Avis du vol entre Munich et Sofia en classe Affaires avec Lufthansa

Bonjour à tous,

Mon mari devant retourner en urgence à Taïwan, je dispose de quatre semaines de célibat forcé, chassez le naturel il revient au galop. Je profite de mes jours de congés hebdomadaire pour quitter le froid sibérien du haut Jura, au programme : 2 jours à Sofia, ( concerne cette série  ).  1 aller / retour express à Madrid, ( non reporté ), et un week-end à Athènes, ( 2 reports suivront en temps voulu ).

Focalisons nous sur l'itinéraire "Bulgare", je reviens à mes premiers amours en achetant un billet directement sur le site de Swiss, j'ai privilégié le côté pratique, en partant directement de mon lieu de travail à l'aller, concernant le retour je ne veux pas rentrer trop tard chez moi, sachant que le lendemain le réveil sonne à 3h45…

Air Dolomiti et Lufthansa via Münich à l'aller, Swiss via Zürich au retour. Je surclasse le vol entre MUC et SOF, pas moyen d'upgrader le vol au retour, avec LX !?

3 segments sur 4 sont reportés, je zappe le ZRH-GVA, voici un court résumé : Pluie diluvienne durant tout le trajet, voyage en classe économique, 30' de vol très turbulent, aucun service en Y pendant la croisière, Le chocolat fût remis par la CDC lors du débarquement réalisé au satellite D.

Mon dernier séjour en Bulgarie remonte à l'été 1994 ! Séjour balnéaire sur les bords de la mer Noire à Varna, avec une excursion à Sofia et au Monastère de Rila. Vol charter direct au départ de LYS vers VAR, affrété par Balkan en Tupolev 154. L'aller / retour VAR-SOF dans la journée était opéré par Hemus Air, à bord d'un Tupolev 134, je m'en souviens comme si c'était hier !

Place au second récit du petit routing.

Transfert du Terminal L au Terminal G

Pour mémoire, l'Embraer E195 d'Air Dolomiti est stationné au contact du nouveau Terminal L, les pax  ayant une correspondance aux Terminaux G où H doivent utiliser le train automatique, situé au sous-sol du bâtiment.

Jeu d'escalators assurant une ambiance d'hôpital

Le temps de trajet entre les terminaux dure moins de 5 minutes.

Il faut ensuite remonter à l'étage…

Mon prochain vol est prévu à l'heure. entre temps la porte d'embarquement à changée, je reçois un message sur mon téléphone, et sur l'écran la porte G29 est en sur brillance.

Le salon SEN de la jetée G

J'ai suffisamment de temps pour passer au salon, l'accueil par l'une des deux agentes est tout à fait charmant.

De la presse papier est disponible, essentiellement en allemand.

Une petite salle proche du buffet abrite un mange debout, des coins repos individuels et des bureaux.

La salle de restaurant pas très fréquenté, tout comme le reste du lounge.

Au fond à gauche, un espace avec des fauteuils, canapés, et tables basses, à droite une grande salle équipée seulement de fauteuils.

J'opte pour ce petit espace intimiste.

Un tour au buffet pour les besoins du report, ici deux tireuses à bières et des cochonneries à grignoter pendant l'apéro.

Le salon promeut un Gin spécial, ça ressemble beaucoup à de l'Apérol !

Le coin des breuvages.

Desserts, fromages et charcuterie sont mélangés. Une sorte de riz au lait dans son grand plat rectangulaire attends les gourmands sur la plaque chauffante.

De quoi se composer une salade.

La nourriture que l'on rencontre dans la majorité des lounges LH d'Allemagne.

Les Bretzels n'ont pas été oubliés, tout comme le humus, taboulé et chips.

Je me contente seulement d'un Gin Tonic avec quelques amuse gueules.

Courte marche vers la porte.

L'heure passée au salon s'achève, je quitte ces lieux paisibles pour me diriger vers la porte G29, elle se trouve à seulement 2' du lounge. La jetée est très calme en ce début de soirée.

L'embarquement n'a pas encore débuté, mais ça ne saurait tarder.

L'appel est lancé quelques minutes plus tard, les PMR et les familles avec des enfants en bas age embarquent en premier…

… Suivent les passagers Business et autres encartés.

Pax bus pour tout le monde ce soir.

Le trajet dure une petite dizaine de minutes, je laisse la meute rejoindre frénétiquement l'avion.

L'A320 en partance vers la Bulgarie arbore l'ancienne livrée LH.

Vue d'ensemble sur la bête.

Le bus articulé peut repartir, un second suivra, pas grand chose à spotter ici autre que du LH…

Fuselage shoot et instant porte.

La vie bord

La Cheffe de cabine doit avoir mon age, c'est à dire sortant de la puberté, hem ! Je me reprends, proche de la retraite, mais elle est très chaleureuse, et me souhaite la bienvenue à bord, je suis le dernier client de la première fournée à monter à bord de l'aéronef, vous suivez ? 

Trois rangs de J ce soir, dix passagers l'occupe, 2 personnes au premier rang, dont bibi, quatre pax au deuxième et troisième rangs.

Table rétractable, je préfère ce système dans la première rangé, plutôt que la tablette encastrée dans l'accoudoir. Le filet maintien la littérature de bord.

PSU bien propre.

Le pas(trick) me va bien, et je n'aurai pas de voisin, mis à part le couple Casper que j'apprécie toujours autant.

Faisons prendre l'air au contenu de l'aumônière.

La fiche sécurité ne tombera pas dans mon sac.

Mes pages préférés du magazine shopping à bord, synonyme de voyages…

La très sympathique hôtesse cité plus haut distribue une bouteille d'eau à chaque passager de devant le rideau.

Le Commandant Ludwig Müller, prend la parole en allemand et en anglais, il souhaite la bienvenue à bord à tous et indique un vol d'environ 1h30, la météo sera clémente sur tout le parcours, nous repoussons à l'heure et roulons à un rythme soutenu vers la piste.

Le taxi est long, nous passons près des hangars technique LH, moins impressionnant que ceux de Francfort.

Nous laissons atterrir un trafic, avant de pénétrer sur la piste de décollage.

L'avion est plein et nous parcourons une longue distance avant de quitter le sol, en bas le village de Wartenberg

Nous progressons rapidement lors de la montée initiale, dans la nuit froide et foncée.

A table !

Le service débute un quart d'heure plus tard, le plateau tel que présenté

Choix de pains pour accompagner le plat principal.

Il s'agit de boeuf et d'une sauce l'accompagnant, en tout cas, même si visuellement ce n'est pas extra… C'est vachement bon ! Je ne touche pas aux 2 petites asperges… Cet aliment à pour effet de me déclencher les crises de Goutte, alors non merci, pas ce soir…

Le dessert est une génoise avec une crème mousseline et une framboise, ça me plait aussi.

Un verre de rouge italien et un verre d'eau gazeuse accompagnent le festin.

Comme lors des soirées de l'Ambassadeur, ( ce serait plutôt du Senator, (à vie), ce soir ), un chocolat Ferrero Rocher clôture le repas.

Approche et descente

Je profite de la suite du vol dans l'obscurité pour fermer les yeux, je suis tiré de mes rêveries par l'annonce du début de la descente, la vue sur les villes des Balkans par ciel clair est féérique.

Passage au dessus de Sofia, dommage que la luminosité de la cabine n'est pas été baissée plus tôt.

C'est le cas en courte finale.

L'atterrissage est propre, les pilotes ont bien bossés.

Le taxi jusqu'en porte ne prends que quelques minutes, nous sommes bien arrivé à Sofia, un avion d'Air Bulgaria squatte le parking.

Il ne reste plus qu'à connecter la passerelle à l'avion, pas celle-ci, évidement !

Débarquement

Le débarquement est mené tambour battant, je quitte en premier l'aéronef avec le "bonne nuit" de la sympathique CDC et de l'aimable CDB, les couloirs de l'aérogare sont déserts, l'accès à la salle de livraison des bagages, et par extension à la sortie se trouve au bout de la jetée.

Je ne m'arrête pas non plus dans les parages tout aussi désertés que le hall du débarquement.

Je retire quelques Leva, ( 1 € = 2 Leva, facile ! ) et franchi la porte. C'est à bord d'un taxi que je rejoins mon hôtel, atteint 15 minutes plus tard.

Les Taxis Jaunes de Sofia ont une solide réputation en terme de bon rapport qualité / prix, le compteur est systématiquement branché, il est possible de payer en cash ou au moyen d'une carte de crédit, uniquement Visa et Mastercard, les drivers sont loquaces et baragouinent tous un minimum d'anglais. Les tarifs sont à l'image du coût de la vie local, c'est à dire "doux" pour nous autres nantis.

Cependant il faut faire attention aux taxis jaunes que l'on prend au centre de Sofia, c'est comme le Canada Dry, ils ressemblent à des taxis officiels, ( couleurs, compteurs… Trafiqués ), mais sont des artisans filous indépendants, ils n'acceptent que le cash ! méfiance, il faut bien contrôler les autocollants mentionnant le prix au kilomètre, etc… sur les vitres à l'arrière de la voiture, s'il n'y a pas ces autocollants, ce sont des taxis non officiels, et la facture double, voir triple allègrement.

Sur ces bonnes paroles, je vous remercie pour la lecture et vos éventuels commentaires, à bientôt pour le dernier opus de la série, il concernera le vol entre Sofia et Zurich.