#3 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
711 avis
Bienvenue, cher lectorat, sur ce report plus inédit qu'habituellement !
On part en effet sur ce que de nombreux avgeek adorent prendre, à savoir un vol en 5e liberté sur un long-courrier en Europe.
Avant de partir sur le récit, pour ceux qui ne l'ont pas lu, un récap de la construction du routing (très long, désolé d'avance) dans le spoiler ci-dessous :
Le routing, en partie encore masqué, ressemble donc à ça :
Une fois n'est pas coutume, c'est une exclusivité que j'ai le plaisir de reporter sur ce site ! La vente de cette 5e liberté n'ayant commencé que depuis 7 mois (au moment de l'écriture du FR, 6 mois quand j'ai réalisé le vol), aucun éminent avgeek de ce site ne m'a volé la vedette (sauf si je met encore 2 semaines à écrire mon récit, espérons que non), que ce soit dans le sens MXP > BCN ou l'autre.
Pour moi, outre l'attrait original de ce vol, ça sera l'occasion de découvrir Singapore Airlines à moindre coût !
Ne sachant pas trop à quoi m'attendre au niveau du remplissage, j'ai payé 7€50 pour sécuriser un siège au hublot lors de la réservation, en 59A.
Le matin-même, je constate que le remplissage semble plutôt bon. Plus de hublot disponible, et ma rangée est pour l'instant libre. Espérons que cela reste ainsi jusqu'au départ !
Singapore m'a bien fait une offre de surclassement au moment du check-in, mais "l'offre" affiche des tarifs particulièrement élevés (si on ajoute le tarif du surclassement à celui que j'ai déjà payé initialement, on dépasse le prix de la J et de la W de base…). Ca sera donc sans moi !
C'est un peu tôt que je me réveille en ce lundi 20 juin, après un dimanche glandouille. Un petit coup d'œil à l'autre FR (FlightRadar) m'informe que le premier segment SIN-MXP se déroule bien, l'appareil s'apprête à aborder le sud de la botte italienne, avec une arrivée prévue à l'heure à Milan.
Je prends mon temps pour me préparer, j'arrive à l'arrêt de la navette bus entre le T2 et le T1 à 5h15. Il passe toutes les vingt minutes, et l'arrêt est situé juste en face des arrivées du Terminal 2, fermé depuis deux ans.
Le bus est ponctuel, à 5h20, et mettra tout pile dix minutes pour nous déposer à l'arrêt du Terminal 1.
J'arrive dans le hall des départs, qui est assez aéré curieusement (c'est rare à MXP). C'est calme, le check-in Singapore vient d'ouvrir, avec deux comptoirs.
Il n'y a pas beaucoup de monde, mais ça prend un peu de temps, un des ordinateurs qui met du temps à s'allumer et des passagers en excédent bagages ralentissent le flux. Mais je ne peux pas faire l'impasse sur une carte d'embarquement papier Singapore, d'autant plus qu'elle est belle (et cartonnée) !
Il me faudra quinze minutes pour obtenir ce précieux sésame.
Le tarmac se réveille doucement, avec ici du Wizzair et EasyJet, avec notamment au premier plan un A321 Neo U2.
En face, un A321 Turkish Airlines, et un 737 tout blanc de Neos qui va bientôt partir prendre des couleurs au soleil de Sharm el-Sheikh.
N'ayant pas grand chose de plus à faire landside, direction le PIF…
Et… Il y a du monde ! Ca contraste avec la zone d'enregistrement qui est toute calme.
Il me faudra un peu moins de vingt minutes pour passer le PIF, dans un fabuleux "bordel à l'italienne", avec des gens qui doublent en sautant les barrières, en bousculant les autres passagers pour doubler, en forçant les portillons de secours anti mouvement de foule, ou encore en ignorant les agents chargés de gérer le flux, qui semblent désespérés…
Je n'ose pas imaginer la patience qu'il faut pour travailler ici toute la journée comme ça, déjà que j'avais envie de filer des claques au bout de cinq minutes (bon, je ne suis pas un modèle de patience avec les sans-gênes).
A la sortie du PIF, un coup d'œil sur le FIDS. Mon vol est affiché, le logo de Singapore n'est visiblement pas dans la base de données à MXP.
C'est les low-costs qui règnent en maître sur le tarmac ici : sur les 119 vols affichés pour les 7 prochaines heures, on a 10 Wizzair, 17 Ryanair et 30 EasyJet, soit un peu plus de la moitié du trafic réparti sur ces 3 compagnies.
Le duty-free, en passage obligatoire…
Et à la sortie du duty-free, encore plus de commerces dans ce parcours sinueux.
Je pars en direction des portes A50-61, que je connais bien…
Il s'agit en effet des portes dédiées aux paxbus, que j'ai fréquentées plusieurs fois dans un autre temps, sur feux les vols MXP - LYS opéré par Hop!, lorsque je rentrais d'Estonie le lundi matin… (à noter que la liaison va être reprise par Twinjet à partir de septembre)
Au premier plan, la porte A52 avec quelques passagers en attente pour le vol SQ. Derrière, en A53, EasyJet embarque pour Malaga, et au fond, en A55, c'est Neos qui embarque pour Ténériffe.
Je me rends aux sanitaires et là… Surprise ! Incompréhension ! Ébahissement ! MXP dispose d'une fonctionnalité moderne et originale ! Ca fait bizarre dans un aéroport tout droit sorti des années 90.
Comme la photo est floue (désolé, étant mal réveillé, je n'ai pas fait gaffe), j'explicite : Il s'agit d'un écran indiquant le nombre de cabines WC disponibles dans les sanitaires hommes et femmes. Plutôt pratique.
Une fois les deux vols low-costs partis, le calme revient dans la zone, en attendant le début de notre embarquement prévu à 7h, pour un départ à 7h40. La salle n'est pas très remplie, seuls les passagers voyageant sur le segment en 5e liberté embarquent d'ici, les passagers faisant le vol SIN - BCN ne sortent à priori pas de la zone non-Schengen à Milan.
L'appareil ne reste que 1h30 au sol à Milan, juste le temps de nettoyer la cabine et d'embarquer les nouveaux passagers donc.
C'est finalement un peu avant 7h10 que l'embarquement est lancé, avec respect des priorités. Mais comme il n'y a ni passagers fidélisés ni haute contribution, l'appel pour tous les autres voyageurs est vite passé.
De toute façon, nous allons tous finir dans ce Cobus (électrique, pour un "greener future". Vu que quasiment 80% de l'électricité italienne est d'origine fossile, c'est sûr que ça va vachement greener notre futur tout ça).
Le bus comporte peu de places assises pour augmenter la capacité d'emport, mais une zone derrière le conducteur permet de poser ses sacs et valises. Devant nous, spotting sur un Ford Transit au roulage.
Après moins de dix minutes d'embarquement, nous partons avec une quarantaine de passagers à bord. On fait le tour du terminal 1, en passant au large de ce Boeing 737-900 KLM.
Nous sommes finalement déposés au pied de la passerelle, pas possible de faire un spotting correct de l'appareil malheureusement !
Une seule passerelle est connectée (la 2e a peut-être déjà été retirée ?), l'occasion de prendre en photo l'avant de ce magnifique A350-900, immatriculé 9V-SMT, et en service depuis fin 2017 à Singapour.
Instant Playstation-Porte.
L'accueil à bord est souriant et très professionnel, les billets sont contrôlés pour guider les passagers dans la bonne allée.
On traverse au passage la Business, avec ces larges sièges accueillants qui font bien envie…
La Premium Eco est plus classique, et ne semble pas avoir eu beaucoup de succès, seuls quelques passagers l'occupent.
Arrivée dans la cabine économique, qui est elle bien plus remplie, avec un jeu de chaises musicales entre les passagers déjà installés du vol depuis Singapour et les nouveaux arrivants.
Pas de photo de mon siège, le couloir est bien chargé, et le siège du milieu de ma rangée est déjà occupé.
Je m'installe donc à mon 59A, et ma première impression est très bonne : Le siège est très confortable, les différentes teintes d'ocre des sièges donnent une impression globale de la cabine assez cosy, et surtout… Le pitch est excellent, malgré mes 185cm ! Je n'ai aucun mal à me projeter dedans pour un vol long-courrier.
Le lot de bord, une couverture (que je n'ai pas testé sur ce court vol), et des écouteurs, distribués à l'embarquement puis à nouveau une fois la porte fermé.
La ceinture n'est pas siglée. Oui, je sais, ça ne se fait plus, mais je continuerai de m'en plaindre ad vitam æternam.
Le dossier du siège de devant est bien chargé ! Différentes connectiques, dont de l'USB et une prise Jack, l'IFE, la télécommande, et le duo porte-gobelets et tablette.
Et le plus important : Une patère. Tout est là pour passer un agréable vol.
Le plafonnier est assez sobre. La consigne d'interdiction de fumer n'est pas lumineuse.
L'embarquement est vite terminé, je jette un œil à la safety card, qui est en grand format.
La notice est très verbeuse et part dans tous les sens, on dirait un de mes reports.
Fort heureusement, j'ai certes récupéré un voisin, mais pas deux ! Le siège du milieu restera donc libre.
Le commandant prend la parole pour nous souhaiter la bienvenue à bord, et annonce un départ proche, avec 1h20 de temps de vol, et quelques turbulences prévues.
Notons que l'écran est inclinable, et l'écran mat évite les reflets trop importants, contrairement aux écrans utilisés chez Air France.
La cabine est bien remplie, pas autant que ce qu'indiquait le plan cabine le matin même, mais je dirais un bon 80%.
Petit coup d'œil à l'IFE, qui est bien complet, avec des films, la TV en live, de la musique… Un accès wifi est également disponible, mais je ne le testerai pas.
La géovision est bien évidemment présente, malheureusement, pas de caméra embarquée…
On repousse pile à l'heure, à côté de nous un A320 British Airways.
Les démonstrations de sécurité sont assez sympathiques, avec différents points d'intérêt de Singapour mis en avant. De plus, quelque chose que j'ai rarement vu, elles sont doublées en langue des signes.
Au roulage, on croise un A330-300 Delta qui arrive de New-York.
On approche de la piste 35L…
Et on s'élance à 7h52 pour Milan Barcelone, avec la vue sur le parking éloigné qui semble dédié à l'agent orange !
On s'élève, poursuivis par notre ombre, devant le satellite du T1 que nous venons de quitter. Autour de ce satellite, Neos en 789 pour La Havane, Qatar en 788, Etihad en 789…
Juste après le décollage, on vire sur la gauche, avec la voie rapide qui dessert l'aéroport, et derrière, une boucle de la rivière Ticino, qui quitte le lac Majeur un peu plus au Nord pour se jeter dans le Pô, au sud de Milan, vers Pavie.
La commune de Varallo Pombia, à quelques kilomètres de l'aéroport…
On poursuit notre virage en passant juste au sud du lac Majeur. En bas à gauche, la ville de Borgo Ticino où eu lieu le 13 août 1944 le massacre de Borgo Ticino. Suite à une attaque de résistants sur un convoi militaire allemand, qui avait fait 4 blessés parmi les militaires, et selon les ordres du général Albert Kesselring, douze otages furent choisis au hasard dans le village et tués par les SS. 3 assassinats par soldat allemand blessé.
Comme cela ne suffisait pas, le capitaine SS ordonna le pillage de la ville pour récupérer 300.000 lires, puis le centre du village, ainsi que la campagne environnante, furent incendiés…
La brume, accentuée par la lumière du soleil levant, masque un peu le paysage vallonné au sud d'Alba, dans le Piémont, une région riche en vignobles.
On approche rapidement du sud du massif alpin, en passant au nord du point culminant des Alpes ligures, la Pointe Marguareis, qui s'élève à 2.651m d'altitude, et qui marque la frontière entre l'Italie et la France.
Quelques minutes plus tard, c'est le massif du Mercantour que l'on survole, avec la Cime du Gélas, qui culmine à 3.143m et qui comporte encore quelques névés…
Au sud du Mercantour, on commence à distinguer la Méditerranée, avec au centre de l'image la large vallée sinueuse du Var, qui se jette dans la mer juste à l'ouest de l'aéroport de Nice (parce que oui, le fleuve Var ne coule pas dans le département du Var, ça m'a toujours amusé).
Le survol est rapide, et quelques minutes plus tard, c'est déjà les Préalpes de Castellane que l'on aperçoit, avec de longues chaînes de montagnes parallèles d'altitude moyenne s'étendant d'est en ouest, séparées par d'étroites vallées.
Le service approche de ma rangée lors du survol des Alpes, la tablette peut être à moitié repliée, ou à moitié dépliée, selon le point de vue. En tout cas, elle n'est pas très propre, avec du liquide étalé dessus (et pas de l'eau, plutôt un reste de thé).
Le temps que le service arrive (et ce n'est pas gagné, avec les passagers de devant qui se plaigne de la couleur du jus d'orange, qui demande un café, puis du lait, puis un autre café, puis encore du lait… Ils arriveront à faire pousser un soupir d'exaspération à une hôtesse SQ, un exploit. Sérieusement, demandez tout en même temps les gens), on aperçoit la Côte d'Azur au fond, avec au milieu le Golfe de Saint-Tropez, à gauche Fréjus.
En bas, au premier plan, le camp militaire de Canjuers, qui abrite notamment le 1er régiment de chasseurs d'Afrique.
Voilà donc ce qui est servi sur ce vol de 1h35, un choix de boissons fraîches ou chaudes assez classique, et un choix entre sandwich au thon ou foccacia au poulet. C'est tout à fait correct je trouve !
La composition est décrite au dos de l'emballage. Notons qu'il était possible de commander un snack spécial (végé, etc…) en ligne avant le départ, ce qui est assez rare sur les vols européens qui offre encore un catering solide (à vrai dire je ne l'ai jamais vu pour un simple snack, seulement pour des plateaux repas).
Les snacks spéciaux, comme pour les repas en long-courrier, sont amenés aux passagers avant le début du service.
D'ailleurs, un petit mot sur l'organisation du service : Chaque allée dispose de 3 PNC avec un seul trolley : Un PNC sert le solide, l'autre le liquide, et le troisième s'occupe du réapprovisionnement, très rapidement, sur simple signe de la main ou de la tête des PNC serveurs.
Le tout est donc très efficace et fluide (sauf quand les passagers sont chiants).
Après avoir dégusté ce petit-déjeuner plutôt bon, je retourne à mon hublot pour admirer la côte qui défile au loin, ici vers Hyères. De l'autre côté de la cabine, les passagers peuvent admirer la plus belle ville de PACA, Aix-en-Provence, où j'ai commencé ma carrière d'avgeek lors que j'y étudiais, il y a maintenant un peu plus de 11 ans (je me sens vieux).
Toulon au fond au milieu, sur la droite, la baie de la Ciotat, et en bas au centre de l'image, l'aéroport du Castellet, accolé au circuit automobile Paul Ricard.
La Ciotat et sa baie, vue plus nettement. On est au-dessus de la cité phocéenne, donc pas de jaloux, les passagers de l'autre côté de la cabine ne la verrons pas non plus (à moins de se pencher au-dehors, mais c'est déconseillé à 33.000 pieds).
Un deuxième service de boisson est réalisé une dizaine de minutes après la prestation principale, je ne m'y attendais pas sur un vol court !
Santé à tous les contributeurs, avec ce fameux jus d'orange qui ne plaisait pas aux passagers assis devant moi ! (Ils ne connaissent visiblement pas les oranges sanguines)
Le survol de la mer Méditerranée se fait dans une couche de nuages de haute altitude, les voir défiler est assez hypnotisan. A 8h33, le commandant reprend la parole pour annoncer le début de la descente, et une arrivée en porte à 9h12. C'est plutôt précis…
A 9h, après un virage vers le nord-ouest, les côtes espagnoles sont en vue. Les aérofreins sont déployés, afin de ralentir l'avion d'une trentaine de nœuds.
On vire à nouveau sur la gauche, pour nous aligner sur l'aéroport… Encore une fois, je suis du mauvais côté pour admirer Barcelone à l'atterrissage, le sort s'acharne contre moi !
Des navires sont ancrés au large en attendant d'accéder au port de commerce.
L'extrémité sud du port, avec un terminal containeur où un navire est amarré.
On survole à basse altitude ces champs, on pourrait presque compter les laitues !
Et on se pose en piste 24R à 9h05, des agents sont en train de refaire le marquage au sol sur le taxiway permettant d'accéder à la piste.
On ralentit tout spoilers dehors, avec ce 787 Avianca parqué au large (cela semble être habituel chez Avianca à BCN, un autre appareil était déjà parqué là il y a deux jours).
On remonte le taxiway dans l'autre sens pour contourner le terminal 1, avec la vue sur le terminal 2, qui est l'ancien terminal 1 (vous suivez toujours ?), principalement occupé par Ryanair, mais aussi Eurowings et Lauda.
Après sept minutes de roulage, nous voilà en porte. L'horodatage de ma photo indique 9h12mn et 0 seconde. Ca c'est de la ponctualité !
A côté de notre appareil, ce magnifique 787-9 d'Etihad qui est arrivé une heure avant nous.
Le débarquement est assez efficace, je traverse la Business Class à peine 7 minutes après l'arrivée en porte, malgré mon siège en fond de cale.
Au revoir brave A350, j'espère revenir à ton bord un jour (si possible à l'avant) !
On monte d'un étage, contrairement aux portes Schengen de BCN, ici les flux d'arrivées et de départs sont séparés.
Dernier regard sur cette brave bête, la salle d'embarquement sous nous est totalement vide. Le temps au sol est extrêmement optimisé chez SQ, le temps au bloc prévu à Barcelone est de seulement 1h25.
Après 5 minutes de marche, on atteint le contrôle passeports (ce qui me fait supposer que les passagers n'ont pas été schengenisés à Milan donc). Trois files s'offrent à moi : La file des passeports UE, la file "Tous passeports", ou la file "Transit".
La file des passeports européens est bien longue, et pour cause : Un seul agent est en poste.
Bien cachée derrière le virage du couloir, la file "Tous passeports" n'est pas mieux lotie, avec quatre aubettes ouvertes, mais une queue qui serpente jusqu'au fond de la salle…
La file des passagers en correspondance est elle inexistante. Alors, laquelle vais-je choisir ?
Vous le saurez dans le prochain épisode ! (Oui, mes teasings sont de plus en plus passionnants…)
En attendant, la trace radar du vol pour les amateurs, avec cette approche en Z sur Barcelone.
Merci à tous pour votre lecture, en espérant que cette petite exclusivité vous aura plu !
On se retrouve d'ici quelques jours pour le prochain et dernier vol masqué du routing (que les plus habiles d'entre vous auront peut-être déjà deviné) !
Un vol en 5e liberté très sympathique, qui permet de découvrir à moindre coût Singapore Airlines !
La notation est toujours un peu compliquée, car on est clairement sur un produit long-courrier, dur de tenir la comparaison avec les vols classiques sur la ligne. Mais bon, voilà, la cabine est top (notamment ce legroom excellent), l'équipage très professionnel (trop "robotisé" à mon goût peut-être), l'offre de divertissements est pléthorique, et la restauration est bonne, avec un snack et deux services de boissons.
J'ai toujours beaucoup de mal avec Malpensa, qui fait vieux, bas de plafond, et ne vend clairement pas du rêve... Avec en plus le PIF très bordélique, l'impression laissée n'est pas très bonne.
BCN est plus agréable, mais par contre, la fluidité au contrôle des passeports n'est clairement pas bonne, avec très peu de policiers affectés pour la masse de voyageurs.
18 Commentaires
Embarquement en pax bus pour éviter les contrôles de police, c'était pareil quand ils opéraient le CPH FCO :)
En tout cas toujours chouette de pouvoir voler sur SQ en Europe et avec un siège du milieu vide.
Exaspérer une hôtesse SQ faut y aller quand même :)
A bientôt !
Je me demandais si on allait embarquer juste pour le segment MXP-BCN, ou si tout l'avion allait entrer dans Schengen et qu'on ferait un embarquement avec tout le monde... Je ne sais pas bien comment ça peut se passer légalement tout ça ^^
Oui, payer 70€ pour tester SQ quand on est en Europe, c'est appréciable :)
Heureusement que ce n'était des passagers que sur le leg MXP-BCN, sinon les pauvres hôtesses auraient eu envie de les jeter par le hublot au bout de tant d'heures de vol.
A bientôt !
retour vers le futur ?
C'est très sympa d'avoir une prestation chaude sur un vol aussi court, mais perso je trouve que ça fait plutôt déjeuner que petit déjeuner, je ne sais pas si j'aurais pu le manger... Quant aux passagers qui ont réussi à exaspérer les hôtesses, j'aimerais leur tirer mon chapeau car c'est un sacré exploit !
Au vu de la note ponctualité, ce n'est certainement pas celle des passagers en correspondance !
A bientôt, j'ai hâte de voir comment ça va finir !
C'est un bon résumé. A part que tu n'insistes pas beaucoup sur le fait que l'aéroport est moche, je trouve.
Je ne vois pas de quoi tu parles ! (C'est corrigé, merci :P )
C'était froid, my bad si ce n'est pas clair dans le FR. Mais oui c'est une prestation type "déjeuner"... Moi ça me va bien, je mange salé au ptit dej (les hôtels scandinaves qui proposent des harengs marinés au petit-déjeuner m'enchantent énormément), mais c'est pas très adapté. Un peu à la KLM quoi.
Et en plus, ils étaient réellement et sincèrement surpris d'avoir fait réagir ainsi l'hôtesse... Sacrément naïfs (ou mal éduqués).
Ca sera la surprise ! Mais en tout cas ma note sur la fluidité prend en compte l'état de toutes les lignes PAF, pas juste mon cas :D
A bientôt :)
SQ fait déjà rêver sur LC alors pour un vol relativement court ça semble se rapprocher; même si le catering semble plomber l'expérience. L'A350 est un bel avion en plus d'être très confortable mais à privilégier vraiment sur de longues distances.
Je ne comprends vraiment pas comment certains passagers continuent à être indiscipliné quand une des meilleures compagnies asiatiques vient faire des vols en Europe. Je plains l'équipage...
Avec l'estimation du commandant, difficile de faire plus précis. Je me suis même demandé si le vol n'aurait pas dû partir de Suisse...
A bientôt. ;)
Voler sur ce petit moyen-courrier m'a clairement donné envie de voler chez SQ sur du LC... Le catering est certes léger, mais si on compare à ce qui est proposé par les compagnies européennes occidentales sur des vols équivalents, c'est un niveau au-dessus (au mieux on a un sandwich pas terrible sans choix, au pire du BoB)... Donc même là, SQ envoie du rêve ^^
Je suppose que ce sont des passagers habitués aux low-cost où certains se permettent pas mal de choses, je ne sais même pas s'ils avaient tiltés qu'ils volaient sur une compagnie asiatique avant l'embarquement...
Etre ponctuel à la seconde près en partant d'Italie est d'autant plus un exploit :P
A bientôt !
L'expérience dans l'autre sens est équivalente niveau service à bord ?
Il a peut-être fallu un peu de rodage à SQ pour proposer les repas spéciaux sur ce court segment.
A bientôt :)
Clairement pour cette route SQ envoie du rêve, y’a pas photo, surtout que c’est beaucoup de vueling et easyjet sur cette liaison. Très bonne prestation de SQ, y’a rien à dire dessus surtout pour la durée du vol. C’est que du bonheur de faire ce type de vol en Europe ! J’ai trop hâte.
À bientôt 😎
Ah bah oui, en face il n'y a que des low-cost, donc la prestation de SQ est top ! Et pour un prix pas forcément trèscher.
Totalement ! Je le conseille à tous les avgeeks, surtout qu'il est facile à atteindre depuis la France ^^
A bientôt :)
Tu as bien fait de sécuriser le siège à ce prix là.
243€ pour la classe affaire c'est hors de prix.
que j'ai fréquentées plusieurs fois dans un autre temps => ah oui je m'en souvient bien et ensuite direction le boulot.
La Premium Eco est plus classique => j'aime bien les couleurs.
La notice est très verbeuse et part dans tous les sens, on dirait un de mes reports. => on ne se change pas, cela compense avec des productions en mode "mitraillette".
Ton voisin a migré sur le siège couloir ?
il était possible de commander un snack spécial (végé, etc…) => ce qui est très rare, on pouvait avoir des fruits en repas spéciaux sur le CPH-FCO.
La file des passagers en correspondance est elle inexistante. Alors, laquelle vais-je choisir ? => s'agissant d'un routing avgeek j'opte pour le transit.^^
A bientôt
J'aurais été un peu déçu de tester Singapore sur la rangée du milieu, tout ça pour avoir voulu économiser 7€, en effet :)
Le tarif des surclassements semble tout droit tiré des algorithmes Air France ^^
C'est bien ça, c'était de rudes journées ^^
La Premium fait très moderne et classe, ça change par rapport à la J et la Y qui font plus dans le "cosy", mais c'est sympa aussi oui :)
Oui, dès l'embarquement terminé, il a migré au couloir en me glissant que ça n'était pas contre moi mais qu'on serait plus à l'aise comme ça ^^
C'est pas mal aussi d'avoir les fruits en alternative. Toujours mieux que de ne rien avoir comme sur toutes les autres compagnies européennes :)
C'est bien réfléchi en effet :P
A bientôt :)
Ce n’est pas sans me rappeler mon FCO - CPH avec la même compagnie en novembre dernier. Je ne savais même pas que cette 5e liberté avait disparue depuis.
SQ, c’est du top niveau et couplé avec ce qui se fait de mieux en coucou, ça ne peut que donner une très bonne prestation. Les PNC sont adorables en général. Les faire râler, c’est vraiment qu’on a aucun égard pour le personnel, même pour la personne humaine. Ce genre de personnes ferait mieux de rester chez elles plutôt que de prendre l’avion.
J'avais vu la 5e liberté CPH-FCO, mais en effet, elle a pris fin, il me semble que les deux capitales ont désormais chacune leurs liaisons directes.
Je n'avais que peu de doutes sur la qualité du service que nous allions avoir en effet ! Et j'ai l'impression que pour certains passagers, plus le service est bon et de qualité, plus ils peuvent se permettre de râler... Mais bon...
A bientôt !
Cela fait cher le surclassement même en premium.
De belles photos au lever du soleil à MXP.
Je ne savais pas que les vols LYS-MXP avec Hop n’existent plus, dommage, le hub n’est plus ce qu’il était.
Pas mal ce dispositif pour indiquer le nombre de toilettes disponibles.
Une couverture n’est pas indispensable sur ce vol court, les écouteurs c’est une bonne idée et plus utile.
Le siège est bien équipé avec cet écran de grande taille.
Pour compléter le Var ne coule plus dans le département du même nom depuis le rattachement du comté de Nice à la France en 1860 😉
La foccacia au poulet fait une belle impression, en plus il y a le choix.
A bientôt pour la suite !
Oui, les tarifs de surclassement sont assez dissuasifs... La preuve, c'est que personne ne semble avoir craqué pour.
Oui, Hop! avait avant le Covid, Hop! avait 6 ou 7 lignes européennes au départ de Lyon, maintenant il n'y a plus que Bologne... Le hub perd pas mal d'intérêt. Et ça ne fait qu'encore plus laisser le champ libre aux low-cost qui se font plaisir à ouvrir et renforcer les lignes abandonnées par Air France.
Oui, les écouteurs sont les bienvenus. Je pense que les couvertures sont surtout utilisées par les passagers qui sont en provenance de Singapore et qui veulent reprendre leur nuit après l'escale technique à Milan.
Merci pour la précision historique (je prends toujours, je suis un peu passionné par ça et la géo, je crois que ça se sent dans mes reports ^^ ).
Le sandwich au thon semblait un peu plus petit, mais la prestation reste de très bonne qualité !
A bientôt :)
Connectez-vous pour poster un commentaire.