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Cher FRistiennes et FRistiens, bien le bonjour ! Je vous souhaite la bienvenue pour ce troisième FR dominical de l'année, un peu plus fourni en terme de photographies.
J'ai du rattraper quelques dossiers durant la semaine précédente, ce qui a expliqué cette trève de FR d'une semaine.
J'ai également réservé mon premier vol de 2023…
L'expérience en immersion en Allemagne, subventionnée par l'OFAJ (Office Franco-Allemand de la Jeunesse) touche malheureusement à sa fin. Après de riches expériences, positives ou mitigées, je rentre avec des souvenirs marquants au sein de ma contrée Nantaise. La bien pratique liaison directe de Hambourg à Nantes faisait parti quasi quotidiennement du programme de vol de A5 (hors Samedi).
Ceci est le dernier vol de ma série intitulé "archive"…
Ni simple, ni compliqué, le routing se constitue de deux aller-retours, rien de plus banal !
L'arrivée dans l'enceinte de l'aérogare se fait pour moi via le "S-Bahn" S1 directement depuis la gare centrale de Hambourg. La cadence de la ligne est plutôt élevée, ce qui est appréciable. Ce n'est pas le cas de certains aéroports, plus petits, comme le S-Bahn 7 en direction de l'aéroport de Hanovre. La fréquentation passager du train reste élevée, mais bien plus raisonnable que la navette Bolognaise. Sitôt arrivé sur le quai, on trouve un grand FIDS, qui nous remet dans le jus d'un réseau d'avant covid et guerre d'Ukraine. En effet, nous ne sommes pas près de revoir le vol "SU 2347" vers Moscou !
Le double train du S1 de Hambourg possède la particularité de se séparer à la station "Ohlsdorf". Le wagon situé à l'arrière part vers Poppenbüttel tandis que l'avant part vers l'aéroport. Il faut donc bien avancer sur le quai de la gare de Hamburg Hauptbahnhof. De plus, il m'est arrivé à plusieurs reprises d'être contrôlé juste avant la descente à l'aéroport, à tel point que l'on était un peu décontenancés car non psychologiquement près. On voulait plus s'assurer de ne rien oublier à bord ! Il faut donc s'attendre à ce genre de surprise.
Voici un petit mot sur le réseau hambourgeois :
Le groupe LH est présent en force à Hambourg, surtout via Eurowings (Londres, Düsseldorf, Stuttgart, Rome, Nuremberg, Cologne, Budapest, Barcelone…). C'est un peu le transavia Allemand. Lufthansa assure de nombreuses rotations vers Münich et Francfort, Swiss vers Zürich, Brussels Airlines vers Bruxelles et Austrian vers Vienne.
La Turquie représente une part importante du trafic de cette région (Brême + Hambourg + Hanovre). Türkish Airlines, Sun Express, Condor et Pegasus se livrent alors un combat féroce.
Au final, peu de concurrence s'impose face au groupe LH. EJU est très peu présente, FR s'en sort avec 11 destinations, ce qui n'est pas énorme. Volotea et Vueling ne pointent même pas le bout de leur nez.
Je me dirige vers le terminal 1, situé à l'étage. L'instant est équipé du mode "flou artistique involontaire"…
N'ayant pas de BP papier, je me dirige vers les comptoirs d'enregistrement. J'ai toutefois le BP en version numérique, qui reprend la présentation d'Air France, malgré le fait que le vol soit opéré par Hop!, qui étaient alors deux entités séparées. Voici le BP imprimé depuis le site d'Air France.
Le comptoir d'enregistrement est en vue ! J'aime bien l'horloge qui se dessine au dessus. Il n'y a pas d'autre vol AF, ni KL prévu à cette heure méridienne. Durant cette année, AF opérait des vols vers Nantes et Paris CDG, KL vers Amsterdam. La zone de check-in est la numéro 6.
Voici un instant nostalgie à présent ! Entre 1920 et 1932, KLM opérait des vols vers le Danemark en transitant par Hambourg (Copenhague et Malmö). En 1960, Air France opérait déjà des vols vers Paris avec un droit de 5ème liberté entre Hambourg et Düsseldorf ! En long courrier, cette même année, AIr France exploitait un droit de 5ème liberté entre Hambourg et Anchorage au Canada pour poursuivre vers Tokyo ! Avant 1999, au vu de ce que le Sénat écrivait en 2000-2001, AF opérait des lignes Strasbourg-Hambourg et Lyon-Hambourg, toutes deux fermées en 1999. Air France a opéré des vols entre 2012 et 2013 vers Toulouse et Brit Air desservait Hambourg depuis Lyon jusqu'en 2011.
L'aéroport de Hambourg impose à Air France de sous-traiter les opérations au sol au personnel de l'aéroport. Les comptoirs d'enregistrement sont toujours ouverts extrêmement tardivement ce qui peut faire stresser certains passagers (ouverture théorique 2 heures avant le vol). Les agents d'escales ne parlent pas le français, l'anglais et l'allemand sont donc de rigueur.
Voici un zoom sur le grand panneau "Sky Priority" qui, au moment du cliché, ne mène nulle part. Mon petit avion en tissu cousu que l'on m'a offert en stage se repose tranquillement, pendant que les passagers voyageant sur Sun Express s'enregistrent. La compagnie a fait un bref passage sur Nantes en 2022 en opérant une rotation tous les lundis soir vers Izmir.
Avant de s'envoler, on peut monter encore d'un étage. Il s'y trouve un Mc Donalds en zone Airside. On peut apercevoir les différents PIFs qui seront passés très rapidement, excepté pour une élève qui a pris un yaourt dans son sac. Elle était un peu terrorisée car sa maîtrise de l'anglais et de l'allemand était assez lacunaire. Heureusement, nous étions à plusieurs pour l'aider. Le nombre de publicités est impressionnant, surtout de la part d'Emirates, qui venait en A380 à Hambourg avant le covid. Aujourd'hui, le B777 est dépêché sur place biquotidiennement vers Dubaï. Eurowings met en avant New-York. Si seulement HAM-EWR était un vol existant !
Une fois passé les contrôles, nous arrivons perpendiculairement à une grande allée centrale, dont la paroi externe donne vue sur la piste ainsi que les parkings des aéronefs. Le spotting y est donc extrêmement facilité. Toutefois, on ne peut pas accéder à la zone non schengen, sans avoir de billet pour en sortir ! Commençons sans plus attendre à repérer les animaux de fer d'alliage aluminium volants du jour.
C'est donc avec un beau ciel bleu que se dévoile le 3594ème avion de type A320-200 produit par Airbus : le D-ABHC. Il a d'abord fait un petit tour en Amérique du sud. En effet, il a été loué par Latam (ou TAM avant son rennomage) de 2008 à 2016, année où il a été récupéré par la défunte Air Berlin jusqu'à sa faillite en 2017. Il est donc arrivé après 9 ans de service chez la filiale low cost allemande.
Lufthansa était en train d'adopter petit à petit sa nouvelle livrée, ici arborée par cet A320neo. Il partira à Francfort dans quelques minutes…
… ou même à l'instant ! Il est pile 12:00 !
Pendant ce temps, deux spécimens vont se chasser l'un l'autre. Celui qui arrive, avec l'ancienne livrée, est facilement démasqué. C'est un A320-200 de la compagnie nationale allemande qui assurera une rotation vers Francfort à 13:00. Mais, rien qu'avec la première image, saurez vous nommer la compagnie aérienne exploitant l'aéronef au premier plan ?
C'est un A320 d'Aegean Airlines assurant le vol A3 825 vers Athènes, avec une bonne quinzaine de minutes de retard dans les pâtes, ou plutôt dans le train d'atterrissage ! Sur les photos 1 et 2 à gauche, se trouve toujours le B737 d'Air Berlin, dont l'histoire est à retrouver dans mon FR précédant celui ci. Un frère B737 atterrit tout juste pour assurer le vol sun express XQ 171 vers Antalya à 13:25. Pour l'apercevoir, il faut se rendre photo numéro 4 !
Soudain, un appareil retient toute mon attention !
Cette avion adore, ou plutôt adorait, voler. En effet, D-ABON est le 29023ème Boeing 757-300 produit. Il a toujours appartenu à Condor depuis sa construction en 2000, excepté entre 2002 et 2004, où il a volé sous la houlette de Thomas Cook, alors encore maison mère de Condor. Il est stocké depuis mai 2021 à Francfort. En ce 15 février 2019, il assurait le vol DE 1438 vers Lanzarote et accusait 10 minutes de retard, rien de dramatique. Hormis la Turquie, les îles Canaries ont la côte auprès de nos chers allemands. Sur la photo suivante, ce même appareil aura décollé. Vous devrez me croire sur parole, car je n'ai pas pu faire plus net avec mon matériel, assez rudimentaire ! XD !
Bon, spotter est une activité passionnante, manquer son vol par inadvertance l'est moins ! Je me dirige alors vers la porte C09, comme indiqué sur le F.I.D.S. Le contredire serait une mauvaise initiative (sauf au terminal 2F de CDG ou la porte peut changer en quelques minutes seulement…)
Avec le CRJ1000, le paxbus est souvent inévitable. Je n'étais pas dans les premiers, ce qui fait qu'arrivé au pied de l'oiseau du jour, la foule s'était déjà attroupée… Le bus nous dépose très proche de notre spécimen, m'empêchant de le prendre en entier :(.
L'aéronef est le F-HMLM. Il a été l'un des premiers CRJ1000 a être retiré du service pour Air France Hop ! Au moins, grâce à cette vue, on peut bien observer le petit escalier, qui ne touche pas le sol ! Au sol, on remarque que le CRJ1000 est stationné à l'emplacement "B737 & ERJ". Il faut dire que seul Air France desservait Hambourg en CRJ1000. Aujourd'hui, Hibernian Airlines opère des CRJ1000 en vol charter. J'aimerais bien savoir auprès de quel tour-opérateur on doit aller pour voler dedans. Voici le "fuselage shot" de rigueur.
Le 27 aout 2021, où il a été stocké à Ljubljana avant d'être de nouveau stocké à Clermont-Ferrand jusqu'au 25 mai 2022. Il se trouve maintenant à Tucson, aux États-Unis, appartient à JetCraft et porte une nouvelle immatriculation française, le F-WTAC. Je pense donc que cet appareil est dédié à la compagnie Céleste, si tenté qu'elle décolle un jour. Néanmoins, le F-WTBA (anciennement F-HMLL) a déjà été reloué donc j'espère que Céleste n'est pas en train de perdre les contrats de location…
Les bagages sont mis dans la petite soute à bagage à la main, comme d'habitude sur CRK. Vous aurez vu le B737 d'Air Berlin sous toutes les coutures ! A bord, le confort est toujours au rendez-vous, avec un pas spacieux.
Mon petit avion contemple le ciel bleu à travers un grand hublot.
Notre avion entre en mouvement, ce qui me permet de prendre quelques nouveaux clichés d'appareils. Commençons avec cet A320-200 toujours, d'Eurowings avec la livrée Europa Park.
Pegasus s'apprête a opérer le vol PC1044 vers Istabul en B737-800. Au fond se trouve le B707 D-ABOB, qui a malheureusement été détruit depuis. Vous pouvez le voir dans cette vidéo : ici.
Après s'être aligné, nous pouvons décoller ! Etant face au terminal, je repère alors des aéronefs que je n'avais pas remarqué, notamment, un A320 British Airways vers Londres, un A320 d'EasyJet ou encore un B737 Ryanair parqué au large.
On aperçoit la tour de contrôle, quelques avions privés…
Avant de s'arracher du sol, tandis qu'un A330 de Lufthansa subit une inspection technique.
Nous apercevons très vite la périphérie de Hambourg. Mon petit avion est toujours du voyage !
Nous allons survoler la ville par le nord. On aperçoit un dépôt de train ainsi que l'Elbe, traversant la ville.
Nous poursuivons notre ascension, douce et régulière. Nous apercevrons le terrain de Hambourg Finkenwerder, où un Beluga et plusieurs avions se trouvent.
Des paysages campagnards se suivent alors. Nous sommes encore en Allemagne, où le nombre d'éoliennes implantées est bien plus conséquent qu'en France.
L'heure de la collation habituelle arrive. Concernant le choix, étant encore avant covid, c'était du sucré ou du salé. Ce sera la seconde option pour ma part, que j'ai choisi, ayant décollé à 13h00, mais le sucré nous sera distribué en plus ! Le contenu des paquets seront assez conséquent. Le choix concernant mes boissons sera large. Je me suis contenté d'un thé et d'eau fraîche. Pour un vol de 02:00 intra-européen, c'est pas mal. La tablette est très grande, ce qui est bien pratique.
L'horizon est à mon goût splendide, mais aussi assez éblouissant ! On y distingue à peine les paysages qui défilent.
Soudain, nous sommes surpris d'apercevoir des côtes maritimes. Nous devions voler dans les terres, en passant juste au dessus de Paris. Toutefois, le trafic aérien était surchargé et nous avons donc dû faire un détour conséquent en longeant les pays bas, puis les côtes normandes. Ici, un parc éolien off-shore nous indique que nous n'étions pas encore entré dans l'espace aérien français !
Il me semble que nous survolons la région de Rotterdam.
Ainsi que son aéroport…
Nous longerons les côtes pendant un bon moment, nous permettant de découvrir les paysages nordiques de notre pays par les airs.
Nous passons alors du côté français. On survole alors le Touquet.
Suivi peu de temps après par Cherbourg.
Nous rentrons dans les terres. Le temps de vol restant avoisine le 20 minutes. Le magazine de bord était toujours présent avant le covid, avec notamment, la carte des destinations de Hop! A chaque fois que je la contemple à nouveau, je ne peux pas m'empêcher de penser "quel massacre :(" !
Nous atterrissons par la ville aujourd'hui, en piste 29. Ci dessous, on distingue le chemin de fer de la ligne Nantes-Pornic/St Gilles Croix de vie, avec ce pont en fer qui mène à la gare de Pont-Rousseau.
On survole ensuite la Neustrie et le tramway Nantais.
On retrouve alors nos locaux, tel que cet A319 de Volotea. Nous atterrissons avec une quinzaine de minutes de retard dû au trafic aérien.
Je vous propose à présent quelques photos de notre vaillant CRJ ! Tout d'abord, quelques vues de ce cockpit, assez coloré…
Et de l'extérieur !
La sortie sera expéditive, sans anicroche.
Je vous remercie grandement d'avoir prêté attention à ce récit et on se retrouve très vite pour un nouvel FR dominical au sein d'un nouveau routing ! Je vous remercie d'avance pour vos éventuels commentaires !
AF : très bon vol, équipage agréable, IFE naturel très fonctionnel, catering pas trop mal , d'une capitale économique européenne vers un aéroport de province, un peu de nostalgie... Bref, c'est vraiment bien !
HAM : un peu étroit, propre. Il y a beaucoup de magasins et de services, un peu chers toutefois.
NTE : fidèle à lui même, efficace, mais peut faire beaucoup mieux en terme d'accueil et d'accessibilité depuis le centre ville
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 3 avis concernant 1 compagnies sur la ligne Hamburg (HAM) → Nantes (NTE).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France Hop avec 7,3/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 50 minutes.
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6 Commentaires
Une ligne qui n'existe plus? Alala ce bon "vieux" CRJ1000, on espère le revoir dans le ciel français :)
Le D-ABON... un excellent souvenir me concernant je l'avais pris en août 2020 et j'en avais fait un FR pour le plus grand plaisir. J'ignorais qu'il était depuis stocké...
A bientôt.
Ah le CRK, un avion qui manque dans le ciel français, ça a toujours été mon avion préféré de la flotte HOP!
J'espère que Céleste décollera vraiment et que ce bel oiseau sera de retour sous nos cieux prochainement.
A bientôt !
Merci aussi pour les nombreuses info avgeek, c'était l'une de ces nombreuses lignes Hop qui nous faisaient éviter Paris.
ahahahaha et merci pour ça
très beau fuselage shot
mignon!
incroyable le nombre de changements sur les avions depuis 2019.
Quelles belles vues de Londres!
Quel cruel souvenir de voir toutes ces destinations HOP qui ne sont plus
Merci aussi pour les vues cockpit
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