aurez apprécié ces épisodes.
N'hésitez pas à commenter et à liker si le cœur vous en dit.
À bientôt pour de nouvelles aventures.
LYSflyer
Merci pour ce FR
Et ce joli routing balte
Une petite erreur il s'agit d'un vol WAW-CDG et pas l'inverse comme vous l'avez publié
Un avion vénérable qu'il vous a été agréable de prendre
Un petit déjeuner appétissant
Seule ombre au tableau le temps de correspondance à WAW qui n'a pas permis d'acheminer votre bagage et vous a obligé à une course : LO est un
peu trop gourmande à ce jeu là
A bientôt pour un autre routing
Bonjour et désolé pour la réponse tardive.
Il est toujours bon de s'envoler à bord d'un classic! Par contre, il faudra que LO soit plus réaliste pour ses temps de correspondances.
À bientôt et merci pour le commentaire.
Bonsoir
Merci pour le FR
Tu as eu du bol , moi avec LO je suis tombe sur du leasing d'un b738 de blue air
Comme tu l'as remarque , les portes sont modulables , donc desormais tu peux attendre un vol pour paris juste a cote d'un vol pour dubai ou istanbul
Merci pour le commentaire et désolé pour la réponse tardive.
Pratique cette agencement modulaire!
À bientôt !
Merci pour le partage !
J'ai modifié les aéroports de départ et d'arrivée que tu avais inversé.
La cabine est juste ignoble, elle me rappelle celle de mon vol sur Peruvian en février, ces sièges vieillissent super mal et doivent être changés.
A bientôt !
Merci pour le commentaire et la modification !!
J'avoue que si le plaisir d'être à bord d'un tel Classic était là, l'état de la cabine était rebutant...d'ailleurs plusieurs personnes en firent la remarque.
À bientôt...et désolé pour le retard dans la réponse.
Merci pour ce FR.
cette tablette => l’instant MacGyver.^^
le verre de Château Atlanta pétillant => un bon millésime.
les sièges mériteraient de partir à la casse : là c'est honteux.
la cabine est clairement mal entretenue,, avec en plus la valise qui ne suis pas.
heureusement le repas est bon mais cela ne dois pas être agréable de manger avec le plateau en décalé.
A bientôt
Merci pour le commentaire et désolé pour le retard dans ma réponse.
En effet, ce n'était pas l'expérience la plus exaltante de manger ainsi mais tout se pardonne à 31000ft!
À bientôt !
Hello
La cabine a bien subie les affres du temps, mais le catering est mieux que sur le vol précédent.
De quel millésime était le Château Atlanta ? ^^
De belles vues depuis les cieux...
J'ai eu à plusieurs reprise et avec différentes compagnies, le tour complet du T1 de CDG, il y a bien une raison, ce n'est pas un hasard !
Ah les tubes du Terminal 1, un mythe...
Merci pour le partage, à bientôt.
Merci pour le commentaire et désolé pour le délai de ma réponse.
Hum...il s'agissait d'une cuvée spéciale grande réserve.
Que l'on aime ou pas, les tubes du T1 ne laissent pas indifférents.
À bientôt pour de nouvelles aventures.